Suite à ses péripéties dans les Cercles, et à l'enterrement de la fukutaisho de la sixième division, Naraku avait reprit un rythme plus ou moins normal en tant qu'officier. Enfin, en quelque sorte. Il était toujours loin, très loin, de retrouver la même accroche avec le reste de sa division qu'avant, et cela le dérangeait quelque peu.
Connaître certaines vérités pouvait avoir ce genre de conséquence néfaste, de toute évidence. Ainsi qu'une remise à jour des informations qu'il lui manquait en tant qu'Officier au sein de la Première Division. Des zanpakutô qui pétaient un plomb et se décidaient à ravager tout sur leur chemin, cela avait une petite notion terrifiante, tout de même.
Il le prendrait assez mal si son Zanpakutô brisait sa confiance, de fait.
Cependant, les petits exploits de ses camarades manquaient singulièrement de précision. Les équipes des rapports avaient donné des informations assez claire, mais sans pour autant donner leur impression sur le sujet. Compréhensible, c'était même déjà miraculeux que certains aient songé à faire un rapport, et ils ne l'avaient probablement pas fait seul. Mais l'officier aimait bien avoir l'opinion personnel des gens une fois le rapport conclu. En revanche...

En revanche, ils avaient fait la fête sans lui.
Entendons-nous bien, Naraku n'était pas un buveur par nature. Bon, ca lui arrivait, et en général, ses camarades avaient vite compris qu'il n'était pas dans ses bons jours quand il avait une bouteille dans la main. Mais c'était une question de principe : ils avaient fait la fête sans même attendre son retour des Cercles, et c'était comme s'il n'avait jamais disparu. Bon, certes, d'accord, pourquoi pas, il serait égocentrique de considérer qu'ils auraient quelque chose pour lui à son retour.
Au moins avait-il un beau souvenir des Cercles, et un nouvel ami.
Se levant de son bureau, il se passa la main sur l'arrête du nez, fatigué. Et par la paperasse -l'enfer de tout officier, décidément-, et par le fait que, ces derniers temps, il n'arrivait pas à trouver de sommeil reposant.

Il nota dans son emploi du temps de faire un passage éclair -être l'un des hommes les plus rapide de l'armée avait son avantage- à la panacée, afin de voir s'il n'avait pas été empoisonné quelque part, ou si les Cercles n'avaient pas eu un effet secondaire sur lui.
Revêtant ses gants, il sorti de son bureau, laissant derrière lui la lance en fer de météorite qui était son nouveau zanpakutô. Dans le pire des cas, il pouvait toujours l'invoquer de toute façon.

Sortant dans la cours de la caserne, il s'essuya le visage, comme pour se réveiller une nouvel fois, et s'étira pour profiter et du soleil et de l'air frais.
Le temps était magnifique.
Son regard se posa un bref instant sur Togame Chiyo, la nabote de la panacée, qui tentait tant bien que mal de compléter la dernière méthode d’entraînement : se glisser entre des mannequins amovibles dans en casser aucun. Soit par agilité, soit en devinant leur paterne, mais ils ne devaient ni la toucher ni finir endommager.
Toujours avec ses... Voyons... 80 kilos ?
Bonne petite.
Lui faisant un signe de tête pour valider son dernier mouvement, il l'abandonna après pour aller vers un coin un peu plus musculeux et sportif, ou certains membres de sa division s’entraînait.
Notamment, pour l'un d'entre eux, sur un sac de frappe renforcé avec de l'acier et du ciment.
En espérant qu'il ne disparaisse pas dans un coin des dortoir, celui-là.

S'asseyant sur le rebord, il plissa les yeux devant une des kaiin de sa division.
Elle lui rappelait singulièrement quelqu'un, mais sans qu'il ne parvienne à mettre le doigt dessus.



Une évidence, d'un point de vue extérieur, compte tenue des poches sombres sous des yeux trahissant ce qui semblait être des cernes. Et dire que il avait calmé sa tendance aux entrainements nocturnes, ces derniers temps, pour tenter de dormir plus...
Vivement que la Panacée trouve quelque chose à lui recommander, parce que à long terme, il n'était pas certains d'assurer.

Prendre le temps. S'arrêter. Regarder. Shigetsuke Gosen a pris le temps nécessaire pour entrainer son esprit et son corps. Un esprit sain dans un corps sain. L'équilibre entre les mondes. L'équilibre entre force physique, résistante et esprit. C'est en cela que croit le Kaiin de la première division. Même s'il préféra résoudre ses missions sous des brides de phrases, de dialogue, de poème, il n'est pas crédule au point de croire que le monde puisse demeurer sage de lui-même. Parfois, il a hélas, besoin d'une main ferme dans un gant de velours.

Assis sur un tabouret à côté de celle qu'il considère comme sa petite sœur spirituel. Shigetsuke ouvre les yeux et écrit quelques vers dans son carnet de poésie. Il était satisfait de ces quelques vers. Tous les membres de la première division se connaissent, ou tout du moins, ce sont déjà vu. Mais nous connaissons-nous réellement ? Peut être serait-il venu le temps pour apprendre enfin à se connaitre. À rencontrer la beauté qui sommeille en chacun de nous.  

Lentement Shigetsuke Gosen se lève, s'élève. D'une stature imposante, mesurant plus de 2 mètres de haut, le poète était impressionnant. Il s'étire et s'adresse à sa petite sœur.



Un grand frère attentionné. Peut-être un peu trop. Shigetsuke est quelqu'un de très protecteur. Calme, respectueux, c'est une force de la nature possédant un cœur tendre. Il s'avança prêt de l'officier Naraku et le salue d'un signe de tête respectueux.



La voix de Shigetsuke est calme, forte, sans faille. Voir même reposante. Son regard semble toujours évasif, comme ci il regardait au loin. Il a toujours eu l'audace de se présenter aux officiers sans peur. Sans peur, mais en témoignant toujours d'un respect pour les membres supérieurs de sa hiérarchie. Il avait déjà entretenu un discours homme à homme face à l'officier Yugo. Naraku cependant, a une meilleure réputation dans les yeux de Shigetsuke Gosen.

Au côté de l'homme imposant, mes yeux sont fermés. En tailleur, mon Zanpakuto est planté légèrement dans le sol. Mes deux paumes, posées sur la kashira, l'extérieur de la poignée. Je tente de communiquer. Je cherche à accéder à ce lieu. Ce lieu où "Il" vit.

Sol noir. Ciel noir. Face à moi, une porte. La plus grande que j'ai pu voir de toute ma vie. Bien plus haute que le rempart de la frontière de Tokai. Et en son sommet. Un homme à l'aspect grand et maigre. Vêtue de l'ombre du lieu... Seulement les contours de son corps et ses yeux jaunâtres semble visible.
Et encore et toujours. Ce même son.

Je ne parviens pas à franchir cette porte. La poussée où la trancher. Rien à faire.



Et finalement... Je quitte encore ce lieu bredouille. Quand mes yeux s'ouvrent à la lumière de ce beau jour ensoleillé, mon premier regard est toujours rempli de doute et de confusion.
Je n'arrive pas à avancer plus loin. Je ne parviens pas à progresser. Et savoir que sans être parvenue à lier mon âme à celui qui loge dans mon subconscient je ne pourrais accomplir l'un de mes rôles... Cela m'énerve.

Me redressant, je regarde Shigetsuke qui me questionne. Lui dire ce qui se passe pourra le décevoir à mon égard. Et décevoir un membre de la première division qui semble faire attention à moi... Je pense que ce n'est pas bon pour lui. Pour moi.



Je range mon sabre dans son fourreau. Il faut que je pense à autre chose.
Je ne demande rien à Shigetsuke, mais je le suis pour l'écouter discuter. Moi, la discussion, ce n'est pas quelque chose que je pratique beaucoup si cela n'est pas nécessaire. C'est sûrement cela qui bloque aussi ma relation avec mon arme.

Marchant dans ses pas, j'écoute ce qu'il prononce au Fukutaicho Daten, parlant et citant peut-être l'un de ses poèmes qu'il aime tant. Malheureusement pour celui que je suis, bien que je comprenne la signification de ses mots. Je ne parviens pas à comprendre ce qu'ils ont de plus beau qu'une autre phrase. Cette phrase actuelle à la même valeur à mes yeux. Peut-être qu'il faudrait comparer ces poèmes à une famille pour que je puisse les comprendre, mais cela est bien compliqué alors que je me gratte un peu la tête à chercher.



Mais la présentation sera interrompue par l'arrivé d'un homme respirant l'odeur de l'alcool. Après tout. Il semblerait que je fasse un peu tache dans le paysage quand on regarde les hommes qui peuplent la division des Premiers-Nés. C'est une ambiance bien différente de ce que j'avais bien pu connaître... Hum... Qu'ai-je bien pu connaître avant ? Étrange réflexion de mon esprit.

Pourquoi toi ? Pourquoi avait-Il !!! décidé de te montrer ça ? Cette désolation. Ces flammes. Cette destruction. Rien ne s’était réalisé, vous étiez encore tous là. Toi aussi. Plantant ton regard dans Ses yeux !!! tu tentais de comprendre depuis des heures. Des jours même. Tu n’avais pas quitté la montagne qui te servait de refuge. Tu voulais savoir. Pourquoi Lui !!!, Flammĕŏlus !!! avait-il décidé de te parler ?



Tu attendais des réponses, mais rien. Pour le moment.

Sortant de ton état léthargique, tu te rendais compte qu’il fallait bien rentrer un jour. Paquetant le peu d’affaires que tu avais avec toi, tu reprenais ta marche en direction de l’Enteigō, traversant la région désolée, fumante et encore remplie des cadavres des Zanpakutō de tes frères. Tu ne pouvais t’empêcher de ressasser les événements durant ce déplacement et toujours les mêmes questions revenaient.

Passant ta main sur Lui !!! et sur ton autre masque, tu poussais maintenant les portes de tes quartiers. Soif. Un peu. Marchant encore quelques mètres, tu tombais sur l’Officier Naraku, l’homme aux questions bizarres discutant avec deux membres que tu ne connaissais pas, embêtés par le fils de Kengen. Une petite réflexion te traversait l’esprit, son père lui était bien supérieur.

Surprenant les paroles de Naraku, tu ne pouvais t’empêcher de siffler et de répondre en grognant.



Aucun de ces trois n’étaient dignes de la Première. Le seul qui avait un tant soit peu l’âme guerrière ici était malgré lui le fils Hagane. Mais bon, tu n’étais pas encore responsable du recrutement et tu ne le saurais probablement jamais. Le Concile Blanc était décidément spécial, peut-être devrais-tu poser la question à Genichiro. D’ailleurs…

Haussement de sourcil en retour du jeune membre le saluant, accompagné d’un petit sourire devant sa présentation. Il eut une petite pensée pour la lieutenante de son axe, qui aurait probablement aimé passer plus de temps avec ses hommes que ne l'exigeaient ses devoirs.
Il se permit même un petit rire devant la comparaison florale, qu’il trouva approprié -mais pas dans le bon sens. Ou plutôt, pas avec le bon point de vue.




Il s’arrêta l’espace d’un instant, histoire d’humer l’air. Quelque chose l’avait sensiblement interrompu, une odeur singulière qui s’appelait…
… Hagane Tatsuya.
Ou plus précisément, l’alcool qui imbibait son compagnon d'arme. La douce odeur de l’alcool flottant dans l’air… Miam.
Une petite expression de surprise passa sur son visage, en sentant sur son torse la présence d’une bouteille apposée par le colosse. Par réflexe, il s’en empara, le relevant pour saluer son camarade premier-né.




Cela étant dit, voyant là le moyen de se détendre innocemment, il fit sauter le bouchon avec juste son pouce, faisant preuve de sa dextérité remarquable, avant de prendre une gorgée.
Aaah, sentir la chaleur de l’éthanol descendre le long de son gosier, mais avec un goût plus doux. Il n’était pas un grand buveur de base -pour un premier-né-, mais il prenait la main.
Une façon de s'entraîner pour les retrouvailles avec son frère, qu’il espérait autour d’un saké que, cette fois, il tiendrait efficacement.
Entendre la voix de l’Officier Haga, en revanche, le fit soupirer en relâchant la bouche de la bouteille. Il avait ressenti une petite teinte de moquerie, dans sa voix, dans son sifflement. C’était une étrange sensation. Depuis qu’il l’avait croisé, avec Murashigi Roku, ce soir ou il s’était entrainé, il avait l’impression … qu’il n’était pas super apprécié par son camarade, malgré le fait qu’il ai déjà frôlé la mort à ses côtés face à l’armée du boucher.
Enfin, il était un vétéran de la vieille, Officier depuis plus longtemps que lui. Difficile de juger.
En revanche…



Probablement la seule raison qui faisait qu’il pouvait décemment expliquer son manque d’envie de croiser le fer. Il ne pouvait pas trop dire qu’il se sentait fatigué, dernièrement. Mais la flemme?
ca, c’était un langage que beaucoup comprenait. Et puis, ce n’était pas comme si il il n’avait pas fait ses preuves, après tout.
Il était devenu Officier pour autre chose que ses belles paroles.

Par acquis de conscience, il lui tendit sa bouteille, offerte par Tatsuya, histoire de partager le contenu avec son camarade officier. Une invitation, en quelque sorte, à boire avec lui. Ils étaient frères d’armes, après tout.
En revanche, il marqua un temps d’arrêt quand il entendu une voix féminine s’adresser à lui.
Son regard se porta sur la dernière du lot, une jeune demoiselle fort mignonne qui l’avait appelé… Fukutaisho?
Un sourire fendit son visage.

Fenihara Shiva, hein? Son nom… Tiens donc.
Une lueur d’amusement remua dans les prunelles de ses yeux, alors que la jeune femme se présentait.
Il finit par lâcher un petit rire, avant de lever la main vers la demoiselle, lui faisant signe de se détendre




Un clin d’œil appuyant ses paroles, même si l’amusement semblait auréolé ses paroles. Venant d’une nouvelle, en soit cette erreur était humaine, et cela aurait probablement fait rire la Lieutenante de sa division si elle l’avait captée.
Hagane et Oji, un peu moins.
Une partie de sa nature formatrice fit surface, s’adressant à la nouvelle avec un ton pédagogue.

L'insolence des membres de la première division n'est en soi, pas une surprise. De réputation, les Premiers-nés sont des tire-au-flanc. Des Shiningami qui ont un goût particulier pour la bagarre et à en juger par le comportement de certain, par la boisson également. Respectueusement, Shigetsuke Gosen s'est présenté pour la toute première fois à Daten Naraku. C'est d'ailleurs par ailleurs, la toute première fois qu'il participe à une réunion de groupe. Et il était ignoré par l'ensemble des Shiningamis, comme si, seul leur propre personne compte réellement.

Ce n'est pas que Shigetsuke avait un vide à remplir, un besoin d'être écouté. Non, du tout, c'est juste le respect qu'il aurait apprécié. Le respect d'être entendu, écouté qui l'importe. Autrement, il serait resté seul dans son coin à écrire de la poésie sans se mêler à la populace.



Shigetsuke surprit, vient d'entendre pour la première fois l'âme à l'intérieur de son Zanpakuto, une bride, un mot. Ce n'est pas le genre de mot qu'il aurait aimé entendre. Mais il comprend qu'il n'est pas nécessaire de porter une rancune particulière aux membres de sa division. C'est leur façon d'être après tout, et nul n'avait de contrôle là-dessus.

Gosen ferme un instant les yeux et fait le vide dans son esprit, grâce à sa médiation, il peut imaginer le jardin Japonais qui est le sien, sans couleur, auquel il s'est accoutumé. Mais il ne voit personne d'autre que la projection de son propre esprit. Dubitatif, il réfléchit avec raison. Ce qu'il a entendu n'est qu'un fragment de mot, il n'a pas encore a capacité d'en entendre davantage, il faudrait plus de calme, plus d'entrainement envers son âme.

Soudain, il revient dans le présent, Naraku lui répond par des vers, une poésie belle, intelligente. Peut-être est-il lui aussi différent des autres. Shigetsuke Gosen pense à quelques vers, que cette fois, il n'osera répéter à haute voix : "Une silhouette humaine ne ressemble à une fleur que lorsqu’elle s’écroule au sol, déchiquetée de toutes parts."Il préfère donc rester silencieux devant son supérieur et lui rend un léger sourire dont il avait le secret avec un signe respectueux de la tête.

La conversation continue. Les shiningamis semblent vouloir fêter quelque chose, boire, ce que Gosen se refuse. Il recula d'un pas et retourne discrètement à son entrainement en soulevant de la fonte. Après tout, il était venu pour ça. S'entrainer. C'est alors que Naraku demande si quelqu'un peut expliquer le Jinzen. Gosen s'assied, une barre de poids sur les genoux et répond à tout le monde et personne, d'une voix calme, forte et monocorde.



Finalement, Shigetsuke Gosen est bien un membre de la première division. S'il n'est pas tire-au-flanc dans ses actes, dans ses mots, il fonce dans le tas, avec audace, insolence et ténacité. Peut-être devra-t-il se détendre en buvant un alcool avec la bande ?

Le regard du shinigami se voile légèrement quand il mentionne l’épaulière qu’il arbore maintenant. Son camarade se demandait, et à juste titre, s’il s’agissait là d’un trophée, après tout, il était plus que raisonnable d’avoir ce genre de pensée devant ce qui était de toute évidence les restes des cibles premières des shinigamis, n’est-ce pas. Il secoua lentement la tête, effleurant l’écaille du bout des doigts avec un sourire triste sur le visage. Il aurait préféré que ce soit un trophée, et de loin, mais non, malheureusement, la signification de cette pièce d’armure est bien plus funeste. Il répondait alors, avec un léger sourire, arborant un visage triste.



Mais était-ce si important dans le fond, hm ? Peu importe les origines de Shirochi, le résultat restait le même, il lui devait la vie, et peu importait le reste. Il ne tolérerait pas qu’on le dénigre pour ses origines, après tout, il était bien plus honorable qu’il ne le serait jamais lui-même. Il se refroidit d’ailleurs soudainement, posant son regard sur les autres personnes présentes ici.



Il se souvenait encore de ce Cero dévastateur, il n’était même pas certain que le Bankaï de Sojiro aurait pu suffire pour protéger le groupe de cette attaque, bordel, il n’était même pas certain qu’il aurait pu se protéger lui-même et seulement lui. Enfin, il ne fallait pas mentir, il était le premier surpris d’apprendre que Yokaïs et shinigamis pouvaient s’entendre, lui qui jusqu'à maintenant vouait une haine profonde envers eux. Enfin, globalement, c’était toujours le cas, mais il savait maintenant qu’il y avait des exceptions. Enfin bref, un soupire s'échappa d’entre ses lèvres alors qu’il regardait les autres membres de sa division.



Bon sauf peut-être des personnes ingrates, du genre à dire qu'elles n’avaient pas besoin d’aide, n’avaient rien demandé. Mais il n’était pas ce genre de personne, non, il était plutôt le genre à toujours vouloir payer ses dettes, même si dans ce cas exacte, hormis honorer sa mémoire ce ne serait jamais possible. A son plus grand regret d’ailleurs. Devoir la vie à quelqu’un, ou quelque chose, rouvrait en lui de vieilles blessures qu’il aurait préféré ne jamais voir refaire surface, quand bien même cette fois-ci, l’impact était un peu moins violent pour lui, du fait qu’il s’agissait d’un yokaï et non pas de l’amour de savie.

C'est ainsi. Je ne vois pas véritablement comment je pourrais parvenir à mieux communiquer avec mon Zanpakuto.
Mais il faut sûrement mettre mon entrainement de côté actuellement pour me concentrer sur les différents membres présents de la première division. Les ignorer pour me concentrer sur l'entraînement spirituel pourrait être mal vu par les autres membres qui m'entourent.

De plus, j'ai commis une erreur en me présentant. J'ai nommé celui en face de moi par le mauvais titre. Mais il me semblait bien fort et observer par autrui dans les lieux.
Alors il y aurait des personnes encore plus puissantes que lui ici? Cela pourrait presque me faire peur si nous n'étions pas du même côté.

Mais bon... Je ne connais toujours que peu de chose actuellement. Alors c'est quelque peu normal de faire des erreurs et d'être surprise par tout ce qui peut me sembler peu commun.



A cela s'ajoute une courbure du dos pour me pencher et accentuer mon excuse, le mouvement de mon corps accentuant bien plus l'excuse que mes expressions faciales toujours terne et simple.

J'entend parler de me montrer l'exemple sur comment mieux méditer. Mais est-ce que cela pourrait être suffisant? J'accepterais toutes les méthodes m'aidant à m'améliorer, l'idée en tête par mon objectif de toujours pouvoir prouver ma loyauté, mais aussi car je veux montrer à Gozen que je ne suis pas faible.
C'est puérile. Mais c'est l'une de mes idées à l'esprit.

Toujours un peu plus de personne arrivait autour de la discussion, commençant à légèrement me mettre la pression, bien que involontaire de leurs part.
En fait... Ce qui me donne ce léger malaise... C'est de voir qu' ici, je suis loin d'être expérimenté. Comme il l'avait dit il y a quelque temps... Je suis faible.

Serrant légèrement le manche de mon Zanpakuto, je ferme les yeux un instant pour chercher à ignorer tout ce petit monde qui m'entoure. J'ouvre les yeux, toujours dans l'expression de mon visage, je cherche à me concentrer sur quelque chose dans les alentours pour oublier la pression.