Nous avons pris connaissance de votre requête et vous offrons une chance de faire vos preuves. La Nécromancie est un art qui transmet les valeurs de nos illustres ancêtres et en devenir un professeur attitré n’est pas chose aisée. Il faut être reconnu comme tel par vos pairs et obtenir la certification après une série d’épreuves très spécifiques. Chacune de ces épreuves servira à mesurer l’étendu de votre savoir, sa rigueur et vos aptitudes à exécuter les sorts sans faux pas.

Une ambiance austère émanait de cette salle au décor quasiment rudimentaire, conforme à ces salles d’examens arpentés tout au long d’une vie. Celle-ci s’avérait suffisamment spacieuse pour que les explications autoritaires et rigoureuses des juges résonnent en un écho impressionnant, donnant cette impression de la recevoir de tout part. Au milieu de la salle et de toutes les attentions siégeait l’Oriflamme d’or et d’argent, présent ici de sa propre initiative et de sa propre demande effectué auprès des Nécromancien, des garants de leurs savoirs. Seul, sans aucun assistant ni compagnon, il suivait avec assiduité toutes les instructions afin de ne pas échouer à cet examen qui demeurait important pour sa personne.

Parmi les siens, il existait deux niveaux de reconnaissances spécifiques en dehors du niveau des sorts maîtrisé : Celui de professeur et enfin le sacro saint Soif de savoir, titre légendaire accordé aux plus grands érudits ayant rassemblé une quantité astronomique de Kido en leur possessions. Et surtout ayant participé à l’éducation d’une grande partie des recrues du Seireitei voulant se former dans ce domaine. Il n'espérait pas forcément viser le plus haut du panier, mais le simple attrait de professeur lui donnerait une reconnaissance certaine pour mieux former sa division en vue de son projet de déploiement tactique.

Dans un premier temps, vous serez testé sur vos connaissances brutes et votre capacité à enchaîner les incantations et intitulés de sorts selon les numéros ou descriptions que nous allons vous donner. Un exercice qui fera recours à votre mémoire. Ensuite, dans une seconde épreuve, nous vous testerons sur les sorts novices, leur exécution et une mise en pratique sommaire. Pour terminer, la dernière épreuve se concentrera sur les sorts de niveaux avancés et enfin les motivations qui vous poussent à persévérer dans ce domaine. La troisième épreuve aura pour vocation de vous préparer au titre supérieur.

Un joli programme que voici, plutôt simple mais qui allait demander toute l’attention et la concentration de notre homme. Sur l’ensemble de ces épreuves, la dernière intriguait au plus au point Segata qui s’y était préparé mais partiellement seulement, du moins au niveau des motivations. Il ne savait pas encore si l’évocation de son projet personnel au sein de sa division serait judicieuse. Peut-être serait-ce mieux d’évoquer une restructuration fondamentale des recrues et leurs méthodes d'apprentissage depuis que les supérieurs manquaient à l’appel, leur laissant beaucoup de tâches sur les épaules.

Une chose demeurait certaine, il décrocherait le titre de professeur coûte que coûte ...

Première épreuve

24 ?

Paix impossible. Utopie désirée. Les vagues mortelles dissuadent le passeur de s'arrêter. Kaidō n°24 : Kaihou (快方, Convalescence)

Depuis un moment déjà, les multiples questions fulminaient à travers la salle dans une allure mécanique proche du tac o tac. La majorité du temps, on lui lançait un numéro, un minuteur et ne restait plus qu’à lancer directement la réponse avec l’incantation précise et l’intitulé du sort, avec une petite fenêtre de remémoration accordée. Une aubaine pour l’archimage dont le cerveau fonctionnait relativement de la même façon, surtout au vu de ses méthodes d’enseignement déjà observées par son confrère, Kobô Hokusai. Il aimait réunir ses assistants et recrues autour de lui, leur assigner à tous plusieurs numéros et attendre en retour une récitation rapide et exemplaire.

35 ?

Brèches dimensionnelles. Monde inversé. L’âme-monde se déleste de la turpitude. Kaidō n°35 : Edokiriko (江戸切子, Verrerie Gravée d'Edo)

Pour autant, au fil de ces paroles assénés tel le tranchant d’un glaive de par ses capacités oratoires avérés, le jeune Nécromancien ne devait absolument pas tomber dans le piège de l’assurance et de la facilité, n’étant jamais à l’abris d’une feinte habile. Il comprenait profondément l’utilité d’une telle épreuve, destiné à ne pas tomber en rade et faire mauvaise figure auprès des disciples concernant leur caste. En effet, la noblesse de ces arcanes ne résidaient pas seulement en des effets visuels hors du commun mais surtout sur l’image renvoyée par ses pratiquant, fort et fier d’un savoir presque millénaire selon les légendes.

Landes désertes. Corbeaux agglutinés. De mes arcanes jaillit la vie ; et la mort fuit ?

Bakudō n°49 : Shizuien (歯髄炎, Rage de Dents)

En voici une d’ailleurs. Le jury et les examinateurs ne se contentaient pas seulement d’asséner bêtement des numéros, mais enchaînaient une suite logique de propositions sous plusieurs angles. Numéro à deviner, nom du sort, incantation et autres façons de tourner les questions encore … Même la personne en question alternait entre plusieurs afin de perturber au maximum le changement de la voix. Un peu comme une salle de classe remplie d'étudiants qui le mitrailleraient d’interrogations au final. Mais rien que ne posait de soucis au jeune homme au contraire. Il y prenait presque plaisir, capable de continuer ainsi plusieurs heures.

Cercle de Désintégration ?

Firmament éclairé. Grand prédateur sonnant le cor. Infinités, brisez la houle laiteuse ! Bakudō n°3 : Hōrin (崩輪, Cercle de Désintégration)

Encore, encore et encore. La répétition se déchaîna sans relâche en un tourbillon inlassable jusqu’à déchirer des lèvres du conjurateur l’équivalent du nombre de sorts que lui-même connaissait. En effet, le jury avait le dossier entier du prétendant au titre sous leur mains, de sorte à cibler plus précisément l’examen. Il n’était pas forcément nécessaire de posséder l’ensemble des sorts puisqu’il s’agissait encore d’enseignements primaires qu’aurait à effectuer le professeur à l’avenir. Un véritable challenge intéressant duquel Gakusha allait assurément s’inspirer aussi … Jusqu’à la prochaine épreuve.

Première épreuve (Fin)

Cette première phase de l’examen est une réussite totale Joukan Gakusha. Nous n’avons constaté pour ainsi dire aucune erreur de toute cette série de questions. Félicitations, ce n’est pas donné à tout le monde. Les rapports entre nos mains font preuve de votre ascension fulgurante parmi nos autres Nécromancien … Cela ne m’étonne guère venant d’une personne qui a appris autant de sort en si peu de temps. Maintenant, il va falloir que vous répondiez à une sérieuse question, et ne le prenez pas à la légère. Chacun des détails de votre examen à son importance, que ce soit pour aujourd’hui ou pour une évaluation future.

Rien à redire. Si les compliments fusaient depuis des êtres auxquels il demeurait assez difficile de les arracher, la caste des Nécromanciens disposait d’un respect précis de la Hiérarchie et du respect des anciens, si bien que même à l’orée d’une interrogation deviné, l’on ne répondait pas. Pas avant que la parole nous eusse été donnée. Ainsi, le magicien aux milles artifices se contente de s'incliner dans la tradition de ses illustres ancêtres en une salutation des plus élégantes. Posture qui fut mis en relief par l’habile défilement de sa tenue d’archimage ajoutant une note de mysticisme au personnage qu’il représentait.

Comptez vous étudier et maîtriser l’un des Kido suprêmes ayant marqué l’histoire de nos institutions ? Comptez vous reprendre le flambeau de vos prédécesseurs et préserver ces sortilèges de toute forme d’usurpation ? Il n’y a pas de piège dans cette question. Soyez investi dans votre réponse.

Une pure stupéfaction apparu sur les traits de Gakusha qui parvint à le dissimuler durant sa phase d’inclination avant de reprendre une façade honorable, faisant face au jury. Non vraiment il ne s’attendait pas à une question surprise de ce genre, d’autant plus que cela n’avait pas été mentionné dans les instructions de départ. Pas que l’hésitation ne vienne de son manque de décision ou de détermination ; Le conjurateur comptait bel et bien atteindre l'apogée de sa caste coûte que coûte en parvenant à maîtriser les ultimes Kido. Mais le Concile Blanc tenait sous grande surveillance ce genre de personne, pendant et après ces étapes puisque ces derniers représentaient un potentiel danger avéré.

Implicitement, on souhaitait jauger la capacité de ces individus à se contenter des limites offertes par les cents arcanes au risque de se voir absous de tout défi et désirant franchir la barrière interdite des créations de Kido blasphématoires. Malheureusement pour eux, la malice de Segata ne pouvait absolument pas promettre de telle chose … Pas en son fort intérieur en tout cas. C’était inhérent à sa nature de scientifique et de médecin, et pas la première fois d’ailleurs. Pour agir convenablement et avancer, notre homme ne pouvait simplement pas se contenter des voies classiques.

Je compte bel et bien m’initier à ces ultimes sorts. Je n’ai nul intérêt à mentir. La soif de savoir qui m’anime est une essence profonde de ma nature que je ne saurai cacher, preuve en est mon appartenance à la dixième division, médecin en plein essor. Mais s’il demeure une chose supérieure encore à cette motivation viscérale, c’est mon respect pour les origines de notre monde, de notre société et de nos ancêtres. Le monde, bien qu’offrant une myriade d’opportunités infinies, se doit de préserver un certain équilibre ; Sans quoi, que ce soit à travers le Kido ou la Médecine, la folie et le chaos s'emparerait du monde. Telle est ma vision des choses. Et je saurais autant préserver les 100 arcanes que notre médecine.

Un beau discours plein de sens. Associer l’éthique de la médecine à l’éthique du Kido paraissait être extrêmement convaincant. Du moins pour l’instant, tant que ses capacités demeuraient à un niveau accessible. Ils verraient peut-être ça par la suite …

Seconde épreuve

Hadō n°12 : Byakurai ! (白雷, Foudre Blanche)

Incantations, nom de sorts, répétitions et enchaînements. Des vagues et des vagues défilaient en une myriade impétueuse de mort et d’immobilisation infligés à ces pantins disposés avec précision. L’ensemble de la salle avait rapidement été transformé en une mise en situation grandeur nature, un genre de parcours d’obstacle très précis et mobile, le tout recouvert d’une barrière spirituelle de grande envergure érigé par deux représentants majeurs des Nécromanciens. Ainsi, les architectes du Kido pouvaient se déchainer ici pour prétendre au titre de professeur, le fameux graal pour atteindre le statut le plus élevé.

Bakudō n°3 : Hōrin ! (崩輪, Cercle de Désintégration)

Ici, un patin décapité par l’inquisition impériale de la foudre blanc, ici un autre pantin totalement dépassé par le cordon orangé qui venait s’enrouler autour de la silouhette et l’arrêter dans sa course alors que ces derniers semblaient s’en prendre à d’autres cibles. En effet, des marionnettes plus neutres et immobiles demeuraient au centre de la scène, représentant des élèves qu’aurait à protéger le leader Nécromancien dans des circonstances contraignantes. L’adage du professeur ne consistait pas seulement à enseigner mais aussi prouver la valeur de leur contenu, l’appliquer sans aucune faille.

Hadō n°13 : Ookaze ! (大風, Bourrasque)

Là, un petit groupe de Yokaï difformes aux représentations caricaturales se virent stoppé et fauché par une violente bourrasque initiée des deux paumes jointes du conjurateur. Conformément à sa furie quasiment bestial, il ne cessait de fendre sur ses adversaires à l’aide de son répertoire de sortilége gargantuesque, adaptés à une grande quantité de situations. Une véritable peau secondaire qui ne le quittait jamais, peut-être même un peu trop fusionnel tant il parvenait à tout faire avec. Même le Jury semblait assez impressionné par cette agilité et ce cerveau vivace qui enchaînait les sorts d’une fluidité incroyable.

En dehors de ce fait, une autre facette de la personnalité de Gakusha le poussait à cet exploit. En effet, il demeurait dans le fond une personne très territoriale et possessive, si bien que s’en prendre à ses proches relevaient en lui cette part sombre du médecin colérique. Il en voyait presque noir, dénuant toute emprise morale et empathique sur son adversaire pour lui faire subir les pires tortures, même si en ce moment, ce dernier se maîtrisait suffisament pour ne pas paraitre inquiétant envers ses examinateurs.

Bakudō n°37 : Tsuriboshi ! (吊星, Étoile Suspendue)

Une urgence non prévue. Un pantin sous forme de coussin tombait subitement de haut, nécessitant d’être intercepté. En un rien de temps défilait une boule bleutée de laquelle émergea des excroissances la figeant sur les pourtours de la barrière pour intercepter et mettre en sécurité la silhouette du blessé. Rapide, précis et efficace. Ce n’était pas seulement un être de destruction mais avant tout un être de soutien, prêt à combler les failles de ses alliées. C’était au final ce qui le rendait presque essentiel à tout combat digne de ce genre. Et l’épreuve ne risquait pas de s’arrêter maintenant … Pas avant de l’avoir repoussé dans ses derniers retranchements.

Kaidō n°59 : Shiroi Hyōgi-kai no Jōheki ! (白い評議会の城壁, Rempart du Concile Blanc)

Nouvelle et dernière épreuve de cet examen difficile. Maintenant, il ne s’agissait plus d’un parcours initié par des pantins et autres marionnettes mais d’une confrontation précise contre un des éminents Jury. Plus exigeante mais moins pénalisante sur la notation finale, cette partie ultime visait à déterminer la capacité ou non du professeur à accéder et être recommandé pour le titre suprême, celui du Soif de savoir. Gakusha n’avait absolument pas refusé d’y recourir, se laissant une potentielle marge de manœuvre à l’avenir. Et puis, cela lui permettrait aussi d’obtenir un avis sur son potentiel pour l’acquisition des sorts de niveau experts.

Hadō n°67 : Musabori Hi (むさぼり火, Feu Dévorant)

Rempart contre foudre, barrières contre flamme sacrés. Selon le dossier du guérisseur émérite, le Jury avait pris en compte ses ambitions premières et l’objectif ciblé par sa maîtrise du Kido. Ainsi, ce dernier était soumis à un exercice orienté sur la défense et le soutien, visant à mettre à l’épreuve ses capacités à protéger ses alliées et les blessés sur le champ de bataille. Comme par exemple avec cette tête gigantesque toute de flamme projetée vers lui, d’une majesté sans précédent.

Kaidō n°81 : Dankū (斷空, Mur du Rejet)

Heureusement pour lui, Segata disposait d’une dominante portée sur les barrières quant à son répertoire, au nombre de trois rien que pour les sorts avancés. Dont la plus puissante s’avérait être le fameux Danku, un mur transparent des plus résistants qui sous sa forme basique pouvait déjà protéger un petit bataillon de Shinigami. Dans la logique de son projet, ce dernier comptait à terme maîtriser les Sigils permettant d’agrandir la portée de ses sorts et prévoir des barrières de grandes envergures pour les batailles les plus désespérées. Même s'il n'espérait pas vraiment en rencontrer ...

Hadō n°54 : Raikōhō (雷吼炮, Canon d’Éclairs Rugissants)

Les mises en situations ne cessaient de défiler avec un excès de zèle venant de l’examinateur qui prenait un plaisir malin à pousser le concept au-delà de ses limites. C’était déjà beaucoup, peut-être beaucoup trop pour une personne basique qui désirait juste enseigner les connaissances les plus primaires à ses élèves. Mais impossible pour lui de décrocher, de se laisser abattre. Cette soif inextinguible en lui le poussait à démultiplier la motivation de son partenaire d'entraînement pour arracher les limites de ses réserves et lui montrer clairement de quel bois étaient fait les membres de la dixième division. Ils ne jouaient pas avec les sorts juste pour le plaisir … Il s’agissait avant tout de sauver des gens. Quitte à y rester.

Kaidō n°73 : Tozanshō ! (倒山晶, Montagne de Cristal Inversée)

De ses crocs acérés vomissant presque chaque mot de l'incantation et de l’intitulé du sort, le sorcier recracha ses tripes pour réaliser une ultime réponse à cette offensive avant d’être rattrapé par la fatigue de cette longue épreuve et des précédentes. Essoufflé, il se reprenait difficilement alors que l’examinateur s’arrêta d’un signe de la main, retournant vers son siège. On demanda ainsi à Gakusha de sortir de la salle et de se reposer avant d’entendre le verdict final ...

De nouveau seul face au Jury au milieu de cette immense pièce quasiment vide où la pénombre dominaient en dehors des éclairages présents sur les pupitres gigantesques des examinateurs, prêts à fendre le conjurateur de leur sentence. Une tension palpable régnait sur la scène, presque inquiétante même pour lui qui d’habitude démontrait une assurance légendaire, à toute épreuve. Un sentiment étrange qui le poussait à croire que ces hommes-là n’avaient pas seulement pour but de lui donner un verdict mais discuter avec lui d’autres choses, faire une proposition ou éventuellement surveiller ses limites dans le domaine du Kido. De grandes puissances et de grandes capacités demandaient irrémédiablement d’être gardées à l'œil …

Officier Gakusha Segata. Prenez place, votre jugement va arriver bientôt.

Une voix autoritaire émergea depuis le bureau fondu dans le décor, initiant la démarche d’un membre du personnel disposé à côté qui indiqua la place que devait occuper l’Oriflamme d’or et d’argent, point précis qui n’avait pas de sens à première vue. Mais une fois dessus, l’emplacement s'illumina via un projecteur en haut, à la manière d’une stèle subitement éclairée. Cela posait rapidement une ambiance pour le moins angoissante, dont l'impact était retenu au fond du magicien qui mourrait d’impatience. Et de curiosité bien évidemment.

Vos connaissances théoriques concernant les cents arcanes ne sont pas simplement des rumeurs. Vous nous avez bel et bien prouvé vos capacités de mémorisation exceptionnelle, conformément aux méthodes novatrices que vous employez lors de vos enseignements. La mise en pratique de ces dernières en pleine situation reste tout aussi convaincante et remplit les critères du profil que l’on nous a transmis. Soyez attentif cependant, parfois il ne suffit pas de protéger à tout prix, éliminer directement une menace permet de vous dégager le champ libre pour des interventions plus conséquentes.

Ce furent là les résultats des deux premières épreuves, clairement séparés dans le discours comme partie obligatoire et essentiel de cet examen. Gakusha en était conscient, sa spécialisation lui faisait parfois oublier certains choix risqués mais plus gratifiants.

Enfin, comme dernière épreuve, vous nous avez exprimé votre volonté à maîtriser les sortilèges experts, ceux que tout Nécromancien souhaite dompter. De notre avis commun, vous êtes clairement sur la bonne voie, il n’y a pas de doute à ce sujet. Vous disposez encore d’une longue période pour vous améliorer, perfectionner leur maîtrise et sûrement aller plus loin dans l’exploration des dix Sigils. Mais nous avons une contre proposition à vous faire, un conseil qui pourrait éveiller votre plein potentiel. Dompter les sorts les plus puissants n’est pas la seule voie pour un Nécromancien. Ne négligez pas vos capacités à apprendre un grand nombre de sorts et réfléchissez à la possibilité de transmettre des connaissances plus complexes aux générations à venir. Le Seireitei a besoin de professeurs de tout niveau et votre profil correspond. Songez y, officier Gakusha.

Décidément, ils connaissent beaucoup de choses sur lui, parfois plus que lui même. Un peu étrange et dérangeant mais normal à en croire les capacités du Concile Blanc. C’était toutefois un conseil intéressant, surtout venant de tels maîtres en Kido. Une longue réflexion attendait Gakusha durant son parcours, étant maintenant troublé sur cette décision cornélienne quant à sa spécialisation.

Vous obtenez donc le titre de Professeur. Honorez votre statut de Nécromancien et votre caste par la même occasion. Félicitations.

Et voici enfin. Le Graal décroché ...