♫ 150 ans d'âge ♫

Un pas après l'autre, haori posé simplement sur mes épaules flottant dans le vent. Mes mains dans le dos, positionnées sous le vêtement virevoltant, je marchais en direction d'un ami de longue date. Du moins on se considérait comme tel, même si nous nous entendions pas réellement. Est-ce que cette futur entrevue allait encore mal finir ?

Je me stoppais face à la bâtisse lui servant de bureau. Il aimait jouer l'officier alors qu'il n'y avait pas sa place. Même moi je n'avais pas encore été choisi pour ce rang. Comment cet énergumène pouvait s'y prélasser depuis quelques temps. Il me fallait des informations concernant sa dernière mission. J'avais pu y  entendre quelques rumeurs, mais il me fallait les avoir en direct et ne pas écouter les gens faibles d'esprits racontant diverses conneries.

Je me stoppais pas loin de la porte d'entrée du bureau de ce faux officier. Je contemplais le paysage. Je pensais la prochaine lune de sang qui allait arriver bientôt. Nombreux shinigamis se préparaient pour l'occasion. J'avais également des talismans à faire pour leur protection. Mains jointes, les larmes sur mes joues arrivèrent en même temps, comme un signe du destin. Devais-je penser que cette lune de sang serait désastreuse ? Je regagnais rapidement mon esprit d'ondes positives. Les plus belles choses se trouvaient toujours sous nos yeux :



Disais-je d'une petite voix à peine perceptible. Je me retournais par la suite poussant la porte coulissante de son dojo. Mes yeux blanc attrapèrent le regard azur du faux joukan se trouvant devant moi. Comme à son habitude, il se laissait complétement aller lorsque j'étais avec lui. Notre relation était vraiment très spécial et incompréhensible aux yeux des autres. Nos piques verbaux nous démontraient à quel point on appréciait l'autre sans jamais réellement se le dire. Une forme de rivalité avait jaillis depuis maintenant très longtemps. Fixant Sora je rétorquais alors :



Je tutoyais pas grand nombre de ceux avec qui je parlais, mais nous avions grandi ensemble. Cet homme était certainement celui qui avait pu constater au plus près la foi inébranlable qui m'abritait. Le joukan avait certainement vu ma ligne de conduite des plus strict depuis notre plus jeune âge. De surcroit, il était celui qui me connaissait le plus et le seul qui pouvait s'adresser à moi comme cela. Dieu l'avait accepter puisqu'il avait une personne m'accompagnant depuis toujours. Sa fidélité n'était plus à prouver. Je prenais également mes aises face à lui.

Je m'avançais puis je pliais mon corps de mes deux mètres vingt afin de faire face au microbe se tenant devant moi puis je pris la parole tout en frappant mes deux paumes l'une contre l'autre laissant échapper un claquement puissant faisant rappliquer une recrue avec tasse et thé vert bien chaud :



Cela devait certainement l'agacé. D'un geste de mon avant-bras, je poussais les rapport du joukan en évitant de les faire tomber afin de créer un peu de place laissant à la recrue nous servir et poser les tasse devant nous. La fumée de cette élixir commençait à embaumer délicatement nos visages. Ce doux parfum de menthe cachait l'odeur du fauve que laissait échapper le mâle alpha en face de moi. Posant mes mains autour de cette tasse pour me réchauffer, je pris de nouveau la parole afin de rentrer directement dans le vif du sujet :



Sora savait que cette fois-ci il n'y avait plus de place à la chamaillerie et querelles sur notre rivalité. La question était sérieuse. Qu'allait-il pouvoir me dire ?

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La place faite pour accueillir les tasses de thé, Sora dans son impolitesse, pris ma tasse pour souffler la fumée lui remontant dans les narines. Toujours des petites choses pour m'énerver. Mais je ne fis rien. Cela faisait maintenant plusieurs années que je côtoyais l'énergumène. Je commençais à le connaitre parfaitement. Ces paroles amplifiaient encore son geste.

Après quelques secondes, il me parlait alors de cette grotte. Avaient-ils prévenu des Marches-Faille ? Cette grotte était-elle toujours là ? Je me posais beaucoup de question. Je lui en faisais part directelent :



Il ne m'informait pas beaucoup sur la situation. Que c'était-il vraiment passé ? Cela avait eu lieu à Yamaguchi, lieu où la dernière lune de sang avait également débuté. Cette région semblait abriter pas mal de mystère. Je lui posais ensuite d'autres question :



J'avais besoin de savoir et de gagner quelques informations. Puis je proposais alors une dernière chose :



Allait-il répondre à toutes mes interrogations. Fallait-il encore devenir plus fort pour faire face à des menaces encore bien plus grande. En tant qu'élu ce genre d'histoire m’intéressait. Allais-je y trouver un message ? Une direction ?

Alors que je réfléchissais à tout cela, mon esprit fut troublé par la vision de Yokai. Mon reatsu s'échappa dans un blanc immaculé tel mes iris. Je semblais complètement perdu d'un coup. Mon ressentiment grandissait à mesure que mon reatsu jaillissait... Tel le dieu que j'étais je ne pouvais respecter ce genre de monstruosité. Mes yeux grand ouvert, mon énergie affluant de mon corps. Ma main se positionna sur le manche de mon Zanpakuto. Comment Sora allait-il réagir face à cela ? Comment allait-il m'arrêter ?

Mes yeux se mirent à pleurer alors que ma colère grandissait. Plus j'essayais de me calmer, plus la vision de ces horreurs grandissaient. Je lâchais quelques paroles :

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Mon reatsu émanant de mon corps, le thé se confrontant à mon reatsu se volatilisa sous la chaleur de ma force divine. J'avais pu entendre ces précédentes paroles et son geste et ses mots juste après me permit de reprendre le contrôle de mon corps petit à petit. Mes pensées envers les Yokai disparaissait doucement. Ce rejet de ces créatures n'était pas du tout compatible avec la voie que j'avais entrepris. J'étais le paradis et ils étaient l'enfer. J'étais le bien, la lumière incarné, et ils étaient le mal et les ténèbres. Tel le ying et le yang, le jour et la nuit chaque chose en ce monde avait son opposé pour équilibrer les forces.

Mon reatsu disparu, ma main sur mon sabre relâcha son étreinte. Je me levais aussitôt pour faire face à Sora. Lui tournant le dos, je pris alors la parole :



Je m'avançais devant la porte et me stoppa juste devant. J'avais montré ce qui pouvait me faire sortir de mes gonds et je détestais perdre le contrôle de la sorte. D'un côté, j'avais eu de la chance que ce soit le joukan qui soit là. Il me connaissait mieux que tout le monde. Ces créatures  abominable m'avait pris quelque chose autrefois que j'aimais fortement. Puis je dis alors :



Disais-je d'une voix dur et forte démontrant encore la colère en moi. Hikari était-elle une raison de plus pour que je déteste ces créatures. Pour la première fois de ma vie j'avais dit "je". Une chose qui démontrait un choix particulier et plus que personnel surpassant toute chose. Puis avant de quitter la pièce, je dis alors :



Je lui proposais un entrainement au corps à corps sans armes afin de faire jaillir toutes ces mauvaises pensées qui étaient en moi. Allait-il accepter ? Ou avait-il autre chose à faire ?

Spoiler:

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Cela me faisait plaisir que mon ami me suive a l'instant-T. Il devait certainement comprendre plus que quiconque mon état actuel. Nous nous dirigions vers la plage. Face à face, je retirais mes getas afin d'enfoncer mes pieds dans le sable chaud. En garde de son sabre en bois, je me mettais en position moi aussi. Mouvement circulaire des mains pour me concentrer et me chauffer, un léger "OHHHHHMMMMM" sorti de ma bouche. Mes yeux fermés pendant ce cours instant, je faisais le vide dans ma tête.

Mes yeux s'ouvrirent de nouveau. Mes iris immaculés dans le regard de mon plus vieux ami. Je pris aussitôt la direction de Sora afin de lancer la première offensive. Frôlant le sable sous mes pas, des jets jaillissaient de mon sillage. Je bougeais de gauche à droite afin d'amplifier le temps de course. Je voulais que mon ami s’imprègne correctement de ma vitesse actuelle.

Alors que j'arrivais non loin de lui, mes 220 kg n'étaient plus. Allégeant mon corps [poids plume] ma vitesse augmenta afin de surprendre mon ami. Arriver au corps à corps je lançais mon poing droit au niveau de sa figure. Mon geste fut accompagné d'un fauchage du pied droit également. Mon pied était alors caché par mon bras attaquant au visage [Pugiliste]. Essayant de déstabiliser mon adversaire, je terminais alors d'une frappe de la paume de la main gauche au niveau du plexus solaire du joukan. Si ma combinaison fonctionnait, soit un leurre au visage pour cacher, mon fauchage du pied pour déséquilibré et l'ultime attaque de la paume au plexus afin de repousser le corps de la cible

Je savais pas comment il allait pouvoir esquiver ces attaques au corps à corps. Mais cela n'était pas réellement puissant. Je restais sur mes gardes tout en sautillant tranquillement. Ma rapidité d'esquive était une de mes bottes secrètes. Je me sentais déjà mieux. Je voulais continuer à combattre jusqu'au coucher du soleil.

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Mon attaque avait fait mouche. Nous étions chacun la faiblesse de l'autre. Son corps glissa sur quelques mètres dans le sable. Restant debout, il démontrait la résistance de son corps. Son corps se rapprocha rapidement du mien. Coup de sabre vertical ne fut rien, je lâchais alors en même temps :



Alors que d'un mouvement de corps son sabre passa le long de mes 2m20, sa lame vint se planter dans le sol. D'un coup vertical les grains de sables fusèrent au visage. Tournant ma tête pour éviter d'être aveuglé, je positionnais également mes mains au visage pour me protéger. Mais je pu ressentir directement la douleur de sa frappe dans l'estomac. Un coup de pommeau pour me faire plier après ce jolie enchainement.

Reprenant rapidement mes esprits, il ne s'était pas reculé après son attaque. Mes réflexes m'avait permis d'éviter le pire, soit les grains de sables dans les yeux [acrobate]. Ses paroles me donnaient désormais son emplacement avant même que mes yeux le regardent. Je n'avais pas à bouger beaucoup désormais. Il m'avait frappé, mais il était désormais dans mon champ d'action. Le corps à corps. Mon corps se baissa rapidement avant de le charger au niveau des hanches pour le soulever et le plaquer au sol. Il était impossible pour lui de pouvoir esquiver ce plaquage. Agrippant son bras au sol, je bloquais alors s mobilité de son arme. Presque à quatre pattes au dessus de lui, je le regardais de mes grands yeux blancs accompagné d'un grand sourire.

Ma main droite vers l'arrière. Paume ouverte... Je dis alors :



Ma paume de main vint frapper tout le côté droit du visage de Sora. Puis d'un mouvement, je fis un bond en arrière afin de libérer mon emprise. Ce dernier coup avait du lui infliger pas mal de dégâts ou au moins le sonner un peu. Le connaissant il allait certainement être furieux d'avoir mangé du sable. Qu'allait-il se passer ensuite ? Quel mouvement allait-il me montrer. Quand à moi je sautillais sur place prêt à enchainement multiples esquives.

Quelle plaie de te voir !

Ahahahahaha ! L’enfoiré ! Si mon enchainement avait fonctionné, Jinkei se jeta sur moi au niveau de la hanche avec son corps imposant. Wow, j’étais vraiment une brindille à côté de lui. Je lui donnais plusieurs coups sur son dos avec mon katana en bois pour me lâcher, mais rien. Il me plaqua contre le sol après m’avoir porté vers le ciel et m’immobilisa. Je ne pouvais pas bouger. J’espérais réellement que personne n’était témoin de cette scène. Il était tout de même au-dessus de moi à quatre pattes dans une plage.

Tout à l’heure, je m’étais surestimé. L’attaque à l’estomac m’avait bien blessé. Plus que je l’imaginais. Et maintenant, son coup de paume sur mon visage. Par réflexe, je tournai la tête, mais une trace était marquée sur ma joue. Avec sa grosse main. J’étais un peu sonné. Il s’éloigna, se préparant déjà à esquiver mes attaques. Je me relevai en prenant appui sur mon mon sabre en bois.


J’avais tout de même un avantage contre lui. Et je comptais bien l’utiliser. C’était mon plan, si je voulais aller jusqu’au bout de cet entrainement debout. Je me positionnais en mode combat, le sabre placé horizontalement au niveau de ma tête. Puis, je fonçai sur lui et l’attaquai rapidement. Comme prévu, il esquiva mes coups. Ce qui ne m’étonnait pas de lui. Je ne laissais pas le temps de m’en donner. De plus, si c’était le cas, je pouvais les contrer. Cependant, mon plan était de l’habituer à ce rythme. Ensuite, il y eut ce coup. Cette feinte. Alors que je faisais mine de l’attaquer verticalement, normalement, il devrait esquiver sur les côtés. J’attendis le moment où son corps s’était lancé, ce moment où il ne pouvait plus faire de retour en arrière, pour changer mon coup. Au lieu d’une attaque verticale comme il s’attendait, je lui assénai un coup horizontal [T1 Duelliste]. Réussira-t-il à esquiver cette feinte que je venais de faire ?
D’autant plus que… Enchainer ces attaques là avait un autre objectif. Si Jinkei était plus rapide que moi, pouvait esquiver tous mes attaques et, en plus, connaissait des techniques de combat à main nu… Je le connaissais assez pour savoir que ça n’allait plus durer [T1 Surhomme]

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Sautillant sur place, j'attendais avec impatience l'assaut de mon ami qui venait de se relever de son face face avec le sable. Marque rouge sur le visage, je savais déjà qu'il me foncerait dessus tête baissé. Sans attendre, j'esquivais facilement ces assaut. Gauche, droite, arrière, arrière, mes pieds glissaient dans le sable comme je dessinais sur celui-ci avec grâce.

Mais quelque chose me surpris. Aucune parole, aucune colère. Je pouvais mettre ma main à couper qu'il réfléchissait à quelque chose. Avait-il évolué avec le temps ? Ces coups de tranches semblaient beaucoup trop régulier et non menaçante. J'allais enfin pouvoir tester au maximum mes réflexe défensif.

Alors que son coup de sabre me venait du haut, ce fut encore un geste facilement esquivable, mais soudain la rapidité de Sora explosa. Stoppant son coup vertical, pour un mouvement horizontal. Voila ce qu'il cherchait depuis tout à l'heure. Me surprendre avec une feinte et une légère explosivité... Désolé Sora... Mais c'est ce genre de coup dont je m'attendais lorsque je faisais face à un sabreur. Esquivant le coup vertical qui ne fut pas prolongé, j'explosais moi aussi dans ma vivacité. S'il freinait son niveau de vitesse d'attaque, proportionnellement, je freinais également mes niveaux d'esquive. Nous étions donc tout deux pas à notre niveau actuellement...

Il n'avait peut être pas fait attention depuis le début, un geste quasiment imperceptible pour ceux ne maitrisant pas la voie du corps. Double step. A chaque esquive, mes pieds ne retombaient jamais en même temps mais bien l'un après l'autre. Ce double pas permettait alors de réagir encore plus en vite dans ce genre de cas.

Son coup vertical m'arrivant, d'un pas j'esquivais avec explosivité dans la même direction que ce coup horizontal, comme pour m'enrouler autour de son corps. Le corps humain ne permet pas d'effectuer des gestes trop amples. En effet, lorsque le biceps de mon ami aura atteint le muscle pectoral, celui-ci se verra alors bloqué, dans l'incapacité d'aller plus loin. C'est pour cela que j'optais sur un mouvement d'esquive tout en explosion [acrobate + poids plume] afin de m'extirper de son attaque... Puis je dis alors :


La danse du moine. En double step mon corps s'enroula pour esquiver son attaque horizontal, avant de tournoyer à l'aide de mon deuxième pied d’appuis tout en me baissant et fauchant les jambes de mon adversaire. C'est ce qu'on appelait une contre attaque. Ces performances défensives n'étaient pas assez travaillé pour esquiver ce genre d'attaque. Jambe gauche, talon proche des jambes de Sora, j'étais prêt à faucher de toute mes forces dans ce geste rotatif créé précédemment.

Le sable dessinait alors une spirale des plus parfaite sur le sol. Mouvements toujours exécuté avec grâce et cohérence. Comment allait-il réagir à cette contre attaque qui avait pour but de le faire tomber au sol ?

Quelle plaie de te voir !

L’entrainement continuait. Malheureusement pour moi, Jinkei évita ma feinte grâce à sa réactivité. D’ailleurs, il enchainait encore une fois ces mouvements de moine. Un vrai pugiliste. Il était vraiment fort au corps à corps par rapport à moi. Si on choisissait les Officier via leur capacité de combat, Jinkei aurait été à ma place. Cependant, je ne me laissais pas faire. Pendant qu’il tournait sur lui-même, son corps baissé, je fis un moulinet de la poignée avec mon Bôken [Katana en bois] pour changer l’angle de ma lame afin de contrer son fauchage. [T1 Duelliste]


Je ne m’arrêtai pas là. D’un mouvement avec mon arme, je tentais de lui faire subir le même sort qu’il s’apprêtait à m’offrir. A savoir le déséquilibrer pour le mettre à terre. Mais, je connaissais bien les capacités de Jinkei. Cela ne suffirait pas contre lui. Une fois ma lame pointant le ciel, je l’abaissais pour lui donner un coup sur sa jambe gauche avec la pointe du Bôken. Dans un vrai combat, si j’avais mon Zanpakuto avec moi, ce coup l’aurait fait saigné si j’arrivais à le toucher. Comment Jinkei allait-il réagir ?