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  • HOKA NO NIHON
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    Depuis les premières ères de l'Humanité, des esprits invisibles n'ont cessé de hanter les Hommes. Ces apparitions étranges, ces fantômes lancinants, ces créatures spirituelles, sont appelés « yōkai » – des âmes n'ayant pu rejoindre l'au-delà à cause des remords de leur vie passée, développant des attraits monstrueux pour combler le vide qui les définit. Les shinigami, émissaires à la solde de la Soul Society, une organisation dissimulée dans les coulisses du Nihon, ont pour but de purifier ces démons, mais aussi les âmes humaines ancrées au monde réel, par le biais de leur zanpakutō (斬魄刀, litt. : épée trancheuse d'âme). Hélas, les conflits des Hommes engendrent le drame, et le drame engendre les remords ; d'où le cercle vicieux qui donne tant de travail aux passeurs de l'au-delà. La récente guerre civile de 150 ans baptisée Sen'yuu Sensō (戦友戦争, litt. : la Guerre des Frères d’Armes), ayant opposé les parties méridionale et septentrionale de l'archipel, a été une période critique favorisant l'apparition des yōkai, réveillant de vieux débats sur le rôle de la Soul Society quant à la protection de l'Humanité. Faut-il abandonner toute idée d'intervention, comme il est de rigueur de faire depuis la création de l'organisation, ou est-il grand temps de réguler les âmes humaines pour couper le mal à la racine ? Même dans la sphère spirituelle, la politique est en proie au schisme. Malgré la volonté du Concile Blanc, quelques Divisions de son armée commencent à changer de cap. Entre les yōkai démoniaques, et les puissants shinigami en faveur du changement, qui seront les plus dangereux pour l'Humanité ?
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    ces mots qui ne demandent la mémoire || MIDORI Oto
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI

    C’est comme lui briser le cœur, d’une lenteur affolante. Le piétiner de toute sa force, ne pas vouloir la laisser le ramasser.

    Neiri n’a jamais été face à une situation de crise. C’est la première fois. La première fois que son cœur s’emballe en une folie sans nom, comme l’envie de tout foutre en l’air, elle la première.

    Et c’est de la tristesse et mélancolie que naissent les larmes. Un peu comme des fleurs au jardin, mais celles-ci se fanent. Des sentiments bien plus violents qu’on ne pourrait en avoir, et qui menacent d’exploser en une supernova sentimentale.

    Mais c’est sa faute.

    Hé ! Réponds-moi !

    Enfant déposée comme une fleur dans le jardin, entre deux fleurs et au-delà de gaïa ; elle est là, à crier contre et envers. A hurler toute sa rancœur.

    Parle-moi !

    Mais elle ne fait pas que crier. Il y a de ces larmes au goût de sel, qui perlent et ruissellent. S’éteignent au creux de son cou, brûlent l’épiderme de ses joues.

    Bien sûr que c’est physique, cette douleur ; c’est le cœur qui s’emballe, emprisonné d’une cage qui peine à se soulever. On ne compte pas non plus les égratignures aux poings qui prouvent une mêlée ; l’enfant pourtant n’a fait que frapper le sol de toutes ses forces, à plusieurs reprises. Et pourtant, rien n’y fait. Pas de réponse.

    Seule la voix de Neiri s’élève.

    Et face à elle, son Asaushi. Petite arme qui lui sied si bien, plantée là dans le sol par les bienfaits de l’enfant. Car elle a perdu patience ; de ne plus l’entendre, et de ne pas savoir pourquoi son arme ne veut plus lui parler comme elle savait si bien faire. Cette voix grave qui chaque fois la titille de remarques désobligeantes ; désormais muette et croulant sous le silence.

    Neiri alors crie encore, en colère, et pleine de tristesse.

    C’est se perdre et perdre la chose la plus cher qu’elle possède.
    Les liens avec son arme ont dès le début été très fortes ; au-delà de ne pas savoir l’utiliser, au moins elle lui parlait. Elle savait s’exprimer, l’engueuler, la titiller. Et désormais, plus rien. Ce depuis trois jours.
    Trois. Jours.

    Aller !

    Comme déçue et décevante ; petite enfante qui perd son premier ami pour raison qu’on ne peut savoir. Est-ce un caprice ? A-t-elle fait quelque chose de mal ? Est-ce simplement qu’il est mort ?
    Hashiba Neiri
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    Hashiba Neiri la Plume
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI

    Midori observait la scène improbable sur laquelle elle était tombée. Sa petite Neiri, hurlant sur son pauvre asauchi dans le silence de la nuit, sans résultat.

    Plus que de la curiosité, la jeune shinigami d'or approchait à pas feutré, posant sa main sur la tête de son amie avant de doucement l'enlacer en sentant que son coeur manquait de sortir de sa poitrine.

    Du calme, Neiri.

    Une recommandation plus qu'un ordre, la shinigami de la panacée s'attendait à toutes sortes de réaction de la part de sa soeur de coeur, du moment que cela calmerait le poison que pompait son coeur et injectait dans son esprit.

    Le désespoir est vraiment un vilain mot.

    Pour l'avoir ressentit, le désespoir, elle pouvait comprendre comment la petite shinigami, bien plus petite qu'elle, pouvait se mettre dans cet état, bien que le comment lui échappait. Cela n'avait pas d'importance, elle pouvait même le deviner, le zanpakuto laissant s'égosiller sa maitresse en était un bel indice.

    Bonsoir, ma pickpocket préférée.

    En l'espérant calmée, Midori se laissait s'accouder au sol herbeux, souriant doucement et laissant la petite rosée s'échapper de ses bras si elle le désirait. Par politesse, elle lui demandait ce qu'il se passait, puis se mit à y réfléchir, caressant machinalement la tête de la shinigami dont le zanpakuto menait la vie dure.

    Je vois. Cela m'est déjà arrivé que bunkai ne réponde pas à mon appel.

    Bien que, et cela elle l'espérait de tout son coeur, les conditions pour ce silence furent différentes. Si cet agresseur de l'ombre avait posé la main sur sa petite Neiri, Yonjûni allait mettre le feu à cet univers jusqu'à être sûre qu'il ait brûlé avec tout ceux qu'il pouvait aimer de près ou de loin.

    Je doutes que ton zanpakuto se porte mal, mais je ne suis pas non plus experte dans l'âme et celles scellés dans nos armes. Néanmoins, si je ne peux le faire parler, peut-être puis-je t'apprendre un petit tour qui t'intéressera.

    Disant cela, elle posait la main sur son zanpakuto, avant qu'à ses côtés, une poupée à l'apparence d'une femme n'apparaisse. Plus grande que les deux consoeurs, fine et désarticulée, dénotant des humains par une absence d'auriculaire, des oreilles de chats dont l'une semblait avoir été coupé, des jointures de pantin de bois et une fine queue, le fantôme saluait l'ami de sa maitresse avant de regarder cette dernière.

    Neiri, voici mon zanpakuto. Bunkai, voici ma grande soeur, Neiri.

    Il était évident que le félin savait déjà tout cela, son regard se portait principalement sur le zanpakuto planté dans le sol, puis sur la place qu'occupé la jeune fille aux cheveux roses sur sa maitresse, ce qui la fit cracher comme un chat prêt à lui sauter dessus.

    Du calme ma belle. Alors Neiri, qu'est-ce que tu en penses ?


    Midori Oto
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    Midori Oto la Magelame
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI

    Pour une fois – la première- l’enfant a cédé aux enfers. Ce ne sont plus des rires qui rythment sa nuit, mais la promesse de douleur. Et les pleurs n’arrangent rien.

    Ce qui arrange, c’est sa présence ; Midori-chan arrivée comme du ciel en est tombée. Et sa voix qui résonne, comme une mélodieuse ballade qui apaise l’esprit. Neiri alors se laisse aller dans ses bras, encore une fois ; elle ne crie plus, mais pleur, et renifle, digne d’une enfant. La douce enfin redresse son visage, quand Midori lui demande quelle cause la pousserait à de tels extrêmes, et l’enfant n’hésite pas à tout déballer, comme si en pleine dispute avec son Asaushi elle se devait d’avoir des arguments qui le feraient culpabiliser.

    Trois jours qu’il ne lui parle plus, et sans raison apparente. Seulement sa bêtise, Neiri en est certaine. Une raison jamais ne pourrait suffire à un tel silence. Rien ne peut expliquer tel comportement.

    Et Midori-chan qui, toujours, telle un ange, est compréhensive. Elle est telle ces roses qui poussent au fond du jardin ; si belles, si enivrantes. Midori est de ces fleurs-là, pour sûre. Pour cela peut-être, Neiri cède si vite la place de pleurs à un cœur plus calme.

    Bunkai ?

    Son arme à elle. Jamais Neiri n’avait entendu son nom, si longtemps qu’elle se souvienne avoir connu Midori.

    L’enfant alors se détache de sa cadette, s’asseyant convenablement en tailleur pour observer celle qui lui propose tour de passe passe. Quoi donc ? De la magie ? Ou encore une nouvelle manière de cacher sa bouffe de sorte que Neiri ne puisse la lui voler ?

    L’enfant s’intrigue mais la réponse apportée est loin de convenir à ce dont elle a pensé.

    Poupée désarticulée qui soudain apparaît, telle une fleur qui éclot d’un coup d’un seul, d’un claquement de doigt. Et qu’elle est belle ! Digne de celle qui la possède.

    C’est bunkai ?

    Présentations faites, et Neiri qui s’extasie face à cet être de lumière tout droit sortie des ombres. Bien que se montrant féroce, elle est aux yeux de l’enfant toute la beauté du monde, et ferait presque concurrence à celle qui la possède.

    L’enfant lentement tourne son visage vers son Aaushi, encore planté dans le sol, et toujours munie de ce silence à en briser le sol. C’est tuant.

    Je ne sais même pas comment il s’appelle…

    Comme tyrannisée entre mélancolie et nostalgie ; le regret de comprendre qu’au final, elle ne sait pas grand-chose de son arme. Ni comment elle s’appelle, ni comment elle est. Est-ce une femme, d’ailleurs ? Toujours Neiri s’est penchée à croire qu’il s’agissait d’un homme. Grand et fier, trop pour oser avouer quand il aurait tort.

    Tu pourrais m’apprendre ?

    Neiri se redresse un peu, pour mieux observer Bunkai, mais n’en approche pas plus. Simplement dépose une main sur son Asaushi encore planté dans ce sol glacé, et souffle un peu moins fort :

    Je pourrais mieux m’excuser si je le voyais en vrai.

    Hashiba Neiri
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    Hashiba Neiri la Plume
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI

    Souriante, la jeune femme appelle le fantôme de son zanpakuto à ses côtés, ce dernier se collant possessivement à elle. La shinigami trouvait ce genre de comportement puérile. Bunkai sera toujours son zanpakuto, personne d'autre ne pourrait remplir cette tâche si bien qu'elle.

    Comment avait-elle réussit à l'appeler, n'était-ce pas elle qui était venue à elle lorsqu'elle en avait besoin ? Comme toujours ? Elle pourrait lui expliquer comment le faire, ce n'était pas bien grave, neiri était plus douée qu'elle pour sentir les âmes d'autrui, leurs émotions, leurs sentiments. Elle y arrivera sans doutes assez tôt pour éviter l'asséchement de ses yeux.

    Je veux bien essayer. Beaucoup de gens me demandent de leur apprendre des choses ces derniers temps.

    Plus que d'ouvrir son esprit, Midori essayait d'apprendre à Neiri comment ouvrir son âme pour en ressentir le lien qui pouvait unir un zanpakuto à son shinigami. Bien qu'elle ne connaisse pas son nom, après avoir passé tant de temps ensemble, ils devaient avoir une relation, qu'importait laquelle. Néanmoins, la jeune shinigami ne pensait pas qu'un zanpakuto courroucé apparaitrait aussi facilement, alors il fallait d'abord dénouer le statuquo entre les deux entités.

    Ma chère, pendant que tu essayes de l'invoquer, pourquoi ne pas converser ?

    Elle l'asseyait devant elle, la nécromancienne elle s'agenouillant et se reposant sur ses talons, un main posée à plat sur ses cuisses, invitant la jeune rosée à la prendre pour du réconfort. Bunkai, se mouvant gracieusement, en laissant prendre ses bras, les faisant donc se balancer dans le contre sens de ses mouvements avec autant de légèreté que ses pas, s'asseyait sur la cuisse libre de sa maitresse, bien qu'elle ne faisait que flotter légèrement au dessus.

    J'ai tant à te raconter moi même, je ne sais pas par où commencer.

    Elle cherchait dans sa mémoire l'évènement le plus vieux que Neiri aurait pu manquer, finalement elle s'était décidée sur quelque chose de simple.

    Tu es au courant de l'école que l'officier Segata a mis en place ? Pour apprendre les différentes formes du kido ?

    Cet édifice lui avait été si utile pour progresser dans la voix de la nécromancie, elle avait l'impression d'avoir accumuler tant de savoir en si peu de temps que cela l'intriguait parfois cette aisance qu'elle avait avec le contrôle de son reihatsu.

    Je l'utilises beaucoup, il y a tellement de monde là bas. Des gens qui travaillent la relation entre le reihatsu et le corps, d'autres les formes les plus brutes du kido et des 100 arcanes. Moi je travailles les différentes facette défensives et utilitaires de la magelamie.

    Elle lui souriait, ne voulant pas la presser à parler, ou à s'ouvrir. Cela fait si longtemps qu'elle n'avait pas pu voir cette fleur éclore devant ses yeux, elle ne pressera rien du processus et l'admirera à chaque instant. Pendant cette conversation mondaine, elle essayait d'orienter l'âme de son amie sur la marche à suivre, elle et son zanpakuto gardant en respect l'étranger dans leur âme pour éviter que ce mal se répande dans la petite rose.

    Et toi ?


    Midori Oto
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    Midori Oto la Magelame
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI

    Douce colombe à nouveau observe là toute la beauté du monde ; Bunkai et ses traits gracieux, tirés de sorte à montrer sa possessivité. Neiri pourtant n’est en rien agressive. Est-ce parce qu’elle est un chat, et que les chats sont agressifs ? Ô, non. Les dieux n’ont pas envoyé les chats en gage de malheur, quelle que soit leur couleur. Alors l’enfant cherche à comprendre ; pourquoi se montrer si agressive envers elle, poupée de cire, qui au ciel jamais n’a fait disgrâce.

    Peut-être a-t-elle utilisé des termes non appropriés ? Si ça se trouve, elle et son Asaushi sont amis. Le sont-ils ? Neiri soudain est éprise d’un sourire, qu’elle n’explique ; c’est charmant de l’imaginer : son arme aurait des alliés. Ça fend le cœur, ça apaise la douleur.

    Puis Midori soudain propose de converser. Sur un coup de tête si soudain que Neiri peine à la reconnaître ; est-ce voulu ? Pendant qu’elle doit invoquer son arme ? Mais comment fait-on pour invoquer une arme ? Neiri hausse les sourcils, mais bien vite se retrouve à céder la douceur des genoux de sa cadette. Contre elle se repose, les yeux rivés vers son arme qui n’a toujours pas céder au silence. Têtu, n’est-ce pas ? Ou peut-être mort. Partagée entre regrets et remords, Neiri s’efforce pourtant d’écouter les mots précieux que lui adresse la princesse.

    Oui, j’en avais entendu parler.

    Mais elle ne savait pas que Midori y travaillait. A dire vrai, elle ne savait pas que Midori travaillait tout court. Elle qui cède si souvent aux délices sucrés, jamais Neiri n’aurait pu l’imaginer travailler. D’autant plus qu’elle ne savait Midori s’intéresser aux arts du combat. Elle avait cru un temps qu’Oto était comme elle ; indifférente à ce que tous cherchent à obtenir ; le pouvoir, le savoir.

    Je ne suis même pas sûre de savoir ce qu’est la mega… mage…lamie ?

    Neiri et son talent pour ne rien écouter ; seules les expériences de Kobô-san daignaient l’intéresser. Pour le reste, elle ne sortait pas assez souvent de sa grotte. C’est comme avoir passé 12 ans en une seule semaine ; ne rien savoir du tout, apprendre tout d’un coup.

    L’enfant se met à jouer avec ses cheveux, formant une natte rosée qui tend à faire sourire, mais retrouve bien vite ses yeux rivés sur son Asaushi, démantelée entre son ressenti et ses pensées.

    J’ai fait la connaissance de mon supérieur direct. Miba. Mibou. Mi-quelque chose.

    Une semaine passée déjà et pourtant ne retient pas le nom de son supérieur.

    En rien n’est là un acte de moquerie ; simplement l’enfant était trop perturbée le jour de leur rencontre pour retenir chaque détails ; ses troubles de l’attention lui jouant de trop grands tours. Midori pourtant devrait le connaître ; Miba semble avoir sa petite réputation dans le coin.

    J’ai revu Hana, aussi.

    Shinigami de la division de l’étoile de Nihon. Un être sublime, que Neiri admire comme tous. Un grand frère en somme, ou tout comme. Elle parle peu de lui, mais ça lui arrive de s’impatienter à l’idée de le revoir.

    A nouveau le silence retombe, mais cette fois Neiri se redresse. Comme éprise de lucidité certaine, l’enfant se tourne vers sa cadette et souffle, pleine d’entrain, et sans aucun lien :

    Je voudrais le voir, moi aussi. Comment tu fais, pour voir Bunkai ? Comment tu as fais pour la rencontrer ?
    Hashiba Neiri
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    Hashiba Neiri la Plume
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI

    Midori ricanait, caressant les cheveux de son ainée. Elle se doutait qu'elle ne sache rien de la magie de prédilection de la nécromancienne. Contrairement à elle, elle ne s'intéressait pas à devenir forte, et elle pariait que la petite femme aux cheveux roses n'ait pas vu cette faim de contrôle et de force dans les yeux de la shinigami dorée.

    Elle ne lui en tenait pas rigueur, Midori ne lui en avait pas parlé, c'était quelque peu de sa faute dans un sens. Elle regardait Bunkai, elle s'était toujours imaginé son zanpakuto ainsi, sans savoir d'où elle tirait cette connaissance, ni même d'où venait ce sabre avec elle depuis ses premiers pas.

    Mh, si je ne me trompes pas, j'avais forcé son descellement en laissant parler mon reihatsu une fois lorsque j'étais en danger, après quoi elle m'a donné son nom pour que je m'en sortes.

    Elle ne précisera pas que c'était sa propre personne qui s'était mis en danger la première fois, en négligeant la force que pouvait posséder d'autre shinigami. Elle penchait la tête sur le côté, comment l'avait-elle appelé à se former en un avatar déjà.

    En la comprenant, je penses.

    Elle regardait l'asauchi de sa grande soeur, pourquoi ne lui parlerait-il plus, pas qu'il le puisse en temps normal, bien sur, mais ...

    Neiri, je penses que tu as délaissé ton zanpakuto en étant trop pacifique.

    Ce n'était là qu'une supposition en se basant sur ce qu'elle savait de son propre sabre, mais elle pensait voir juste, en corrélant ses connaissances du caractère de neiri et de l'objectif des zanpakutos de manière générale.

    Un zanpakuto vit avec et pour son utilisateur, ses souvenirs commencent à partir même du moment ou ils se touchent. Mais ils doivent être si seul dans leur prison qu'est l'asauchi.

    Oui, Midori peut comprendre ce sentiment, c'est le seul qu'elle comprenait. La solitude.

    Est-ce que tu connais son prénom ? Tu n'as du jamais le voir même, parce que tu ne penses pas nécessaire de devenir forte. Je comprends, vraiment. Mais je penses que ton zanpakuto meurt d'envie de te voir, que tu sois en sécurité, et si tu ne progresses pas avec lui, comment peut-il te protéger ?

    Bunkai était surprise, ce genre de parole restaient toujours dans la tête de sa maitresse sans quitter ses lèvres, mais pour cette petite chose, elle faisait une exception. Quelle sorcellerie était-ce ?

    Pour pouvoir avancer avec ton zanpakuto, aussi bien physiquement que mentalement, tu dois le comprendre, partager un lien fort, faire le premier pas. Fait un petit effort pour lui, d'accord ?
    Midori Oto
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    OTO - NEIRI

    C’est vrai, peut-être. Neiri jamais n’a voulu se battre. La paix n’est pas non plus parmi ses fantasmes, mais elle n’a jamais su manier les armes. Peut-être par peur d’être trop nulle pour essayer. Mais nul doute car ce n’est pas pour ça qu’elle est née. Neiri le sait. Elle est née pour rire. Pour sourire. Pour courir. Loin d’elle ces affreux fanatiques du combat ; la seule joie permise est dans les jeux. Et peut-être qu’au final, cet ensemble l’a mené dans le l’égoïsme.

    Est-ce ainsi qu’il se sent, ce zanpakuto que pourtant l’enfant adore tant ? Neiri un instant se remet en question ; s’imagine mille et une raison. Mais c’est Midori qui l’a comprise ; la cause de son silence. Peut-être, c’est vrai, qu’il se sent seul.

    Aussi loin que l’enfant se souvienne, la seule raison de sa non-perte dans la solitude fut la présence de son arme, qui toujours a su glisser les mots nécessaires qui la tiraient vers le haut. Alors est-ce la raison ? Se sent-il seul, au détriment de celle qui le possède ?

    Non… C’est vrai.

    Et entièrement vrai. Midori sait trouver les mots justes, et l’enfant y est particulièrement sensible.

    Alors, s’avançant, elle vient retirer son arme du sol et retire la terre restée collée au fourreau.

    Souvent, je médite la nuit. Parce que c’est là que je me sens au plus proche de lui.

    A nouveau, l’enfant observe son arme, la tournant et retournant en plusieurs sens jusqu’à l’avoir entièrement détaillée. C’est comme découvrir pour la première fois la beauté de son arme. Toutes ses spécificités ; toutes ses particularités.

    Est-ce que tu médites, avec Bunkai ?
    Hashiba Neiri
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    Hashiba Neiri la Plume
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    OTO - NEIRI

    La quarante-deuxième hochait négativement la tête, caressant le pommeau de son arme avant de répondre avec légèreté.

    Je ne suis pas aussi à l'aise que toi pour ouvrir mon âme, aussi, médité n'a jamais porté ses fruits. Mon emploi du temps étant chargé, je comptais sérieusement m'y mettre une fois que j'aurais fini mes pratiques d'une certaine compétence.

    Elle avait promis à Bunkai de la rejoindre dans son monde une fois qu'elle aurait dépassé le statut de magelame, qu'elle serait devenu quelque chose de plus grand, de plus beau. Elle n'était pas contre essayer à nouveau, néanmoins.

    Mais si ça peux t'aider d'une quelconque manière, je veux bien méditer avec toi, qu'en dis-tu ?

    La shinigami ferait tout pour passer le plus de temps avec les deux personnes les plus proches de son cœur dysfonctionnel, même mettre le seireitei à feu et à sang. Elle n'avait pas le pacifisme de son ainée, ou son tact, mais elle était un monstre endormit par un doux sourire et un appétit satisfait.

    Neiri, je me demandes. Est-ce que je suis ta petite soeur ?

    Plus elle y réfléchissait, plus c'était ce que leur relation semblait être, comme elle avait observé des familles auparavant, elle avait un comparatif. Puis, cette pensée d'avoir une famille, lui donnait un sens de sécurité bienvenue.

    Oublions ça pour le moment, nous en parlerons après cette méditation. Je comptes sur toi, Neiri.
    Midori Oto
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    Midori Oto la Magelame
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI

    Et l’enfant comprend. Après tout, associer Midori a la méditation serait drôle de chose à faire. Elle avait simplement espéré pouvoir partager son monde avec elle. Un monde, à part du monde. Drôle d’idée. L’univers tatoué dans le cœur, pourtant rien qui n’y appartient. Neiri est de ces êtres qui, les mains tremblantes, tendent vers un renouveau que jamais l’humanité ne pourrait connaître. C’est là toute la délicatesse de son intime jardin ; un monde auquel elle associe ce qu’elle souhaite.

    Oui. Méditons ensemble, Midori.

    L’enfant se met en tailleur, les mains tournées vers le ciel mais sur lesquelles est délicatement déposé son zanpakuto. Enfin, tendre colombe se redresse le plus droit possible, et inspire profondément. Pourtant, celle qui l’accompagne est éprise d’une question, et Neiri vers elle tourne son visage. Sur ses paupières dansante, une lueur d’espoir, à laquelle s’associe une question des plus surprenantes. Neiri se mue dans le silence, lèvres entrouvertes et encore gonflées d’avoir été précédemment si violemment mordues. Les joues encore bouffies, l’enfant s’apprêtait à répondre, mais est devancée par Midori qui souhaite couper court.

    Instant de silence à nouveau, mais l’enfant ne se moque en rien. Elle hoche simplement la tête, et tourne son visage de façon à être droite.

    Méditer est difficile, je crois.

    Elle croit, parce qu’elle ne sait pas ; méditer a été quelque chose d’inné chez elle, contrairement au reste. Peut-être est-ce parce qu’elle sait murmurer aux âmes mieux que personne ?

    Il faut que tu adoptes une position dans laquelle tu te sens bien, car rien ne doit te perturber. C’est un instant précieux, tu ne dois rien laisser au hasard.

    Petit sourire amusé, car comme honorée d’apprendre à sa protégée – et celle qui la protège – sa chose la plus précieuse ; méditation, ou autrement dit le seul vrai talent de Neiri.

    Il faut que tu écoutes ce que te dit ton cœur. Rester en éveil. A l’écoute.

    Inspire lentement par le nez, et expire par la bouche ; Neiri lentement ferme les yeux, et se concentre sur sa respiration. C’est comme être en transe ; ressentir chaque particule entrer et sortir de son corps. La méditation est bien plus simple pour elle, depuis qu’elle peut méditer avec d’autres. Mais elle prend le temps, car elle sait que Midori-chan en a besoin.

    Alors, dans l’immédiat, l’enfant ne passe pas tout de suite dans son monde intérieur, et reste attentive à la respiration de sa camarade.

    Lentement, rouvrant les yeux, la douce observe l’honorable qui l’accompagne, et admire les traits de son visage avec un sourire.

    Petite sœur, disait-elle ?
    Neiri jamais ne s’était posé la question. De toute évidence, elles étaient comme les deux doigts de la main, mais jamais n’avait parlé à cœur ouvert sur leur relation. Et peut-être que l’enfant ne le voulait pas. Poser des mots sur ce qui les lie ne ferait que gâche la préciosité de leur relation.

    Inspire profondément, Midori. Visualise ton monde intérieur.
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    Inspirer, une position confortable et ne penser à rien. Très dur en effet, parce qu'elle ne voulait pas recouvrer son visage ordinaire lorsqu'elle était avec neiri, mais elle suivait ses consignes, gardant les yeux clos, et imaginant ce que serait son monde intérieur.

    Une salle reflétant le fond de son âme ... Elle pourrait l'imaginer, mais cela ne serait pas vraiment son monde interne, juste son imagination fertile. Elle poussait donc un soupir, cherchant à se vider l'esprit, action très contre-intuitive pour quelqu'un comme elle, mais on avait rien si on ne faisait rien.

    Elle allait rouvrir, annoncer à Neiri que cela ne fonctionnait pas, mais tombait à la place sur Bunkai, dans un endroit très sombre. Elle s'excitait, sautillant, est-ce que Midori avait accomplit quelque chose ? Plus elle regardait l'endroit, plus elle avait mal à la tête, et pourtant elle n'y voyait rien du tout. Elle distinguait des formes, mais sans plus, jusqu'à ce qu'une petite nuance de couleur éclaire ce qu'elle voit.

    Instinctivement, elle se tournait vers un petit éclat de noir, elle ne comprenait elle même pas pourquoi la lumière était noire, pour elle, c'était un concept complétement farfelue. Et pourtant, elle était là, derrière une immense ... Plaque ? Une plaque recouvert de tissu, mais Midori n'avait pas le temps d'en regarder plus. Bunkai l'avait obligé à sortir, profitant qu'elle ne soit pas vraiment là non plus.

    Midori revenait à elle dans un sursaut, regardant autour d'elle, puis essuyant une sueur froide sur son front. Un rêve ? Possible, mais s'endormir comme ça, de nulle part, était quand même peu élégant. Elle relevait les yeux, Bunkai avait disparu, Neiri méditait, elle n'allait pas la déranger, ni se concentrer sur ce bourdonnement incessant.

    Elle pouvait bien se permettre de la regarder, qui savait quand elles allaient pouvoir se revoir ?


    "Grande Soeur ..."


    Sa famille devrait être les 41 autres, mais elle ne pouvait s'empêcher d'y inclure Neiri. Est-ce que les 41 seront tous aussi gentille qu'elle ? Elle l'espérait vraiment, et en même temps le redoutait, parce que les gentils ne vivaient pas longtemps. Elle devrait alors se dépêcher de les trouver, pour jouer la méchante et les protéger, s'ils étaient aussi adorable que Neiri.

    Tu m'aideras, Bunkai ?

    Elle n'avait pas besoin d'entendre sa réponse, ce sentiment d'être approuvée ne pouvait venir que d'elle.
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    Le monde intérieur. Un pantin sans corps, l’esprit désarticulé. La douce et tendre tient à y songer. La première fois, elle s’en souvient, comme la découverte d’un trésor. Grand soleil, et mille merveilles. Béni soient les cieux de lui accorder baiser l’au-delà ; des promesses ici-bas. Embrasse l’aube pour l’écho de son enfance, Neiri à la mélancolie s’abandonne.
    Observe avec délicatesse Midori, comme ces toiles qu’on ne peut oser abimer d’un regard. Et sourire aux lèvres ; car la fierté danse dans son cœur. L’esprit égaillé, peut-être un peu plus calmé ; l’enfant enfin est prête. C’est de ça qu’elle veut ; cette drogue que l’on appelle bonheur. Mais pas seule, non. Avec lui. Avec son Asaushi. Toujours et encore, à jamais. A la vie à la mort, tout avec lui.

    Alors, lentement, ferme les yeux, et inspire profondément. En son sein apporte tous les éléments qu’offre mère nature ; et si grande soit-elle, apporte dans sa brise un réconfort à la promise. Petite enfant qui s’émerveille de sentir ses doigts frémir sous le contact de son arme ; c’est lui, pour sûre, qui cherche et la cherche. Tout n’est pas question de premier œil. Il faut ouvrir son cœur. Être en éveil, à l’écoute. Comme un troisième œil, et tous les sens ouverts au moindre souffle. C’est méditer jusqu’à n’en faire plus qu’une seconde nature. Neiri sait le faire. Mais il faut le refaire. Et visualiser. Mieux imager. Ne pas se contenter d’une simple image joyeuse, qui apporte le sourire. Au de-là de ça, il lui faut plus. Neiri le doit. Pour elle. Pour lui. Pour mieux se retrouver ; à nouveau se rencontrer.



    On dit que dans un monde si sombre, seules les étoiles ont une couleur. Dans le noir, tout se résume et consume. Tout s’attache et s’arrache. C’est pour cela peut-être que Neiri ne visualise jamais rien d’autre que du noir. Le noir, infini ; celui qui jamais n’aura de fin. Et ce depuis le début. Jamais elle n’a su quoi en tirer, aujourd’hui encore elle vient à en douter.

    Mais elles sont là, les maîtresses. Etoiles du temps, grande sagesse. La toison d’argent qui se temps au-dessus d’elle et reflète sous ses pieds toute la douceur de son monde. C’est le sien. Le monde d’un enfant que l’on croirait rêver friandises et confiseries ; triste réalité et qu’elle n’a jamais su réellement visualiser autre chose que le noir, et les enfants de minuit.

    Ou peut-être ne le veut-elle pas. Confondre ses pensées en un vulgaire bordel, peut-être qu’elle ne le souhaite pas. Neiri se contente de ces lieux qui n’ont de sens qu’une couleur, et se satisfait d’en ressentir pas moins d’assurance. Car même en de tels lieux, en plein milieu, on ne peut que ressentir toute la chaleur du soleil. Et dans notre cœur s’écriant ce grand bonheur, on se rassure de ressentir sans égal une joie qui tend à nous faire hurler.

    Dans ce monde sans loi, l’enfant un instant prend le temps d’inspirer. Quelque chose de profond, mais loin d’être l’oxygène ; ici seul le calme, paisible et relaxant. Celui dont elle manquait tout ce temps. Et lentement, immobile, tourne les yeux pour mieux entrevoir ce qui l’entoure.

    Et c’est comme si quelqu’un venait à lui prendre la main. L’accompagner pour mieux la guider. C’est comme si quelque venait à l’enivrer, de sa juste présence.

    Je suis désolée, de ne pas avoir compris.

    Soudain est prise d’un sourire, comme ayant fais la paix. Avec elle-même. Avec le reste. Mais c’est la compagnie qui la rassure ; c’est lui, pour sûre. Il est là, l’a toujours été. Et l’envahit de tout son cœur ; toute sa chaleur.

    Je suis désolée de ne pas avoir pris le temps.

    Comment brave de demander pardon, et pourtant au-delà des mots accompagne ses gestes d’une paix sans égal ; Neiri lentement lève les mains, comme les guidant vers celui auprès d’elle : un ange tombé du ciel. Elle ne peut pourtant le voir ; de simples ressentis, et la promesse d’un pardon. Comme un baiser sur son front déposé, Neiri ferme les yeux et savoure. C’est doux. C’est tendre. C’est rempli d’étoiles.

    Faisons la paix, d’accord ?

    Toujours les yeux fermés, mais larmes de joie perlent à ses pupilles, et montent vers les cieux comme si la gravité venait à se renverser. Mais c’est lent, comme si tout l’amour du monde venait à amortir les chocs de l’esprit. Neiri n’en est que plus calmée ; comme si elle venait à ne faire plus qu’un avec ce monde. Ce monde, et celui qui l’accompagne.
    Puis lentement, rouvre les yeux, et entrevoit son allure. Qu’il est beau.



    Lentement s’éveille, et trébuches dans la réalité ; pourtant à son cou s’éteignent encore et à nouveau des larmes ; comme éprise de pleurs qui ne veulent s’arrêter. Neiri elle-même ne sait comprendre, mais elle le ressent au fond d’elle, cette joie délirante. Les yeux lentement tournant vers Midori, elle entrevoit celle-ci l’observer avec attention, et se met à rire. Un rire traduisant là toute sa joie et son assurance ; Neiri a fait la paix avec elle-même.

    Elle a réussit.


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    Midori se calmait, se laissant aller à ses pensées, observant silencieusement Neiri sortir de sa transe avec bien moins de mal qu'elle. La méditation ne devait vraiment pas être pour Midori. Elle regardait à sa droite, le fantôme de son zanpakuto étant en train d'attendre une réaction de la part de sa maitresse, mais cette dernière ne faisant que sourire et hausser les épaules.

    "Cela c'est bien passé ?"

    Elle pouvait le voir que son petit entretien avec son zanpakuto s'était passé à merveille, contrairement à la sienne. Si elle était vraiment dans son monde intérieur lors de ce drôle de rêve. Restait à savoir ce qu'était que cette plaque, que cette lumière noire et pourquoi elle effrayait Bunkai.

    "Je me demandes, est-ce que tu sais parler aux zanpakutos, Neiri ?"

    Elle se plaignait que son arme ne lui parlait plus, mais est-ce qu'elle le comprenait ? Si oui, elle aimerait poser des questions au sien, qui semblait en savoir beaucoup. Mais moins important, mais plus intriguant, Midori voulait savoir si Neiri pouvait donc invoquer son zanpakuto.

    "Tu as ton shikai donc ? Je peux le voir ?"

    Cela serait logique qu'elle en ait un, si elle peut communiquer avec son sabre, mais sa grande soeur ne manquait jamais de la surprendre, donc elle s'attendait à tout. Surtout à une réponse négative. Ce qui lui faisait penser.

    "Je ne t'ai jamais montré le mien d'ailleurs. Une petite démonstration ?"

    Elle regardait bunkai, qui se contentait de soupirer et de hocher la tête, regardant avec toute la noirceur du monde la petite shinigami volant sa maitresse.

    "Sublime, Bunkai."

    Son zanpakuto se décousues et des dizaines de fils de reihatsu, avant de se former dans la main de Midori en une épée à la lame extrémement fine, rappelant une aiguille. Cela faisait un moment que Midori n'avait pas appeler sa lame, l'entrainement à son zanpakuto n'était pas sa priorité.

    "Bunkai est un zanpakuto fonctionnant au contact. Elle couds les objets touchant un côté de sa lame avec l'autre. C'est sa seule restriction, en dehors de la distance. Regarde.

    Elle découpait une pierre en deux, décalant une moitié de l'autre, avant de faire tourner sur elle même sa lame. Un fil apparut alors entre les deux morceaux, puis se resserra et les colla à nouveau ensemble. La démonstration la plus simpliste de son pouvoir, vraiment.

    "Je trouves qu'elle tire sa force de sa simplicité. Elle me va comme un gant."

    Elle trouvait cela d'ailleurs très étrange, étant donné que ce n'était pas le zanpakuto qui lui avait été donné par le concile. Encore un mystère à découvrir.

    "Normal en même temps, c'est mon zanpakuto."
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    Rit aux éclats, enfant de lumière, tombée du ciel ; celui au fond d’elle. C’est la joie qui l’enivre, incompréhensible, désarticulée. Car elle est sans limite ; faire la paix avec le passé pour mieux vivre le présent. Bénis soient les étoiles qui ont renforcé le lien qui l’unie à son Asaushi ; aujourd’hui peut respirer sans avoir crainte d’exploser.

    Midori a ses cotés qui se penche vers elle, d’une question dont la réponse est tout à fait positive. Mais Neiri ne répond que d’un hochement de tête, les joues rouges de joie. Puis s’en suit une seconde question ; parler aux zanpakutos. Peut-on le faire ? Neiri pensait qu’un shinigami était en capacité seule de parler à son arme, mais pas à toutes en général. L’enfant alors se ravie à s’imaginer posséder une telle capacité ; peut-être qu’avec ça au moins, Bunkai sera moins hostile envers elle.

    Avec lui, oui. Mais seulement lui.

    Baissant les yeux vers son bien le plus précieux, douce colombe caresse le fourreau d’un geste léger, allant pour le serrer délicatement contre ses jambes.

    Pourquoi, on peut parler à tous les zanpakutos ?

    L’enfant interroge par ce qui passe dans sa tête en boucle, et relève son œillade vers celle de sa camarade aux cheveux d’or. Midori est sublime. Neiri lui a-t-elle déjà dis ? L’ai-je déjà fait ? Sans doute,  mais on ne le dira jamais assez. C’est ce qui rend l’enfant si perturbée – à moitié attentive. Il est cruel de devoir se concentrer sur l’éphémère quand pareille beauté se place sous vos yeux. C’est dans cette idée que Neiri à nouveau se met à sourire ; de ces sourires sans raison, qui surprennent et interrogent.

    Mais l’enfant revient bien vite sur Terre, ramenée parce la force d’une interrogation surprenante de sa cadette. Un shikai ? C’est vrai : ici presque tout le monde en possède un. Mais Neiri est de ces rares élus qui n’ont jamais cherché à l’obtenir, car la raison de se battre n’est pas assez résonnante dans leur cœur.

    Je n’ai pas de shikai, Midori. Me battre, ce n’est pas ce que je veux.

    Non. Ce qu’elle veut, c’est la paix. Le beau monde, le beau ciel, et tout le reste. Loin d’elle les massacres, les combats, les idéaux fanatiques. Ce qu’elle veut, c’est la paix intérieure, et l’harmonie qui en découle. Rien d’autre n’a de sens.

    Mais l’enfant est surprise d’entendre proposition des plus enivrantes ; voir Midori exécuter son shikai ; petite démonstration qui l’honore. Alors, Neiri se redresse, debout sur ses jambes, son Asaushi fermement tenu dans sa dextre. Ravie – et d’un sourire qui le prouve, la douce s’exclame de tout son cœur ; son petit cœur d’enfant.

    Oh oui, montre-moi ! Et je veux tout savoir ! Comment tu l’as acquis, pourquoi il prend telle ou telle forme, est ce que Bunkai aime le combat ? Et toi ?

    Fidèle à elle-même ; éprise de merveille. Mais c’est Midori qui l’ensorcèle : toujours et encore, de ses histoires à en faire chavirer le cœur. L’esprit est tout ouïe, sensible au moindre son émis par la cadette. Dis-lui tout, Midori. Neiri veut tout savoir.
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    L'infirmière soupirait. Neiri, tu ne comprennais vraiment pas. Elle tendait la main vers son fourreau pour y ranger son asauchi, une fois de nouveau scellé. Avait-elle plus de mal qu'elle à comprendre comment fonctionner l'esprit ? Elle se devait de l'aiguiller, si c'était le cas.

    "Neiri, comment peux tu aimer ton zanpakuto si tu ne lui demandes jamais son nom?"

    Parce que voilà ce qu'étais un shikai, rien d'autre qu'une étape de plus dans la relation entre une arme et son manieur. Le pouvoir en ressortissant n'était qu'un juste milieu entre les deux âmes en résonnance.

    "Un shikai est la représentation du lien entre le shinigami et le zanpakuto, il n'est pas obligatoirement une âme. SI tu ais blesser, il ne blessera point, je connais des shikais n'ayant que pour pouvoir et utilisation celle de soigner ses alliées. Tu devrais le savoir en temps qu'ancienne de la panacée."

    Cela devait être dénigrant, pour son zanpakuto, pire, Midori se sentait elle même blessée. Elle qui avait du être crée pour blesser, elle qui avait tué, elle qui était une arme en manipulant une autre.

    "Ne m'appellerais tu pas par mon prénom, moi qui suis, tel un scalpel, à ma place pour soigner et blesser ? "

    Elle secouait la tête, chassant ces pensées de son esprit, et reprenant à la question qu'elle lui avait posée.

    "J'ai affronté un pugiliste, j'étais sur le point de me prendre un coup, puis elle m'a dit comment elle s'appelait pour que je m'en sortes. Elle est une zanpakuto assez possessive. Elle me laisse pas souvent en danger sans agir"

    Est-ce que Bunkai aimait le combat, mh.

    "Pas vraiment, Je penses qu'elle veut juste que je restes en sécurité faire mes petites recherches loin de yokai qui pourrait me croquer."

    Ce qu'elle ne se privait pas de lui faire remarquer à chaque fois. C'était une trouillarde, un véritable chat en somme. Cela restait suffisamment modéré pour qu'elle en rit, mais si cela venait à s'aggraver dans des proportions qui l'empêcherait de faire son travail, elle ne se priverait pas pour la réprimander

    "J'imagines que sa forme a la forme d'une aiguille parce qu'elle se sert de fil. Si elle ressemble à un chat par contre, j'en ai aucune idée. Parce qu'elle agit comme un félin ? Elle est très émotive et craintif, c'est sans doutes pour ça."
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    Entrevoit le soupire qui s’extirpe de ses lèvres, comme un alarme qui requiert toute son attention. L’enfant est aux aguets, attentive à la moindre remarque. Et Midori n’hésite pas sur ses mots ; des explications brèves, mais si précieuses que l’enfant en reste bouche-bée.

    Il est vrai que conformément à ce que tout le monde souhaite, le Shikai est plus communément associé à une sorte de pouvoir supérieure qui permet de prendre l’avantage dans un combat. Or, dans son cas, l’enfant est en rien intéressée par ce domaine plein de haine. C’est pour cela que jusque-là, Neiri ne s’était jamais intéressée au Shikai. Et pour cela peut-être, son Asaushi n’a pas voulu lui parler si longtemps. Que faire, alors ? Renforcer ses liens avec son arme est une idée captivante ; pourtant la peur de sombrer dans les mœurs de l’humanité la guette. Or de question d’être mêlée à la sauvagerie des shinigamis ; loin d’elle les batailles.

    Tu as raison…

    Comme se sentant un peu bête, mais l’enfant ne blâme pas celle qui lui fait prendre conscience des choses ; c’est une étape importante, Neiri en a pleinement conscience.

    Pour la suite, l’enfant reste attentive à l’histoire de sa compère : et la finalité prouve la bonté de Bunkai. Ca prête même à rire, pour Neiri, qui savait au fond que l’arme n’avait rien de méchant. Seule la possessivité parle, et l’enfant se demande si son arme serait capable de telle chose.

    Alors Bunkai te mérites. Et tu la mérites.

    Une relation qui marche dans les deux sens ; préciosité de ce détail qui prend toute son importance. Grâce à Midori, Bunkai est. Grâce à Bunkai, Midori est. Finalement, les zanpakutos ne sont-ils pas les reflets de leur âme ?

    Et tu aimes les chats ? C’est peut-être pour ça.

    Neiri se met à rire, en ayant observé Bunkai. Loin d’elle l’idée de se moquer, mais imaginer Midori convoiter les félins l’amuse. Finalement, la plus froide des deux n’est pas si glacée qu’elle en a l’air.

    Alors, est-ce que tu veux le voir ?

    Elle parle de son arme, bien sûr. Celui dont elle ne peut citer le nom.
    Maintenant que Midori s’est confiée sur elle, c’est comme si Neiri avait nécessairement besoin de faire pareil. Qui plus est sur quelque chose d’acquis grâce à son amie.

    Alors, se relevant sur ses petites jambes, son arme serrée contre elle, Neiri sautille de joie et demande toute l’attention de sa camarade, d’un geste de la main et d’un petit cri enthousiaste :

    Regarde !

    Trop engagée dans sa joie, Neiri en oublie comment faire. Elle reste alors un instant silencieuse à fixer le vide, puis reprend ses esprits et s’exalte face à son arme, tenue à l’horizontale et proche de son nez. Les yeux rivés dessus, elle murmure, comme un petit secret à dire :

    Tu veux te montrer, s’il te plait ?

    L’enfant y met tout son cœur, comme si elle en était à supplier. Mais rien ne se passe. Que le silence, et la brise qui s’élève.

    Petit pincement au cœur, mais Neiri cette fois ne cède aux larmes. Elle ferme simplement les yeux, et s’imite lors de la méditation ; de grandes inspirations, et tout l’esprit concentré en un seul point : le flux qui traverse son Asaushi. Il suffit de lui donner forme ; de l’y aider. Tout relier à son monde ; au monde extérieur.

    Neiri un instant prend le temps de se concentrer, relaxant ses doigts plus qu’à l’accoutumée, et lentement expire lorsqu’une aura s’élève le long de son arme. Petite lumière verte qui se tire vers le bout du manche, formant une boule qui vient à se détacher. Virevolte un instant dans l’atmosphère, puis éclate pour laisser place à un drôle d’animal, qui retombe immédiatement au sol, droit sur ses pattes.

    Un petit… petit être qu’on ne saurait décrire. Une race totalement inconnu, mais qui laisse place à quelque chose d’assez mignon dans l’ensemble.

    A sa vue, Neiri s’écrit de joie, et sautille partout autour de lui. Pourtant l’animal est indifférent, l’air blasé, et ne daigne même pas la regarder.

    Alors que l’enfant s’abaisse avec vivacité vers l’âme de son zanpakuto, lui soudain bondit pour lui donner coup de patte sur le front ; un coup qui fait tomber Neiri en arrière, surprise de la violence de son Asaushi – bien que fidèle à lui-même.

    L’enfant ne prend même pas conscience qu’en une pierre deux coups, l’avatar a acquit une apparition tangible et capable d’interagir avec le reste du monde. Cette facilité à acquérir des attraits de l’âme prouve en soit la capacité de Neiri à lire dans les âmes, avec toujours plus de précision.


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    Qu'est-ce qu'était cette chose ? C'était risible, Midori ne pouvait s'empêcher de pouffer, portant sa main à ses lèvres, mais plus elle le regarder, plus elle ne pouvait s'empêcher de rire, jusqu'à ce qu'un son cristallin, jamais poussée par ses cordes vocales à ce jour retentisse et que la shinigami d'or ne se mettent à rire à gorge déployée.

    "Mais qu'est-ce que c'est que çahahaha!? C'est adorable ahaha !!"


    Elle avait énormément de mal à se calmer, repartant en crise de fou rire à chaque fois qu'elle semblait se calmer, jusqu'à en tomber à genoux au sol et à en provoquer l'inquiétude de son zanpakuto.

    "Je vais bien, je vais bien... Bon dieu plus jamais tu me fais ça sans prévenir Neiri, je ne sens plus mes poumons et pourtant je ne respires pas.


    Pfiouh. C'était plus fatiguant que cela semblait de rire ainsi, heureusement qu'elle avait vu des gens - Neiri principalement - rire avant, elle aurait pas su comment réagir si cela n'avait pas été le cas. Reprenant son sérieux, elle tentait de s'empêcher de rire en regardant à nouveau l'esprit du zanpakuto de Neiri

    "Neiri tu ne peux pas me faire croire qu'un shikai de cette chose et de toi puisse entrer dans la case "arme".


    Maintenant qu'elle y pensait, ce zanpakuto, n'avait-il pas réussi à repousser neiri ? Elle avait donc réussi à lui donner une forme tangible en si peu de temps ? Midori avait éprouvé toutes les difficultés du monde rien que pour entendre le nom de sa partenaire ! Comment est-ce que sa soeur faisait pour s'unir si rapidement avec son arme ? Elle devait avoir un don pour les compétences liées à l'âme.

    "En tout cas tu m'as déjà surpassé dans ce domaine. Bunkai n'est pas tangible. Maintenant il ne te reste qu'à découvrir son nom."


    Vu comment elle l'avait invoquée avec tant d'aisance, elle n'avait aucun doute sur ses chances d'y arriver. Dans le pire des cas, elle sera là pour l'encourager.

    '"Il faut vraiment que je m'entraines à méditer, je suis bien trop fermé d'âme pour entrer dans mon propre monde intérieur, tu imagines ?


    Ou peut-être y était-elle arrivé, mais elle se refusait à accepter qu'une telle chose se trouve en elle, peu importait ce que c'était.
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    Petit coup donné à la tête, et presque l’enfant est partie rejoindre son monde interne. On n’aurait imaginé pouvoir être ainsi malmené, parce son zanpakuto qui plus est. Pourtant la scène prête à rire ; Neiri elle-même cède au sourire. Et tendrement, lentement, s’assoit sur ses fesses, bien que son arme l’y est forcé. A coté de ça, Midori est éprise d’un fou rire que l’enfant ne sait comprendre ; quelque chose d’incontrôlable, qui vient soudain lui nouer le ventre de douleur. Et c’est la première fois. La première fois que l’enfant la voit ainsi rire aux éclats.

    Qu’est ce qui a, Midori-chan ?

    Encore la cadette rit, et soudain exprime la cause de ses doux maux. Une arme, disait-elle ? Neiri en est surprise ; bouche-bée est l’enfant qui hausse les sourcils ; puis soudain rit à son tour. Fort, et à en avoir mal au ventre. C’est vrai ; jamais elle ne pourrait être une arme ; Neiri à la paix est condamnée, son Asaushi en sera tout autant. Mais délicieux est l’instant qu’elles vivent à deux. Le plus précieux qu’elles auront eu.

    Je t’apprendrais, Midori-chan. Autant de fois qu’il le faudra.

    Neiri avait une facilité unique à lire dans les âmes ; comprendre son propre monde n’était en rien différent de ce reste. Cela expliquait peut-être ses capacités accrues dans le domaine de l’âme.

    Lentement, l’enfant se relève, et est surprise de voir l’âme de son Asaushi la suivre : bondissant sur son dos, il vient à grimper jusqu’à son épaule, prenant place contre sa nuque, à demi allongé tout autour. Neiri alors est éprise d’un sourire ; doux et tendre, preuve de sa paix intérieure.

    Elle vient soudain s’approcher de sa cadette, au détriment de Bunkai qui la menace si un pas de plus venait à être fait. Mais ignorance est la meilleure des réponses, et Neiri vient à enlacer Midori d’une étreinte que seule la tendresse saurait définir. La serre et la ressent, les yeux fermés et le cœur battant. Sa petite sœur. Oui, elle l’aime. Et de tout son cœur. Aujourd’hui, et pour toujours. Aujourd’hui, et tous les jours.

    Merci, Midori.

    Redresse légèrement la tête, et accorde aussi à Bunkai de ce sourire qui enivre de joie celui qui le voit. Puis, tourne la tête légèrement en observant l’âme de son propre zanpakuto, qui s’est redressé et penché en avant, comme voulant renifler vers l’âme de bunkai. Neiri n’est en rien surprise de ne toujours pas l’avoir entendu la réprimander en son fort intérieur, mais est enthousiaste de le voir oser une approche envers une inconnue.

    Desserrant son étreinte contre Midori pour lui laisser l’occasion de voir aussi la scène, Neiri ne bouge plus, laissant à Bunkai l’occasion peut-être de s’approcher du protégé de l’enfant.
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    Midori grimaçait très légèrement, si bien que la commissure de ses lèvres s'étaient baissée que de quelques décimales de millimètres. Elle s'attristait que Neiri garde une certaine distance en l'appelant par son faux nom et non par son prénom ou son faux prénom. C'était un détail, mais cela l'attristait très légèrement.

    "Je vois ... Je comptes sur toi, Hashiba-senpai."


    Le zanpakuto de la shinigami remarquait l'étrangeté de l'appellation, ses oreilles battant légèrement pour montrer son étonnement. Sa maitresse n'allait pas bien, elle allait se faire remarquer, lorsque l'esprit de la petite fille rose se mette à lui montrer de la curiosité. Bunkai lui adressait un regard noir, claquant sa langue contre son palais et cinglant une phrase qui sonnait beau à l'oreille, mais que Midori ne comprenait pas.

    ]-[ Tu peux arrêter d'agir comme un animal, tu me fais honte. ]-[

    La shinigami était perplexe, n'ayant jamais vu son zanpakuto prendre la peine de parler, cherchant généralement à se faire comprendre seulement de sa maitresse, mais tant mieux si elle se faisait des am- non on dirait qu'elle est hostile.

    ]-[ Cela doit être bien triste de servir une telle maitresse au point où tu régresses à l'état animale. ]-[

    "Bunkai tu es polie j'espère ?"


    Si son zanpakuto avait un peu de sa personnalité, elle doutait qu'elle le soit. Néanmoins, elle répondait à sa maitresse avec un jolie miaulement, un petit sourire mélange de fourberie et de joie. Elle devait avoir dit des horreurs pour lui répondre comme ça.

    "Désolé d'avance, il semble que ma chatonne soit peu appréciative des interactions sociales.


    La shinigami dorée repoussait légèrement son ainée, soupirant et réprimandant son sabre, qui semblait bien trop heureuse de recevoir ces réprimandes pour que cela soit efficace. Une petite scène de ménage qui réchauffait le coeur de la shinigami, si bien qu'au final, elle en venait à penser que c'était voulu.

    "Aller, essaye de sympathiser, fait le pour moi."


    Argh, un coup en plein dans le coeur de la chatte de bois et de tissu. Le regard, les paroles de sa maitresse, c'était trop. Elle adressait un regard légèrement répulsé vers le zanpakuto de celle qui essaye de lui voler sa quarante-deuxième. Elle prenait une grande - et non nécessaire - inspiration, avant de parler.

    ]-[ Bon, désolé, mais j'aime pas ta maitresse. Elle rends triste la mienne. Je vais te donner une chance. ]-[

    '"Voilà, cela serait bête qu'ils ne s'aiment pas alors qu'on va souvent se revoir."


    Surtout si elles s'entrainaient ensemble.
    Midori Oto
    Source de l'avatar Grade : Officier
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    Midori Oto la Magelame
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI
    Douce enfant entreprend d’observer les deux adorés ; l’âme de son Asaushi se penchant, l’autre qui encore se méfie. C’est comme une tension entre les deux, mais Neiri ne saurait la comprendre. Elle a beau écouter, son compère ne lui adresse aucun mot. Seulement concentrée sur l’autre, ce chat, qui semble des plus hostiles. Encore une fois, l’enfant comprend son enchantement ; mais ne saurait dire quelle est la raison de tant d’attention.

    C’est Midori qui élève la voix, réprimandant presque sa protégée que Neiri encore prend le temps d’observer. L’enfant alors se recule, s’asseyant en tailleurs face à sa cadette, et encore fixe du regard l’âme étrangère à celle de son compère. Celui-ci pourtant n’a pas bougé d’un poil, comme aux aguets ; prêt à sauter à la moindre phrase. Puis finalement se détend, se tournant, et vient à grimper sur la tête de Neiri, qui se plaint d’avoir mal en le sentant rafler son visage. Arrivant au sommet ; petit bout s’installe confortablement et observe à nouveau le chaton qui feule pour un rien ; s’il n’était un animal, on aurait juré le voir sourire.


      Toi qui feules au moindre danger tel un bébé, dis-moi qui est le plus animal d’entre nous ?

    Elle est comme toi, tu sais.

    C’est Neiri qui relève les yeux vers Midori, avec ce sourire en coin que l’enfant sait détesté ; car il est joueur et moqueur ; un sourire que l’on aime détester.

    Hostile, mais on ne peut s’empêcher de l’apprécier.

    Si son Asaushi n’était pas aussi sérieux qu’il l’était, il aurait déjà hurlé de rire à cette remarque. Pourtant reste de marbre, ayant posé à son tour les yeux vers celle à qui s’adresse la plus petite de taille.

    Neiri pourtant ne s’empêche de rire ; de ce rire franc, que l’on aime tant.


      Neiri est une enfant. Ne pas lui laisser de chance, c’est courir à sa perte, dans un monde dénué de sens.

    Douce colombe alors prend la main de son amie, de façon si soudain que l’âme de sa propre arme relève le geste. Neiri et la tendresse du monde ; entre les doigts millier d’étoiles. L’enfant encore une fois est prise d’un sourire, mais bien loin des moqueries cette fois ; quelque chose qui remonte de sa foi. Le choix d’y croire ; à leur amitié, à leur beauté. Neiri n’est rien sans Midori. Ce sont elles face au monde ; elles avec le monde.

    Merci pour tout, petite soeur.

    La douce au sourire encore se laisse aller, prenant les doigts de sa protégée entre les siens.

    Merci pour tout Yonjûni.
    Hashiba Neiri
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    Hashiba Neiri la Plume
    CES MOTS QUI NE DEMANDENT LA MEMOIRE
    OTO - NEIRI
    La shinigami dorée grimaçait à la remarque de la petite déesse, n'ayant jamais vu les choses sous cet angle et n'ayant pas envie de les voir ainsi. Elle tournait la tête pour regarder son zanpakuto, ce dernier étant assez d'accord avec l'humaine - surtout sur la partie concernant le fait que sa maitresse ait un charme indéniable - et en rougissait.

    ]-[ Une enfant ? Je dirais plutôt une coureuse de jupon. ]-[

    "Tu ne peux t'empêcher de me taquiner, toi."


    Son visage se détendait néanmoins, lorsqu'elle enlaçait ses doigts.

    Si le monde était contre Neiri, Oto serait contre le monde lui même. Parce que toutes les richesses qu'il rescelle ne pourrait arriver à la cheville du trésor qu'était ce sourire. Suivant l'exemple de sa grande soeur, tête baissée, la cadette reproduisait à merveille cet œuvre d'art, enjolivant la nature de son sourire, même le temps semblait s'arrêter, subjugué par ce qu'il voyait.

    '"Tu es incorrigible, de ta faute un déluge va s'abattre dans les environs."


    Elle relevait la tête, révélant son sourire qui remontait jusqu'à ses joues rougies et qui sublimait son visage aux trois autres âmes.

    '"Jamais personne ne me fais sourire comme ça, à part toi."

    Midori Oto
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    Midori Oto la Magelame
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