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  • HOKA NO NIHON
    他の日本

    Depuis les premières ères de l'Humanité, des esprits invisibles n'ont cessé de hanter les Hommes. Ces apparitions étranges, ces fantômes lancinants, ces créatures spirituelles, sont appelés « yōkai » – des âmes n'ayant pu rejoindre l'au-delà à cause des remords de leur vie passée, développant des attraits monstrueux pour combler le vide qui les définit. Les shinigami, émissaires à la solde de la Soul Society, une organisation dissimulée dans les coulisses du Nihon, ont pour but de purifier ces démons, mais aussi les âmes humaines ancrées au monde réel, par le biais de leur zanpakutō (斬魄刀, litt. : épée trancheuse d'âme). Hélas, les conflits des Hommes engendrent le drame, et le drame engendre les remords ; d'où le cercle vicieux qui donne tant de travail aux passeurs de l'au-delà. La récente guerre civile de 150 ans baptisée Sen'yuu Sensō (戦友戦争, litt. : la Guerre des Frères d’Armes), ayant opposé les parties méridionale et septentrionale de l'archipel, a été une période critique favorisant l'apparition des yōkai, réveillant de vieux débats sur le rôle de la Soul Society quant à la protection de l'Humanité. Faut-il abandonner toute idée d'intervention, comme il est de rigueur de faire depuis la création de l'organisation, ou est-il grand temps de réguler les âmes humaines pour couper le mal à la racine ? Même dans la sphère spirituelle, la politique est en proie au schisme. Malgré la volonté du Concile Blanc, quelques Divisions de son armée commencent à changer de cap. Entre les yōkai démoniaques, et les puissants shinigami en faveur du changement, qui seront les plus dangereux pour l'Humanité ?
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    tes paroles ivres seront ton reflet. || YAGYU Masahiro
    TES PAROLES IVRES SERONT TON REFLET
    MASAHIRO EBOSHI

    La nuit est belle amie, quand de sa lune elle nous séduit. C’est sortie de son ombre qu’Eboshi voulu en profiter ; promesse de l’aube est lointaine, petit excès tend certaine. A la conquête du monde et de la nuit, sans foi mais envie, Eboshi rejoint les balcons de ses quartiers où elle trouve lieu bien adoré. Rien qui ne soit bruyant ; loin des cris de cet après-midi ; l’entrainement mené avec Minamoto Yoshiro, et où absolument tous les élèves ne cessaient de crier, du matin au soir. Enfin le tout s’est calmé, et Eboshi apaisée. Le reste n’a aucune importance ; unique soit son bonheur, et égoïste.

    Puis s’en est allée, loin de tout, du monde ; ou pour mieux s’en approcher. La douce a quitté ses quartiers, pour rejoindre la ville. C’est l’Edo inversé qui l’eut manqué ; dans ses quartiers vifs, là où la foule aime se mêler. Les âmes y convergent plus qu’à l’accoutumé, mais c’est séduisant. Remarquable.

    Dans cette optique de fête, monde fou danse et tend vers l’euphorie ; le septième ciel à son apogée. La rue illuminée, par ces êtres sublimés. Pourtant Eboshi s’en ennuie, rien qui ne mérite la joie et les sourires. Pour rien au monde ne veut céder au rire. L’éclat de joie qui l’avait animé un instant s’en va aussitôt, et la belle se surprend à se perdre dans la rue, sans but aucun, seulement quelque chose pour aller loin.

    Puis finalement arrive à auteur de ce qui semble être un bar, à terrasse externe et dont les lumières aveuglent. Eboshi un instant hésite, mais cède à la tentation de s’y installer. Pourtant ne trouve pas de table qui lui plait ; quelque chose qui encore lui permettra de voir la rue. Et enfin, au coin du lieu, verre de saké en mains, celui qu’elle se doutait pouvoir croiser ; Yagyu Masahiro. Drôle de sourire qui apparaît soudain sur son visage ; et la belle n’y résiste. Venant s’installer à la table de celui bien-aimé.

    Toujours en train de picoler, Masahiro ?

    Encore ce sourire en coin, moqueur et qui pourtant ne lui porte aucun jugement. Seulement de l’amusement.

    Un jour, on te perdra à moitié nu dans la forêt, et tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même.

    Car toujours en train de céder à la tentation de l’alcool ; Eboshi le connait depuis assez longtemps pour savoir que les nuits de l’être n’ont pas seulement été bercées d’une ivresse minime. Bien au contraire.

    Tu m’invites ?

    Coude porté sur la table, alors qu’elle repose son visage dans le creux de sa main. Inutile de jouer la séductrice avec lui ; il ne la connait que trop bien. Mais s’amuser toujours, elle se l’accorde, quand il s’agit de Masahiro.

    Hitorine Eboshi
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    Hitorine Eboshi l'Ascète
    Alors que le vent tiède et se voulant de plus en plus frais rappelle à certain une fin de soirée d’été douce et chaleureuse, la résurgence d’un vent frais extérieur ne fait que constamment rappeler un souvenir ancré en lui. Un mémoire de sa vie de mortel, un boulet qu’il traîne sans savoir comment couper la chaîne. C’est lorsque l’on se laisse bercer par le vent et le courant que l’on découvre des destinations sans itinéraire et ce petit bar caché en était la preuve. Masahiro ne l’aurait pas trouvé autrement. Ayant récemment perdu son père, cette trouvaille n’était que réconfort pour lui. Son coin à lui.

    Il le connaissait bien désormais cet endroit, parce que c’était ici qu’il venait souvent à l’abri des regards, discuter avec son capitaine ou ses proches. Une ambiance calme et chaleureuse, une coupe de saké à la main. De quoi oublier et se concentrer sur ceux qu’on a en face de soi, de quoi ne plus avoir peur de perdre sa façade. Pouvoir parler à coeur ouvert. Peu de gens avaient cette occasion avec Masahiro, parce que de son côté il n’a jamais été quelqu’un de forgé par ses habitudes, se laissant porter par ses envies et se trouvant toujours des petits bar perdus avec peu de clients. Alors quelques-uns des gars de son sous-axe s’étaient déjà essayé à son jeu de piste du bar perdu, mais il n’y avait jamais plus d’un ou deux qui arrivaient à vraiment comprendre comment il sélectionne ses bars.

    Sirotant tranquillement une coupe de saké, une douce brise viendra traverser le bar pour le rejoindre à sa table. Un vent doux et chaleureux qu’il connaissait plutôt bien et que le destin avait décidé d’indiquer une route à suivre jusqu’à lui. Lorsque Eboshi vient à lui rappeler ses habitudes alcooliques, le grand capitaine roule des yeux en guise de réponse.

    Seulement tu sais aussi que j’aurai trouvé quelqu’un pour m’accompagner dans ce voyage triptyque."

    Répondit-il en rigolant chaleureusement. Et alors qu’elle lui demandait s’il l’invitait, il lui proposa de s'asseoir à ses côtés et commanda une coupe en plus pour qu’elle puisse profiter avec lui de la caresse de l’alcool.

    "C’est avec plaisir. Mais dis moi, que fais tu ici ? Tu ne donnes pas de leçons du soir toi ? Oh et ne m’en parle pas hein, j’en ai séché de ces leçons du soir pour ceux qui ont du mal. Ils ne comprennent pas le lien que l’on peut avoir avec une lame."

    Il finit sa coupe et la re remplit, reprenant sur une autre question qu’il avait en tête.

    "Enfin, que fais tu ici à une telle heure, ce n’est pas courant pour toi de faire la tournée des bars. Je vais encore me faire engueuler par le lieutenant, je le sens arriver comme personne."
    Yagyu Masahiro
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    Yagyu Masahiro le Samurai
    TES PAROLES IVRES SERONT TON REFLET
    MASAHIRO EBOSHI
    Parlait-il de voyage, quand il s’agissait d’alcool. Et la métaphore tend à faire rire la douce, qui d’un sourire semble conquise. Car elle aussi, souvent, se laisse porter aux bienfaits du saké. Lentement de laisser crouler de ce breuvage ; Ô que béni soient les cieux d’être si généreux. La douce dans sa chaise se vautre, croisant les jambes et relevant les yeux vers celui qu’elle accompagne dans sa tournée d’ivresse ; quelque chose que l’on nomme folie, et auquel on ne donne pas d’âge. C’est la joie qui vient cueillir.

    Oh, j’ai donné bien assez de leçons en ce jour.

    Un seul, mais qui lui a demandé que trop de patience pour répéter deux fois la même erreur. Les nouveaux soldats sont des plaies, et de vulgaires pantins désarticulés, incapables de se servir de leurs doigts. Eboshi consent à dire qu’ils n’auront aucun avenir, mais Yoshiro qui l’a accompagné dans sa quête s’est montré plus indulgent. Peut-être a-t-il raison, finalement. Les temps sont durs ; la guerre est moindre. L’indulgence est peut-être ce qu’il leur faut.

    Et toi, alors, tu connais ce lien ?

    Bien sûr, qu’il le connait. De cette raison en découle leur si bonne entente ; Masahiro et sans doute le seule avec qui Eboshi sait s’entendre. Pour l’heure, la douce se délecte des instants passés avec lui, car l’accompagnement du saké toujours satisfait.

    Oh, non, c’est sûr. Mais dure journée m’autorise quelques excès.

    Quelques, et très peu. Eboshi après tout est des plus droits ; connue pour un excès de sang-froid. Quelque fois pourtant se laisser aller ; Masahiro le sait.

    Soudain douce lève la main, et tourne son visage vers le patron du lieu, sourire aux lèvres, quémandant encore deux coupes de saké, qui seront – elle précise – payé par celui qui lui fait face. Pas le choix ; le soldat s’est embarqué dans quelque chose qu’il ne voudrait pas.

    Il ne le serait pas, si tu passais tes journées à boire. Mais dis-moi, Masahiro, qu’est ce qui a permis un homme tel que toi accéder au rang d’officier ?

    Hitorine Eboshi
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    Hitorine Eboshi l'Ascète
    Doux saké printanier
    Eboshi Masahiro
    Je vois de quoi tu parles, trop de leçons et la qualité des prochaines en pâtiront sévèrement. C’est pour ça que j’aimerais bien me trouver un élève à qui je léguerais tout mon savoir. C’est toujours plus simple quand tu as quelqu’un qui partage ta vue sur un sujet qu’il apprend.

    Encore une nouvelle tâche de sa longue liste de choses qu’il voulait faire avant de partir en enfer. Et en parlant d’enfer et de liens, ce qui n’a aucun rapport, mais pour faire une transition on peut inventer des liens et c’est exactement ce que je ne vais pas faire. Mais oui, il connaissait ce lien et cela commençait à être intéressant. Il avançait vraiment et sentait qu’il y avait quelque chose à faire. Ce dont le capitaine lui avait parlé, son monde intérieur.

    J’apprends à le connaître. Je sens que je ne suis qu’au début de quelque chose de plus grand. Je sais comment manier la lame, mais je ne comprends pas encore entièrement l’âme qui l’habite.

    Des excès hein ? Masahiro essayait de ne plus faire d’excès. Mais les pertes récentes avaient fait de sacré dégâts et il se sentait à nouveau presque sans famille. Celui qui lui avait tout appris et vu monter dans les rangs. Et il ne le verra jamais passer lieutenant. Enfin c’est la vie et Masahiro ne tombera plus dans de lourds travers.

    Des excès, je vois.

    Dit-il avec appréhension. C’était étonnant de sa part, des excès. Mais tout le monde ne pouvait pas rester sérieux constamment. Il fallait parfois relâcher la pression, comme maintenant.

    De toute façon ce ne sera pas marqué d’une grande discussion, il va me sermonner en une seule phrase et me détruire dans un entraînement hardcore, j’ai l’habitude.

    Masahiro tiqua à la seconde question d’Eboshi, c’est vrai que de son côté, ça devait lui faire bizarre de voir un jeune comme Masahiro monter comme ça officier, alors qu’il n’avait à la base que 10 ans dans la soul society. Il répondit très franchement, perdant le semblant de sourire qu’il avait.

    J’aimerais bien te dire en rigolant que c’est parce que le capitaine me considérait un peu comme son gosse, mais je n’apprécie pas non plus être arrogant et clamer que je suis excellent au kenjutsu. Je ne sais que bribes de mon passé, mais je peux affirmer une seule chose. C’est que je me débrouille plutôt bien lorsqu’il s’agit de me concentrer et d'utiliser mon compagnon d’infortune.

    Dit-il beaucoup plus sérieusement alors qu’il passe sa main sur la garde de son katana. Et il reprit avant qu’elle ne puisse poser une autre question, plus à l’aise qu’il y a quelques instants.

    Et toi Hitorine-san, raconte moi tes épopées jusqu’au grade d’officier.
    Yagyu Masahiro
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    Yagyu Masahiro le Samurai
    TES PAROLES IVRES SERONT TON REFLET
    MASAHIRO EBOSHI

    L’idée d’un unique élève ; voilà quelque chose qui relève de l’égoïsme. C’est ce que penserait Eboshi qui en aurait quelque chose à faire, de la Soul Society. Pour l’heure, la shinigami déteste le Concile et tout ce qui s’en suit. Elle consent alors à dire que l’idée d’un unique élève est une bonne chose, qui au moins ne fait perdre du temps à personne ; d’un hochement de tête simple, alors que sa tête se penche un peu plus contre sa main, impatiente d’entrevoir la boisson qu’elle attend avec impatience.

    Pourquoi n’essaierais-tu pas de méditer ? C’est ainsi qu’on apprend de sa lame et de son esprit. C’est ainsi que j’ai fait, et qu’on fait beaucoup d’autres avant moi.

    Simple suggestion, alors qu’elle ne daigne même pas regarder celui à qui elle propose ces idées. Lève la main, quand le serveur semble se perdre avec une bouteille de saké et deux coupes. Venant et arrivant, tel un cauchemar ambulant, l’être candide enfin pose les objets sur la table, mais Eboshi lui fait signe de partir avant qu’il n’ose servir ; trop craintive de se retrouver collée de saké avant même le début de la soirée.

    Elle ouvre alors la bouteille, écoutant les précieux mots de son collègue tout en le resservant et se resservant elle-même. Elle rit à sa dernière remarque, mais discrète toujours, comme sur la retenue – car c’est ce qu’elle fait, pour ne pas céder à quelque chose d’autre qui ne soit le sérieux qui lui donne cette si fière allure. Enfin, poussant son collègue à boire d’un geste de sa main, Eboshi vient à boire à son tour ; cul sec et sans retenue, bien loin des manières qu’elle aborde la plupart du temps.

    Oh, rien qui ne soit remarquable. Je ne me souviens même pas de mes premiers jours dans la division.

    Qui remonte à deux siècles, et c’est normal. La belle n’a que faire des souvenirs ; toujours s’est empressée de dire Ô combien le présent est important.

    Je me souviens seulement de tous ceux tombés avant vous. Mais l’Histoire finira par les oublier.

    Comme il est coutume de faire pour qui que ce soit, et Eboshi s’agace de cette normalité.

    Je me suis contentée de faire ce qu’on m’a dit, et on m’a gradé officier. Je n’ai rien fais contre, mais je n’ai jamais été dans le désir avide non plus d’obtenir tel grade.

    Et qui semble pour l’instant lui suffire ; déjà que la paperasse l’agace, la belle ne supporterait la charge de travail en tant que lieutenant. Pour sûre, la belle préfère la douceur de son bureau ; la sérénité de ses nuits, non agités par des idiots qui paniquent pour rien et vont à réveiller les lieutenants.

    Tu as toujours voulu être, officier, donc ?

    Boit une nouvelle coupe de saké, plus lentement que la première, et déjà se resserre une troisième qu’elle laisse pour l’instant sur la table, dans l’attente d’une répons de son collègue.

    Hitorine Eboshi
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    Hitorine Eboshi l'Ascète
    Alcool libérateur.
    Eboshi | Masahiro
    Méditer ? Il devait plus se pencher sur le sujet, la notion d’âme dans son arme ne lui était plus étranger et les 15 dernières années de Masahiro ont été passées à s'entraîner à l’épée, affiner son art, son corps ayant gardé une certaine mémoire musculaire de son talent passé. Mais il savait qu’il n’avait pas tout récupéré. Peut être que la méditation et la connaissance de son zanpakuto pourrait être l’une des clés vers le retour du niveau qu’il avait accumulé. Elle marque un point et Masahiro esquissa un léger sourire.

    C’est une chose que je devrais faire plus souvent, je passe bien trop de temps à manier mon zanpakuto plutôt que de… le connaître. C’est spécial à dire.

    Simple suggestion mais c’était un point intéressant et un sujet de discussion qui l’était tout autant. Voyant le serveur, Masahiro se laissa servir par Eboshi en silence, leva sa coupe de saké et la but cul-sec en même temps qu’Eboshi.

    Ahhh du bon saké, une soirée avec un temps impeccable et une bonne discussion, c’est bien une chose qui me manquait ces derniers temps. Merci. Et ouais j’imagine que toutes les montées en grade ne se font pas de la même façon pour tout le monde. J’en aurais presque l’impression d’avoir été privilégié par feu notre capitaine.

    L'œuvre du temps hein ? Elle avait entièrement raison la dessus, pour preuve sa propre histoire avant de venir dans la soul society, il n’en avait que de pauvres bribes, des bribes qui le définisse, mais des pauvres pages arrachées au livre de sa maigre vie tout de même. Sans le fait qu'elles font ce qu’est actuellement Masahiro, elles n’auraient aucune valeur sans cet aspect là.

    Je vois, pas besoin non plus d’une histoire flamboyante pour monter en grade. Ni non plus un besoin avide de monter en rang, c’est toujours mieux.

    Toujours voulu ? Il dit avec plus de confiance et d’un ton très direct, moins chaleureux, déterminé jusqu’au bout. Il est certain de ce qu’il voulait et ce depuis qu’il avait vu le capitaine à l'œuvre.

    J’ai toujours voulu devenir capitaine.

    Après cela il vient à se servir une autre coupe et la but cul-sec, lâchant après un clin d'œil sous un sourire arrogant.

    Kanpai Hitorine-san.
    Yagyu Masahiro
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    Yagyu Masahiro le Samurai
    TES PAROLES IVRES SERONT TON REFLET
    MASAHIRO EBOSHI

    Lente agonie, dans sa gorge vient l’euphorie. C’est l’alcool et ses effets ; brûle nos entrailles pour mieux nous savourer. Ô, que c’est bon de tendre vers la folie. Eboshi à cet écart se laisse pencher volontiers ; digne des plus grands péchés. Elle qui prône la bienséance, bien tenance, la voilà pourtant céder aux excès les plus amer ; encore un saké, patron, et dépêche-vous avant que ma glotte ne dépérisse.

    Kanpai.

    Lentement lève le verre, et la porte à ses lèvres pour mieux se délecter de ce nectar qui fait vivre l’esprit. Pourtant Eboshi à la folie ne cède encore ; résiste d’une lucidité qu’il faut admirer. Les regards qui ne manquent pas ; preuve d’une capacité qu’elle détient et que pas tous ici ne possèdent. C’est amusant à voir, pourtant la belle n’y prête importance. Seule sa conversation avec Masahiro compte ; de quoi lui faire oublier la mauvaise journée.

    Au nom d’un journée que personne n’a désirée.

    Et au nom de toutes les autres à venir ; celles n’ont on a rien souhaité. Mais elles sont là, ces journées qui frustrent ; quelque chose de délicat qui frappe à la membrane de l’esprit. Eboshi est fatiguée de toujours se battre avec le quotidien ; une routine lui ferait le plus grand bien.

    L’instant d’après, s’essuyant la lèvre d’un geste du pouce, la douce se redresse et tend à observer son camarade. Lui qui semblait si proche de son katana ne le connaissait donc pas ? Eboshi eu appris à connaître son Asaushi il y a plus de deux siècles, maintenant, et se surprenait encore à trouver les jeunes de ses jours trop indifférents au bien-être des êtres qui les accompagnent. Les zanpakutos ne sont pas de simples armes, mais des âmes volées et qu’on a insufflé. A y réfléchir, jamais la douce ne souhaiterait être réduite à ça, une fois morte.

    Je t’apprendrais, si tu le souhaites.

    Se vautrant dans son siège, la belle prend le temps de souffler avant d’avaler encore un reste de saké.

    Tu verras, communiquer avec ton zanpakuto sera la plus belle chose que tu auras acquise en tant que shinigami.

    Car il ne s’agit pas d’une simple lame, mais d’un esprit au cœur pur. Et chacun en ce monde parallèle devrait savoir parler à son arme.

    Enfin, après avoir mis une femme dans ton lit.


    Hitorine Eboshi
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    Hitorine Eboshi l'Ascète
    À ces jours banals et chiants
    Eboshi Masahiro


    L’alcool commençait à monter et désinhiber l’officier, il savait que c’était le moment ou il devait commencer à espacer ses gorgées de ce breuvage traître. Son regard lui cependant ne flanchait pas et montrait un contrôle extérieur de soit prononcé, il ne connaissait déjà que trop bien ses limites, forgée grâce à l’habitude. De mauvaises habitudes qui hantaient encore et toujours le shinigami. Mais il est emporté dans le péché par les douces paroles d’Eboshi, venant à porter un toast qu’il ne pourrait pas moins valider.

    - Au nom de cette journée que j’aurais pu passer à jouer de ma flûte.

    Ahhh, l’espace d’un instant, son esprit s’échappe, l’espace d’un battement de cil, Masahiro est comme transporté, ne voyant plus et n’entendant plus rien autour de lui, ce moment dure pour lui comme quelques secondes alors qu’en réalité il n’a seulement que fermé et rouvert les yeux rapidement. Eboshi se leva après son verre et plongea dans les yeux d’émeraude de son vis à vis. L’espace d’un instant lui se perd en observant son visage, revenant ensuite sur ce qu’elle dit. Elle lui propose d’apprendre. Chose qu’il acceptera quasi instantanément, il avait besoin de l’expérience de la shinigami, après plus de deux siècles, elle devait avoir d’excellentes leçons à donner. C’est avec un grand sourire satisfait qu’il accepta.


    - C’est avec plaisir que j’accepte.

    Oh il n’en doutait pas, apprendre à connaître cette âme-sœur qui l’a choisie. Masahiro voulait savoir ce que cet être avait à lui dire, homme ou femme, ou… chose ? Ce fameux monde intérieur que son capitaine lui avait fait miroiter. Quelque chose qu’il n’avait jamais vécu. Il voulait apprendre à le connaître et voulait savoir ce que le zanpakuto savait peut-être déjà de lui ou du monde qui l’entoure. Masahiro était déjà bien plus joyeux qu’il y a quelques instants, un peu comme un gosse à qui on promet un cadeau de noël.

    - Je n’en doute pas et je suis même plutôt impatient, c’est le genre de chose que le capitaine n’a pas eu le temps de m’apprendre, mais l’apprendre de toi m’intéresse d’autant plus !

    Et d’un regard aguicheur, le ton légèrement insolent, il répondit du tac au tac, le sourire s’étendant à son maximum.

    - C’est vrai qu’en 200 ans, on en apprend des choses.
    Yagyu Masahiro
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    Yagyu Masahiro le Samurai
    TES PAROLES IVRES SERONT TON REFLET
    MASAHIRO EBOSHI

    Et laquelle, de flûte, d’ailleurs ? Jamais Eboshi n’avait entendu dire que Masahiro y jouait ; mais l’idée lui plait. Comme quelque chose de secret ; quelque chose qui tend à intéresser. Et c’est vrai ; ça l’intéresse. Depuis longtemps n’a pas entendu vent de cet instrument, et voudrait se délecter de sa mélodieuse un moment. Pourtant Eboshi ne demande rien ; son idée reste au fond, mais ne s’exprime pas au-devant du musicien qui sûrement aurait été ravi de lui accorder un chant.

    Boire est une bien meilleure idée.

    Quand l’alcool n’est pas assez fort pour vous pousser au vice.

    Et les péchés, Eboshi ne connait que trop bien. Être pieux pour rappel est la visée même du sous axe qu’elle dirige avec fermeté depuis des siècles désormais. Jamais elle ne devait faillir à ses excès, au nom de tous ceux avant elle et tous ceux à venir.

    Pourtant sent l’épiderme frissonner ; sous sa peau et sur ses paupières danser ; c’est l’alcool qui s’éparpille dans son corps en une trainée de poudre. Des poussières qui s’élèvent à la moindre inspiration, et qui bougent encore dès qu’elle expire. Et qu’elle bonne sensation ! De cet instant se délecte, dans un sourire tandis que son regard entrevoit Masahiro fermer les yeux si lentement qu’il semble s’endormir.

    Tu m’en vois flattée.

    Reprend coupelle de saké pour la remplir et la vider ; Eboshi en un éclair enchaine un verre. Pourtant son foie déjà appelle à l’aide, et croule sous les molécules d’OH qui prennent d’assaut son tronc cérébral.

    Ne t’avises pas de l’apprendre avec quelqu’un d’autre, maintenant que tu t’es engagé.

    Se met à rire sans raison particulière ; simplement profite de l’instant qui pour elle prête à rire. Et à nouveau croise les jambes, la tête basculant en arrière pour mieux respirer l’air frai qui d’une brise élève les poussières de la Terre.

    En deux siècles, tu appends combien la paix est fragile, et combien notre autorité est fragile.

    Redresse la tête et vient à observer celui qui lui fait face ; qui d’eux deux en premier cèdera à l’alcool ? Pour l’instant, Eboshi est encore assez lucide pour tenir une conversation politique ; qu’elle engage au tournant d’une remarque faite par son compère.

    On ne sera jamais vraiment en paix.

    Hitorine Eboshi
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    Hitorine Eboshi l'Ascète
    Saké sérum de vérité.
    Eboshi Masahiro


    Il y avait des choses que Masahiro ne dit pas ou n’explique pas. Pourquoi ? Parce que ces choses faisaient partie de sa sphère privée. Le fait qu’il aime jouer de son shakuhachi en faisait partie, il avait son petit endroit secret non loin des baraquements sous un joli cerisier fleuri. Il y repensait, c’est là qu’il avait commencé sous le regard observateur du capitaine, mais Masahiro fut rapidement ramené à la boisson par Eboshi, elle avait raison, pour ce soir, boire était une meilleure idée. Il reprit souriant, jovial.

    - Tu as raison.

    Et il se resservit une coupe, la buvant en partie et profitant de certains de ces moments de silence pour réfléchir, il pensait à ses relations dans la division, autant il s’entend très bien avec beaucoup de membres et de recrues, mais la majeure partie des officiers qui gèrent des choses de leur côté, il ne les connaissait que très peu, leur nom et une partie de leur histoire. Rien de bien phénoménal. La hiérarchie n’aide vraiment pas les relations dans le seireitei, c’est de plus en plus dur de parler à quelqu’un de haut placé, mais Masahiro divaguait à nouveau sous le pouvoir d’emprise de l’alcool. Il fut repris par Eboshi qui le mettait en garde de ne pas trouver d’autre professeur, la voir autant impliquée dans son rôle à faire apprendre son élève fit rire Masa’.

    - Ne t’en fais pas je ne suis pas du genre à chercher de partout pour aller vite, je suis quelqu’un de patient et passionné.

    Il ne s’attendait pas non plus à ce genre de réponse, c’est qu’on apprend ce genre de chose de nous même. Et la fragilité de l’autorité, il l’apprenait un peu tous les jours, sachant à quel point le concile aimait à maintenir son autorité et à quel point la vie des humains ne tient qu’à un fil. Les séparatistes se font de plus en plus nombreux, d’autant d’âmes qui viennent de familles nobles ou de gens nés “âme”. C’est triste. Et cela attristera jusqu’au bout Masahiro, qui ne pouvait comprendre l’envie de génocider tout un peuple. L’alcool aidant les émotions fortes à traverser, il s’imagine déjà se rebeller face au concile si un jour une telle décision arrive. Il serait le premier à se sacrifier pour ce pauvre peuple sans emprise sur son propre destin.

    - La fragilité et la politique. Deux choses qui vont plutôt bien ensemble si l’on regarde de plus près. Tout ne tient vraiment qu’à un fil.

    Jamais vraiment en paix. Masahiro s’en était déjà bien rendu compte, la paix ramollit et créer l’instabilité sous certains aspects. Mais la paix c’est aussi et surtout…

    - La paix n’est qu’une simple période de repos et de préparations entre deux guerres. Aussi simple et factuel que cela, même si l’on pourrait penser l’inverse, que la guerre n’est qu’un passage d’entre deux paix. Enfin ouf…

    Il sentait l’alcool monter et commençait à vraiment divaguer. C’était le signe qu’il devait se servir d’un peu d’eau et de descendre sa consommation, sinon il ne se contrôlerait vraiment plus.

    - Il va me falloir un peu d’eau haha.
    Yagyu Masahiro
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    Yagyu Masahiro le Samurai
    TES PAROLES IVRES SERONT TON REFLET
    MASAHIRO EBOSHI

    La paix et les paroles futiles ; à la haine du système la belle veut bien se laisser guider ; d’une haine qui ne desservira que tous et au mieux. C’est l’humanité qui doit périr ; le concile blanc doit en pâtir. Dans ce mouvement de pensée, Eboshi relève les yeux vers son collègue. Pourtant l’œillade voit la terre tourner, aller d’avant en arrière ; car l’alcool a prit bien plus de place que nécessaire. Le tronc cérébral en est envahi ; le foie a perdu sa bataille.

    Fermant les yeux alors, l’ascète finalement reprend conscience et pieds sur terre, décroisant les jambes comme si ce geste allait pour faire s’échapper la chaleur qui se stocke dans son corps en un volcan prêt à exploser.

    On ne peut être en paix sans faire la guerre.

    Et Eboshi de ce vœu espère un jour une réalité ; quelque chose qui deviendra concret, au-delà des rêves et songes menés par le marchand de sable. Un jour, peut-être, elle pourra admirer génocide de l’humanité et concrétiser son vœu le plus cher ; s’en aller dans un havre de paix, loin de ces fous qui prêtent à penser que l’humain puisse servir à quelque chose d’autre qu’engendrer des yokai.

    Mais la paix un jour ne serait pas de refus. Encore il y a un siècle, la guerre était d’un ordre quotidien.

    L’an 166, et les fougues de cette jeunesse qu’ont apporté ce semblant de paix transformé en une guerre sans nom. Les frères qui jamais n’ont pu s’entendre ont finalement révélé leur vrai visage ; triste dessein auquel ont été menés les shinigamis jamais n’ayant demandé.

    Tu n’as pas connu la guerre des frères d’armes j’imagine. Quel âge as-tu, Masahiro ? Tu sembles si jeune.

    Et plein d’énergie, loin d’être ce qu’Eboshi en l’instant représente.

    Hitorine Eboshi
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    Hitorine Eboshi l'Ascète
    Fin de soirée.
    Eboshi Masahiro
    Masahiro ne se laissait pas guider par sa haine, il ne saurait pas où aller s’il se laissait guider par sa propre colère, il n’avait rien pour se venger, vouer sa haine sur les humains alors que seul un petit groupuscule avait décidé de sa mort serait totalement immoral et illogique. Et Masahiro ne commencerait pas à débattre sur le fait que les humains sont la cause des Yokai, raison pour laquelle il faudrait les exterminer. Qui sont les shinigamis pour décider d’exterminer un peuple entier sous la seule raison qu’ils engendrent les Yokais, ils ne contrôlent même pas ce fait là. Masahiro serait donc l’un des premiers bastion shinigami à se lever pour les défendre, il se battrait même s’il est seul. Il ne peut s’imaginer les voir s’éteindre sans qu’ils ne puissent y faire quoi que ce soit.

    Mais Masahiro n’arrive pas à plus penser ou réfléchir sans qu’il ne soit influencé par le saké, troublant et modifiant chacune de ses actions pour plus ressembler à ce que serait quelqu’un simplement dirigé par ses pulsions primaires. Il ne développera pas sur le sujet, gardant ses pensées à lui-même, le regard se faisant hagard.

    - . . .

    Il n’avait rien à répondre à cela, il n’avait plus rien d’intéressant à dire, ne se doutant pas des motiv’ intérieures d’Eboshi, se contentant de finir une autre coupe en observant Eboshi, la perçant de son regard de jade. Il valida d’un mouvement de tête lent, la paix d’un jour, la paix actuelle lui suffisait à se préparer à la prochaine, souhaitant être sa meilleure version pour le jour où il fera face aux siens. Il le savait. Ce genre de pensées qui ne le traversait que quand il était ivre. Il n’avait pas connu la précédente guerre et n’était pas un connaisseur de ce qu’il s’était passé, étant arrivé sur la toute fin, ressortant d’histoires qui le hantent encore jusqu’à ce jour, habité d’un bastion de ressentiments il ne s’intéressait actuellement qu’à ce qui pouvait le rendre plus fort. Plus puissant.

    - Non et j’ai actuellement 15 ans, je… suis jeune oui. Selon les normes, mais qui en tant qu’immortel se soucie vraiment de l’âge lorsque l’on n’est pas né âme. Je...J’ai été … une nuit avant ma naissance ici… Je ne m’attendais qu’à l’enfer.

    Ses paroles ne forment bientôt plus des phrases facilement compréhensibles et Masahiro connaissant ses limites, va se lever, annonçant son départ. Il commençait à divaguer et à raconter des choses qui ne le concernait que lui, choses ayant peu voir pas de rapports à ce dont ils voulaient parler, voulant centrer malgré lui le sujet sur sa personne. Il s'abaisse poliment et dit alors qu’il part en direction de la porte, cette fois-ci le visage plus proche du rouge que du rose.

    - On se revoit aux entraînements que tu m’as promis Eboshi.

    Le décor se faisait flou et son retour serait très certainement difficile, ne reconnaissant de nuit pas le décor, il zonera surement et finira peut être par arriver chez lui ou dans une baraque de fortune. Le lendemain sera possiblement difficile. Mais il sortait de cette soirée un peu plus convaincu de ses propres convictions.
    Yagyu Masahiro
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