L’aube. Je relevais légèrement les yeux, sentant les rayons chauds du soleil levant taper contre mon chapeau de paille, sentant le vent passer entre mes pieds. Oui, une nouvelle saison était arrivée, et avec elle son lot de responsabilités. Même si je n’avais pas accompli grand chose depuis mon arrivée, chaque fois que je sortais de la clinique c’était pour prouver ma valeur. Cette même valeur qui m’envoyait aux devants du danger, et du mérite. Et aujourd’hui encore je tournais le dos au soleil, suivant le sentier aux côtés de Dame Midori et de l’ami Kamui.

En effet, nous avions été dépêchés sur un contrat assez particulier, une rumeur comme quoi un individu suspect sévirait sur les routes de la province de Musashi. Cette même province qui avait vu les apparitions de yokais diminuer, mais où des shinigamis commençaient aussi à disparaître. Ambiance assez pesante donc, pourtant nous restons concentrés sur nos tâches. Le détachement de deux personnes de la 10ème division n’était pas anodin, après tout il était question de shinigamis disparus, donc potentiellement de personnes en détresse. Kamui, avec sa formation de limier auprès de la 3ème, nous servirait de guide, même si de fait le commandement revient à Midori Oto, officier récente.

Que savons-nous exactement, sur cet inconnu ? On n’est même pas sûr qu’il soit vraiment humain, c’est bien ça ? Mais s’il est bien humain… alors ça pourrait s’avérer intéressant.

Léger sourire sur les lèvres, je gardais mon regard sur la route, observant l’horizon alors que nous passions à côté des champs garnis de la région. Un humain capable d’occire les yokais et de combattre des shinigamis… serait-ce là un indice pour le futur ? Même si ce n’était pas mon domaine de prédilection, si on arrivait à étudier cet individu et à obtenir des résultats concluants… Élever l’espèce humaine à un autre niveau n’était pas impossible. Je gardais ces réflexions pour moi, poursuivant mon chemin avec mes compagnons de route.

Vous connaissez tous les deux l’étendu de mes capacités, si jamais combat il y a je serais derrière vous pour vous assister. Avec moi à vos côtés, il n’y aura aucune trace permanente sur vous.

Le message était lancé, maintenant je laissais la parole à mes collègues. Il allait faire très chaud aujourd’hui.

Sa première mission en temps qu'officier, et maintenant qu'elle y pensait, sa première mission du second cercle. Oui, elle avait sauté cette étape pour passé directement au troisième cercle et cela lui avait bien réussi ... Pas du tout.

Elle était accompagnée d'un inconnu et de Nobunaga, ce qui la rassurait, elle ne finirait pas avec des blessures de partout, même suturée. Il était très pratique ce panacéen décidemment, encore plus avec son shikai. Rebondissant sur sa remarque, elle prit un ton qu'elle se voulait sournois, bien que cela reflétait pour le coup le fond de sa pensée



Officier ou non, il fallait bien rendre des comptes au concile, voir même à l'ordre mnémonique dans son cas et à son désarroi. Les gratte-papiers savaient faire de leur existence une nuisance infinie. La petite shinigami soupirait intérieurement, puis redressait la tête et tapait dans ses mains, cherchant à être la plus chaleureuse possible envers ses deux collègues.



Après quoi ils pourraient se lâcher. Maintenant qu'elle y pensait, partager ses réflexions sur les origines du pouvoir de cet humain supposé serait plus que bienvenue. Midori avait eu tout le trajet pour les concocter et cela ne serait pas de refus un peu d'information dans ce gigantesque problème. Reprenant une attitude plus lambda, elle mettait un terme nette à cette petite parenthèse pour que le groupe se concentre de nouveau sur la mission, le ronin pouvant maintenant apparaitre à n'importe quel moment.



La théorie la plus plausible à son avis, car la plus flou. Elle n'était pas satisfaite de toutes les questions qu'elle soulevait. Toujours avec sérieux, bien qu'en roulant des yeux, elle continuait.



Bien plus auto-suffisante déjà, bien que cela relevait de la supposition qu'un tel savoir était préservé chez les humains et soulevait donc la question du "pourquoi maintenant ?". Donnant sa dernière théorie, elle faisait de son mieux pour ne pas montrer son excitation par rapport à ce cas de figure, tant cela lui apprendrait sur des sujets qui la passionnait un peu trop pour son bien.



Après une petite pause, elle finissait pas soupirer et haussait les épaules, le regard joueur et un sourire en coin, cherchant à les rassurer.

Affecté en tant que limier pour une mission ou il y aurait potentiel de combat, je suis bien entouré, Nobunaga que je connaissais déjà et Midori Oto qui de ce que j’ai pu entendre, est récemment passé au rang d’officier. Son allure un peu gamine allait très certainement m’énerver et me taper sur les nerfs, mais je resterai un tant soit peu correct tant qu’elle ne déborde pas et n’agit pas en tyran. Le thème de la mission paraissait au premier abord assez simple, retrouver le détraqué qui tuait Yokais et Shinigamis sans distinctions et le faire arrêter. La manière de lui faire arrêter son œuvre dépend de sa manière de réagir face à nous. Mais l’affrontement semblait certain.

La journée ne faisait que commencer et je me réjouissais du soleil naissant, partageant ses rayons grandissants. Je n’aurais pas apprécié de passer cette mission sous la pluie, ces derniers temps, la météo affectait vraiment ma façon de voir les choses, allez savoir pourquoi. Mais avant que l’on se mette en route, il fallait briefer la situation, Midori avait beau être plus haut gradée que moi, j’agissais en tant que premier enquêteur, ma formation de criminologie m’aidant à y voir plus clair et agir autrement que de simplement marcher sans raison dans la région peuplée de Musashi. Certes la région offre des paysages sympathiques et l’entre alpe mêlé aux rizières m'apaise, mais il fallait commencer notre travail.



J'acquiesce alors que Nobunaga fait étalage de ses capacités de soins, je valide. Il est bon, très bon pour soigner. Je ne me fais pas de mouron sur le fait que l’on peut ressortir sans blessures de cette mission. Et voilà que commencent les réflexions que le moi du futur va très certainement majoritairement ignorer, sinon je vais m’énerver. L’enfant est spécial et le guide devient sourd. Je fais non de la tête en soupirant à l’entente d’une volonté de thanatopracteur. Mentalité malsaine et idées tourmentées. Peu de réactions à ce qu’elle dit, je n’ai rien à redire sur le fait que l’on attaque pas à vue, c’est une chose normale. Je répondit assez froidement à l’officière sur ce qu’elle expliquait.



Vient ensuite les hypothèses sur la nature du ronin. Mais était-ce vraiment important ? Aucune ne me semblait vraiment plausible jusqu’à la dernière qui semblait la plus logique. Alors que j’y réfléchissais, ça et le fait qu’il pourrait être simplement un humain à haut potentiel spirituel, un homme sur dix millions comme on les appelle. Une personne se transcendant dans l’art du combat.

Dame Midori disait tout haut ce que j’envisageais tout bas, si notre cible était réellement un être humain alors nous pourrions l’étudier. En tout cas, si la situation nous le permet. Je ne doute pas des capacités de notre équipe, nous étions plutôt bien équilibrés, chacun disposé à remplir parfaitement son rôle, mais il ne fallait jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. C’est avec cette sage pensée que je suivais mes compagnons de route, silencieux face à leur échange.

Des théories quant à l’identité de notre cible eh, peu de mauvaises réponses, mais toujours pas de solution évidente. L’esprit rationnel chercherait à limiter son spectre de recherche, procédant par élimination pour trouver ce qu’il souhaite trouver. Là où dans notre cas j’estimais plus judicieux d’être ouvert à toute possibilité, parce qu’une fois qu’on met un pied dans ce monde on ne peut s’empêcher de tomber sur des choses de plus en plus incroyables, et dérangeantes.

N’excluons pas la possibilité d’une âme errante avec un fort potentiel. Voir d’un Shinigami déserteur qui a décidé d’installer son territoire dans cette région. Dans tous les cas, pour arriver à éliminer ses opposants, ce ronin doit être devenu maître dans la maîtrise de l’énergie spirituelle. Ce qui ne nous arrange pas.

J’acquiesçais du regard lorsque Kamui prenait les rênes de l’enquête, son expérience et son rôle au sein de sa division n’était pas à prouver. Passant ma main sur mon chapeau de paille, je fixais les alentours avant de pointer du doigt la rizière.

À première vue les plantes ont récemment étaient semées. Suivons les cultures, nous finirons par nous rapprocher d’un village.

Pendant que nous poursuivions notre route, je tournais ma pupille unique en direction de la forêt avoisinante, fixant le brouillard qui descendait la pente émeraude pour se dissiper à notre niveau. Puisque nous sortons à peine de l’aube, je suppose que c’est encore la rosée du matin, mais je ne désirais pas rester plus longtemps face à ces bois. Ça sonnait comme le parfait endroit pour subir une attaque de brigands, bien que nous soyons invisibles à l’oeil humain.

Même après la guerre certaines provinces n’ont toujours pas réussies à se redresser correctement. Les zones les plus instables sont devenues un véritable enfer à vivre… Je plains ceux qui sont encore trop attachés à leur maison, plutôt qu’à leur vie.

L'officier acquiesçait aux dires de ses subalternes du jour, pour tout dire elle était bien heureuse de ne pas avoir à investiguer seule sur ce problème, le comportement humain n'était pas un sujet qui lui parlait autant que la médecine. Si elle pouvait en venir aux même conclusions que son collègue médecin, elle levait néanmoins la main pour arrêter le déplacement des deux shinigamis.



D'un ton presque maternel, elle leur demandait de sortir leur armes, posant la main dessus et se concentrant sur quel sort sceller dans leurs armes. Elle voulait capturer le belligèrent ... Elle allait donc utiliser le plus utile de ses sorts novices. Inspirant légèrement, elle incantait deux fois de suite.



Connaissant cet aria sur le bout des doigts, elle n'était guère surprise de voir le sceau se poser sur les zanpakutos, que leurs shinigamis acceptent le gentil enchantement de Midori ou non, c'était elle l'officier après tout, s'ils refusaient ils pouvaient rentrer chez eux aussi vite. Venez maintenant l'enchantement pour la défense, et pour celui là, elle posait simplement ses mains sur leurs épaules.



Hochant la tête en voyant les seconds sceaux se placer, elle retirait ses mains et les prévenait avec sérieux, bien qu'un brin de malice dans la voix.



Laissant l'inspecteur prendre le devant de la troupe, elle profitait de son retrait pour elle même s'enchanter de ces mêmes kidos. Son côté perfectionniste aurait voulu qu'elle enchante et rends tenace ce même enchantement les tenues de ses pupilles, mais la communication de cette mission avait été très mauvaise et elle n'en avait pas eu le temps. Tant pis. Elle regardait maintenant l'inspecteur, admettant avec légèreté la confiance professionnelle qu'elle lui confiait.

L’analyse est faite, les protections sont placées, nous pouvions donc désormais avancer, et j’allais faire avancer cela rapidement, il ne fallait pas traîner, la zone n’était pas difficile à analyser. Quelques maisons de paysans, un village possiblement à quelques lieues d’ici, on est clairement dans la zone de frappe du ronin. J’écoute les paroles de Nobunaga et acquiesce, ce qu’il disait faisait sens. Mais n’était pas de notre ressort. On n’était pas là pour s’attarder sur l’histoire ou les problèmes des humains. Nous ne sommes pas là pour cela. On a une mission qui est d’arrêter un tueur qui a très certainement perdu pied sur la réalité. Alors je m’exprime clairement et je fais part de mes directives.



Suivi de mon acolyte de la panacée, nous commençons les recherches en nous dirigeant au niveau des rizières alors que Midori se dirige vers la brume épaisse. Je ne remarque rien d’anormal, elles sont fraîchement semées et les paysans qui doivent vivre ici sont très certainement partis vendre tout ça ou travaillent en ce moment ailleurs.

Position de pouvoir inversée, la jeune recrue impétueuse et irrespectueuse que tu avais connu à l’époque se retrouvait désormais officier de la dixième division. Envoyée en renfort pour une raison qui t’échappe, sans doute parce que, finalement, la dixième division manquait de confiance en leur nouvelle promue, tu es partie plus tard qu’elle et donc, par conséquent, tu te retrouves aussi à arriver plus tard. Juste à temps, finalement, pour qu’elle soit prise au dépourvu, que son corps soit traîné dans la brume, tout ça alors que ton regard peinait à voir devant toi.

C’est tes sens en alertes qui te permirent de comprendre que quelque chose clochait, elle qui tombait au sol, inconsciente, traînée par une autre entité que tu ne saurais identifier. Tu grimaces légèrement, arme à la main, dégainée de son fourreau, te disant qu’il s’agit peut-être là du meilleur moment pour prêter mains fortes. Pas que tu doutes des autres shinigamis chargés de la mission, seulement, tu ne pouvais pas laisser ta supérieure en danger, quand bien même cela t’en coûtait d’admettre une telle chose.

-  Kidō n°5 : Jigokuchō Setsu. Main levée, le papillon se pose sur ton doigt avant de s’envoler, prenant la direction des sources d’énergie repérées un peu plus loin. Celles avec qui se trouvait Midori quelques instants plus tôt, avec que son imprudence (ou inconscience) vienne perturber les plans de l’équipe. - Ko Sana, dixième division. Message bref pour te présenter, qu’ils n’aient pas l’impression de tomber dans un piège. - Je suis sur les traces du Joukan Midori. Tu leur laisses aussi un emplacement rapide, leur fait signe d’un sort lancé dans les airs. Byakurai lancé sans cible le temps que le papillon arrive à destination, tu laisses le sort franchir l’air, cherchant à attirer l’attention de ceux que tu te retrouvais à aider, semblant être arrivée au bon endroit au bon moment.

Le coupable semblait prêt, si l’ombre se trouvait à être votre cible et tu préférais éviter de le perdre de vue, prenant donc sa suite quasi immédiatement. Armure sur le dos que tu portes sans difficulté, celle-ci ne te ralentissant même pas, tu espères parvenir à le rattraper à temps. Avant que l’officier ne rencontre le même sort que tous ces autres Shinigamis assassinés de sa lame.

Dame Midori ne perdait pas le nord et utilisait ses talents pour renforcer nos moyens de défense. J’écoutais ses instructions, comprenant implicitement l’importance de contrôler un minimum mes actions pour ne pas déclencher les sorts à un moment inopportun. Sans réagir plus que ça à la discussion de mes partenaires par rapport à la méthode d’approche, j’observais l’environnement avec une certaine quiétude. Tout était si calme, si silencieux… Est-ce que c’était le cas quand j’étais humain ? Étais-je si… aveugle ? Une partie de moi refusait de le croire, mon regard était probablement tourné ailleurs à cette époque, rien de moins.

Lorsque Ashura Kamui m’indiqua de le suivre, je le suivais comme son ombre, reprenant en main mon attention pour notre mission. Nous inspections les rizières, comme je lui avais indiqué, elles étaient récemment plantées et il n’y avait pas de traces suspectes. Je restais neutre et pensif, alors que Kamui semblait déçu de l’absence d’indices. J’aurais souhaité le conforter dans son idée, l’appuyer dans l’intérêt d’observer ce genre de détail. Après tout, si nous avions trouvé des traces suspectes près des récoltes, cela aurait pu nous signifier que notre suspect avait peut-être besoin de se nourrir avec de la nourriture humaine.

Mais pas le temps de dire quoique ce soit, un cri soudain nous surprend, et nous force à nous retourner. Midori Oto, laissée en arrière, était en train de se faire enlever par une silhouette inconnue. Un chapeau de paille, semblable au mien, mais aucun visuel sur le reste, alors que nous perdions de vue l’officier dans la brume. Sans avoir besoin de se concerter, l’agent de la Troisième et moi-même nous élancions à la poursuite de notre camarade, le regard acéré et à l’affût de la moindre chose qui puisse nous tomber dessus. J’en profitais pour réciter mes propres arias, afin de me connecter à Kamui :

Nord et Sud. Est et Ouest. Les épines de la rose des vents lancinent les poignes fratricides… Kaidō n°27 : Renketsu !

Une onde s’échappait de ma silhouette pour heurter l’enquêteur du Troisième Oeil, un lien invisible reliant nos deux psychés alors que nous nous rapprochions de notre point de séparation initial avec Dame Midori. Un papillon des enfers entrait en contact avec nous, nous informant de la présence d’un nouvel allié dans les parages. Une membre de la Panacée qui était déjà sur les talons de notre cible. Réfléchissant un moment, j’envoyais mes pensées à Kamui pour une communication éclaire.

Kamui, je ne sais pas si c’est la meilleure solution mais nous pouvons essayer de nous séparer pour couper la route à ce chapeau de paille. Tu es plus rapide et capable de te défendre que moi, alors laisse-moi rejoindre cette Ko Sana pour nous puissions mettre la pression sur la cible et que tu puisses la surprendre sur son flanc. Qu’en penses-tu ?

En temps normal nous n’aurions pas eu l’occasion de débattre d’une action ou d’une autre, mais grâce à notre lien mental nous pouvons rapidement nous mettre d’accord et nous coordonner sur le terrain. Sans parler que si la moindre chose arrivait à l’un de nous deux, l’autre le saurait instantanément, lui donnant une grande souplesse dans son champ d’action.

Résumé :

Une aide inespérée arrivait, Ko sana, shinigami de la grande famille noble des Ko. Qui se fit remarquer via papillon et hado, ce qui me rassurait déjà sur ses capacités en combat. Envoyée par la dixième division, j’étais désormais en présence de 3 personnes de la panacée, ce qui, niveau des soins, était plutôt rassurant. La situation étant plutôt tendue, je ne m’expliquerai pas pendant de longues minutes sur la situation, tout le monde avait rapidement compris ce qu’il se passait. Le ronin était là et emportait avec lui Midori. Ce qui nous donnait d’importantes informations sur ses capacités, on pouvait donc facilement déterminer qu’il était rapide et savait particulièrement se battre. On confirme aussi au passage qu’il voit bien les esprits et que finalement, il est bien plus puissant qu’un humain normal.

Alors que Nobunaga et moi commençons à nous diriger vers ce qui pourrait être le rônin sans grand doutes. Je prends de vitesse Nobunaga qui incante un kido pour nous relier mentalement. Le lien établi naturellement, j’entends mon compagnon résonner dans ma tête. Il rejoindrait Ko pendant que je surprends sur son flanc le samurai. Je valide d’un hochement de tête et lui réponds de par le lien mental qu’il a établi.



Je fonce alors à pleine vitesse droit vers le chapeau de paille et l’atteint sans trop de difficulté dans la brume. Cependant, alors que j’arrive à son niveau, sa silhouette disparaît de mon champ de vision et j’entends tomber le corps de l’officier Midori. S’il a réussi à se la faire sans qu’elle ne me remarque, je ne pourrai compter que sur mes réflexes et sur le soutien des deux panacéens.

Mon échine réagit instinctivement au danger au dernier moment. Il prend l’initiative et tente une attaque latérale sur mon flanc droit. Je pare au dernier moment et recule de deux mètres sous le choc de nos lames. Je ne tiendrai pas bien longtemps sous ses assauts, j’aurais dû quitter la brume dès que possible et le cerner à la sortie.

Résumé:

Encore aucun contact avec ceux que tu es venue aider. Tu peux les sentir se déplacer, avoir une bonne idée de leur position et tu parviens donc rapidement à comprendre ce qui se prépare. L’un est sur tes talons, l’autre semble partir dans une autre direction : pour prendre de revers celui tentant de fuir avec le corps de Midori ? Sans doute. C’est, tout du moins, ce que tu en déduis avec le peu d’informations que tu as. Ce qui suit est toutefois moins rassurant, combat qui s’engage tandis que les coups d’armes s’entrechoquant se font entendre.

Au même moment, tu es rattrapée par celui qui te suivait, ayant ralenti le pas pour pouvoir échanger quelques mots avec lui. Tous n’étant pas en mesure de ressentir l’énergie spirituelle, c’est pour cette raison qu’ils se sont fait prendre par surprise et que l’homme, votre adversaire, eut l’occasion de s’en prendre à Midori. Quant à l’officier, désormais au sol, le fait de la savoir encore vivante te suffisait, tu aurais tout le temps de l’aider plus tard, lorsque la menace imminente n’en serait plus une et que ton allié du moment ne serait plus en danger. - Conflit éternel, massacre inhumain. Maintes rivières de sang versé irriguent le prochain Eden. Hadō n°13 : Ookaze. En frappant tes mains ensemble, une bourrasque de vent vient disperser la brume devant toi, révélant ainsi à vos yeux la position du Shinigami dont tu ignorais encore le nom, ainsi que de celui s’avérant être votre cible.

Le sort se termine alors que l’une des runes dessinées sur ton corps s’active, faisant apparaître cinq lances qui flottent autour de toi. Devant toi, surtout. Prête à passer à l’assaut, ces dernières foncent vers l’adversaire, tentent de prévoir sa trajectoire, si tentative d’esquive il y a, et ce, malgré la distance qui vous séparent encore. La distance n’est pas un problème pour toi, pas alors que tes armes répondent à ta volonté, toutes marquées d’un sceau te permettant d’agir directement sur celles-ci.

Nos esprits liés, il nous a fallu que quelques instants pour nous accorder sur un plan de fortune, faits avec nos petits moyens, pour démarrer les festivités. N’étant pas le plus vif du duo, j’essayais tant bien que mal d’approcher de la direction d’où venait le signal lançait par Dame Kô, faisant un minimum attention à ne pas me coincer le pied dans une racine masquée par la brume. Brume que je trouvais étonnamment épaisse, même si on pouvait éventuellement mettre ça sur le compte de la rosée du matin. Je balayais ces pensées de ma tête, rattrapant du mieux que je pouvais la silhouette de Kô Sana, ne perdant pas de temps à tourner autour du pot.

Soejima Nobunaga, de la 10ème. Nous étions incapables de suivre la trace du ronin, d’où l’attaque surprise sur Dame Midori. Mon camarade barre la route de l’ennemi, mais nous devons nous débarrasser de cette brume.

L’officier était digne de son grade, agissant directement après qu’elle ait reçu les informations nécessaires. Bien que j’étais incapable de l’aiguiller dans une direction précise, du fait que je ne pouvais pas me repérer dans cet endroit couvert de brume, elle prononça les arias pour provoquer une bourrasque qui balaya ce qui nous obstruait la vue. Et dans la bonne direction, grâce à ses capacités de sensorialités sûrement ! Fronçant les sourcils, je remarquais les hostilités engagées entre Kamui et le ronin qui, bien qu’il soit pourchassé, n’en démordait pas.

Voyant les lances invoquées par Dame Kô, je décidais de m’élancer par le côté pour contourner la confrontation directe et me rapprocher de Midori Oto couchée à terre, probablement encore inconsciente.

Je vais essayer d’écarter l’officier Midori du chemin, je compte sur vous !

Message que je criais à Kô Sana, tout comme je le transmettais mentalement à Kamui qui était au corps-à-corps contre le samouraï. Je ne pense pas pouvoir être d’une grande aide dans ce genre de situation, à moins de mettre en danger l’émissaire du Troisième Oeil. Je décidais donc de rester à l’écart du conflit direct, et d’agir sur d’autres plans. Cette mission de traque s’était transformée en sauvetage pour ma part. Et il était hors de question qu’un shinigami meurt à côté de moi.

Résumé :

Les lames s'entrechoquent à tout vitesse et seul mon instinct était ce qui me maintenait en vie, ce que j’ai en face de moi n’est plus humain, je n’ai jamais vu d’humain se battre aussi bien depuis cette homme sous gigai lorsque je l’ai perdue. Il est d’une certaine façon lié à des shinigamis ou aux yokais. Mais alors que je sentais ma propre fin arriver au galop, une grande bourrasque à faire plier un arbre vient créer de la distance entre moi et le ronin, dissipant au passage la brume. La bête de combat révélée, son corps était humain. Je ne voyais rien de plus, n’étant pas senseur je sais s’il se passait réellement quelque chose au niveau de son essence mais ce n’est pas de mon ressort. Il me faisait face, visage légèrement caché sous son sugegasa et lame dans son fourreau.

Mais nous n’avions pas plus de temps que pour nous analyser l’un l’autre, 5 lances étaient lancées droit sur l’ancien samurai, avec lesquelles, de manière synchronisée, fut lancé un assaut.



Son corps cependant, commença à s’effriter, ainsi que son sabre et ce qu’il possédait.

[Nécessite Senseur] Et pour tout ceux dont le côté sensoriel est assez travaillé, vous pouvez remarquer, que la masse d’énergie spirituelle qui était le ronin, par, tel un nuage de poussière métallique attiré vers un aimant tout droit, vers le temple visible à une centaine de mètres de cela.

En dehors de cela, il ne restait désormais plus rien du corps du ronin. Vous remarquerez aussi, sur le corps de Midori, qu’elle a subi un violent coup à la tempe et qu’elle ne s’en remettra pas avant au moins une bonne heure.

Je revenais à mes esprits, si je n’avais pas eu d’aide, il m’aurait pris un bras, si pas plus. Je soupire, me tapotant le visage. On avait sauvé l’officier Midori, le plus important maintenant restait à savoir si le samouraï était bel et bien mort. Sa façon de disparaître n’étant pas commune aux humains, il se pourrait qu’il y ait quelque chose d’autre derrière cette affaire. Je m’éclaircis la gorge alors qu’un calme certain avait repris.

L’un s’occupe de Midori, tant mieux. Ça t’évite d’avoir à le faire tout comme ça pourrait vous permettre une certaine tranquillité d’esprit que de savoir que rien de pire ne pourrait lui arriver. Surtout que tu la savais entre de bonnes mains, celles d’un collègue, tant d’elle que de toi. Nouvellement de la dixième division (et sans savoir que ce serait très temporaire), tu n’as pas encore réellement eu le temps de rencontrer ceux avec qui tu allais prochainement travailler. Pas que ce soit important pour le moment, finalement, l’endroit n’étant pas idéal pour des présentations, encore moins la situation, tandis que tu balaies le brouillard avant de lancer l’assaut, tes lances menaçant l’homme avant de s’enfoncer dans le sol, seule une faisant mouche.

C’est cependant ce qui permet à ton collègue du moment d’en finir avec l’homme, la lame de son arme s’enfonçant dans la poitrine de ce dernier avant qu’il ne s’effondre au sol. Et si tu croyais le voir mort, comme beaucoup d’humains que tu avais pu voir massacrés par des Yokais, ce n’est toutefois pas ce qu’il se passe. Et, tes sens en alerte, tu peux le suivre des yeux, suivre cette fumée qu’il est devenu se dirigeant droit vers un temple que tu pouvais apercevoir un peu plus loin, notant mentalement qu’il s’agissait là de votre prochaine destination avant de reporter ton attention sur celui qui, heureusement, s’en était sorti sans trop de mal.

- Ce n’était clairement pas humain. La seule chose dont tu es certaine, car, autre ça, tu n’as aucune idée de ce qu’il vient de se passer. Petit soupir tandis que tu désignes le temple d’un geste de la main, cherchant à attirer l’attention. - Mais… Ce qui restait de lui semble s’être dirigé vers là-bas. La fumée ? Était-ce réellement lui ? Et surtout, qu’était-il réellement ? Tu regardes ensuite par-dessus ton épaule, cherchant Soejima des yeux et, surtout Midori. - Tout va bien ? T’inquiétant presque du sort de ta collègue, même si tu la savais encore en vie. Assommée, certes, mais en vie.

Une violente confrontation se déroulait sous mes yeux alors que j’avais descendu le long de la pente pour rejoindre Midori Oto, l’Officier encore inconsciente du coup qu’elle avait subie à la tête. Sans perdre de temps, je passais mes mains sous les épaules de la Mage Lame pour commencer à l’extirper du danger, nous écarter du combat étant le moyen le plus sûr de ne pas prendre un coup perdu. Ou une lance, en l’occurrence, les projectiles meurtriers de Kô Sana fonçant sur le Ronin. Malgré son talent à l’escrime et sa vitesse surhumaine, une lance créa une opportunité pour Kamui qui le transperça sans hésiter.

Je fronçais les sourcils à la vue de la scène, remarquant un détail étrange depuis ma position : aucun sang ne s’échappait de ses plaies, jusqu’à ce qu’il finisse par s’effriter et se laisser porter par le vent, disparaissant de notre regard. Même si les corps des shinigamis, des humains et des yokais étaient différents sur beaucoup d’aspects, il y a bien un point commun qui nous concerne tous : saigner lorsqu’on subit une blessure. Que doit-on penser alors de cet être si fort de sa dextre, et pourtant vide de sang ? Ma première théorie était une hallucination collective, mais par quel vecteur ? Et si c’était réellement un tour de passe-passe, quoi penser de la blessure de Midori ?...

Tant pis pour l’enchantement… Séduis, Giman-tekina mizu.

En dégainant ma lame je prenais garde de placer la pointe contre l’écorce d’un arbre, le sortilège enregistré par Midori Oto se déclenchant instantanément et carbonisant une partie du bois. Suite à quoi mon zanpakuto se libérait, prenant la forme d’une louche alors qu’une eau curative s’accumulant dans le récipient. J’appliquais directement le liquide soignant sur la blessure de l’Officier, répondant en même temps aux questions de Kô Sana.

Une simple contusion à la tête, facile à soigner. Mais je ne pense pas qu’elle se réveillera d’aussitôt. En tout cas c’est une chance que vous passiez par ici, Dame Kô.

Après avoir inspecté Midori Oto pour m’assurer qu’elle n’était pas blessée ailleurs, je m’assurais de l’état de Kamui qui retrouvait son souffle, et qui admettait sans mal qu’il ne pourrait pas affronter la cible en 1 contre 1. Désactivant le lien mental qui nous unissait, puisque nous étions enfin réunis en un seul point, je rangeais mon zanpakuto dans son fourreau avant d’observer le temple au loin.

Si vous voulez mon avis, il n’est pas mort, pas au sens auquel on l’entend. Ce n’est qu’une supposition, mais il se peut que le Ronin ait une capacité qui transcende le concept de Corps. Le seul moyen d’obtenir des réponses, en l’état, c’est de le traquer et de le retrouver.

Je regardais du coin de l’œil l’Officier de la Panacée, encore évanouie, les lèvres pincées.

À nous 3 nous aurons certainement plus de chance de le vaincre que tout seul. Même si la vie de Dame Midori n’est pas en danger, rien n’empêche le Ronin de nous prendre à revers une seconde fois et de s’en prendre à elle pendant que nous avançons vers le temple. Bien que ça semble risqué… je pense que nous n’avons pas d’autres choix de l’emmener avec nous. Je me porterai garant de sa sécurité, et je tenterai d’agir en tant que support.

Un semblant de plan proposé, de mon côté, il ne nous restait plus qu’à nous mettre en chemin.

Résumé :

Il y avait donc bien des choses que je n’avais pas pu sentir. Elle pointait le temple au loin, ce qu’il restait de lui, donc certainement du spirituel, c’était dirigé vers le temple. Je n’étais pas un censeur et à la vue de la mort du ronin, ce n’était clairement pas une manière habituelle de décéder. Il y avait forcément quelque chose derrière sa puissance et le fait qu’il ne soit pas vraiment mort. Je répondis à Sana d’un hochement de tête positif, j’étais secoué mais grâce à son aide j’étais sain et sauf.

Du côté de Midori, celle-ci ne se réveillerait pas de si tôt. Ce n'était pas une blessure grave, mais ce n’était pas assez bénin, que pour qu’elle se réveille de suite. On avait une officière au sol pour une autre membre de la panacée. J’avais toujours de quoi être supporté d’un autre combattant. Nobunaga parlait aussi d’une capacité qui lui permette de se transcender niveau corporel. Ce ne serait pas si étonnant que cela vu ses performances précédentes. Mais du coup, on me confirmait bien que le ronin n’avait pas été tué.

Nous étions face au Ronin, dans ce qui ressemblait à son domaine. Il dégageait une aura difficilement reconnaissable comparée à notre altercation précédente, et il se tenait prêt. Tandis que j’étais en retrait pour protéger Midori Oto, j’observais le trio de combattants se regardaient yeux dans les yeux avant qu’ils ne commencent à charger les uns contre les autres. Kamui en tête de charge, il confrontait le samouraï avec ses propres compétences en escrime, tandis que Sana tentait de trouver la faille dans l’offensive ennemie pour assister le membre du Troisième Oeil.



Les secondes défilaient lentement tandis que les éclats de katanas qui se confrontaient résonnaient dans le hall du temple, une tension grandissant au fur et à mesure que les échanges s’intensifiaient. Rapidement la gargouille commençait à grimacer, tandis que Sana participait prenait de plus en plus le relais en s’exposant à la lame du Ronin qui parait la moindre de ses lances projetées. Puis, en un instant le Ronin recula, rengainant son sabre alors qu’il se penchait vers l’avant, les genoux fléchis. Alerté par la nouvelle forme qu’il prenait, l’image du seul Maitre Lame que je connaissais se superposant à sa silhouette, je tentais d’avertir mes camarades.



L’instant où le Ronin dégaina son sabre fut la seconde qui précéda l’effusion de sang de notre côté. Une large entaille qui traçait une ligne sur le torse de Kamui était dessinée, avant qu’il ne tombe un genou par terre en crachant du sang. Sana tenta d’intervenir mais reçu un coup de pied dans le plexus qui l’a fit reculer, de force. Dégainant mon zanpakuto, je révélais sa véritable forme en le transformant en Khakkhara alors que j’arrivais en face de Kamui, parant du mieux que je pouvais le sabre du Ronin qui ne manqua pas de se diriger vers mon épaule et me l’entailler. Serrant les dents, je tenais cette position alors que je criais à mes compagnons de se replier.



Peut-être était-ce la naissance d’une dualité que je lisais sur son visage lorsque nous échangions un regard, mais elle était intelligente, et ne manqua pas d’agir rapidement alors qu’elle mettait la main sur la gargouille blessée et la panacéenne évanouie. En quelques secondes je me retrouvais seul, face à face avec un adversaire que je ne pense pas pouvoir battre seul.





Il reculait d’un pas, séparant nos armes avant de commencer une série de coups avec son katana. J’avais beau essayer d’esquiver, la lame arrivait toujours à me rattraper pour me découper sur différentes parties de mon corps, mon sang commençant à se répandre sur le sol. Sautant en arrière, je tentais de prendre de la distance, avant de créer de l’eau à partie des anneaux dorés de mon bâton et de faire tomber le liquide en bonne quantité sur mon corps. Cela ne me soignait pas instantanément, mais mes plaies commençaient à se refermer tandis que je limitais l’hémorragie.

Je n’étais cependant pas au bout de mes peines, puisqu’il venait de rengainer son sabre et qu’il prenait la même pose que celle qui a précédée la défaite de Kamui. Je commençais à craindre pour ma vie...

Résumé :

Un Byakurai illumine soudainement le ciel.

Daisuke connaît bien ce sort étant donné qu’il le maîtrise lui aussi et il sait par avance qu’il est signé de la main d’un shinigami. Tout cela semble bien suspect pour le membre de l’Ordre Mnémonique. Lui qui n’est venu que pour résoudre un énième problème administratif concernant l’approvisionnement du Seireitei en vivres, se retrouve au centre d’une drôle d’intrigue. Il décide d’aller voir tout cela de plus près, se demandant si le kido avait fendu le ciel volontairement.

Le véloce se dirige rapidement en direction du tir. ll retrouve sur place une jeune femme à la chevelure blanche portant sur ses épaules deux de ses camarades. Daisuke reconnaît Midori Oto, sa rivale de Shogi. Il demande naturellement des explications à l’albinos qui lui précise qu’il devra attendre car l’un de ses camarades se retrouve face à un ennemi dans le temple non loin. Elle lui demande de l’aider, qu’ils auraient tout le temps de parler après. Daisuke comprend l’urgence de la situation et hoche la tête avant de se précipiter dans le lieu de la confrontation.

Il y retrouve deux hommes en pleine confrontation. Par chance la jeune femme lui avait donnée quelques explications sur l’apparence de son camarade, lui permettant rapidement de savoir qui était son allié et surtout son ennemi. Ce dernier vient de ranger son arme et le shinigami se doute que c’est pour porter un coup fatal à son camarade qu’il devine salement amoché. Il sort rapidement sa tablette de scribe et prononce la formule de libération de son shikai.




L'arme prend sa forme si caractéristique de pinceau et le shinigami se presse pour dessiner une forme adapté à la configuration actuelle du combat

L'arme prend sa forme si caractéristique de pinceau et le shinigami se presse pour dessiner une forme adaptée à la configuration actuelle du combat. Les deux adversaires ne semblent pas encore avoir pris conscience de sa présence.

“ Ne bouge plus camarade ! "

Le pinceau se lève de la palette du scribe tandis qu’un rayon de lumière condensé vient se matérialiser devant Daisuke et se dirige droit sur son camarade. Soudainement le rayon se divise en deux afin d’éviter le shinigami blessé continuer sa course contre l’ennemi pour le transpercer de part en part.





L’ennemi évite l’attaque de justesse et les deux rayons viennent à s’entrechoquer là où il se trouvait initialement, déclenchant une petite explosion sous l’impacte. Daisuke en profite pour rejoindre son camarade et s’inquiéter de son état.

“ Je suis Sumimoto Daisuke, membre de la 7e division. Comment tu te sens ? "

Il n’a pas le temps d’entendre la réponse de son camarade qu’il voit l’ennemi se précipiter vers eux, lame tirée au clair et levée pour les fendre en deux. Daisuke à juste le temps d'exécuter un arc de cercle du bras afin d’envoyer un nouveau rayon qui en suit la trajectoire.






Le shinigami parvient à faire reculer l'ennemi, surpris par l'exécution rapide du rayon qu'il arrive à éviter de justesse.

“ Tu ne devrais pas me sous-estimer et avant de continuer ce combat j’aimerais savoir pourquoi tu t’en prend à nous ? "

Résumé:

La tension était palpable alors que je serrais fermement mon zanpakuto entre mes mains, le dressant devant moi afin de mettre en avant une défense, aussi pitoyable soit-elle. Peu importe la façon dont je me protégeais, le Ronin avait réussi à glisser son sabre dans toutes les failles que je lui offrais, afin de jouer avec moi. Mais on dirait bien qu’il s’est très vite lassé de moi, puisqu’il rengainait son sabre dans l’idée de m’éliminer en un coup. Je ressentais la pression d’ici alors que je serrais les dents, jusqu’à ce qu’une voie m’interpelle dans mon dos.

Un trait de lumière fonce dans ma direction, avant de se séparer en deux pour me contourner et s’attaquer au Ronin.



J’observe mes deux nouveaux alliés se mettre en avant, faisant face au Ronin qui jaugeait du regard notre trio avant qu’il ne baisse la tête. Ses épaules commencent à trembler alors qu’un rire singulier fait écho dans tout le temple, le Ronin se redressant pour afficher un sourire mesquin et un regard malicieux.







L’action se passant rapidement sous les yeux, j’avais à peine le temps de voir arriver un énième Ronin foncer sur ma direction, me laissant juste de quoi reculer en arrière alors que je sens sa lame frôler mon bras. Une petite entaille, rien de bien grave comparé à ce que j’ai subi jusqu’à maintenant, tandis que je décide d’agir à mon tour en réalisant un coup de poing vers le Ronin en face de moi.

Résumé :