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  • HOKA NO NIHON
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    Depuis les premières ères de l'Humanité, des esprits invisibles n'ont cessé de hanter les Hommes. Ces apparitions étranges, ces fantômes lancinants, ces créatures spirituelles, sont appelés « yōkai » – des âmes n'ayant pu rejoindre l'au-delà à cause des remords de leur vie passée, développant des attraits monstrueux pour combler le vide qui les définit. Les shinigami, émissaires à la solde de la Soul Society, une organisation dissimulée dans les coulisses du Nihon, ont pour but de purifier ces démons, mais aussi les âmes humaines ancrées au monde réel, par le biais de leur zanpakutō (斬魄刀, litt. : épée trancheuse d'âme). Hélas, les conflits des Hommes engendrent le drame, et le drame engendre les remords ; d'où le cercle vicieux qui donne tant de travail aux passeurs de l'au-delà. La récente guerre civile de 150 ans baptisée Sen'yuu Sensō (戦友戦争, litt. : la Guerre des Frères d’Armes), ayant opposé les parties méridionale et septentrionale de l'archipel, a été une période critique favorisant l'apparition des yōkai, réveillant de vieux débats sur le rôle de la Soul Society quant à la protection de l'Humanité. Faut-il abandonner toute idée d'intervention, comme il est de rigueur de faire depuis la création de l'organisation, ou est-il grand temps de réguler les âmes humaines pour couper le mal à la racine ? Même dans la sphère spirituelle, la politique est en proie au schisme. Malgré la volonté du Concile Blanc, quelques Divisions de son armée commencent à changer de cap. Entre les yōkai démoniaques, et les puissants shinigami en faveur du changement, qui seront les plus dangereux pour l'Humanité ?
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    Commérages et thé || PV Fujiwara no Kioshi
    Commérages et thé
    ゴシップとお茶
    Kioshi m’avait dit qu’il viendrait me rendre visite, alors, en bon hôte que j’étais – car j’étais un très bon hôte – je lui avais préparer quelques trucs – soit : de l’encens à la lavande, un thé relaxant et j’avais même pris le temps d’aller dans un village tout près et nous acheter un encas. Je me donnais à fond, cela allait de soi. Les visites de cet homme me rendaient toujours un peu plus joyeux que je ne l’aurais imaginé à notre première rencontre.

    J’étais dans mon accoutrement habituel – celui que bien des gens aimerais que j’abandonne et donc ça rendait de le porter encore plus agréable – aux tons de rouge et noir. Mon visage était peint du même blanc que la geisha, je faisais preuve de bons goûts, et mes lèvres étaient rouge comme le sang alors que mes cheveux, bien raides sur ma tête étaient ramené en queue de cheval. Bref, j’avais le même visage que tout le temps et j’aimais ça.

    Le thé, dont l’eau venait tout juste de terminer de bouillir, reposais sur la table d’invité un peu plus loin alors que j’avais le nez dans ma paperasse, à mon bureau. J’essayais de rattraper un peu de retard avant d’en avoir plus … J’aimais procrastiner voyez-vous et ça rendait la tâche assez difficile parfois. Surtout avec on escouade. D’ailleurs, parlant d’escouade, je voulais glisser un mot à Yuriko sur …

    Et la porte s’ouvrit emportant mon idée avec elle, tant pis. Une nouvelle recrue se tenait dans l’ouverture de la porte et je levai un regard agacé vers lui. J’aimais bien le voir s’agiter et avoir peur de faire des bêtises et donc c’était impossible de m’empêcher d’abuser de l’effet.

    Bon clairement ça avait fonctionné parce que je le voyais changer son poids de pied et regarder nerveusement derrière lui, l’air incertain.

    « Un visiteur, monsieur. »

    Je mordis mes lèvres pour ne pas rire, mais lui fit signe de la main qu’il pouvait partir. Ce à quoi il me lança un autre regard incertain et un autre à mon ami, comme s’il cherchait à savoir ce qu’il devait faire de lui.

    « Kioshi, entre, j’ai préparé du thé, comme tu l’aimes. »

    La recrue cessa donc de fixer à tour de rôle mon ami et moi-même et décida de quitter. De toute façon sa tâche était complétée. Je me levai d’un bon, agile sur mes pieds, et alla m’installer à la petite table où encas sucré et thé nous attendaient.

    « J’espère que tu as fais bon voyage et que tu as des choses à raconter. Je m’ennuiiiiiis ici ces jours-ci, c’est une torture.»
    Mochizuki Shō
    Commérages et thé || PV Fujiwara no Kioshi C0bf6ce22cb3394660a3e7a3cd60a188 Grade : Officier
    Commérages et thé || PV Fujiwara no Kioshi C0bf6ce22cb3394660a3e7a3cd60a188 Officier
    Mochizuki Shō le Prévoyant
    Passer le temps
    藤原のキオシ

    La solitude et le silence savent vite peser sur le moral, même moi je cherche à trouver de quoi me divertir. Je ne suis pas du type très social, ou même très ouvert à la conversation, j’en conçois, mais parfois contrer le mal par le mal ne suffit plus.

    Parfois, on ne cherche qu’à s’assouvir de discussions superficielles, triviales. Souriant, j’avais hoché la tête en signe de salut, puis je suis venu m’asseoir à la table suivant quelques pas teintés d’une certaine mollesse, lenteur.

    Je n’ai pas besoin de me presser, ici.

    «Le chemin était ordinaire mais l’arrivée fait tout de même du bien.» Ça ne change jamais vraiment; si je fais le chemin c’est parce que le temps passé en ces lieux en vaut le coup. J’arrive avec une nouvelle préoccupation, cependant. Je ne suis pas novice dans l’art de la conversation, loin de là; je me cantonne juste souvent au minimum – un silence sauvage qui sait s’autoflageller sous l’éclat magnifique de sa propre folie et de son propre refus.

    Si je suis venu ici, c’est parce que je ne sais pas trop vers qui d’autre je pourrais me tourner. J’ai cherché à comprendre par moi-même, et je n’y arrive pas. J’ai posé mes questions à la source, mais parfois la source ne sait pas s’expliquer non plus.

    En laissant le sucré-amer danser sur ma langue, je me dis qu’il n’y a rien de mieux que deux cents ans d’expérience pour parler de ça. On peut dire ce qu’on veut de Shō; quand on a tant vécu, on finit par s’ennuyer et tenter de briser la monotonie du monde comme on le peut. Vient avec un gros morceau de savoir.

    Surtout que notre condition le permet bien; morts mais encore là, nous avons la chance de continuer à découvrir. «En fait, je viens parce que j’ai besoin de parler de quelque chose que j’ai vu, et j’ai beaucoup de questions.»

    Brièvement, je lui explique le cas d’une petite pousse de la dixième, mentionnant que «j’ai rencontré un couple qui s’est retrouvé après le passage de vie à trépas. Elle se souvient de son époux, son époux ne se souvient pas d’elle. Sais-tu si c’est quelque chose de commun?» Je n’oserais admettre à mon égoïsme, mais la question venant de quelqu’un qui a secrètement arpenté la terre spirituelle pendant des décennies en se disant qu’une telle étincelle de souvenir lui serait rendue – pire, lui était due – en croisant un des siens, je ne peux feindre mon intérêt.

    Fujiwara No Kioshi
    Ft. SERAGAKI Aoba Grade : Membre
    Ft. SERAGAKI Aoba Membre
    Fujiwara No Kioshi
    Commérages et thé
    ゴシップとお茶
    C’était très Kioshi comme façon de parler. Je souris, acquiesçai et lui indiquait de prendre place à la table avec moi. Je le laissai guider notre conversation, après tout, il était mon visiteur. Je l’écoutai donc avec attention. Que valait la peine qu’il vienne ainsi jusqu’à moi ? Bien que la question fût dans ma tête, je ne la mentionnai pas, il y viendrait seul, je savais qu’il n’était pas du genre à tourner en rond de toute façon.

    Évidemment, je savais qu’il y avait quelque chose en lien avec sa mémoire de sa vie passée qui le hantait. Il était comme moi, mais il n’avait pas accepté de simplement être. Il n’avait pas encore laissé derrière lui le passé. Donc, je ne fus guère surpris lorsque les mots lui échappèrent, lorsqu’il se révéla curieux quant au souvenir d’un autre. Évidemment, c’était … comment dire ? Ce qu’il me décrivait était assez particulier, loin de ce que je connaissais.

    De ce fait, tout ce que je pouvais faire c’était hypothétiser avec lui, mais je n’avais de réelle réponse, ou de sagesse profonde sur le sujet.

    « Hum … Peut-être que le lien était si fort que même dans la mort, l’âme de ton amie s’est accrochée au souvenir de son amant ? Peut-être qu’elle n’avait pas accepté de se séparer de lui à la mort ? Ou peut-être que ce n’est qu’un hasard cruel. »

    Même avec deux siècles et quelques années, je n’avais rien à offrir de plus que de vagues hypothèses, nous sortions bien loin de mon champ d’expertise, en toute honnêteté. Je réfléchi un instant aux possibilités autres, mais encore là …

    « Peut-être aurais-tu plus d’indice avec les érudits de l’ordre mnémonique ? Sinon, peut-être que des mande-tempêtes spécialisés dans l’esprit pourraient t’aider à percer ce mystère. »

    Je marquais une pause, fixant mon ami un instant. Quelque chose me disait qu’il n’avait pas une réelle envie de savoir pour la femme dont l’amant avait oublier son existence, mais pour lui-même qui s’accrochait désespérément à la vie qu’il avait perdu.

    « Mais dis-moi, qu’espères-tu apprendre avec ça ? Pourquoi elle se souvient ou pourquoi toi tu as oublié et pas elle ?»

    Mochizuki Shō
    Commérages et thé || PV Fujiwara no Kioshi C0bf6ce22cb3394660a3e7a3cd60a188 Grade : Officier
    Commérages et thé || PV Fujiwara no Kioshi C0bf6ce22cb3394660a3e7a3cd60a188 Officier
    Mochizuki Shō le Prévoyant
    Passer le temps
    藤原のキオシ

    Certaines paroles pincent plus que d’autres – et parfois, on veut s’indigner en commettant si rude et si répulsif qu’on perdrait gros. D’abord, j’ai eu envie de débarrasser Shō de son maquille en lui envoyant mon thé au visage, mais je sais pourquoi et je sais qu’il ne voulait pas.

    Son double-sens était involontaire; il voulait dire que mon lâcher-prise était plus qu’honorable, mais des paroles d’or peuvent sortir comme du venin. Si je n’avais pas pris le temps de réfléchir un peu plus à son sens, j’aurais simplement compris que c’est parce que Kameko était si attachée qu’elle n’a pas oublié son mari, et que mes souvenirs se sont envolés parce qu’ultimement… je me foutais d’eux.

    Pourtant, j’ai cette pression au coeur et aux poumons chaque fois que j’essaie de me souvenir. Certains mots sont vides, inutiles. D’autres encore sont blessants. Leur potentiel et leur force ne se contrôle pas; une tendresse peut évoquer de la pitié, d‘un égoïsme complet peut naître une inquiétude altruiste. «C’est… possible.» Je me trahis en ne poussant pas plus loin; sans dire que je me fiche de dame Sagara, je suis forcé d’admettre que je pose des questions pour moi-même, et que le manque de relance flagrant n’est pas là pour rien. Pas que je le voulais.

    Les idées d’où chercher sont sorties, et je les pris pour ce qu’elles étaient. «L’ordre mnémonique, pas bête… J’y verrai. C’est un bon conseil.»

    La suite était le pire; ses questions étaient dures. «…»

    Le besoin intrinsèque de retrouver ses origines. «… Je ne sais pas. C’est compliqué.» Si Shō a su mettre le doigt sur mes véritables motifs, il lui manquait des morceaux pour comprendre le symbole qu’ils représentent. Morceaux que je ne saurais donner; incapable de me lier réellement aux autres, je cherche des chimères, des images incertaines et des gens sans visages. Pourquoi ça?

    Aucune idée.

    Pourtant, je continue à vivre avec l’ultime certitude que sans me souvenir d’eux, quand mes yeux se poseront sur les miens, je pourrai le sentir. Je pourrai vivre les émotions qui me manquent, qu’importe lesquelles. Les avoir oublié n’est pas le problème. Ce qui me tue à petit feu, c’est de ne pas savoir ce qui est arrivé à ceux qui partageaient ma vie, et qui ils étaient pour moi. Même si je me souviens qu’ils ont existé, je n’ai plus la capacité de ressentir "l’importance des liens que je crée".  «Je n’arrive pas à ressentir les gens. C’est vide. Je ne peux même pas me ressentir moi-même, ni même me comprendre.» condédai-je, les yeux perdus dans ma tasse de thé. Ce que j’envie à Kameko n’est pas de se souvenir et d’avoir retrouvé une part importante de sa vie; sa seule solution est de reprendre depuis le début, en gardant la certitude que son nouvel amoureux était son mari. Ce que j’envie, c’est qu’elle ait ce droit, et que je ne l’ait jamais.

    Elle savait. Il ne savait pas. Je suis dans l’entre-deux; Sojiro ne savait pas qu’il avait une femme et pouvait se faire une nouvelle vie. Kameko savait que son époux était quelque part. Moi, je sais que j’avais une famille, un nom, une place… mais je ne sais pas qui, quoi, à quel point, pourquoi, comment.

    Je dois savoir ce qui m’est arrivé, et ce que j’ai vécu. J’ai besoin de comprendre qui j’étais, soit pour voir que je n’étais pas vide, soit pour savoir pourquoi je le suis. Est-ce que c’est la mort, ce cruel hasard, qui m’a enlevé un gros morceau, ou est-ce que c’est la vie qui l’a dévoré avant que ma fin n’arrive?

    Aucune idée. Encore une fois.

    «Je suis détaché, et j’ai cette sensastion au fond du ventre que si la mort m’a enlevé cette capacité à m’intéresser aux autres, je dois me retrouver pour au moins me faire une idée. Sinon, j’étais peut-être aussi détaché de mon vivant, à cause de ce que j’aurais vécu… mais comment le savoir? Dans les deux cas, je ne peux pas travailler sur quelque chose que je n’ai pas.»

    Fujiwara No Kioshi
    Ft. SERAGAKI Aoba Grade : Membre
    Ft. SERAGAKI Aoba Membre
    Fujiwara No Kioshi
    Commérages et thé
    ゴシップとお茶
    Kioshi était bien trop détaché pour que cette personne dont il n’avait mentionné aucun réel lien pour être à l’origine de son questionnement. Je ne passais pas par quatre chemins, j’étais franc, direct et même si on pouvait me trouver parfois abrupte dans mes interventions, je trouvais que c’était la meilleure façon de faire réaliser à quelqu’un ce qui se passe dans sa tête, dans son cœur. Je ne pensais pas avoir la science infuse et savoir mieux que mes interlocuteurs ce dont il en retournait, au final, mais si la personne devant se posait la question et se répondait sans nécessairement me répondre à moi, c’était tout ce qui comptait.

    Et c’était ce que Kioshi avait fait. Il avait réfléchi un instant, pris la question et sans même me répondre directement il poursuivait la discussion de lui-même. Évidemment, il était sur la défensive, cherchant à justifier, peut-être consciemment, peut-être pas son raisonnement, mais il le faisait.

    Et c’était là que mon rôle commençait. Je n’allais pas répondre pour lui, je n’allais pas lui dire ce qui serait le mieux, à mon avis. Je ne conseillais pas. J’allais pousser le questionnement, l’envoyer sur sa voie, qu’importe ce que sa voie était, j’allais l’inciter à se servir de son esprit, pourtant si brillant dans tout le reste, pour l’aider lui-même à voir ce qu’il avait besoin de voir.

    Non je n’étais pas un gourou et jamais je ne le serai, mais je croyais en chaque personne pour qu’elle trouve leur propre vérité. La mienne était que je n’avais pas besoin du passé pour vivre mon présent. C’était un précepte que j’aimais et si conseil on voulait, je partagerais sans hésitation. Mais ma façon de vivre et d’être ne pouvait s’appliquer à tous et leur quête personnelle de croissance, de découverte ou quoi que se fut en fait que Kioshi avait besoin d’entreprendre pour ouvrir les portes sur son bonheur personnel.

    « Je vais te poser quelques questions. Tu n’es pas obligé de répondre, mais ça aiderait, si tu veux que je t’assiste. Tes réponses, quoiqu'elles soient ne seront jamais fausses, erronées ou un mensonge. Elle ne seront pas jugées et t'appartiennent entièrement, car personne en te connais mieux que toi-même. »

    Je marquais une petite pause, me servant un peu plus de thé.

    « Pourquoi est-ce que tu ne ressens pas les autres ? Est-ce que c’est parce que tu te concentres trop sur des existences que tu ne connais plus ou est-ce des murs que tu ériges par peur de voir cet oubli se répéter ? Est-ce que tu essaies sincèrement de nouer avec les autres, ou tu accepte seulement leur présence autour de toi ? Est-ce qu’en fait, tu ne vis pas dans le passé qui n’existe pas en faisant fit du présent ? Est-ce que ton passé importe plus que le moment dans lequel tu vis ? Est-ce que ton passé est plus important que ton présent ?»

    Je me tus un instant, laissant ma première série de question le pénétrer, faire leur chemin dans son esprit. C’était une approche directe du problème et probablement qu’il n’avait pas la moitié des réponses à ces questions, mais s’il commençait aujourd’hui à se les poser, il commencerait aujourd’hui à sincèrement progresser dans sa recherche de son passé. Non pas parce qu’il apprendrait quelque chose de tangible, mais parce qu’il commencerait à saisir quelle personne il était et où il se situait là-dedans.

    « Encore fois, ce n’est pas un jugement de valeur et si tu n’as pas la réponse immédiatement, réfléchis aujourd’hui, demain, dans deux semaines. Cherche ta réponse, observe ton comportement, étudies-toi, toi-même. Certes, ça ne répondra pas à ta question qui étais-je, mais ça va répondre à la seule question que tu n’as pas posée et qui pourtant est très lourde dans ce que tu dis : quel est mon rapport à mon passé et en quoi il fait de moi, moi ? Tout le monde passe par là, plus ou moins consciemment. Tout le monde trouve sa réponse, mais tant que tu n’as pas la tienne à ce sujet-là, tu feras du surplace dans ta perception de toi, des autres et du monde dans lequel tu évolues maintenant. »

    Mochizuki Shō
    Commérages et thé || PV Fujiwara no Kioshi C0bf6ce22cb3394660a3e7a3cd60a188 Grade : Officier
    Commérages et thé || PV Fujiwara no Kioshi C0bf6ce22cb3394660a3e7a3cd60a188 Officier
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