Nouveau départ (solo)
Nouveau départ (solo) - Jeu 3 Juin - 5:24
nouveau départ
再出発
L’échec.
Un mot qui t’effrayait. Que tu ne connaissais pas. Que tu n’avais pas connu.
Jusqu’à maintenant.
Ces portes vers l’enfer, vers la nuit, que nul ne connaissait, ne comprenait vraiment, tu avais tenté de les étudier, de les comprendre. Tu y avais consacré beaucoup de ta personne, beaucoup de temps, d’énergie, tout ça pour faciliter vos déplacements au travers le Nihon, de former des routes au travers ces portes qui auraient dû s’avérer plus nombreuses. Et finalement ? Le secret était toujours aussi présent, malgré toute la bonne volonté dont tu avais pu faire preuve, malgré que tu ais noyé ta peine et ton cœur brisé suite au départ de celle qui comptait le plus à tes yeux dans le travail et tes recherches. C’est peut-être pour ça, finalement, que tu as échoué. Parce que ton corps était là, mais ta tête, elle, elle était ailleurs.
Elle était avec ta sœur. Avec votre défunte mère. Avec cette stèle. Les secrets qui se cachaient derrière celle-ci. Avec tout ce que tu ignorais du Kido.
De la vie, même.
À chercher au-delà de votre monde, au travers ce portail au travers duquel tu regardais l’infini, tu en avais presque oublié ce qui se trouvait ici, devant toi. Tout autour de toi. La vie. L’énergie spirituelle. D’autres mystères peut-être plus accessibles. Peut-être plus nécessaire à élucider. Qui étaient devenus plus intéressants, finalement, avec le temps. Car à t’enfermer dans ton bureau, cet atelier qui t’avait vu grandir, derrière lequel tu avais fait briller ton génie, tu en avais presque oublié tout le reste.
Tu en avais oublié de vivre.
D’entretenir tes relations, tant familiales que plus personnelles.
Tu avais susurré à l’oreille des mortels de ces inventions qui te semblaient révolutionnaires, propulsant de l’avant leur technologie et mettant entre leurs mains des armes mortelles. Obsédée par les résultats, par aller toujours plus loin, par transcender vos connaissances actuelles, tu avais peut-être été trop loin, en oubliant les conséquences de tes actions, refusant de prendre responsabilité pour ces corps qui s’entassaient. Pour ces blessures dont tu avais toi-même été victime. C’est peut-être aussi là ce qui t’a empêché de réussir dans tes recherches. La peur de réussir. La peur d’offrir ce qui pourrait s’avérer être une arme. Quelque chose de dangereux. Un désir d’aller toujours plus loin, peu importe quoi et qui s’en retrouvait sacrifier. Une façon de penser qui avait longtemps été la tienne et qui, aujourd’hui, te pesait de plus en plus.
L’inconnu t’effrayait. Le grand vide t’effrayait. Et finalement, face à l’impasse, bloquée sans être en mesure d’aller de l’avant, tu t’es retirée. Tu as donné tes recherches à l’un de tes collègues, adressé une lettre à Segata, une autre à Mukuge, avant de déserter ton atelier. Tu ignorais ce que tu voulais faire. Ce que tu allais faire. Mais, sous la pression, sous ce sentiment d’étouffer, tu avais besoin d’air.
De te chercher.
Mais surtout, de te retrouver.
Et tu t’es trouvée. Pas là où tu le croyais, pas exactement non plus, mais tu penses avoir trouver des pistes. Quelques indices glissés ici et là, des projets qui te semblaient de plus en plus importants, te tenant de plus en plus à cœur. Et c’est pour cette raison que tu as attrapé ton crayon, traçant ces mots sur la feuille qui se trouvait devant toi. Tu n’étais pas rentrée à la seconde division, actuellement dans le grand salon de la demeure des Ko. Là où tu n’avais pas mis les pieds depuis une éternité.
Tu déposes finalement ton crayon, relis la lettre quelque fois avant de la replier et de la scellée. Tu pourrais y apporter mille et une modification mais tu préfères laisser les choses ainsi, incertaine de si tu en as trop dit, ou pas assez, mais sachant que, de toute façon, pour une perfectionniste comme toi, ça ne serait jamais assez. Alors tu soupirs avant de te lever, pour aller porter ta lettre à un employé de ton père, lui demandant d’aller la porter auprès du Concile Blanc. Ils auraient le dernier mot sur cette demande, sur si ton transfert serait, ou non, accepté. Et toi, tu ne pouvais qu’attendre.
Dans cette quête que tu avais commencée, cette recherche de soi qui n’était toujours pas complétée, tu étais convaincue que les réponses se trouvaient ailleurs. Qu’un premier pas dans la bonne direction t’imposait du changement, de te concentrer à ce qui te passionnait vraiment, depuis les derniers mois, la dernière année, même. Trouver comment venir en aide aux autres, à tes collègues, frères d’armes, de façon plus efficace encore, plutôt que de risquer la vie de ces mêmes gens d’armes et d’inventions prenant vie de par ton seul désir de transcender la science, sans jamais t’être intéressée aux risques jusqu’à maintenant.
Un nouveau chapitre de ta vie qui se devait de commencer ailleurs.
Un mot qui t’effrayait. Que tu ne connaissais pas. Que tu n’avais pas connu.
Jusqu’à maintenant.
Ces portes vers l’enfer, vers la nuit, que nul ne connaissait, ne comprenait vraiment, tu avais tenté de les étudier, de les comprendre. Tu y avais consacré beaucoup de ta personne, beaucoup de temps, d’énergie, tout ça pour faciliter vos déplacements au travers le Nihon, de former des routes au travers ces portes qui auraient dû s’avérer plus nombreuses. Et finalement ? Le secret était toujours aussi présent, malgré toute la bonne volonté dont tu avais pu faire preuve, malgré que tu ais noyé ta peine et ton cœur brisé suite au départ de celle qui comptait le plus à tes yeux dans le travail et tes recherches. C’est peut-être pour ça, finalement, que tu as échoué. Parce que ton corps était là, mais ta tête, elle, elle était ailleurs.
Elle était avec ta sœur. Avec votre défunte mère. Avec cette stèle. Les secrets qui se cachaient derrière celle-ci. Avec tout ce que tu ignorais du Kido.
De la vie, même.
À chercher au-delà de votre monde, au travers ce portail au travers duquel tu regardais l’infini, tu en avais presque oublié ce qui se trouvait ici, devant toi. Tout autour de toi. La vie. L’énergie spirituelle. D’autres mystères peut-être plus accessibles. Peut-être plus nécessaire à élucider. Qui étaient devenus plus intéressants, finalement, avec le temps. Car à t’enfermer dans ton bureau, cet atelier qui t’avait vu grandir, derrière lequel tu avais fait briller ton génie, tu en avais presque oublié tout le reste.
Tu en avais oublié de vivre.
D’entretenir tes relations, tant familiales que plus personnelles.
Tu avais susurré à l’oreille des mortels de ces inventions qui te semblaient révolutionnaires, propulsant de l’avant leur technologie et mettant entre leurs mains des armes mortelles. Obsédée par les résultats, par aller toujours plus loin, par transcender vos connaissances actuelles, tu avais peut-être été trop loin, en oubliant les conséquences de tes actions, refusant de prendre responsabilité pour ces corps qui s’entassaient. Pour ces blessures dont tu avais toi-même été victime. C’est peut-être aussi là ce qui t’a empêché de réussir dans tes recherches. La peur de réussir. La peur d’offrir ce qui pourrait s’avérer être une arme. Quelque chose de dangereux. Un désir d’aller toujours plus loin, peu importe quoi et qui s’en retrouvait sacrifier. Une façon de penser qui avait longtemps été la tienne et qui, aujourd’hui, te pesait de plus en plus.
L’inconnu t’effrayait. Le grand vide t’effrayait. Et finalement, face à l’impasse, bloquée sans être en mesure d’aller de l’avant, tu t’es retirée. Tu as donné tes recherches à l’un de tes collègues, adressé une lettre à Segata, une autre à Mukuge, avant de déserter ton atelier. Tu ignorais ce que tu voulais faire. Ce que tu allais faire. Mais, sous la pression, sous ce sentiment d’étouffer, tu avais besoin d’air.
De te chercher.
Mais surtout, de te retrouver.
À qui de droit, représentant du @LE CONCILE BLANC,
Tout d’abord, je vous remercie du temps que vous m’accordez. Dans cette lettre vous y trouverez mon désir de rejoindre la Panacée, dixième division, et les raisons qui me poussent à vous adressez cette demande.
J’ai passé les dernières décennies au sein de la seconde division, fière membre du Consortium depuis aussi longtemps que je me souvienne.
Et tu t’es trouvée. Pas là où tu le croyais, pas exactement non plus, mais tu penses avoir trouver des pistes. Quelques indices glissés ici et là, des projets qui te semblaient de plus en plus importants, te tenant de plus en plus à cœur. Et c’est pour cette raison que tu as attrapé ton crayon, traçant ces mots sur la feuille qui se trouvait devant toi. Tu n’étais pas rentrée à la seconde division, actuellement dans le grand salon de la demeure des Ko. Là où tu n’avais pas mis les pieds depuis une éternité.
Et si j’ai beaucoup grandi et appris auprès d’eux, c’est justement parce que j’ai fait beaucoup de chemin que je veux aujourd’hui ouvrir mes horizons. Premièrement membre de l’axe d’Ingénierie, j’ai transitionné comme officier de l’axe Senkaimon, pensant y trouver un nouveau défi, quelque chose sur lequel travailler et y dédier une nouvelle partie de ma vie. Cependant, des nouvelles découvertes, des projets en commun avec d’autres divisions, notamment la dixième, m’a ouvert les yeux sur d’autres choses auxquelles je veux accorder plus de mon attention.
D’abord approchée par Gakusha Segata pour son projet de déploiement tactique, je lui ai offert beaucoup de mes connaissances et compétences pour tenter de mener à bien son projet. Ayant passé des années sur de nouvelles inventions, j’ai trouvé plus qu’intéressant de travailler avec les autres, l’aidant même lors des simulations effectuées avec la dixième division pour concrétiser le projet. Et je pense que c’est là où est né mon intérêt pour la Panacée, le côté plus humain, très présent pour venir concrètement en aide aux Shinigamis. Et s’ils sont reconnus pour soigner ceux qui rentrent blessés, prévenir le plus gros des risques permettraient d’éviter des pertes déplorables comme connus par le passé, au travers les derniers événements qui ont frappé le Nihon.
Il y a la stèle, aussi, qui est apparue et dont le mystère semble encore entier, sur laquelle j’ai effectué quelques recherches et dont j’aimerais les poursuivre. Ça m’a aussi permis de travailler plus étroitement encore avec la dixième division et qui m’a amené à être de plus en plus convaincue que ma place serait peut-être plus auprès d’eux qu’au sein de la seconde division.
Je sais que j’ai peut-être failli à mes fonctions et mes responsabilités, en abandonnant ainsi l’axe de recherche dont j’avais la charge, mais je pense que mes collègues et successeurs sont tous très compétents et seront plus aptes que moi à mener à bien le projet, sachant que je n’arrivais pas à vraiment m’y dédier. Après toutes ces années, ma place est ailleurs comme il est temps pour moi de voir autre chose, d’offrir mes compétences ailleurs et de parfaire mes connaissances auprès des autres. La médecine est quelque chose que j’ai déjà étudié, certains Kidos enseignés par des membres de la Panacée, la chimie aussi, notamment au travers la réalisation de S-Pills et de nombreux outils confectionnés de ma part que j’ai offert, au fil des dernières années, à la Panacée. Ce n’est pas un mystère pour moi, quelque chose d’inconnu, je ne suis pas une novice dans le domaine et je pense seulement que je peux leur apporter beaucoup en termes de technologie, notamment lors du déploiement sur terrain, tout autant qu’eux peuvent m’apprendre.
Merci de votre attention à cette demande.
Mes plus sincères salutations,
Ko Sana.
Tu déposes finalement ton crayon, relis la lettre quelque fois avant de la replier et de la scellée. Tu pourrais y apporter mille et une modification mais tu préfères laisser les choses ainsi, incertaine de si tu en as trop dit, ou pas assez, mais sachant que, de toute façon, pour une perfectionniste comme toi, ça ne serait jamais assez. Alors tu soupirs avant de te lever, pour aller porter ta lettre à un employé de ton père, lui demandant d’aller la porter auprès du Concile Blanc. Ils auraient le dernier mot sur cette demande, sur si ton transfert serait, ou non, accepté. Et toi, tu ne pouvais qu’attendre.
Dans cette quête que tu avais commencée, cette recherche de soi qui n’était toujours pas complétée, tu étais convaincue que les réponses se trouvaient ailleurs. Qu’un premier pas dans la bonne direction t’imposait du changement, de te concentrer à ce qui te passionnait vraiment, depuis les derniers mois, la dernière année, même. Trouver comment venir en aide aux autres, à tes collègues, frères d’armes, de façon plus efficace encore, plutôt que de risquer la vie de ces mêmes gens d’armes et d’inventions prenant vie de par ton seul désir de transcender la science, sans jamais t’être intéressée aux risques jusqu’à maintenant.
Un nouveau chapitre de ta vie qui se devait de commencer ailleurs.
Grade : Officier
Officier
Kō Sana l'Impérieuse
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