[2C] Vous appelez ça une mine ?
[2C] Vous appelez ça une mine ? - Mar 16 Fév - 20:14
Vous appelez ça une mine ?
廃坑
La senestre de l’auguste caressait les sinuosités de l’autel archaïque. L’encens raviva les fragrances de jasmin ; une obole fut sacrifiée aux divinités protectrices de la région. Les mains liées, le silence phagocyta sa prière : puissent-ils être en mesure de chasser le Byakko. Une mine de Hakodate, celle-là même qui, face à lui, s’enfonçait vers la barysphère, était maudite. Une présence lancinante, viciée, s’évertuait à flageller les locaux de son ire.
Derrière le voile opaque qu’offrait la cavité, se terrait un cloaque spirituel noyé par les ténèbres d’un monde nyctalope. Un dédale piégé où la mort se languissait à la moindre intersection. Un voyage en direction du centre du monde. Agenouillé, le menton rentré, le front posé contre ce laraire en bois, la psalmodie reprit de plus belle. L’intercession avec le divin ne le concernait pas ; il priait pour l’âme de ce yokai et celle de ses camarades.
Son troisième œil, doué de sensorialité, lui indiqua une présence nouvelle ; Ide Suemi. Le dévot quitta la pyrée pour se lever de toute sa stature. Un fin sourire, poli, dénué d’une quelconque malice ou d’un brin d’arrogance propre aux nobles de son espèce. Une âme pure, saine, charitable. Le buste du membre se plia vers l’avant, offrant à la nouvelle-venue une élégante révérence. Le décorum lui imposait une telle conduite.
Nobunaga Hideyoshi, Kaiin de l’Ordre. Bien heureux d’enfin poser une image sur celle qui m’accompagnera pour cette alerte, Officier. La crinière fauve marqua l’arrêt, le temps de laisser à l'allocutaire le temps de répondre et se présenter. Si cela sied à votre rang, je me chargerai de mener la voie. Je dispose d’arcanes susceptibles de chasser les ténèbres et de braver tous dangers. Vous n’aurez qu’à me suivre, ma lame et mon dos sont votres. Je ferai en sorte de vous protéger, quitte à contenir la monstruosité dans sa cache, le temps pour vous de regagner la lumière. Voilà une bien belle manière d’inviter sa cadette à mettre en avant ses capacités martiales ou sensorielles.
Derrière le voile opaque qu’offrait la cavité, se terrait un cloaque spirituel noyé par les ténèbres d’un monde nyctalope. Un dédale piégé où la mort se languissait à la moindre intersection. Un voyage en direction du centre du monde. Agenouillé, le menton rentré, le front posé contre ce laraire en bois, la psalmodie reprit de plus belle. L’intercession avec le divin ne le concernait pas ; il priait pour l’âme de ce yokai et celle de ses camarades.
Son troisième œil, doué de sensorialité, lui indiqua une présence nouvelle ; Ide Suemi. Le dévot quitta la pyrée pour se lever de toute sa stature. Un fin sourire, poli, dénué d’une quelconque malice ou d’un brin d’arrogance propre aux nobles de son espèce. Une âme pure, saine, charitable. Le buste du membre se plia vers l’avant, offrant à la nouvelle-venue une élégante révérence. Le décorum lui imposait une telle conduite.
Nobunaga Hideyoshi, Kaiin de l’Ordre. Bien heureux d’enfin poser une image sur celle qui m’accompagnera pour cette alerte, Officier. La crinière fauve marqua l’arrêt, le temps de laisser à l'allocutaire le temps de répondre et se présenter. Si cela sied à votre rang, je me chargerai de mener la voie. Je dispose d’arcanes susceptibles de chasser les ténèbres et de braver tous dangers. Vous n’aurez qu’à me suivre, ma lame et mon dos sont votres. Je ferai en sorte de vous protéger, quitte à contenir la monstruosité dans sa cache, le temps pour vous de regagner la lumière. Voilà une bien belle manière d’inviter sa cadette à mettre en avant ses capacités martiales ou sensorielles.
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Nobunaga Hideyoshi le Sensible
Re: [2C] Vous appelez ça une mine ? - Mer 17 Fév - 22:09
Vous appelez ça une mine ?
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Ton dos s'arqua, le bruit se répercutant dans tes os, le craquement bénéfique après la route qui fut atrocement longue. Curiosité qui bouillonnait au creux de ton ventre, tu avais entraperçu un contrat passer devant tes pupilles. Ayant lu rapidement, tu avais vite compris qu'un Yo-kai se cachait derrière et tu avais accepté, malgré le fait que tu devais t'aventurer dans une grotte nauséabonde. Tu espérais ne pas finir six pieds sous terre. Ou de perdre quelques membres. Étant un contrat de deuxième cercle, tes capacités au corps-à-corps ne te permettaient pas à l'heure actuelle de le faire seule. Une autre personne t'attendait sur place.
Tes pieds te menèrent jusqu'à sentir la fragrance du jasmin chatouillait tes narines. Tes sens s'ouvrirent pour constater qu'une autre présence se trouvait non loin. Mue d'une volonté de découvrir si la personne qui t'accompagnait avait un tant soit peu de pouvoir, tu fis en sorte de te déplacer plus furtivement sans nécessairement cacher ta présence. Une crinière fauve, un mouvement et il se retourna. Tu pus fixer rapidement son visage avant qu'il ne fasse une révérence.
_ Nobunaga Hideyoshi, Kaiin de l’Ordre. Bien heureux d’enfin poser une image sur celle qui m’accompagnera pour cette alerte, Officier.
Charmant. La bienséance pouvait être oubliée de temps en temps, mais pas par le Kaiin Nobunaga apparemment. Un sourire fleurit sur ton visage avant que tu ne prennes la parole pour te présenter.
_ Ide Suemi, Joukan des Corneilles. Enchanté de faire votre connaissance Kaiin Nobunaga.
Tu le laissas reprendre la parole, tes doigts se perdant dans ta masse de cheveux alors que tu attacher ceux-ci pour qu'ils ne te gênent pas.
_ Si cela sied à votre rang, je me chargerai de mener la voie. Je dispose d’arcanes susceptibles de chasser les ténèbres et de braver tous dangers. Vous n’aurez qu’à me suivre, ma lame et mon dos sont votres. Je ferai en sorte de vous protéger, quitte à contenir la monstruosité dans sa cache, le temps pour vous de regagner la lumière.
_ Il est préférable que vous passiez devant. Je me chargerais de sentir les énergies autour de nous pour vous avertir du moindre danger et que vous vous teniez prêt. Quand la situation me le permettra, je me joindrais à vous pour le combat.
Car il y aura un combat, tu t'en doutais. Tu fis un faible geste de la main, ton sourire n'atteignant point tes pupilles. À partir du moment où vous poserez le pied dans cette grotte, tu n'étais pas sure de pouvoir en revenir. Car la recherche de la Vérité amène toujours à déambuler dans l'obscurité de l'Ignorance. Tout peut surgir dans cette obscurité.
_ Après vous, Kaiin Nobunaga.
Un dernier plissement d'yeux. Un dernier regard sur l'individu qui t'accompagnait. Une note dans ton cerveau pour ne pas l'oublier, de son nom à son physique. Au cas où une sépulture devrait être érigée.
Tes pieds te menèrent jusqu'à sentir la fragrance du jasmin chatouillait tes narines. Tes sens s'ouvrirent pour constater qu'une autre présence se trouvait non loin. Mue d'une volonté de découvrir si la personne qui t'accompagnait avait un tant soit peu de pouvoir, tu fis en sorte de te déplacer plus furtivement sans nécessairement cacher ta présence. Une crinière fauve, un mouvement et il se retourna. Tu pus fixer rapidement son visage avant qu'il ne fasse une révérence.
_ Nobunaga Hideyoshi, Kaiin de l’Ordre. Bien heureux d’enfin poser une image sur celle qui m’accompagnera pour cette alerte, Officier.
Charmant. La bienséance pouvait être oubliée de temps en temps, mais pas par le Kaiin Nobunaga apparemment. Un sourire fleurit sur ton visage avant que tu ne prennes la parole pour te présenter.
_ Ide Suemi, Joukan des Corneilles. Enchanté de faire votre connaissance Kaiin Nobunaga.
Tu le laissas reprendre la parole, tes doigts se perdant dans ta masse de cheveux alors que tu attacher ceux-ci pour qu'ils ne te gênent pas.
_ Si cela sied à votre rang, je me chargerai de mener la voie. Je dispose d’arcanes susceptibles de chasser les ténèbres et de braver tous dangers. Vous n’aurez qu’à me suivre, ma lame et mon dos sont votres. Je ferai en sorte de vous protéger, quitte à contenir la monstruosité dans sa cache, le temps pour vous de regagner la lumière.
_ Il est préférable que vous passiez devant. Je me chargerais de sentir les énergies autour de nous pour vous avertir du moindre danger et que vous vous teniez prêt. Quand la situation me le permettra, je me joindrais à vous pour le combat.
Car il y aura un combat, tu t'en doutais. Tu fis un faible geste de la main, ton sourire n'atteignant point tes pupilles. À partir du moment où vous poserez le pied dans cette grotte, tu n'étais pas sure de pouvoir en revenir. Car la recherche de la Vérité amène toujours à déambuler dans l'obscurité de l'Ignorance. Tout peut surgir dans cette obscurité.
_ Après vous, Kaiin Nobunaga.
Un dernier plissement d'yeux. Un dernier regard sur l'individu qui t'accompagnait. Une note dans ton cerveau pour ne pas l'oublier, de son nom à son physique. Au cas où une sépulture devrait être érigée.
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Ide Suemi la Sensible
Re: [2C] Vous appelez ça une mine ? - Jeu 18 Fév - 11:15
Vous appelez ça une mine ?
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Ide Suemi. Femme vigoureuse, Corneille protocolaire. L’une de ses roses drapées derrière une armure d’épines. Le fauve s’attarda quelques secondes sur la nouvelle-venue avant de prendre en main la situation. Le cocon d'obsidienne se craquèle. Passeur et gardien embrassent l’aube du trépas. Abduction de l’épaule, sa senestre chatouilla l’aether. Hadō n°19 : Asahi L'énergie spirituelle du dévot se matérialisait en une sphère parfaite, un satellite de lumière gravitant autour du binôme.
Nous sommes fins prêts, madame.
Dextre posée sur le manche de l’Asauchi, le dipôle pénétra le cloaque.
Un abîme sans fin. La paroi rocheuse, imparfaite, permettait à deux hommes - tout au plus - de se tenir côte à côte. Le clapotis de l’eau se répercutait dans toute la mine ; un écho lancinant. Aucun mammifère ne se terrait dans l’antre corrompu, si ce n’étaient différentes colonies de cavernicoles. Un royaume nyctalope, inféodé à une seule entité : le monstre au bout du tunnel. Malgré la présence salutaire de l’astre artificiel, les ténèbres s'appropriaient toute visibilité. Impossible de percevoir la moindre forme à plus d’un mètre de distance.
Le groupe naviguait en eau trouble.
Que pousse une Corneille à s’enfoncer dans une pareille cavité ? Brève oeillade jetée en arrière, s’assurant de la vitalité de sa camarade en présence d’une vie surabondante de charognes. Pourquoi risquer sa vie, ici ? Une question innocente, dénuée de tout jugement.
La cavité concave, par endroit, revêtait les stigmates de son suzerain. Des griffes, longues de plusieurs mètres, s’étaient limées contre la roche. Des gerbes de sang séché se voyaient çà et là. Un massacre en bonne et due forme. Sous leur pas, le sillage du Byakko s’enfonçait encore plus profondément ; un moyen de pister la bête dans cette galerie souterraine aux milliers d'embranchements.
La première intersection se discerna : droite ou gauche. Mort ou Vie. Exploratrice du nouveau-monde, je vous laisse le choix. Guidez-moi. Le calme plat. Le calme avant la tempête.
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Nobunaga Hideyoshi le Sensible
Re: [2C] Vous appelez ça une mine ? - Jeu 18 Fév - 13:44
Vous appelez ça une mine ?
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Tu fixas avec intérêt le manège de ton comparse pour que la lumière jaillisse de lui. Le Kido était un art si ancestral et immensément complexe que tu souhaitais l'apprendre et surtout tous les sorts pouvant te permettre de jouer avec le vent. Il allait falloir que tu te plonges plus en profondeur sur cela quand tout sera terminé. Tu le laissas passer, la petite boule maintenue autour de vous.
Le lieu sentait le renfermé et tu entendais quelques gouttes se déversaient des roches autour. Il y avait plu avant que vous n'arriviez en ces lieux. Il était complexe de marcher en ces lieux sans percuter un caillou qui roulait avant de s'immobiliser, simple bruit tandis que tu gardais les lèvres closes. Tu marchais à un petit pas derrière ton compagnon, perdue dans tes pensées, essayant de contacter Gunsen. Un simple grognement, ou tout du moins, ce qui ressemblait à cela te fut perçu. Il était donc réveillé si besoin est.
Sa voix grave s'éleva, perturbant quelques secondes tes sens avant que tu ne captes ses paroles.
_ Pourquoi risquer sa vie, ici ?
_ Eh bien, ... Cela peut vous paraître profondément stupide, mais ...
Tu fixas le plafond, ayant cru apercevoir un mouvement d'un animal avec beaucoup trop de pattes pour exister en ce monde. Tu te rapprochas instinctivement du Kaiin avant de reprendre la parole, tes pupilles se reportant sur le chemin devant vous.
_ ... Je suis à la recherche de la Vérité. Ce contrat, je suis intéressé par les aboutissements qui peuvent en ressortir. Il est primordial de connaître beaucoup de choses en ce monde pour effleurer le vrai du faux. Même si cela peut-être ... dangereux.
Aussi bien physiquement que mentalement. Toute Vérité entraîne une remise en question sur soi, sur ses principes, sur la morale et tant d'autres choses. La Vérité entraîne souvent des sentiments négatifs ou au contraire, des sentiments positifs selon la cible. Savoir se préparer en conséquence est donc primordial. Un testament est toujours rédigé avant que tu ne partes quelque part, dans l'un des tiroirs de ton bureau. Un Jigokucho est toujours présent dans une petite cage aussi pour toutes les Vérités que tu n'as pu encore révéler.
La petite boule s'arrêta en même temps que Nobunaga, te laissant le soin de pouvoir sentir l'odeur de fer présent en ces lieux. De pouvoir sentir l'odeur de mort qui plane, de pouvoir entrapercevoir des taches rouges voire brunâtres. Du sang séché. La grotte se séparait en deux et cela n'augurait rien de bon, qu'importe jusqu'où cette fichue mine s'enfonçait. Une galerie dont on pouvait se perdre à tout instant.
_ Exploratrice du nouveau-monde, je vous laisse le choix. Guidez-moi.
Tu haussas un sourcil sans ajouter de mots, préférant faire le vide dans ton esprit. Une inspiration. Une expiration. Tu ne sentais aucune énergie assez puissante venir de la grotte de droite. Par contre, concernant celle de gauche ...
Tu pointas du doigt le chemin de droite.
_ De ce côté-là, nous ne trouverons rien. Cependant ...
Ton doigt pointa la seconde direction.
_ Dans celle-ci ... Nous trouverons ce que nous cherchons. Ce qui a causé ce carnage. Mais avant de nous engager dedans, je dois vous prévenir.
Tu laissas ton doigt retomber le long de ton corps avant de le fixer.
_ Il y a une énergie puissante mais pas qu'une. Il y en a une autre, plus faible. Il s'apprête à se nourrir.
D'un humain, de toute autre énergie spirituelle, mais ce n'était qu'une question de temps. Cela voulait dire qu'il fallait que vous alliez plus vite au risque qu'il ressente votre présence. Ou bien que vous soyez plus prudent au risque de laisser mourir l'autre énergie quelle qu'elle soit. Tu étais Corneille, tu n'étais qu'une simple spectatrice de ses choix. C'était à lui de décider de la marche à suivre.
_ Choisis. Dans tous les cas, je ferais en sorte de ne pas me faire repérer. Mais je ne garantis rien pour vous.
Car tu ne connaissais pas ses capacités.
Le lieu sentait le renfermé et tu entendais quelques gouttes se déversaient des roches autour. Il y avait plu avant que vous n'arriviez en ces lieux. Il était complexe de marcher en ces lieux sans percuter un caillou qui roulait avant de s'immobiliser, simple bruit tandis que tu gardais les lèvres closes. Tu marchais à un petit pas derrière ton compagnon, perdue dans tes pensées, essayant de contacter Gunsen. Un simple grognement, ou tout du moins, ce qui ressemblait à cela te fut perçu. Il était donc réveillé si besoin est.
Sa voix grave s'éleva, perturbant quelques secondes tes sens avant que tu ne captes ses paroles.
_ Pourquoi risquer sa vie, ici ?
_ Eh bien, ... Cela peut vous paraître profondément stupide, mais ...
Tu fixas le plafond, ayant cru apercevoir un mouvement d'un animal avec beaucoup trop de pattes pour exister en ce monde. Tu te rapprochas instinctivement du Kaiin avant de reprendre la parole, tes pupilles se reportant sur le chemin devant vous.
_ ... Je suis à la recherche de la Vérité. Ce contrat, je suis intéressé par les aboutissements qui peuvent en ressortir. Il est primordial de connaître beaucoup de choses en ce monde pour effleurer le vrai du faux. Même si cela peut-être ... dangereux.
Aussi bien physiquement que mentalement. Toute Vérité entraîne une remise en question sur soi, sur ses principes, sur la morale et tant d'autres choses. La Vérité entraîne souvent des sentiments négatifs ou au contraire, des sentiments positifs selon la cible. Savoir se préparer en conséquence est donc primordial. Un testament est toujours rédigé avant que tu ne partes quelque part, dans l'un des tiroirs de ton bureau. Un Jigokucho est toujours présent dans une petite cage aussi pour toutes les Vérités que tu n'as pu encore révéler.
La petite boule s'arrêta en même temps que Nobunaga, te laissant le soin de pouvoir sentir l'odeur de fer présent en ces lieux. De pouvoir sentir l'odeur de mort qui plane, de pouvoir entrapercevoir des taches rouges voire brunâtres. Du sang séché. La grotte se séparait en deux et cela n'augurait rien de bon, qu'importe jusqu'où cette fichue mine s'enfonçait. Une galerie dont on pouvait se perdre à tout instant.
_ Exploratrice du nouveau-monde, je vous laisse le choix. Guidez-moi.
Tu haussas un sourcil sans ajouter de mots, préférant faire le vide dans ton esprit. Une inspiration. Une expiration. Tu ne sentais aucune énergie assez puissante venir de la grotte de droite. Par contre, concernant celle de gauche ...
Tu pointas du doigt le chemin de droite.
_ De ce côté-là, nous ne trouverons rien. Cependant ...
Ton doigt pointa la seconde direction.
_ Dans celle-ci ... Nous trouverons ce que nous cherchons. Ce qui a causé ce carnage. Mais avant de nous engager dedans, je dois vous prévenir.
Tu laissas ton doigt retomber le long de ton corps avant de le fixer.
_ Il y a une énergie puissante mais pas qu'une. Il y en a une autre, plus faible. Il s'apprête à se nourrir.
D'un humain, de toute autre énergie spirituelle, mais ce n'était qu'une question de temps. Cela voulait dire qu'il fallait que vous alliez plus vite au risque qu'il ressente votre présence. Ou bien que vous soyez plus prudent au risque de laisser mourir l'autre énergie quelle qu'elle soit. Tu étais Corneille, tu n'étais qu'une simple spectatrice de ses choix. C'était à lui de décider de la marche à suivre.
_ Choisis. Dans tous les cas, je ferais en sorte de ne pas me faire repérer. Mais je ne garantis rien pour vous.
Car tu ne connaissais pas ses capacités.
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Ide Suemi la Sensible
Re: [2C] Vous appelez ça une mine ? - Jeu 18 Fév - 15:37
Vous appelez ça une mine ?
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Une réponse à la hauteur des aspirations de ses pairs.
La curiosité est mère de tous les vices. Le silence reprit possession du corridor. Pourtant, elle sait se lover d’espoir. Nous ne sommes que des humains. Il est normal, voire essentiel, pour nous de nous mettre en quête de Vérité. Son faciès bifurqua vers sa protégée. Officier, il est des choses à ne pas découvrir. L’ignorance est un moindre mal...
Là où l’embranchement imposait son choix, son alter ego souleva deux propositions. Accélérer ou tenir le rythme. Sauver le présumé mortel ou vivre avec sa mort sur la conscience. Le front marqué du fauve se reposa contre la paroi rocheuse. Les cils clos, sa double-vue s’activa. Une réminiscence de ses anciennes vies lui intimait de prendre la situation à contre-pied. Trop simple, son instinct animal lui susurra la marche à suivre. Sa main se cramponna à son Asauchi.
Nous irons à gauche. Cet humain que vous avez ressenti ne mourra pas. Pourquoi un homme s'enfoncerait dans les tréfonds de cette mine à la renommée mortifère ? Ne vous inquiétez pas pour moi, suivez mes pas et ne dites plus un mot. Les traits de l’immaculé furent ombragés par un relent de colère. L’index posé sur ses propres lèvres, sa main libre accueillit le luminaire qui se dissimula sous son haori.
La pénombre reprenait le contrôle du balme. Une œillade se perdit sur le chemin à sa droite, puis son corps s’engouffra dans le sentier opposé. Son troisième-oeil agissant comme un sonar, Nekomata ouvrit les valves de son énergie spirituelle pour prétendre au rôle de phare spirituel. Le crissement de sa lame annonçait son arrivée. Les pas devenaient foulées et dans une vrille digne des plus grands gymnastes, sa lame fustigeait à quatre reprises la paroi. Chaque percussion de sa lame contre la roche laissait jaillir une gerbe d’étincelles. Ainsi, il permettait à la femme de le suivre.
Aveugle, mais conscient du danger, deux entités attendaient la crinière rousse - dont un homme. Un rire explosa. Celui de deux bêtes fières d’avoir piégé ces réserves d’énergie vibrantes de vitalité. La caverne trembla. Éclair de lucidité. C’EST UN PIÈGE ! Les yeux écarquillés, Hideyoshi se retourna vers la Shinigami et n’eut le temps de la rejoindre que la caverne s’affaissa, scellant la voie.
Séparé du reître, Suemi baignait dans la lumière de son satellite. Dans un ultime acte de bravoure, la création éthérée avait été propulsée pour son bien à elle. Alors que Nekomata se confrontait à deux adversaires de taille, une silhouette quitta la pénombre ; l’instigateur de l’éboulis. Un Genbu de premier cercle au quotient intellectuel développé, mais au corps atrophié, bondit, crocs en avant, en direction de la Juukan.
Aucune trace du Byakko à l’horizon. La chasse du suzerain de ces terres infertiles serait plus complexe qu’attendue. Le trinôme, indépendant de sa volonté, devait être sur leur piste depuis le début. Des charognes se nourrissant des restes du mâle alpha.
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Nobunaga Hideyoshi le Sensible
Re: [2C] Vous appelez ça une mine ? - Dim 21 Fév - 16:22
Vous appelez ça une mine ?
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_ L’ignorance est un moindre mal.
Il aurait pu avoir raison, si seulement mais … Être ignorant, c’est simplement fuir la Vérité, quelle qu’elle soit.
_ Nous irons à gauche. Cet humain que vous avez ressenti ne mourra pas. Ne vous inquiétez pas pour moi, suivez mes pas et ne dites plus un mot.
Un homme, vraiment ? Cela te paraissait si incongru, que tu n’arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui te dérangeait réellement. Tu laissais plutôt ton compagnon cacher sa lumière tandis que tu te concentrais sur toi-même pour cacher ton énergie tout en faisant en sorte d’effacer ta présence. Te guidant dans cette obscurité étouffante au bruit de son sabre claquant sur les murs autour de vous. Tu glissas ta main jusqu’à la poigne de ton katana, écoutant avec attention les alentours. Cette présence … Était-ce vraiment celle d’un homme ?
Tu sentais que l’espace s'agrandit, un court instant avant d’entendre un rire et de sentir la terre trembler sous tes pieds. Tu fixas un court instant le regard paniqué de ton compagnon avant que tu ne sois séparé de lui, des tonnes de pierres devant tes pupilles. La lumière était à tes côtés et te permettait de voir ce qui arrivait sur toi. Un fichu Genbu. Avec une odeur exécrable d’eau dépourvue de pureté. Tu fis deux pas rapides en arrière, sortant ton katana, chuchotant l’activation.
_ Souffle, Gunsen.
Un grognement sortit presque heureux tandis que tu laissais la masse d’air sortir. Un simple mouvement qui permit de ralentir la progression du yokai, le temps pour toi de faire un tour sur toi-même. Ton éventail se changeant en Katana, tu pus mettre tes deux mains sur sa poignée, la vitesse de ta rotation te donnant assez de force pour pourfendre le Yokai de gauche à droite. De haut en bas. Tu expiras avec force, ton coeur battant avec une vitesse folle tandis que cette âme repartait au Sereitei.
Tu rangeas ton katana, tes doigts tremblotant, essayant de les contenir, essayant de te concentrer pour ne plus avoir de mauvaises surprises. Tu n’y arrivais pas. Et il y avait cette fichu masse entre toi et Nobunaga. Tu ne pouvais pas les bouger avec Gunsen, tu ne pouvais pas tout faire exploser avec une bombe flash. Tout risquait de s’écrouler. Tu ne pouvais strictement rien faire. Tu eus beau taper avec tes faibles poings, à peine un caillou fut ébranlé.
_ Nobunaga, tu es là ?!
Pourvu qu’ils n’étaient pas plus de deux en ces lieux. Pourvu qu’ils ne soient pas aussi forts. Pourvu qu’il soit encore vivant. La petite boule flottait autour de toi mais tu te concentrais plutôt sur les énergies derrière ce mur. Il était encore vivant.
_ Écoute moi ! Je vais chercher une autre entrée. Ne te précipite pas, j’arrive !
Tu tapas une dernière fois l’éboulement avec la paume de ta main, te mordillant les lèvres avant de prendre ton courage à deux mains et de courir pour revenir à cette intersection. Prenant, cette fois, le chemin de droite.
Il aurait pu avoir raison, si seulement mais … Être ignorant, c’est simplement fuir la Vérité, quelle qu’elle soit.
_ Nous irons à gauche. Cet humain que vous avez ressenti ne mourra pas. Ne vous inquiétez pas pour moi, suivez mes pas et ne dites plus un mot.
Un homme, vraiment ? Cela te paraissait si incongru, que tu n’arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui te dérangeait réellement. Tu laissais plutôt ton compagnon cacher sa lumière tandis que tu te concentrais sur toi-même pour cacher ton énergie tout en faisant en sorte d’effacer ta présence. Te guidant dans cette obscurité étouffante au bruit de son sabre claquant sur les murs autour de vous. Tu glissas ta main jusqu’à la poigne de ton katana, écoutant avec attention les alentours. Cette présence … Était-ce vraiment celle d’un homme ?
Tu sentais que l’espace s'agrandit, un court instant avant d’entendre un rire et de sentir la terre trembler sous tes pieds. Tu fixas un court instant le regard paniqué de ton compagnon avant que tu ne sois séparé de lui, des tonnes de pierres devant tes pupilles. La lumière était à tes côtés et te permettait de voir ce qui arrivait sur toi. Un fichu Genbu. Avec une odeur exécrable d’eau dépourvue de pureté. Tu fis deux pas rapides en arrière, sortant ton katana, chuchotant l’activation.
_ Souffle, Gunsen.
Un grognement sortit presque heureux tandis que tu laissais la masse d’air sortir. Un simple mouvement qui permit de ralentir la progression du yokai, le temps pour toi de faire un tour sur toi-même. Ton éventail se changeant en Katana, tu pus mettre tes deux mains sur sa poignée, la vitesse de ta rotation te donnant assez de force pour pourfendre le Yokai de gauche à droite. De haut en bas. Tu expiras avec force, ton coeur battant avec une vitesse folle tandis que cette âme repartait au Sereitei.
Tu rangeas ton katana, tes doigts tremblotant, essayant de les contenir, essayant de te concentrer pour ne plus avoir de mauvaises surprises. Tu n’y arrivais pas. Et il y avait cette fichu masse entre toi et Nobunaga. Tu ne pouvais pas les bouger avec Gunsen, tu ne pouvais pas tout faire exploser avec une bombe flash. Tout risquait de s’écrouler. Tu ne pouvais strictement rien faire. Tu eus beau taper avec tes faibles poings, à peine un caillou fut ébranlé.
_ Nobunaga, tu es là ?!
Pourvu qu’ils n’étaient pas plus de deux en ces lieux. Pourvu qu’ils ne soient pas aussi forts. Pourvu qu’il soit encore vivant. La petite boule flottait autour de toi mais tu te concentrais plutôt sur les énergies derrière ce mur. Il était encore vivant.
_ Écoute moi ! Je vais chercher une autre entrée. Ne te précipite pas, j’arrive !
Tu tapas une dernière fois l’éboulement avec la paume de ta main, te mordillant les lèvres avant de prendre ton courage à deux mains et de courir pour revenir à cette intersection. Prenant, cette fois, le chemin de droite.
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Ide Suemi la Sensible
Re: [2C] Vous appelez ça une mine ? - Mar 23 Fév - 15:14
Vous appelez ça une mine ?
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Le rachitique Genbu troqua son audace pour une mort précipitée. Se jeter sur la Juukan, pensant que son statut de femelle serait un désavantage, fut son erreur. Une première bourrasque retint son corps en suspension, le crissement du fourreau qui s'ensuivit mit fin à ses jours. La sphère luminescente, reliée à l'énergie spirituelle du Kaiin, lui permettait de savoir qu’il vivait encore. La Shinigami devait faire un choix.
L’éboulis ne bougeait pas. Malgré les percussions et ses arcanes venteux, le chemin restait sceller.
Volte-face effectuée, une centaine de mètres séparait la femme de l’intersection. Elle s’engouffra dans le second passage, celui de droite. Le sentier s’enfonçait dans les profondeurs de la mine. Çà et là, sa vision pouvait rencontrer les restes d’un chemin de fer délabré ; quelques wagons contenant du charbons renversés, des pioches abandonnées, des restes humains. La vie, du moins, la Nature reprenait son rôle d’impératrice. Les parois rocheuses laissaient place à des tapisseries de fongus. Des espèces exotiques ne s’établissant près d’importante source d’eau, en temps normal.
Plusieurs centaines de mètres devant, dans l’obscurité la plus totale, le clapotis de l’eau devenait avalanche. Une cascade, ici ? Le sol revêtant une fine pellicule aqueuse corroborait cette hypothèse ; chaque dizaine de mètres parcourus, la pellicule se renforçait, pour peu à peu manger les cuisses charnues de l’Officier. Tôt ou tard, l’eau saisirait sa nuque.
S’enfoncer ou faire demi-tour une énième fois ?
. . .
. . .
Deux Genbu contre un Fauve. De sa lame, la crinière rousse les tenait à distance. De son poing libre, il punissait la moindre avancée. Dénué de vision, son organe spirituel lui permettait de transcender sa simple condition d’homme. Tel un chasseur armé d’une torche enflammée face à une meute de loups vindicatifs, le Shinigami réussissait l’exploit de les faire reculer par moments, voire de les acculer.
L’un des Genbu bondit dans les airs et s’accrocha à la paroi au-dessus de l’explorateur. L’autre se rua en ligne droite, bien décidé à percuter le reître. Une tenaille ; une attaque depuis les cieux et la terre. La largeur du bulldozer empêchait toute esquive. Le poing du soudard se comprima, les métacarpes blanchis par la force déployée. Gueules béantes, les créatures se jetaient de concert sur lui.
Cette piètre erreur mettait en exergue leur manque d’expérience.
Un yokai expérimenté, doué de raison, ne commettait pas ce genre de maladresse. Le groupe n’agissait donc pas seul ; l’hypothèse première pouvait être raillée. Le suzerain consolidait sa position de super-prédateur et maître de l'écosystème de son microcosme. Un comité d’accueil. Mais dans quel but ? Que pouvait bien cacher cette mine pour qu’un Byakko s’y installe ? Les questions furent chassées de son esprit.
La force herculéenne percuta de plein fouet le crâne d’ivoire - qui se fissura sous le choc. La chute de la proie aérienne placarda Hideyoshi contre le sol rocheux. Lame dressée en pic, la monstruosité zélote s’empala sur ce pieu. Les deux mains cramponnées au manche de l’Asauchi, le surhomme réussit l’exploit de se relever et de porter son trophée de chasse. Puis, d’un revers de la main, il balança la créature sur l’autre.
Volute de soufre dans le paradis des gardiens. Les parasites luttent contre les parasites. Meurs ! Index tendu. Hadō n°12 : Byakurai ! La décharge d'énergie spirituelle, similaire à une décharge électrostatique disruptive, traversa les deux créatures de part en part. Une brochette. Essoufflé, Nobunaga perlait de sueur.
Je dois retrouver dame Ide. L’Asauchi enfoncé dans le fourreau, le félin rejoint le mur hermétique. Elle a dû faire demi-tour, pourvu qu’elle ne se soit pas enfoncée trop en profondeur. Sa dextre se posa dessus. Un Hado suffira.
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Nobunaga Hideyoshi le Sensible
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