Équanimité [Setsuna Domotaï]
Équanimité [Setsuna Domotaï] - Mer 28 Avr - 3:22
Immergé. Suspendu dans le fluide à la chaleur apaisante.
Comme chaque matin depuis ton entrée dans le Seireitei, tu quittes ta demeure pour atteindre les sources chaudes singulières de la Cour Impériale. Lieu inusité, tu t’y faufiles dès l’aube, jouissant du silence monacal pour purifier ton corps et ton esprit. Véritable catharsis aquatique, les réminiscences des affres passées s’éteignent paisiblement, noyer par le liquide translucide vivifiant. Le bruit fugace de l’eau résonne comme une aubade à tes oreilles, calmant les maux qui gangrènent peu à peu ton âme. Ta respiration se calque sur le rythme de ta pompe organique accoutumé au calme de l'endroit exiguë.
Torpeur atteinte. Esprit tempéré.
Drapé, tes genoux pourfendent le sol, préparant l'inéluctable méditation. Trancheuse d’âme posée délicatement sur tes hanches, tes yeux renient enfin la réalité qui t'entoure pour accepter le néant distordu du recueillement contemplatif. Tes muscles se relâchent. D’un geste immuable, tu révoques les fulgurances accablantes de ton esprit pour entrer en exaltation et ne faire qu’un avec le monde et les âmes qui le constituent. Lénifier. Telle est la voie que tu arpentes pendant de longues heures.
Assagi, le corps peut se développer. Privé de sa ferveur, l’esprit peut maintenant s’affuter.
Désert d’âmes, mais florissant de végétation, l’endroit te sied. Lame dans ton fourreau, l’esprit sera ton arme de prédilection pour cet endurcissement. Transcender les limites même de l’art des nécromants. Une volonté quasi blasphématoire et pourtant atteignable par l’inlassable et sempiternel entraînement. Carcan imposé par les arias prophétiques d’une désolation onirique, tu dois te dérober à de tels procédés limitant la conjuration à une forme singulière. Entremêler les nervures et les casts définissant le Kidô. Quête démentielle prenant comme seul témoin le firmament éclairé par l’astre divin. Une tâche que tu répètes en vain depuis des semaines, incarnant parfaitement la définition même de la folie. Aquilon repoussant et foudre immaculée blanche tentent de cohabiter sous ta conjuration, mais l’échec demeure.
Une énergie, au loin.
Prodigieusement, l’anomalie sensorielle atteint les tréfonds de ton esprit. Une âme, tout sauf insignifiante, vient défier le Thébaïde. Une longue respiration avant d’endiguer l’adjuration des éléments instables. L’irrégularité se dévoile, dans une grâce de velours, écrasante de sa beauté si noble. Une occasion rare d’enfin rencontrer une homologue.
— Mes hommages, Joukan Setsuna-sama. Je suis ravie de pouvoir enfin faire votre connaissance en personne. Que me vaut l’honneur de votre si noble présence ?
Comme chaque matin depuis ton entrée dans le Seireitei, tu quittes ta demeure pour atteindre les sources chaudes singulières de la Cour Impériale. Lieu inusité, tu t’y faufiles dès l’aube, jouissant du silence monacal pour purifier ton corps et ton esprit. Véritable catharsis aquatique, les réminiscences des affres passées s’éteignent paisiblement, noyer par le liquide translucide vivifiant. Le bruit fugace de l’eau résonne comme une aubade à tes oreilles, calmant les maux qui gangrènent peu à peu ton âme. Ta respiration se calque sur le rythme de ta pompe organique accoutumé au calme de l'endroit exiguë.
Torpeur atteinte. Esprit tempéré.
Drapé, tes genoux pourfendent le sol, préparant l'inéluctable méditation. Trancheuse d’âme posée délicatement sur tes hanches, tes yeux renient enfin la réalité qui t'entoure pour accepter le néant distordu du recueillement contemplatif. Tes muscles se relâchent. D’un geste immuable, tu révoques les fulgurances accablantes de ton esprit pour entrer en exaltation et ne faire qu’un avec le monde et les âmes qui le constituent. Lénifier. Telle est la voie que tu arpentes pendant de longues heures.
Assagi, le corps peut se développer. Privé de sa ferveur, l’esprit peut maintenant s’affuter.
Désert d’âmes, mais florissant de végétation, l’endroit te sied. Lame dans ton fourreau, l’esprit sera ton arme de prédilection pour cet endurcissement. Transcender les limites même de l’art des nécromants. Une volonté quasi blasphématoire et pourtant atteignable par l’inlassable et sempiternel entraînement. Carcan imposé par les arias prophétiques d’une désolation onirique, tu dois te dérober à de tels procédés limitant la conjuration à une forme singulière. Entremêler les nervures et les casts définissant le Kidô. Quête démentielle prenant comme seul témoin le firmament éclairé par l’astre divin. Une tâche que tu répètes en vain depuis des semaines, incarnant parfaitement la définition même de la folie. Aquilon repoussant et foudre immaculée blanche tentent de cohabiter sous ta conjuration, mais l’échec demeure.
Une énergie, au loin.
Prodigieusement, l’anomalie sensorielle atteint les tréfonds de ton esprit. Une âme, tout sauf insignifiante, vient défier le Thébaïde. Une longue respiration avant d’endiguer l’adjuration des éléments instables. L’irrégularité se dévoile, dans une grâce de velours, écrasante de sa beauté si noble. Une occasion rare d’enfin rencontrer une homologue.
— Mes hommages, Joukan Setsuna-sama. Je suis ravie de pouvoir enfin faire votre connaissance en personne. Que me vaut l’honneur de votre si noble présence ?
Énergie Spirituelle : 52
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
52
193
42
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185
369
394
17
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Lieutenant
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25
185
369
394
17
34
Lieutenant
Ryuzoji Genichiro le Surarchimaîtremage
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Mer 28 Avr - 17:48
ÉQUANIMITÉ
平等
Les pas du samouraï résonnent à travers les couloirs de la cour impériale, la main sur Arashiken pour éviter qu'il ne se balade de droite à gauche pendant la marche rapide, Domotaï ne semble pas spécialement jouasse à son allure malgré son visage calme. Tel un fantôme défilant dans les couloirs avec son kimono bleu ciel ample et ses cheveux ondulés virevoltant dans les airs, la demoiselle compte bien avoir une entrevue avec un de ses confrères officiers de l'Ordre.
Un rapport lui est parvenu pas plus tard que ce matin sur une tentative d'assassinat sur Ryuzoji Genichiro, officier de la Justice de l'axe politique. Un shinigami de la troisième division semble avoir pris en traître le représentant de la justice lors d'une intervention et l'affaire ne semble pas spécialement réglée. Le rapport reste tout de même assez vague et ne donne pas des indications notamment sur l'agresseur, son identité ni ses intentions. Un affront qui a été fait qui doit être lavé par le sang.
Arrivant donc à une petite cour isolée dans ce véritable labyrinthe impérial, la demoiselle voit enfin la personne qu'elle cherchait et s'approche de lui avec un pas plus lent. Une fois à quelques pas de lui, la demoiselle s'incline poliment en guise de salut respectueux avant de prendre la parole :
- Bonjour Ryuzoji-sama. C'est un honneur également pour moi de rencontrer le représentant de la Justice.
Se redressant, la demoiselle joint ses mains devant elle au niveau de son bas-ventre, ses yeux dans les siens. Son air de quiétude semble tout de même contraster avec les paroles qui semblent tout de même plus « violentes » dans le ton :
- Ma présence ici est due à l'affront qui vous a été fait, j'ai entendu cette histoire de tentative d'assassinat. Un acte odieux, qui, j'espère, sera jugé devant la cour.
La demoiselle regarde l'homme, puis les alentours, constatant aucune présence à part les deux officiers. Un peu perplexe, elle reprend la parole mais bien plus posée :
- Il semblerait que vous ne prenez pas assez de précaution malgré ce qu'il vous est arrivé. Je préférerais vous voir avec un garde du corps ou au moins un membre de notre Ordre qui pourrait servir de témoins oculaires en cas de nouvelle agression. Permettez-moi de rester à vos côtés pour vous défendre pendant les événements officiels, je n'aimerais pas voir un compagnon trépassé bêtement alors que je pouvais aider à sa protection. J'aimerais également vous soumettre quelques membres sous lettre de recommandation pour se charger de votre garde quand moi je serais occupé avec mes propres responsabilités. Qu'en pensez-vous ?
Un rapport lui est parvenu pas plus tard que ce matin sur une tentative d'assassinat sur Ryuzoji Genichiro, officier de la Justice de l'axe politique. Un shinigami de la troisième division semble avoir pris en traître le représentant de la justice lors d'une intervention et l'affaire ne semble pas spécialement réglée. Le rapport reste tout de même assez vague et ne donne pas des indications notamment sur l'agresseur, son identité ni ses intentions. Un affront qui a été fait qui doit être lavé par le sang.
Arrivant donc à une petite cour isolée dans ce véritable labyrinthe impérial, la demoiselle voit enfin la personne qu'elle cherchait et s'approche de lui avec un pas plus lent. Une fois à quelques pas de lui, la demoiselle s'incline poliment en guise de salut respectueux avant de prendre la parole :
- Bonjour Ryuzoji-sama. C'est un honneur également pour moi de rencontrer le représentant de la Justice.
Se redressant, la demoiselle joint ses mains devant elle au niveau de son bas-ventre, ses yeux dans les siens. Son air de quiétude semble tout de même contraster avec les paroles qui semblent tout de même plus « violentes » dans le ton :
- Ma présence ici est due à l'affront qui vous a été fait, j'ai entendu cette histoire de tentative d'assassinat. Un acte odieux, qui, j'espère, sera jugé devant la cour.
La demoiselle regarde l'homme, puis les alentours, constatant aucune présence à part les deux officiers. Un peu perplexe, elle reprend la parole mais bien plus posée :
- Il semblerait que vous ne prenez pas assez de précaution malgré ce qu'il vous est arrivé. Je préférerais vous voir avec un garde du corps ou au moins un membre de notre Ordre qui pourrait servir de témoins oculaires en cas de nouvelle agression. Permettez-moi de rester à vos côtés pour vous défendre pendant les événements officiels, je n'aimerais pas voir un compagnon trépassé bêtement alors que je pouvais aider à sa protection. J'aimerais également vous soumettre quelques membres sous lettre de recommandation pour se charger de votre garde quand moi je serais occupé avec mes propres responsabilités. Qu'en pensez-vous ?
Grade : Officier
Officier
Setsuna Domotaï la Samouraï
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Ven 30 Avr - 20:08
Acrimonie gangrenante. Faciès crispé.
Endiguer les velléités à leur prémices. Acte blasphématoire, odieux dans lequel l’Ordre se mue. Éternel homologue désirant entraver les machinations de l’esprit le plus désireux de s’étendre dans l’impassible refuge des âmes. Ô divin Conclave Immaculé, pardonnez à ses mécènes les sempiternelles dérives de leur âmes. Ils ne peuvent appréhender le dessein le plus obscur sommeillant dans tes entrailles incandescentes, nourrie par la flamme inextinguible de ta volonté.
Conjurateur d’un entremêlement inédit et cataclysmique. Un rôle que tu t’efforces d’atteindre et de sublimer par les connaissances amassées dans ton vague à l’âme. Une quête incessante d’une puissance accablante, démentielle, imperceptible pour l'œil commun. Pourfendre une telle transcendance dans sa quintessence, quelle hérésie ! Le marteau des justes devrait s’abattre pour un tel affront, mais la Cour Impériale nécessite une tempérance pure et cristalline.
Tel est le visage que tu arbores. Le masque de porcelaine affiné.
Simple révérence en guise de réponse. Inutile de flatter l’égo exécrable de chacun, même si le Kyūtei impose ce dogme hideux. L’affront ? Rictus en coin. Les tractations diaboliques d’un déviant n’ont rien d’honorable, mais rétorsion il y aura.
Je vous remercie pour votre sollicitude, Setsuna-sama. Hélas, le glaive de la justice ne peut s’abattre sur les âmes ayant rejoint le Hâvre des Esprits. N’ayez crainte, cependant, les vivants ayant contribué à ce sombre dessein seront traités en justice bientôt. Par le caractère personnel de l’affaire, je pense que vous pouvez décemment croire que je ferais tout mon possible pour que cela soit le cas.
Lacune dans le processus de gardien ? Nouveau rictus. Une affirmation forte de certitude pour celui qui, sans cesse, regarde par-dessus son épaule. La demoiselle à la noble crinière était-elle si naïve ? Pense-t-elle réellement qu’après une telle cabale, aucune mesure drastique de ta part serait prise ? Amusant.
Vous me sous-estimez, Setsuna-sama. Je suis peut-être seul, mais depuis mes dernières affres, j’ai affuté mon énergie spirituelle pour y ressentir les anomalies ressortissantes. Mes talents de Senseur en plein essor, un tel acte de barbarie ne pourra plus jamais, me surprendre.
Paroles arrogantes, pourtant dépourvues d’égo. Simple ramification d’un entraînement dur, éreintant. Tu n’es plus la même âme depuis ce funeste événement. Ton cou se courbant légèrement, tu devais reconnaître la pertinence de la proposition. Ton pouvoir demeure encore faible, aux prémices de ce qu’il sera.
Votre initiative reste intéressante, Setsuna-sama. Malgré ma place d’Officier, mon esprit doit subir encore de longues heures d’endurcissement avant d’atteindre son plein potentiel. Qui plus est, celui qui incarne la Justice des Pères Fondateurs devient très vite une cible de choix pour les impies ne se pliant pas aux lois de notre monde.
Une pause. Prunelle contre prunelle.
Cependant, malgré la réputation qui vous précède, Vierge de Bataille, je me dois d’avoir la preuve nette et irréfutable de vos compétences en tant que gardienne. Il en va de même pour vos membres recommandés. N’y voyait là aucun affront, Setsuna-sama. Nous sommes avant tout des dépositaires de la connaissance et non de fiers spadassins. Je veux seulement m’assurer que vous et vos hommes êtes bien préparés, car mes détracteurs ne feront que croître avec le temps.
Endiguer les velléités à leur prémices. Acte blasphématoire, odieux dans lequel l’Ordre se mue. Éternel homologue désirant entraver les machinations de l’esprit le plus désireux de s’étendre dans l’impassible refuge des âmes. Ô divin Conclave Immaculé, pardonnez à ses mécènes les sempiternelles dérives de leur âmes. Ils ne peuvent appréhender le dessein le plus obscur sommeillant dans tes entrailles incandescentes, nourrie par la flamme inextinguible de ta volonté.
Conjurateur d’un entremêlement inédit et cataclysmique. Un rôle que tu t’efforces d’atteindre et de sublimer par les connaissances amassées dans ton vague à l’âme. Une quête incessante d’une puissance accablante, démentielle, imperceptible pour l'œil commun. Pourfendre une telle transcendance dans sa quintessence, quelle hérésie ! Le marteau des justes devrait s’abattre pour un tel affront, mais la Cour Impériale nécessite une tempérance pure et cristalline.
Tel est le visage que tu arbores. Le masque de porcelaine affiné.
Simple révérence en guise de réponse. Inutile de flatter l’égo exécrable de chacun, même si le Kyūtei impose ce dogme hideux. L’affront ? Rictus en coin. Les tractations diaboliques d’un déviant n’ont rien d’honorable, mais rétorsion il y aura.
Je vous remercie pour votre sollicitude, Setsuna-sama. Hélas, le glaive de la justice ne peut s’abattre sur les âmes ayant rejoint le Hâvre des Esprits. N’ayez crainte, cependant, les vivants ayant contribué à ce sombre dessein seront traités en justice bientôt. Par le caractère personnel de l’affaire, je pense que vous pouvez décemment croire que je ferais tout mon possible pour que cela soit le cas.
Lacune dans le processus de gardien ? Nouveau rictus. Une affirmation forte de certitude pour celui qui, sans cesse, regarde par-dessus son épaule. La demoiselle à la noble crinière était-elle si naïve ? Pense-t-elle réellement qu’après une telle cabale, aucune mesure drastique de ta part serait prise ? Amusant.
Vous me sous-estimez, Setsuna-sama. Je suis peut-être seul, mais depuis mes dernières affres, j’ai affuté mon énergie spirituelle pour y ressentir les anomalies ressortissantes. Mes talents de Senseur en plein essor, un tel acte de barbarie ne pourra plus jamais, me surprendre.
Paroles arrogantes, pourtant dépourvues d’égo. Simple ramification d’un entraînement dur, éreintant. Tu n’es plus la même âme depuis ce funeste événement. Ton cou se courbant légèrement, tu devais reconnaître la pertinence de la proposition. Ton pouvoir demeure encore faible, aux prémices de ce qu’il sera.
Votre initiative reste intéressante, Setsuna-sama. Malgré ma place d’Officier, mon esprit doit subir encore de longues heures d’endurcissement avant d’atteindre son plein potentiel. Qui plus est, celui qui incarne la Justice des Pères Fondateurs devient très vite une cible de choix pour les impies ne se pliant pas aux lois de notre monde.
Une pause. Prunelle contre prunelle.
Cependant, malgré la réputation qui vous précède, Vierge de Bataille, je me dois d’avoir la preuve nette et irréfutable de vos compétences en tant que gardienne. Il en va de même pour vos membres recommandés. N’y voyait là aucun affront, Setsuna-sama. Nous sommes avant tout des dépositaires de la connaissance et non de fiers spadassins. Je veux seulement m’assurer que vous et vos hommes êtes bien préparés, car mes détracteurs ne feront que croître avec le temps.
Énergie Spirituelle : 52
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
52
193
42
25
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369
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Lieutenant
193
42
25
185
369
394
17
34
Lieutenant
Ryuzoji Genichiro le Surarchimaîtremage
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Sam 1 Mai - 1:42
ÉQUANIMITÉ
平等
Quand l'officier déclare que Domotaï le sous-estimait, la femme aux cheveux blancs s'incline assez bas en guise de pardon :
- Veuillez me pardonner Ryuzoji-sama, je ne souhaite point vous offenser et j'étais simplement ignorante de vos capacités de senseur. N'y voyez aucun mal ni aucune tentative d'atteinte à votre honneur.
Se redressant suite à ses plates excuses en bonne et du forme, elle comprend bien que le responsable de la blessure est déjà dans un autre monde. Mais les commanditaires eux rodent toujours et ce sont bien eux qu'il faut attraper et juger.
- Mais j'avoue que j'aimerais vous voir au moins avec quelqu'un pour vous tenir compagnie par acquis de conscience. Je ne doute en aucun cas de vos capacités, mais la prudence est mère de sûreté. Qui sait quel genre de stratagème ces fourbes peuvent employer pour camoufler leur présence ? Nous devons être parés à toute éventualité.
Une détermination de fer qui est bien typique de la samouraï, elle n'a cependant pas du tout remarqué l'aspect arrogant des paroles de son confrère officier, après tout, la sincérité est de mise dans la voie du Bushido. Si quelqu'un dit qu'il peut faire un truc, alors il le peut un point c'est tout. La demande de Ryuzoji sur une démonstration de force ne semble pas plus que ça gêner la demoiselle qui répond :
- Je comprends tout à fait que vous préférez constater par vos propres yeux mes compétences. Je ne vois pas ça comme un affront, « la confiance n'exclut pas le contrôle ». C'est tout à votre honneur de souhaité cela. Bien que l'Ordre n'est pas connu pour ses experts de la lame, je me force tout de même à contrebalancer ça afin d'éviter que nous ne soyons trop dépendants de la Division 5, tant que cette affaire de trahison n'est pas réglée, il vaut mieux faire tout en interne je pense. Question de sécurité et de confiance, nous avons plus foi dans nos membres que nous connaissons que ceux des autres divisions que nous ne voyons pas souvent. Ai-je raison dans mon raisonnement ?
La demoiselle tenant fermement son zenpakuto au niveau du fourreau juste sous la garde du katana, la demoiselle reprend la parole après quelques secondes pour laisser le temps à son interlocuteur de répondre :
- Cependant, comment voulez vous juger les capacités ? Avez-vous une idée derrière la tête pour demander ce genre de requête ?
Si possible, elle aimerait les combats inutiles, son Shikai est réellement fait pour tuer et en dehors des duels d'honneur, cette arme n'est pas faite pour blesser un confrère. Mais bien les terrifiants Yokai qui pullulent à travers le monde.
- Veuillez me pardonner Ryuzoji-sama, je ne souhaite point vous offenser et j'étais simplement ignorante de vos capacités de senseur. N'y voyez aucun mal ni aucune tentative d'atteinte à votre honneur.
Se redressant suite à ses plates excuses en bonne et du forme, elle comprend bien que le responsable de la blessure est déjà dans un autre monde. Mais les commanditaires eux rodent toujours et ce sont bien eux qu'il faut attraper et juger.
- Mais j'avoue que j'aimerais vous voir au moins avec quelqu'un pour vous tenir compagnie par acquis de conscience. Je ne doute en aucun cas de vos capacités, mais la prudence est mère de sûreté. Qui sait quel genre de stratagème ces fourbes peuvent employer pour camoufler leur présence ? Nous devons être parés à toute éventualité.
Une détermination de fer qui est bien typique de la samouraï, elle n'a cependant pas du tout remarqué l'aspect arrogant des paroles de son confrère officier, après tout, la sincérité est de mise dans la voie du Bushido. Si quelqu'un dit qu'il peut faire un truc, alors il le peut un point c'est tout. La demande de Ryuzoji sur une démonstration de force ne semble pas plus que ça gêner la demoiselle qui répond :
- Je comprends tout à fait que vous préférez constater par vos propres yeux mes compétences. Je ne vois pas ça comme un affront, « la confiance n'exclut pas le contrôle ». C'est tout à votre honneur de souhaité cela. Bien que l'Ordre n'est pas connu pour ses experts de la lame, je me force tout de même à contrebalancer ça afin d'éviter que nous ne soyons trop dépendants de la Division 5, tant que cette affaire de trahison n'est pas réglée, il vaut mieux faire tout en interne je pense. Question de sécurité et de confiance, nous avons plus foi dans nos membres que nous connaissons que ceux des autres divisions que nous ne voyons pas souvent. Ai-je raison dans mon raisonnement ?
La demoiselle tenant fermement son zenpakuto au niveau du fourreau juste sous la garde du katana, la demoiselle reprend la parole après quelques secondes pour laisser le temps à son interlocuteur de répondre :
- Cependant, comment voulez vous juger les capacités ? Avez-vous une idée derrière la tête pour demander ce genre de requête ?
Si possible, elle aimerait les combats inutiles, son Shikai est réellement fait pour tuer et en dehors des duels d'honneur, cette arme n'est pas faite pour blesser un confrère. Mais bien les terrifiants Yokai qui pullulent à travers le monde.
Grade : Officier
Officier
Setsuna Domotaï la Samouraï
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Jeu 6 Mai - 16:28
Dogme imposé par les sempiternelles dérélictions des âmes.
Bushido. Un code de principes moraux que les plus honorable guerrier du Goteijūtai suivent, à la lettre, qu’importe la conjoncture. Endurance stoïque. Respect du danger et de la mort. Culte religieux de la patrie. Culture littéraire et artistique. Morale sociale sur l’importance des relations. Credos et adages viennent graviter autour des sept vertus d’un mode de vie complexe et immuable, qu’importe les événements.
Louable, mais risible.
Billevesée comme égide diaphane. Verbes et actions dictés par une voie infrangible, stationnaire, figée dans un temps en perpétuel mouvement. Aporie désuète, caduc par de simples réflexions. Extraire du muable des propriétés inaltérables, un raisonnement par l’absurde évident, s’il en est. Le soliloque demeurait intéressant, mais dans cette Cour Impériale aux mille et un visages, l’enrobage chattemite devait être privilégié. Droxa balayé par ton esprit, le tout pouvait reprendre.
Ne vous excusez point pour si peu, Setsuna-sama. Les potentielles offenses ne sont pour moi qu’un outil de rhétorique sur lequel rebondir, rien de plus.
Crinière flavescente au vent, La Vierge de Bataille aborde des points clés, résonnant à travers les réminiscences de réflexion intimes sur le sujet. Un point que tu lui accordes sans une once d’hésitation.
Je comprends vos craintes et je les partage. La Sanbantai s’illustre parfaitement dans la fomentation perfide de machinations toutes plus viles les unes que les autres. Leur esprit avilissant trouveront toujours le moyen de sublimer leur art décadent et nous devons emboîter le pas pour ne jamais être dépassés comme je l’ai été.
Rictus esbaudi. La demoiselle, entéléchie par la ferveur de son âme, ne dénote point. Éveillé sur sa condition, honnête sur le monde l’entourant. Le faix s’affaisse. Une association saine et vertueuse peut naître de cette accointance.
Un choix d’adage très pertinent qui résume les pensées transitant au sein de mon esprit. Votre raisonnement est correct. Pour ce genre d’engagement, user de notre Cour pour outrepasser la dépendance envers nos homologues reste préférable. Les spadassins de votre acabit se font rare dans notre Ordre, les rendant inestimables auprès de nous autres, humble scribe de l’Histoire. Bien que, sans vouloir vous manquer de respect, vous dénotez bien plus de vos semblables bretteurs. Ayant côtoyé à de multiples reprises l’Etoile du Nihon, vos prédispositions semblent vous conduire vers cette voie céleste, gardienne de ce refuge des âmes. Une simple élucubration de mon esprit. Après tout, qui suis-je pour remettre en doute les choix du Conclave Immaculé.
Faciès chaleureux. La réponse n’attendait que la question pour s'extraire de l’esprit.
Je ne me serais pas permis d'amener une telle requête sur la table sans avoir de quoi la satisfaire.
Légère courbure avant de reculer de quelques bons pas. Main tendue vers la demoiselle.
Épaisse verrerie translucide adjurée, tes explications arrivent.
Voici le Mur du Rejet. Engeance de l’art des nécromants, ceci représente la plus puissante et résistante défense que je peux conjurer en ce monde. Si vous désirez me protéger contre mes détracteurs, vous devez, à minima, être capable de briser cet abri qui nous sépare. Est-ce que cette épreuve vous sied, Setsuna-sama ?
Bushido. Un code de principes moraux que les plus honorable guerrier du Goteijūtai suivent, à la lettre, qu’importe la conjoncture. Endurance stoïque. Respect du danger et de la mort. Culte religieux de la patrie. Culture littéraire et artistique. Morale sociale sur l’importance des relations. Credos et adages viennent graviter autour des sept vertus d’un mode de vie complexe et immuable, qu’importe les événements.
Louable, mais risible.
Billevesée comme égide diaphane. Verbes et actions dictés par une voie infrangible, stationnaire, figée dans un temps en perpétuel mouvement. Aporie désuète, caduc par de simples réflexions. Extraire du muable des propriétés inaltérables, un raisonnement par l’absurde évident, s’il en est. Le soliloque demeurait intéressant, mais dans cette Cour Impériale aux mille et un visages, l’enrobage chattemite devait être privilégié. Droxa balayé par ton esprit, le tout pouvait reprendre.
Ne vous excusez point pour si peu, Setsuna-sama. Les potentielles offenses ne sont pour moi qu’un outil de rhétorique sur lequel rebondir, rien de plus.
Crinière flavescente au vent, La Vierge de Bataille aborde des points clés, résonnant à travers les réminiscences de réflexion intimes sur le sujet. Un point que tu lui accordes sans une once d’hésitation.
Je comprends vos craintes et je les partage. La Sanbantai s’illustre parfaitement dans la fomentation perfide de machinations toutes plus viles les unes que les autres. Leur esprit avilissant trouveront toujours le moyen de sublimer leur art décadent et nous devons emboîter le pas pour ne jamais être dépassés comme je l’ai été.
Rictus esbaudi. La demoiselle, entéléchie par la ferveur de son âme, ne dénote point. Éveillé sur sa condition, honnête sur le monde l’entourant. Le faix s’affaisse. Une association saine et vertueuse peut naître de cette accointance.
Un choix d’adage très pertinent qui résume les pensées transitant au sein de mon esprit. Votre raisonnement est correct. Pour ce genre d’engagement, user de notre Cour pour outrepasser la dépendance envers nos homologues reste préférable. Les spadassins de votre acabit se font rare dans notre Ordre, les rendant inestimables auprès de nous autres, humble scribe de l’Histoire. Bien que, sans vouloir vous manquer de respect, vous dénotez bien plus de vos semblables bretteurs. Ayant côtoyé à de multiples reprises l’Etoile du Nihon, vos prédispositions semblent vous conduire vers cette voie céleste, gardienne de ce refuge des âmes. Une simple élucubration de mon esprit. Après tout, qui suis-je pour remettre en doute les choix du Conclave Immaculé.
Faciès chaleureux. La réponse n’attendait que la question pour s'extraire de l’esprit.
Je ne me serais pas permis d'amener une telle requête sur la table sans avoir de quoi la satisfaire.
Légère courbure avant de reculer de quelques bons pas. Main tendue vers la demoiselle.
Au nom de Dieu, je désire que ce service soit honoré.
Je souhaite devenir le successeur de mon Seigneur.
Ouvrez-vous, portes du Monde Sacré.
Je souhaite devenir le successeur de mon Seigneur.
Ouvrez-vous, portes du Monde Sacré.
Kaidō n°81 : Dankū !
Épaisse verrerie translucide adjurée, tes explications arrivent.
Voici le Mur du Rejet. Engeance de l’art des nécromants, ceci représente la plus puissante et résistante défense que je peux conjurer en ce monde. Si vous désirez me protéger contre mes détracteurs, vous devez, à minima, être capable de briser cet abri qui nous sépare. Est-ce que cette épreuve vous sied, Setsuna-sama ?
- HRP:
- Attraits utilisés : Médecin / Connaisseur
Kido utilisés :
Kaidō n°81 : Dankū
(斷空, Mur du Rejet)
D'un geste de la main, le praticien crée une solide barrière translucide, invisible, sous la forme d'un grand mur rectangulaire, capable de protéger une escouade de shinigami, et au travers duquel on peut voir ses ennemis.
Énergie Spirituelle : 52
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
52
193
42
25
185
369
394
17
34
Lieutenant
193
42
25
185
369
394
17
34
Lieutenant
Ryuzoji Genichiro le Surarchimaîtremage
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Sam 8 Mai - 13:25
ÉQUANIMITÉ
平等
Hochant doucement de la tête sur les paroles de son confrère, Setsuna ne peut qu'adhérer sur les méthodes du Troisième-Oeil. Cependant, elle ne met clairement pas tous les œufs dans le même panier. Kyoka après tout, une de ses meilleures connaissances en fait partie et elle est loin d'être la personne perfide et vicieuse que l'on peut se faire avec les clichés habituels.
- Malheureusement ces personnes sont indispensables au bon fonctionnement de notre système, des méthodes certes douteuses mais la majeure partie sert les intérêts de la Soul Society à leurs manières. Il faut de tout pour faire un monde. Mais ne faisons pas non plus d'amalgame avec ce qui pourrait être un cas à part. Nous aurons bien le fin mot de l'histoire...
Regardant l'homme exécuter un kido avancé, la demoiselle constate ce mur translucide et quasi invisible si on ne fait pas attention. Attrapant son asauchi par le fourreau de sa main droite, le pouce poussant doucement la garde pour sortir très légèrement la lame :
- Le vent se lève, Arashiken...
Un halo de vent commence à se faire visible autour du Zanpakuto, les tissus amples du kimono de la samouraï virevoltent dans un bal sublime avec les vents qui tournent autour d'elle. Subitement, Domotaï se retrouve avec son katana en main vers le haut en diagonale. Les vents semblent affuter la lame d'un des plus beau Zanpakuto de la Soul Society tandis que la fissure fine mais réelle se fait visible dans le mur translucide.
Le tranchant de la lame allongé, c'est aussi un morceau de vêtement du Marteau de la Justice qui se retrouve tranché pour prouver son efficacité. Aucune goutte de sang versé, juste un morceau de manche maintenant sur le sol avec une découpe nette et propre.
Le mur quant à lui, reste sur place, aucune brisure ou cassure après l'attaque. Après ça, la demoiselle rengaine sa lame avec une grande dextérité tandis que les vents se calment et que l'asauchi se fait paisible. Nul besoin de technique tape-à-l'oeil pour briser le kido, le plus important, c'est d'atteindre sa cible. Aucune parole n'est faite de la part de la Vierge de Bataille, seulement son regard azur perçant dans celui de son confrère de l'Ordre Mnémonique.
- Malheureusement ces personnes sont indispensables au bon fonctionnement de notre système, des méthodes certes douteuses mais la majeure partie sert les intérêts de la Soul Society à leurs manières. Il faut de tout pour faire un monde. Mais ne faisons pas non plus d'amalgame avec ce qui pourrait être un cas à part. Nous aurons bien le fin mot de l'histoire...
Regardant l'homme exécuter un kido avancé, la demoiselle constate ce mur translucide et quasi invisible si on ne fait pas attention. Attrapant son asauchi par le fourreau de sa main droite, le pouce poussant doucement la garde pour sortir très légèrement la lame :
- Le vent se lève, Arashiken...
Un halo de vent commence à se faire visible autour du Zanpakuto, les tissus amples du kimono de la samouraï virevoltent dans un bal sublime avec les vents qui tournent autour d'elle. Subitement, Domotaï se retrouve avec son katana en main vers le haut en diagonale. Les vents semblent affuter la lame d'un des plus beau Zanpakuto de la Soul Society tandis que la fissure fine mais réelle se fait visible dans le mur translucide.
Le tranchant de la lame allongé, c'est aussi un morceau de vêtement du Marteau de la Justice qui se retrouve tranché pour prouver son efficacité. Aucune goutte de sang versé, juste un morceau de manche maintenant sur le sol avec une découpe nette et propre.
Le mur quant à lui, reste sur place, aucune brisure ou cassure après l'attaque. Après ça, la demoiselle rengaine sa lame avec une grande dextérité tandis que les vents se calment et que l'asauchi se fait paisible. Nul besoin de technique tape-à-l'oeil pour briser le kido, le plus important, c'est d'atteindre sa cible. Aucune parole n'est faite de la part de la Vierge de Bataille, seulement son regard azur perçant dans celui de son confrère de l'Ordre Mnémonique.
Grade : Officier
Officier
Setsuna Domotaï la Samouraï
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Sam 8 Mai - 20:26
Débâcle abscon.
Faillibles sont les voies sinueuses de la communication. Endolorie par maux et émotions, la pensée frivole chavire et se soumet aux forces adventices, érodant la substantifique moelle. Entre réfutation et désir, les épîtres se déforment au bon vouloir de l’oreille inquisitrice qui les assimile. Le verbe de l’un devient la haine de l’autre. Aporie aliénante depuis des temps immémoriaux. Remède existant. Comprendre l'émetteur et la saillie, plutôt que de se reposer sur le simple apophtegme. Processus long et périlleux, demandant une synchronisation des âmes parfaite, dépourvu de fissures intangibles.
Sourire en coin, la réponse ne tarde pas.
Je vous rassure, Setsuna-sama, je ne m’abaisse pas à de telles ignominies. Chaque âme est différente et je ne fais que mettre en exergue le dogme mesquin du Troisième-Oeil imposant, conditionnant les âmes les plus fragiles. Un Mal nécessaire, si consciencieux et muselé.
Progéniture onirique adjuré. Esprit rassasié. Ultime bastion éthéré subjuguant la quintessence de la réalité même. Déni d’harmonie, l’engeance prenant racine dans les arias se manifeste aux yeux délicats de la Vierge de Bataille. Sans sourciller, les prunelles de velours s’accoutume bien promptement à une telle éclosion. L’art de la nécromancie ne fascine pas autant ton esprit que ton homologue. Un constat âcre, mais compréhensible.
Extraite de son fourreau, la lame s’éveille à l’appel transcendant la réalité. Aquilon divin pourfendant le monde inversé de sa force. Nimbé du bellissime zéphyr, l’allumelle fustige le refuge des âmes d’un seul et unique coup prodigieux, fendant toute forme d’énergie spirituelle sur son passage séraphique. Une prouesse digne de celle qui se targue d’être ton gardien.
Réminiscence du Havre des Esprit rengainée, alizé assagi, la paix regagne la Cour Impériale. Ton œil inquisiteur remarque bien vite ton uniforme lacéré à un endroit particulier, preuve irréfutable de la caducité de ton Mur. Rictus en coin.
Bien. Très bien. Rare sont les âmes à la hauteur des réputations qui les précèdent.
Il y a toujours un mais.
Cependant, au sein du Kyūtei, où le paraître et la symbolique sont primés, votre réussite est noirci par son résultat. L’uniforme d’un Shinigami fait partie intégrante de sa stature et appartenance au Goteijūtai. Arborer fièrement, le symbole de notre Ordre virevolte à travers les mouvements de ses fervents partisans. Entacher un tel symbole d’appartenance revient, pour les plus conservatisme d’entre nous, à un blasphème.
Secondes de vide. Reprise douce.
Ne vous en faites pas, je ne suis pas l’un d’eux. Je tenais simplement à vous rappeler les valeurs que notre Cour accorde à certains égards.
Refermant ton poing conjurateur, les vestiges du rejet se brisent.
Bien. Marchons un peu ensemble si vous le voulez bien.
Bras derrière le dos, quelques pas dans la nature sauvagement domptée de la Cour.
Je tiens à vous prévenir. Mes détracteurs vont croître avec le temps. Leur source proviendra très certainement de notre Ordre lui-même, figé dans un théâtre de figuration aberrant. J’ai fait l'accointance d’anciens camarades qui ont subi le poids d’une Nanabantai refusant toute évolution. Une machination bien similaire pourrait accabler mes épaules et qui sait ce que l’on tentera si je deviens trop… Gênant.
Faillibles sont les voies sinueuses de la communication. Endolorie par maux et émotions, la pensée frivole chavire et se soumet aux forces adventices, érodant la substantifique moelle. Entre réfutation et désir, les épîtres se déforment au bon vouloir de l’oreille inquisitrice qui les assimile. Le verbe de l’un devient la haine de l’autre. Aporie aliénante depuis des temps immémoriaux. Remède existant. Comprendre l'émetteur et la saillie, plutôt que de se reposer sur le simple apophtegme. Processus long et périlleux, demandant une synchronisation des âmes parfaite, dépourvu de fissures intangibles.
Sourire en coin, la réponse ne tarde pas.
Je vous rassure, Setsuna-sama, je ne m’abaisse pas à de telles ignominies. Chaque âme est différente et je ne fais que mettre en exergue le dogme mesquin du Troisième-Oeil imposant, conditionnant les âmes les plus fragiles. Un Mal nécessaire, si consciencieux et muselé.
Progéniture onirique adjuré. Esprit rassasié. Ultime bastion éthéré subjuguant la quintessence de la réalité même. Déni d’harmonie, l’engeance prenant racine dans les arias se manifeste aux yeux délicats de la Vierge de Bataille. Sans sourciller, les prunelles de velours s’accoutume bien promptement à une telle éclosion. L’art de la nécromancie ne fascine pas autant ton esprit que ton homologue. Un constat âcre, mais compréhensible.
Extraite de son fourreau, la lame s’éveille à l’appel transcendant la réalité. Aquilon divin pourfendant le monde inversé de sa force. Nimbé du bellissime zéphyr, l’allumelle fustige le refuge des âmes d’un seul et unique coup prodigieux, fendant toute forme d’énergie spirituelle sur son passage séraphique. Une prouesse digne de celle qui se targue d’être ton gardien.
Réminiscence du Havre des Esprit rengainée, alizé assagi, la paix regagne la Cour Impériale. Ton œil inquisiteur remarque bien vite ton uniforme lacéré à un endroit particulier, preuve irréfutable de la caducité de ton Mur. Rictus en coin.
Bien. Très bien. Rare sont les âmes à la hauteur des réputations qui les précèdent.
Il y a toujours un mais.
Cependant, au sein du Kyūtei, où le paraître et la symbolique sont primés, votre réussite est noirci par son résultat. L’uniforme d’un Shinigami fait partie intégrante de sa stature et appartenance au Goteijūtai. Arborer fièrement, le symbole de notre Ordre virevolte à travers les mouvements de ses fervents partisans. Entacher un tel symbole d’appartenance revient, pour les plus conservatisme d’entre nous, à un blasphème.
Secondes de vide. Reprise douce.
Ne vous en faites pas, je ne suis pas l’un d’eux. Je tenais simplement à vous rappeler les valeurs que notre Cour accorde à certains égards.
Refermant ton poing conjurateur, les vestiges du rejet se brisent.
Bien. Marchons un peu ensemble si vous le voulez bien.
Bras derrière le dos, quelques pas dans la nature sauvagement domptée de la Cour.
Je tiens à vous prévenir. Mes détracteurs vont croître avec le temps. Leur source proviendra très certainement de notre Ordre lui-même, figé dans un théâtre de figuration aberrant. J’ai fait l'accointance d’anciens camarades qui ont subi le poids d’une Nanabantai refusant toute évolution. Une machination bien similaire pourrait accabler mes épaules et qui sait ce que l’on tentera si je deviens trop… Gênant.
Énergie Spirituelle : 52
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
52
193
42
25
185
369
394
17
34
Lieutenant
193
42
25
185
369
394
17
34
Lieutenant
Ryuzoji Genichiro le Surarchimaîtremage
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Mar 11 Mai - 20:43
ÉQUANIMITÉ
平等
« Rare sont les âmes à la hauteur des réputations qui les précèdent ». Sur cette constatation des performances de la samouraï, cette dernière s'incline de nouveau en avant poliment pour remercier les éloges de son confrère. Cependant, elle déchante vite quand elle apprend qu'un simple morceau de tissu taillé pouvait se révéler être un tel affront, une chose sans doute propre à l'Ordre Mnémonique qu'elle a complètement oubliée, elle qui est pourtant gardienne des traditions et de la culture...
Honte sur elle et son travail, la samouraï a cette douce et désagréable impression d'avoir perdu le contrôle de la situation. Heureusement, Genichiro ne semble pas lui en tenir rigueur et ne fait que rappeler la chose.
- Je vous remercie humblement pour votre sagesse et votre clémence sama.
Quand le mur disparaît, la belle se redresse et suit l'invitation de l'officier en se positionnant à sa droite pour éviter que son asauchi vienne malencontreusement toucher son homologue. Une autre chose qui pourrait être percu pour un affront et surtout par Domotaï. On ne touche pas son arme sans autorisation et ça même par accident. Dans le dernier cas, elle s'en voudrait par une inattention aussi bête.
Écoutant les craintes de la Justice, comprenant ses doutes, elle le laisse terminer avant de prendre à son tour la parole :
- Je comprends ce que vous voulez dire, et de mon côté je vise également de plus grands sommets. L'Ordre peut en effet se montrer capricieux et les personnes possédant déjà du prestige et du galon ne souhaite pas se voir bêtement se remplacer. Malheureusement sur ce point, j'ai parfois l'impression qu'on ne vaut pas mieux que d'autres divisions avec des machinations peu honorable...
Une petite bombe lâchée à son collègue, peut-être il fait lui aussi parti des corrompus, dans ce cas sa réaction risque d'être assez remarquable. Mais Domotaï a besoin d'alliés avec sa dernière rencontre avec Heian et trouver des gens qui partagent son dégoût pour la corruption latente de l'Ordre ne serait pas du luxe.
Honte sur elle et son travail, la samouraï a cette douce et désagréable impression d'avoir perdu le contrôle de la situation. Heureusement, Genichiro ne semble pas lui en tenir rigueur et ne fait que rappeler la chose.
- Je vous remercie humblement pour votre sagesse et votre clémence sama.
Quand le mur disparaît, la belle se redresse et suit l'invitation de l'officier en se positionnant à sa droite pour éviter que son asauchi vienne malencontreusement toucher son homologue. Une autre chose qui pourrait être percu pour un affront et surtout par Domotaï. On ne touche pas son arme sans autorisation et ça même par accident. Dans le dernier cas, elle s'en voudrait par une inattention aussi bête.
Écoutant les craintes de la Justice, comprenant ses doutes, elle le laisse terminer avant de prendre à son tour la parole :
- Je comprends ce que vous voulez dire, et de mon côté je vise également de plus grands sommets. L'Ordre peut en effet se montrer capricieux et les personnes possédant déjà du prestige et du galon ne souhaite pas se voir bêtement se remplacer. Malheureusement sur ce point, j'ai parfois l'impression qu'on ne vaut pas mieux que d'autres divisions avec des machinations peu honorable...
Une petite bombe lâchée à son collègue, peut-être il fait lui aussi parti des corrompus, dans ce cas sa réaction risque d'être assez remarquable. Mais Domotaï a besoin d'alliés avec sa dernière rencontre avec Heian et trouver des gens qui partagent son dégoût pour la corruption latente de l'Ordre ne serait pas du luxe.
Grade : Officier
Officier
Setsuna Domotaï la Samouraï
Re: Équanimité [Setsuna Domotaï] - Jeu 13 Mai - 22:26
Accord tacite signé. Sigisbée dévoilé.
Prosternation fervente et honnête face aux propos amodiables. Déclivité simple et efficace de la nuque en guise de réponse. Procureur du monde inversé, tu sais promouvoir faiblesse comme force. Dans cette Cour Impériale, tes mots sont toujours choisis avec justesse et froideur, évitant d’entremêler les émotions ductiles. Face aux cénobites cloîtrés dans cette prison des mœurs, babillement et autres billevesées doivent être tempérés, mesurés, atténués. Céphalalgie perpétuelle gangrenant l’esprit, bridé par le carcan effarant du paraître et par extension, du mensonge.
Soupir intérieur. Façade consternante immuable avec laquelle toi, parangon de la justice doit encore et toujours composer. Heureusement pour ton esprit hâve, d’autres âmes partagent ton envie d’actionner la machinerie infrangible. Aizome Usui en fer de lance, les voix asphyxiées par les mains de l’Ordre se font enfin entendre. Bâillonnées, ligotées, seul un champion immaculé peut transcender la doxa et le dogme pour libérer ces âmes. Es-tu cet apôtre ? Qu’importe. Dépouillé d'orgueil, tu espères seulement que tes actions permettront l’émergence de l’implacable être parvenant à une telle réussite.
Seul le temps détient ces clés.
Rictus de plaisir. Ainsi la Vierge de Bataille lutte pour ennoblir un Ordre perfide. Lutte louable qui convergera fatalement avec tes prérogatives. Raison de plus pour forger une alliance dans la fonderie des mots.
Je vous rejoins sur vos propos, Setsuna-sama. Ma quête de justice ne s’arrête pas aux autres divisions. Bien trop d’âmes sournoises ont fomenté des desseins fielleux dans le seul but de conserver leur vile emprise sur le pouvoir, entraînant l'inexorable décadence de notre Ordre pourtant si prestigieux. La vue de cette pathétique sénescence m'horripile au plus au point. C’est bien pour cela que j’ai tant lutté pour succéder à Kichi Yûgo dans les voies du talion, moi, l’officier au nom de roturier.
Poing serré, l’extirpation du venin continue.
Nos allures aristocratiques ne font que voiler la véritable forme de nos crimes. J’ai sondé bien des âmes ayant appartenu à l’Ordre il y a maintenant des années. La majeure partie ont tenté d’entreprendre ce que nous désirons ardemment accomplir. Hélas, tous ceux sont confrontés aux rouages d’un mécanisme bien huilé et pernicieux. Diffamation, censure et bien d’autres maux se sont jetés sur ces pauvres âmes désirant le bien de notre Ordre. Exiler ou chasser dans une autre division, voilà ce qui attend ceux qui tente de mouvoir l’immuable.
Triste vérité, énoncée sans détour. Les histoires de l'officier Kobo de la Panacée et de ton maître Manzo en témoignent plus que de raison. Cette décadence doit cesser dans le souffle de l'équanimité.
Heureusement, nos pairs d’un temps révolu ont essuyé les plâtres pour nous. En sondant le passé et en l’analysant, nous pouvons réussir là où ils ont échoué. Du moins, je nourris l’espoir que la possibilité ne soit pas nulle.
Le rôle rattrape bien vite celui qui l'incarne.
Bien, il est temps pour moi de vaquer à mes occupations de procureur. Je vous remercie pour cet échange et j'étudierais vos recommandations. Setsuna-sama.
Simple courbure du corps, tu rejoins l'ombre des arbres fleuries. La Justice n'attend pas.
Prosternation fervente et honnête face aux propos amodiables. Déclivité simple et efficace de la nuque en guise de réponse. Procureur du monde inversé, tu sais promouvoir faiblesse comme force. Dans cette Cour Impériale, tes mots sont toujours choisis avec justesse et froideur, évitant d’entremêler les émotions ductiles. Face aux cénobites cloîtrés dans cette prison des mœurs, babillement et autres billevesées doivent être tempérés, mesurés, atténués. Céphalalgie perpétuelle gangrenant l’esprit, bridé par le carcan effarant du paraître et par extension, du mensonge.
Soupir intérieur. Façade consternante immuable avec laquelle toi, parangon de la justice doit encore et toujours composer. Heureusement pour ton esprit hâve, d’autres âmes partagent ton envie d’actionner la machinerie infrangible. Aizome Usui en fer de lance, les voix asphyxiées par les mains de l’Ordre se font enfin entendre. Bâillonnées, ligotées, seul un champion immaculé peut transcender la doxa et le dogme pour libérer ces âmes. Es-tu cet apôtre ? Qu’importe. Dépouillé d'orgueil, tu espères seulement que tes actions permettront l’émergence de l’implacable être parvenant à une telle réussite.
Seul le temps détient ces clés.
Rictus de plaisir. Ainsi la Vierge de Bataille lutte pour ennoblir un Ordre perfide. Lutte louable qui convergera fatalement avec tes prérogatives. Raison de plus pour forger une alliance dans la fonderie des mots.
Je vous rejoins sur vos propos, Setsuna-sama. Ma quête de justice ne s’arrête pas aux autres divisions. Bien trop d’âmes sournoises ont fomenté des desseins fielleux dans le seul but de conserver leur vile emprise sur le pouvoir, entraînant l'inexorable décadence de notre Ordre pourtant si prestigieux. La vue de cette pathétique sénescence m'horripile au plus au point. C’est bien pour cela que j’ai tant lutté pour succéder à Kichi Yûgo dans les voies du talion, moi, l’officier au nom de roturier.
Poing serré, l’extirpation du venin continue.
Nos allures aristocratiques ne font que voiler la véritable forme de nos crimes. J’ai sondé bien des âmes ayant appartenu à l’Ordre il y a maintenant des années. La majeure partie ont tenté d’entreprendre ce que nous désirons ardemment accomplir. Hélas, tous ceux sont confrontés aux rouages d’un mécanisme bien huilé et pernicieux. Diffamation, censure et bien d’autres maux se sont jetés sur ces pauvres âmes désirant le bien de notre Ordre. Exiler ou chasser dans une autre division, voilà ce qui attend ceux qui tente de mouvoir l’immuable.
Triste vérité, énoncée sans détour. Les histoires de l'officier Kobo de la Panacée et de ton maître Manzo en témoignent plus que de raison. Cette décadence doit cesser dans le souffle de l'équanimité.
Heureusement, nos pairs d’un temps révolu ont essuyé les plâtres pour nous. En sondant le passé et en l’analysant, nous pouvons réussir là où ils ont échoué. Du moins, je nourris l’espoir que la possibilité ne soit pas nulle.
Le rôle rattrape bien vite celui qui l'incarne.
Bien, il est temps pour moi de vaquer à mes occupations de procureur. Je vous remercie pour cet échange et j'étudierais vos recommandations. Setsuna-sama.
Simple courbure du corps, tu rejoins l'ombre des arbres fleuries. La Justice n'attend pas.
Énergie Spirituelle : 52
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
52
193
42
25
185
369
394
17
34
Lieutenant
193
42
25
185
369
394
17
34
Lieutenant
Ryuzoji Genichiro le Surarchimaîtremage
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