Le son délicat d'un koto, d'un Kokyu et d'une flute enchante les bains de Seireitei, une atmosphère qui se veut harmonieuse, remplie de sérénité. Le bruit cristallin de l'eau se fait doucement entendre, une longue jambe à la peau laiteuse pénètre l'eau chaude et le corps ne met pas longtemps à suivre. La brume caresse la peau laiteuse de la samouraï qui semble être la première aujourd'hui à profiter de cette source thermale. Ses cheveux blancs attachés en chignon à l'arrière sur le haut de son crâne, la demoiselle pousse un léger soupire de détente après une longue inspiration pour sentir les vapeurs chaudes pénétrer son corps.

Non loin d'elle, son asauchi, belle lame dans son fourreau blanc aux fils brodés dorés tout comme sur la poignée de l'arme, la garde elle est d'un blanc cassé rappelant celui des nuages dans le ciel. Une arme considérée comme l'une des plus belles dans la Soul Society qui est actuellement sur un présentoir en bois afin de ne pas être en contact avec le sol et transportable par n'importe qui sans toucher l'arme elle-même. Une pratique courante pour un samouraï qui considère son arme comme son âme. En l’occurrence, il s'agit plutôt d'une autre âme qui habite cette arme, âme qui tente de communiquer avec sa porteuse de temps à autre, ce qui intrigue Domotaï. Comment interpréter ces signes ? Que doit-elle faire ? Elle ne comprend pas les intentions de son arme et allié de toujours, que devait-elle faire pour enfin dialoguer avec lui ?

Ce moment paisible dans les Onsen lui permet de faire cette introspection, réfléchissant, cherchant jusqu'au profond de son cœur la réponse. Isolé de tout, la demoiselle ferme les yeux pour essayer de se plonger dans une forme de méditation. Qui sait, ça pourrait peut-être marcher ? Cependant, sa méditation se retrouve vite perturbée par l'arrivée d'une nouvelle personne voulant profiter des bains, qui sait, peut-être que l'inconnue vient pour être tranquille et ne lui adressera pas la parole. Ne se souciant point si la personne pour se rincer l'oeil, elle garde les yeux fermés en sentant les douces vagues de l'eau caresser son corps juste un peu au-dessus de ses seins. 


 

Finissant de nouer la ceinture retenant son yukata blanc, après avoir veillé à ce que sa cicatrice ne soit pas trop visible, Kyoka attache soigneusement ses cheveux en chignon avant d'entrer dans les onsen. La vapeur fait frémir le corps de la femme qui se glisse rapidement dans le bassin d'eau chaude. Si ses yeux écarlates n'ont pas de suite percés la vapeur ambiante, elle ne tarde pas à discerner deux figures dont une bien familière. Celle d'une amie de longue date. Inclinant légèrement le buste face aux deux shinigami pour les saluer, elle tourne ensuite la tête vers la samouraï.



Elle faillit ajouter "toi qui est si pudique", mais la présence de l'homme lui en empêche, par égard pour son amie de longue date. Les joues rougies par la haute température, mais aussi par la présence d'un homme portant un unique yukata, le fruit du péché, elle observe l'homme et tente de mettre un nom sur son visage aux traits -ou plutôt aux yeux- si particuliers. Surement un blessé ou un fou ayant bénéficié d'une invention du consortium..



Dans cette tenue et cette situation précise où la limite entre les deux sexes est si fine, la femme à la chevelure d'ébène se sent comme nue. C'est embarrassant mais en même temps si fascinant. Et, c'est justement cette fascination qui rend la chose si embarrassante. Comment une fière membre du Troisième Oeil, servant de police militaire, pourrait-elle se laisser déstabiliser par un simple corps ? Se rendant compte qu'elle avait brisé le silence des lieux et qu'elle pouvait déranger l'inconnu, elle lui adresse quelques mots :



La sensation des vêtements qui collent à la peau n'est pas des plus agréables, mais il s'agit-là d'un mal pour un bien. Il s'agit-là de protéger l'intimité de chacun. Cela n'empêche pas Kyoka de sourire. Ses fines épaules, endolories par ses heures d'entraînement intensif, se détendent sous l'effet de l'eau chaude et de l'ambiance relaxante qui règnent pour maître absolu. C'en est presque magique. Les paupières de l'officier en charge du contre-espionnage se ferment afin de profiter du son de l'eau et pourquoi pas, de la voix des personnes avec qui elle partage ce bain ?

Le calme absolue que pouvait procurer le Onsen apaisait les cris de mon cœur. J’avais besoin de faire un point sur tout. Sur ma famille. Ma vraie, famille. Je ne savais pas qui elle était. Tout ce dont je me souvenais, c’était le sourire de mon père, qui m’aimait tendrement. Qu’avais-je fait durant ma vie humaine pour atterrir dans un véritable enfer ? Cette famille… Les Sakata… Ils n’en avaient rien à faire de moi. J’étais juste une poupée qui ressemblait à l’ancienne amour du chef de la famille. Rien de plus.

Je n’étais pas habitué au Yukata qui dissimulait mes parties intimes et ma poitrine. J’avais peur qu’il tombât malencontreusement. Aussi, je le tenais fermement par précaution. En entrant dans la zone du bain, je vis que je n’étais pas seule. Il y avait Setsuna-san, ma confidente, celle à qui je partageais toutes mes peines, mes doutes, ma tristesse… et les rares moment de joie, aussi. Il y avait aussi un Joukan de la 2e Division. J’étais mal à l’aise… Non pas seulement parce qu’il était un homme dans ces lieux, mais parce qu’il m’était supérieur hiérarchiquement parlant et je lui devais le respect. Il y avait une deuxième Joukan, celle de la 3e. Elle semblait connaitre Setsuna-san. Avant d’entrer dans l’eau, je m’inclinai poliment par respect envers mes supérieurs.



Puis je me tournais vers Setsuna-san.



Je m’avançai et me glissa timidement dans l’eau chaude. Je m’étais rendue compte qu’il y avait, pour le moment, que des Officiers. Peut-être que j’étais de trop ? Que je les dérangeais en pleine réunion ? Pourtant, c’était un endroit public et on ne m’avait pas dit que je n’avais pas le droit d’être ici. Je gardais la tête baissée, gênée par la situation, dans mon coin.

Le Seireitei. Cela faisait une éternité que je n'avais pas traversé les rues animées en permanence de la capitale des esprits. Échoppes en tous genres, âmes espiègles profitant de la seconde chance que l'existence leur proposait et rires joyeux s'échappant des bicoques familiales, l'Edo fantomatique n'avait pas changé d'un poil depuis notre dernière rencontre, l'alacrité générale comme figée dans le temps, loin des horreurs des champs de batailles et des immondices rôdant à travers notre contrée.

La vie au sein de la Yonbantai menait aux quatre coins du Nihon et les instants d'ataraxie se faisaient de plus en plus brefs depuis mon obtention du titre de Kaiin, un mode de vie sans repos. Ainsi, j'avais décidé de mettre à profit cette halte de mes responsabilités de la meilleure manière possible, le Onsen. Véritable joyau de la culture nihonjin, le sanctuaire de sérénité faisait sans doute partie de mes choses favorites aussi bien lorsque mon corps était tiraillé par les besoins vitaux de tout humain  que maintenant.

Serviettes autour de la taille pour cacher ma pudeur et autour du cou, je pénétrai alors dans les bains, armé d'un plateau sur lequel reposait une belle bouteille de saké ainsi que plusieurs coupelles, cadeau de la sympathique gérant de l'établissement. Vapeurs agréables gênant ma vision, je poussai un léger soupir de déception lorsque des silhouettes se dessinèrent dans l'eau, les contours de trois jeunes femmes ainsi que celle d'un homme devenant de plus en plus visibles. J'espérais bien profiter de ce petit moment de relaxation, mais il semblerait que le destin l'ait décidé autrement. Au moins, le présent obtenu à l'accueil prenait tout son sens. Mes pas ayant sans doute déjà trahi ma présence, il était trop tard pour faire demi-tour et attendre une nouvelle opportunité.

Je m'avançai puis glissai enfin dans l'eau chaude, la température idéale de l'eau semblant éliminer toute trace de stress présente dans mon esprit, offrant à mes homologues un hochement de tête silencieux en guise de salutations. M'asseyant non loin du seul autre membre masculin de cette petite réunion, je disposai alors les coupelles sur le plateau flottant devant moi avant de me servir un peu du liquide enivrant et de gentiment pousser celui-ci au milieu des occupants de la source thermale. Je commençai ainsi à siroter un peu de l'alcool de riz les yeux fermés, tout en profitant du silence qui s'était installé suite à mon arrivée.

Évidemment que cette solitude paisible n'allait pas durer, sans ouvrir les yeux, les simples bruits de pas et d'un corps plongé dans l'eau suffisent à Domotaï pour faire comprendre qu'elle n'est plus seule. Ouvrant les yeux, son regard se pose sur cet homme bien bâti avec des yeux étranges, sans doute un cadeau de la deuxième division.

- Bonjour sama. Vous ne me dérangez point, ces bains sont après tout à la disponibilité de tous. Setsuna Domotaï, officier de la septième division. Un honneur de vous rencontrer.

Mais à peine ces présentations terminées que de nouveaux bruits de pas se font entendre, une voix reconnaissable entre mille pour la duelliste qui se retourne pour voir Kyoka dans un Yukata qui lui va à ravir. Un peu surprise, même un peu gênée, elle a un léger sourire radieux :

- Kyoka-san, un plaisir de vous revoir. Je viens en effet souvent ici, habituellement il y a peu de monde à cette heure-ci voire personne. Cette eau est vraiment agréable pour le corps après les efforts ou pour se ressourcer.

Regardant ensuite l'homme suite aux dires de Kyoka, elle fait un doux sourire affectueux, nullement dérangé par la présence d'un homme malgré ses vêtements  :

- Tout à fait, mais nous ne sommes pas non plus réticentes à une conversation.

Une nouvelle fois, des bruits de pas se font entendre, beaucoup plus léger et plus rapide aussi, sans doute une personne de petite taille. Se retournant un peu, sur-élevant son corps, le tissu se collent à la peau et montre « malheureusement » sa poitrine.

- Sakura-san, quel plaisir que de vous revoir, décidément, le destin a décidé de me faire croiser la route de deux de mes connaissances le même jour par hasard. J'essaye en effet de me ressourcer un peu.

Remarquant ensuite la situation, la demoiselle replonge aussi vite dans l'eau non sans grâce pour garder la face avant de toussoter. Le silence s'installe avec au final une dernière arrivée, un homme taciturne avec un plateau contenant du saké et des coupelles. D'un signe poli de la tête, Domotaï salue l'homme avant de replonger dans le mutisme en fermant les yeux pour se détendre non loin de son amie Kyoka. La petite Sakura doit sans doute s'installer non loin de la confidente par « sécurité » pour ne pas se sentir isolée. La pauvre timide aurait bien besoin de gagner en assurance d'ailleurs...

 

- Kyoka-san, un plaisir de vous revoir. Je viens en effet souvent ici, habituellement il y a peu de monde à cette heure-ci voire personne. Cette eau est vraiment agréable pour le corps après les efforts ou pour se ressourcer.

La femmes aux yeux écarlates sourit à son amie. Elle a un peu de mal avec la température, mais il est vrai que cela n'est pas totalement déplaisant. D'autres personnes ne tardent pas à arriver. Une jeune âme qui semble quelque peu mal à l'aise et timide, notamment. Kyoka la comprend parfaitement, partager ce genre de moment avec des inconnus, dont des hommes, n'était pas chose aisée pour tout le monde. L'homme qui ne tarde pas à se glisser dans l'eau semble plus serein, totalement habitué à ce genre d'ambiance, je dirais même. Silencieux, il ne partage même pas son nom ni ne prononce quelques mots en guise de salutation.

La pugiliste regarde Ikeda Jun'Ichiro avec un certain intérêt. Le Consortium, une division qu'elle admire autant qu'elle s'en méfie. Leurs inventions sont des plus utiles et généralement de bonne qualité mais d'une certaine façon, leur curiosité et leur recherche du progrès peut effrayer. Un rire nerveux s'échappe des lèvres de la femme lorsque le blond parle des élections. C'est surement le pire sujet à aborder dans le cadre d'un bain bien qu'elle ne veuille pas se montrer trop rabat-joie et imposer son avis aux personnes qui l'accompagnent.



Demande-t-elle naïvement à l'homme qui vient de pousser un plateau présentant quelques récipients et une boisson au milieu du petit groupe. Curieuse, Kyoka enchaîne avec une deuxième question, détachant ainsi son regard des corps virils à proximité pour se concentrer sur ce plateau flottant.



Une fois l'odeur arrivée à portée de nez, la belle comprend qu'il s'agit d'alcool et n'en est que plus mal à l'aise. Elle n'a jamais très bien tenu ce genre de boisson et puis, elle n'aime pas l'idée que cela puisse influencer son jugement. Elle se demande quelle genre de folie pourrait lui imposer une coupe ou deux de saké...

Assis paisiblement, les remous délicats du caldarium me berçait de leur étreinte chaleureuse tandis que l'ambroisie contenue dans la coupelle d'albâtre me rapprochait d'une ataraxie presque divine. Plaisir exquis que je ne pouvais goûter que dans le froid des paysages de Tohoku, une partie de moi regrettait de devoir partager cet instant avec autant de monde. Les yeux toujours clos ne serait ce que pour effacer un minimum leur présence,  je me prêtais cependant au jeu en écoutant la conversation de mes homologues.

La voix de la femme aux cheveux de marbre retentit, celle-ci révélant son identité aux yeux de tous, et l'étiquette dont elle faisait preuve envers les autres témoignait soit d'un certain pour la personne ou pour son échelon. Petit à petit, il fut clair que j'étais l'un des moins gradés de cette rencontre. Super, en plus de ne pas pouvoir être seul, je me devais de faire preuve d'un minimum de respect, obligation de notre hiérarchie militaire. Cependant, ce ne fut pas cette réalisation qui me sortit de ma quiétude, mais plutôt l'identité de mon compère.

Ouvrant un œil par surprise lorsque j'entendis son patronyme peu répandu au sein du Goteijutai, je compris très vite que cet homme était affilié à l'un des Fukutaicho de la Yonbantai,  Yōkai no Manako, Ikeda Takumi. Et pourtant, il ne se ressemblait guère, sans doute des membres de branches différentes.

C'est alors qu'une question aussi étrange qu'inattendue trouva son chemin jusqu'à mes tympans. Plus confus qu'autre chose, mon regard se posa sur la jeune brune enveloppée d'un yukata couleur ivoire révélant peut à peu la délicate pudeur dissimulée en dessous, me forçant à garder mon regard sur le visage de la demoiselle. Plus ennuyé qu'autre chose, car je me devais de rompre mon silence, je ne voulais pas de plus risquer une scène sans queue ni tête dans un cadre aussi paisible que celui-ci.

– Il s'agit bien de saké mademoiselle, cadeau de la gérante. Une tradition ? Cela dépend de l'établissement, mais surtout du client. Kusanagi Seigen, Yonbantai.


Mes yeux se posèrent ensuite sur la chétive puis d'un ton d'un calme olympien vide de toute animosité, je repris.

–Loin de moi l'idée de vous empêcher de vous exprimer, mais ne pensez-vous pas que la politique n'est pas le sujet le plus adéquat à la quiétude de cet endroit ? Quitte à parler je pense qu'un sujet moins polémique serait plus adapté...

Un moment de repos pareil et on vient à parler de politique... Ce n'est pas vraiment ce que la samouraï souhaitait mais elle va tout de même répondre aux différentes remarques en commençant par le représentant du Consortium :

- Il y a beaucoup de préparatif à faire en effet, je m'occupe que d'une partie notamment pour la cérémonie d'ouverture. Pour que tout se passe selon les traditions mais aussi pour éviter les débordements inutiles. La fête reste une raison pour beaucoup de se mettre une misère avec le saké et devenir ainsi incontrôlable.

Ses yeux regardant le saké d'ailleurs, Domotaï ne fera aucune remarque sur ça, les gens peuvent consommer autant d'alcool qu'il le souhaite du moment qu'ils ne vrillent pas dans tous les sens pour faire n'importe quoi. Après la remarque de Sakura, elle fait un léger non de la tête de désapprobation :

- Ces élections doivent être avant tout le choix de chaque individu, je ne peux pas me permettre de vous influencer avec mes avis personnels. Un devoir de réserve afin d'éviter de changer ces élections indirectement. Chaque voix compte et je n'ai pas envie de « corrompre » ne serait-ce qu'une seule.

Son regard se pose ensuite sur le Marche-Faille qui a le bon sens de dire tout haut ce que Domotaï comptait dire quelques secondes plus tard. Un soupire de soulagement, elle rebondit sur l'occasion :

- En effet, je n'ai pas envie de froisser qui que ce soit avec ce genre de discussion. Pour un sujet moins... Polémique.

Son regard se tourne vers le transhumaniste avec ses yeux si particuliers, un sourire léger et amical sur les lèvres. La belle samouraï reprend donc la parole avec son idée en tête :

- J'avoue que j'ai été toujours curieuse de l'amélioration du corps humain. Bien que je ne pense pas moi-même me faire des implants ou remplacer mes membres, je dois reconnaître que votre travail est titanesque et peut aider de nombreuses personnes. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre doctrine ?

Très curieux qu'une adepte du bushido et qui sauvegarde les traditions s'intéresse à cette évolution si violente chez le corps humain et les normes.

 

– Il s'agit bien de saké mademoiselle, cadeau de la gérante. Une tradition ? Cela dépend de l'établissement, mais surtout du client. Kusanagi Seigen, Yonbantai.

La pugiliste se veut rassurée maintenant qu'elle sait qu'elle ne craint pas de faire preuve d'irrespect en manquant aux traditions en refusant de boire une coupe de saké. Elle repousse donc légèrement le plateau en direction de l'homme de la Nibantai, se doutant que Domotaï ne saurait être intéressée par ce type de boisson et croyant comprendre que la jeune femme de la Kyubantai ne porte pas grand intérêt à l'alcool.



Le buveur de saké intervient ensuite au cours de la conversation à propos des élections. Kyoka plonge alors un peu plus dans l'eau, ne laissant que la partie supérieure de sa tête sortir de l'eau. Si elle pouvait respirer sous l'eau, sans doute s'y serait-elle enfoncée un peu plus profondément pour être sûre de se faire oublier.
L'amie de la spécialiste du contre-espionnage décide donc de changer de sujet pour éviter que les passions ne se déchaînent mais voilà que le blond, peut-être un peu trop sérieux et orgueilleux, décide de partir. Le visage de l'officier du Troisième Oeil vire complètement au rouge et celle-ci décide de se couvrir les yeux de ses mains lorsque le blond se lève ne prenant la peine de cacher son appareil, pour se saisir de son yukata et sortir des onsen.



Kyoka est certes fascinée par le corps du sexe opposé, mais elle tient tout de même à la pudeur et à la préservation de sa pureté. Il y a des choses qui ne se dévoilent qu'après le mariage, selon elle et, ce genre d'intimité en fait partie. L'embarras est grand, très grand. Bon, la brune n'est pas amoureuse et n'entretient de relation avec personne, mais ses yeux se sont posés sur le corps d'un homme nu, un peu comme s'il s'était livré à elle. C'es peut-être un peu exagéré, mais même les membres de la Sanbantai peuvent se montrer sensibles à certains niveaux.



Avec cela, la femme aux yeux écarlates se rend compte qu'elle n'a pas vraiment de vie en dehors de son travail et que la seule chose qu'elle fait qu'elle puisse considérer comme un loisir est d'entraîner des personnes moins expérimentées qu'elle en hakuda. Cette pensée la rend aussi triste que fière...