Là sur une colline, l’homme porte son regard sur ce qui ressemble à un Tori au loin. Il est delà loin dans ses pensées, à contempler le palais mental qu’il s’est construit. Si bien qu’il ne remarque pas le temps passer. Temps qui vient à lui faire défaut assez rapidement, car il est attendu. Non pas à un rendez-vous galant comme pourrait lui suggérer l’une de ses connaissances, non pas qu’il ne soit pas intéressé par l’idée. Simplement qu’il n’a pas l’idée ou le temps de chercher un bon partenaire de vie. Non tout cela relève d’une nature tout autre, une nature professionnelle.

Remarquant le retard dont il fait déjà preuve, non pas qu’il le soit vraiment car il aime toujours prendre de l’avance sur les gens. Le shinigami se lève en ne manquant pas de se taper les cuisses et les fesses comme pour en faire partir la poussière qui s’était installé là. Quelques brins d’herbes ne manquaient pas de tomber au sol en se balançant dans les airs de droite à gauche. Puis le regard vers le ciel, il se demande quelle sera sa journée avec cette nouvelle mission qui l’attend. Une mission comme les autres finalement, car après tout le jeune homme a l’habitude de partir à la chasse au nom de sa division.

D’un pas et pourtant sans aucun détour, il arrive jusqu’au point de rendez-vous fixé avec un autre shinigami. Il ne sait pas vraiment pourquoi pour cette mission il doit se battre aux côtés d’un autre shinigami et qui plus est d’une autre division. Mais au moins il est sûr de ne pas s’ennuyer pendant le voyage. C’est là un bon moyen de pouvoir croquer quelqu’un que de voyager avec des gens. Mais qu’importe, car si cela se trouve il ne pourrait pas dessiner faute de temps.

Arrivant sur les lieux de rendez-vous, un petit restaurant de rue. Akari n’est vêtu que simplement du fait de sa tenue de shinigami. Vient cependant, son sabre assez atypique à sa ceinture et une petite sacoche. Une sacoche qui ne manque pas de contenir quelques vivres et surtout son carnet de croquis avec quelques ustensiles pour lui permettre de s’adonner à la peinture ou au simple dessin au crayon.
S’installant sur l’un des fauteuils du restaurant, le jeune homme ne manque pas d’apercevoir une petite clientèle dans le restaurant. Rien qui ne soit effrayant, mais on ne peut pas dire que les tables soient vides de vie, loin de là. Commandant un simple plat, le jeune homme souhaite se faire quelques grillades en attendant son partenaire, ou sa partenaire. Car il ne sait même pas s’il s’agit d’une femme ou d’un homme pour l’accompagner lors de cette quête. Le plat ne manque d’arriver tout comme une silhouette qui se profil dans le restaurant. Espérant que cela ne soit guère son partenaire, histoire qu’il puisse profiter de son repas. Le jeune homme reste à sa table et commence dores et déjà à manger.

Là dans le restaurant alors que sa commande n’allait pas tarder à arriver, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de remarquer la présence d’une femme qui lui faisait des signes. Dans un premier temps il ne comprenait pas pourquoi elle lui faisait de pareils gestes. Puis après un très court temps de réflexion, il venait à saisir qu’il s’agissait de la shinigami qu’il devait l’accompagner lors de cette mission. Au moins il connaissait à présent le sexe de son coéquipier non pas que cela est un quelconque intérêt si ce n’est de pouvoir l’identifier.

Agitant son bras comme-ci le vent d’une grande turbulence venait à la guider. La femme ne manque pas de venir lui lancer une phrase. Une phrase assez étrange pour une personne qui ne connait pas vraiment très bien. D’autant que la première phrase ne se termine pas une insulte, gentille, mais qui reste une insulte. Une chose qui passe totalement au-dessus de la tête.
Néanmoins un sourire vient comme garnir le visage de la femme qui ne manque pas d’adresser d’autres mots au jeune artiste. Se présentant comme sa partenaire, la jeune femme ne manque de souligner que le fait de pouvoir prendre le Shinkansen la remplie d’excitation.

Cependant avant de partir, Akari se souvient qu’il a déjà commandé dans ce restaurant. Ne devant payer qu’à la réception de son plat.


- Je m’excuse cependant, je n’ai pas pu manger depuis que je suis arrivé ici. J’ai déjà commandé, si tu souhaites prendre une commande. On pourra parler de la mission afin de pouvoir dire par quelles étapes nous allons passer. Sachant que cette mission tient plus de l’enquête que de la traque, du moins c’est ainsi qu’on me l’a présentée. Mais bon entre réalité et idées préfètes, il y a un gouffre.


Sur ces mots et peu importe la réponse de la femme, il avait déjà commandé. Il ne pouvait laisser le restaurateur perdre un plat. C’était-là une question de respect. C’est pourquoi Akari s’en retourne à sa place.
Rapidement le plat arrive sous ses yeux. Son bras plonge alors dans le manteau de son gigai avant d’en sortir quelques pièces. Les tenant dans le creux de sa main, elles ne manquant pas de traverser la vapeur qui s’échappe du plat fraichement préparé. Ne manquant pas de déposer les pièces sur le comptoir. Akari s’apprête à  déguster son plat quand il se dit qu’il peut bien attendre de voir si la femme compte prendre un plat ou non.

Heureux d’apprendre qu’il peut ainsi commander son propre plat alors que la jeune demoiselle semble déjà entamer son plat qui n’est peut-être pas son premier. Une chose qu’ignore totalement Akari et qu’il ne compte pas demander à la jeune dame. Elle ne manque pas toutefois de préciser qu’elle en prendra un autre. Ainsi il peut remarquer que certains disposent de moyens assez conséquents pour se nourrir. Son plat presque vide la femme ne manque de demander du rab auprès du chef de cuisine qui se trouve être seul dans sa cuisine. Le bol ne manque pas d’être remplit à nouveau comme s’il n’avait jamais été vidé par l’appétit vorace de la shinigami.

S’installant en face d’Akari, il se doute bien qu’elle comptait bien agir de la sorte. Le duo n’allait pas parler de planification sans se faire face. Observe pendant un court instant les traits de la femme, il se dit qu’il devrait peut-être la dessiner un jour. Simplement pour pouvoir entrainer son coup de crayon et sans avoir l’idée d’un quelconque autre sentiment.
Là Akari pose par la suite quelques morceaux de viandes au nombre de six sur la grille. Laissant l’occasion à la femme de pouvoir en placer elle-même en laissant la moitié de l’espace à sa disposition. LA femem vient à lui tendre deux tickets.


- La gare n’est pas à côté en effet. Et merci pour le ticket. Mais je dois dire qu’il y a autre chose à faire avant que l’on se rendre en pareil lieu.

Avalant une bouchée de son plat, il continue par la suite à parler une fois sa bouche vide.

- On doit se rendre au dépôt, il petite enquête là-bas devrait nous en apprendre plus, d’autant qu’il y est fait mention d’esprit tapageur. Peut-être un yokai ou bien des enfants farceurs. J’avoue que je ne sais pas trop quoi répondre à cela sans m’être rendu sur les lieux.

Le jeune homme vient à reprendre une bouchée de son bol où il manque déjà presque un dixième de son contenu. Et cela n’est pas la faute du contenant qui est de taille normale. Simplement le jeune artiste gourmand comme il est, prend de grande bouchée pour emplir son estomac.

- Tu en penses quoi, d’abord le dépôt ou le train. Sachant que si on prend le train, ça va nous prendre un certain temps pour revenir. De l’autre côté si on va au dépôt, il se peut qu’on rate le train et qu’on attende aussi un certain temps. Un dilemme que je te laisse volontiers résoudre.

Akari se dépêche alors de finir son bol et d’emporter entre ses baguettes et cela jusqu’à sa bouche les morceaux de viandes qu’il avait mis à griller.

La dame fait donc le choix de la vitesse si cela s’avère nécessaire. De son côté Akari ne se considère pas comme quelqu’un de rapide. Bien au contraire, il est du genre lent mais précis et surtout il mise avant tout sur la résistance qu’il a pu se forger au cours de ces nombreuses missions de traque. Si la dame range sans yokai dans une rune, Akari se contente dans ranger le sien dans son sac comme s’il n’était qu’un simple vêtement. Et bien qu’il n’ait pas cherché à regarder autour pour voir s’il y avait des gens. Il a confiance en sa partenaire pour avoir fait cela.

C’est sans attendre qu’ils se rendent donc au dépôt. Après quelques minutes seulement à courir, le duo arrive bien au fameux dépôt de train. Ils peuvent même voir le train qu’ils sont censés prendre encore présent. Comme-ci ce dernier n’avait pas fini sa révision. Au moins ils ne risquent pas de le rater. Bien qu’il soit déjà en mouvement pour se rendre à la gare. Des wagons lui sont attaché, plus d’une dizaine. Ce qui n’est pas sans montrer l’importance de cet engin pour l’avenir du pays.

L’ensemble de la zone semble assez calme et rien ne vient troubler les travailleurs du dépôt dans leur dur labeur. Mais il s’agit assez étrange, car il y a au milieu de tous les hangars, un hangar qui semble vide de présence humaines.
Curieux le jeune homme ne manque pas de propose rà la femme d’aller y jeter un œil.

- Je pense bien que s’il y a un yokai ici. Il doit se planquer dans le hangar là au milieu.

Montre-t-il en pointant du doigt le hangar en question.

- Le reste semble assez paisible et je ne pense pas qu’un yokai s’amuse à laisser tant d’âmes circuler aussi tranquillement s’il était proche d’elles. Tu ne penses pas ?

Dans le souci de la chose Akari s’en va donc voir ce fameux hangar. Là à l’intérieur. Se trouve une vaste salle avec deux wagons qui semblent en cours de maintenance. Mais pas une seule âme pour en faire l’entretien. A n’en point douter un yokai s’est clairement offert un buffet et nul doute que tôt ou tard un autre employé viendra prendre la relève et risque de finir dans le ventre de la bête ou de signaler la disparition des employés. Venant alors en attirer d’autres pour satisfaire la faim de la bête. Une pensée que ce fait Akari bien qu’il exagère peut-être un peu les choses.

La main sur son sabre, il se prépare à chaque instant à dégainer son arme pour porter un coup à toute créature néfaste qui se présente.

Il est vrai que la jeune femme ne manque pas de souligner un propos for intéressant une fois que le duo se trouve dans le hangar. Elle ne semble as avoir reçue la même mission que le jeune homme. Une chose assez étrange mais que l’on peut rapidement comprendre du fait que les divisions ont des intérêts parfois communs, mais la plupart du temps différent et même parfois divergeant. De son côté, Akari doit vérifier les technologies que sont les trains et les rails pour en faire un rapport à l’un de ses supérieurs. Il ne sait pas vraiment pourquoi, si ce n’est qu’il doit garder cette information pour lui.
Et tandis que la jeune femme lui pose des questions. Il en revient à celle juste avant. Celle où elle demande s’il ressent la moindre chose dans ce hangar. Activant ses sens de senseur. Le jeune homme scrute tout autour de lui la moindre chose.
Sa vigilance ne manque pas de payer et d’un geste rapide, il vient à bousculer la femme la faire s’éloigner de l’emplacement où ils sont.

Car du fait de ses dons, il a pu déterminer que le yokai de ces hangars se trouve au plafond et il n’a pas manqué de chercher à leur bondir dessus. Sans même regarder ce que fait la jeune femme, Akari dégaine son arme pour venir porter un coup sévère au yokai. Faible et peu résistant ce dernier ne semble user que de ruse, aussi après un simple coup de sabre il vient à disparaitre en un tas de poussière noire qui s’envole avant de disparaitre.

- Ca va ? Je ne t’ai pas blessé ?

Demande le jeune homme qui affiche une mine sincèrement préoccupée de l’état de la femme. Et pour cause il pense chacun de ses mots, car il ne veut pas être une source de mal pour elle.

- Je dois dire que je ne m’y attendais pas et que je l’ai senti au dernier moment. Peut-être a-t-il relâché son attention à cet instant-là. Quoi qu’il en soit les ragots de villageois et des ouvriers concernant cette endroit semblent véridiques. Je te propose que l’on jeter un coup d’œil rapide. Puis on se rend à la gare pour grimper à bord du train. Vu que ce dernier semble partir au crépuscule et il ne risque pas de nous attendre.

Sans attendre, il se met à inspect chaque wagon et chaque outil. Cherchant à la fois les traces d’un autre yokai bien que cela soit peu probable et diverses informations sur les trains et la technologie humaine. Il se rend compte de l’ingéniosité de ces derniers et du fait que cette intelligence va rapidement les faire grimper dans des technologies auxquelles personne ne pourrait s’y attendre. Sans trop avoir la moindre idée de ce que cela pourrait bien donner. Prenant des notes rapides dans son carnet. Par le biais de petites notes et de croquis. Il ne manque pas de le faire devant la femme.

- Bon et bien pour moi c’est tout bon ? Et de ton côté ? Si c’est bon on peut y aller.

Puis il se souvient d’une chose. Et se reprend avant que le duo ne se mette en route.

- Les citadins ont aussi parlé d’attaques ou de bruits étranges dans le train. Il nous faudra faire attention aussi. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber.

Si la femme lui a bien posé une question, il préfère attendre quelques secondes afin qu’elle évoque le sujet qui justifie leur présence et cette mission. Il faut dire que le jeune n’est pas du genre doué pour ce genre de chose. Le mensonge n’est pas l’une des facettes de sa personnalité combien même on peut oser imaginer cela à son égard.
De sa voix toujours aussi féminine, la shinigami vient à faire une proposition tout à fait étrange. Suggérant que l’un s’installe sur le toit tandis que l’autre se doit d’aller explorer les wagons depuis l’intérieur. Akari à un coup à jouer là.


- C’est une bonne idée je pense, on devrait faire comme tu as dit. Si tu n’y vois pas d’objection je préfère prendre l’intérieur des wagons. Il faut dire que je ne suis pas à l’aise au combat ou avec tout ce qui touche à l’équilibre.

Ainsi, s’il parvient à être à l’intérieur. Le jeune pourra d’autant plus observer la machinerie et l’ingéniosité des humains pour en faire un rapport assez détaillé sans que cela ne vienne interférer avec la mission de la femme. D’autant plus que le jeune homme pourra plus aisément accéder aux passages qui relie les wagons entre eux et à la tête du monstre d’acier.
Bien évidement ce genre technologie n’est trop complexe pour lui, mais il ne peut en saisir toute l’intelligence et donc il se doit au moins de faire des croquis fidèles à la réalité. Et avec un peu de chance il n’y aura pas le fameux yokai ont les rumeurs à propos des monstres du train parlent, se dit le jeune artiste.

Et tandis qu’il attendait une réponse de la jeune femme, le duo n’a plus le temps. Le train annonce déjà son départ et pourtant les shinigamis n’ont même pas un pied en gare. Autant dire qu’il va falloir courir pour atteindre le train soit en gare soit l’intercepter en chemin et sauter dessus. Et au vu des capacités du shinigamis, les deux options semblent compliquées.
Sur les mots de la femme, Akari se met à courir comme si les fouets de ses supérieurs étaient à ses trousses. Se concentrant sur son souffle et sur son objectif, le jeune parvient définitivement à rejoindre le dernier wagon tandis que le train a déjà amorcé ses roues. Finalement, il voyait le train bien plus lent que ce à quoi correspond la réalité. Néanmoins cela n’empêche pas la chose d’être une invention qui risque de changer bon nombre de chose dans le monde.

Se trouant vers la jeune dame, il vient alors à lui adresser la parole tandis qu’il n’observe même pas si elle est vraiment ou non, préférant laisser ses yeux se balader sur le décor qui l’entoure.

- Faisons comme tu as dit. Bien sûr, encore une fois je préfère rester à l’intérieur plutôt que d’aller sur le toit à toi de voir.

La jeune partenaire du moment ne manque pas de curiosité à l’égard du carnet d’Akari. Elle n’a pas totalement tort bien que cela ne soit sans rapport avec sa mission. Un bref silence s’installa avant que la femme ne vienne s’écrier en avant. Et cela avec raison car le duo se doit de parcourir une certaine distance avec une plus ou moins grande rapidité. Prochain de pas aériens pour gagner du temps à certains endroit. C’est cela qui l’a aidé à gagner le dernier wagon.
Rapidement elle semble adopter la proposition du jeune homme. Une idée qui arrange bien Akari. La remerciant pour ses efforts avant ne monte sur le toit. Akari vient à passer la porte arrière du train.


- Très bien faisons comme ça, merci pour ton aide dans cette mission et j’espère comme toi qu’il n’y aura rien d’autre. Même si j’en doute fort, les rumeurs ne naissent pas sans raison.


Là, à l’intérieur il ne peut que voir une certaine foule présente. Ils ne sont pas parmi les personnes les plus distinguées du moins étant donné leur tenue. Les derniers wagons étant peut-être la dernière classe du train. Mais qu’importe, vu que le but premier du train et d’arriver d’un point A à un point B. Il ne manque pas de scruter chaque recoin du dernier wagon. Mais rien ne semble se présenter comme étant un yokai. Et sur le plan ingénierie, il n’y a pas grand-chose à voir. Il faut dire que c’est la tête du long serpent métallique qui intéresse le jeune homme.

Ainsi il passe à un autre wagon. Il ne manque pas de s’attarder entre les deux wagons pour en reproduire sur son calepin le système qui permet aux wagons de s’attacher entre eux. Il avait déjà fait quelques croquis dans le hangar. Mais avoir un modèle avec et un autre sans les attaches et une meilleure. Après tout il n’y a jamais assez d’informations dans le domaine de la science. Il est bien qu’encore une fois, ce domaine scientifique ne soit pas son fort comme tant d’autres d’ailleurs. Il est capable aisément de reproduire ce qu’il voit en croquis.

Là, dans le wagon d’après c’est la même chose et pourtant toujours aucun signe de yokai. Akari se demande même si la petite shinigami ne leur à pas porté chance pour le trajet. S’avançant dans le wagon qui semble bien remplit, si bien qu’aucune place n’est libre. Le jeune homme ne manque de veiller à esquiver les quelques enfants qui jouent là dans le couloir.
Vient ainsi le troisième wagon e partant de la fin. Ce dernier dispose d’un décor différent. Akari ne manque pas de prendre quelques notes, mais aucun croquis car après tout, il s’agit là juste d’une différence de luxe selon les classes. Le wagon est moins rempli, mais toujours aucun signe du yokai. Et avec sa chance, Akari ne manque pas de se dire que ce dernier doit se trouver dans la partie qui l’intéresse le plus. Ainsi il continue d’avancer dans le train qui ne fait que partir de la gare.

Ce nouveau wagon plus luxueux Akari souhaitait en sortir au plus vite pour passer au suivant. Mes sens viennent à l’avertir comme d’un danger. Là au milieu des enfants qui jouent, comme il y a presque dans chaque wagon certainement. Il reste figé et invisible des humains, il cherche avec grand mal où peut se trouver sa cible qui reste invisible à sa vue.  Peut-être n’est-elle pas dans le wagon. Il se demande où elle peut-être. Mais rapidement, la présence malfaisante semble s’évaporer. Et un papillon des enfers semble venir à la rencontre du jeune homme.
Porteur d’un message dans lequel l’ennui ne manque pas de faire ressentir. Sa partenaire de mission semble indiquer que tout semble en ordre. Ainsi le jeune homme vient à se demander si ce n’est que son imagination qui a su invoquer pareille idée de la présence d’une malfaisance.

Quoi qu’il en soit, il ne manque de rendre l’appareil.


- Milliers d'étoiles soumis au cœur du Tout. La couverture balaie les pions de l'échiquier. Kidō n°5 : Jigokuchō


Un papillon vient à paraitre sur l’épaule du jeune homme et rapidement il dicte ses mots avant que ce dernier ne vienne s’envoler.


- Pour ma part, je n’ai d’anormale non plus ici, j’en suis au troisième wagon, on se rejoint au cinquième.


Nul besoin de poser cela sous la forme d’une question. Les papillons n’étant pas prévu comme des moyens de dialoguer, mais plus de servir comme une lettre ou un rapport. Il vaut mieux fixer un lieu plutôt que de débattre par l’intermédiaire de papillon se dit le jeune homme.

Ainsi il continue son avancée au sein du wagon pour finalement passer au quatrième wagon. Là une fois encore rien ne se présente bien que ce dernier soit quelque peu un peu plus vide que le précédent. Et pourtant il bénéficie toujours du même luxe. C’est à se demander pourquoi tant d’incohérences chez les humains. Et bien qu’il à peine deux ans, il était lui aussi humain, il n’a jamais connu les grandes villes de l’archipel. Ni même autre chose durant son existence humaine, for ignorant de bon nombre de choses il faut dire qu’il est mort assez jeune. Et que même chez les shinigamis son âge étant encore jeune, il ne semble pas connaitre grand-chose. Il vient même à se demande s’il n’est pas rentré chez les forces anti-yokai un peu trop tôt. Mais qu’aurait-il fait à part flâner dans les vastes étendus qui entoure le Seireitei.

Qu’importe car l’heure n’est pas aux rêves. Avançant pas après pas, cela devient plus difficile quand il faut esquiver des enfants et cela pendant un virage du train qui ne manque pas de faire se balancer ses derniers dans des directions assez aléatoires. Le shinigami remarque par ailleurs, qu’il s’agit en réalité des mêmes enfants que ceux du dernier wagon. C’est presque à se demander pourquoi ils s’amusent de passer de train en train.
Le jeune homme parvient à sortir du quatrième wagon pour rejoindre le cinquième en partant de la fin.  Ne manquant de dessiner quelques croquis de divers choses par-ci et par-là. Comme les lampes à huile ou d’autres choses qui peuvent toujours être utiles. Le jeune homme attend sa camarade pour savoir quoi faire par la suite. Même si cette odieuse présence ne manque d’éveiller une certaine tension chez lui.

Là au cinquième wagon il attend la femme. Elle s’annonça rapidement avec un « me revoilà ». Peut-être est-ce là un peu trop familier, mais rien ne l’empêche d’être ainsi et ce n’est pas Akari qui va le répondre sur ce sujet-là. Lui qui commet tant de bourde auprès de ses supérieurs en ne manquant pas de montrer une certaine insolence. Si n’est même plus que ça, car par moment il lui arrive même de désobéir en contournant les ordres. Afin d’agir de la manière qui lui semble être mieux. Un fait qui ne manque pas de parfois contrarier ses supérieurs, bien qu’à chaque fois il a su apporter des résultats suffisamment satisfaisant pour ne pas se gronder dira-t-on de manière enfantine.

Ne manquant pas de faire comme une sorte de petit rapport alors qu’il ne se juge pas comme le chef de mission. Akari apprécie tout de même le geste de la femme. Elle ne semble rien à devoir signaler. Plaisante-t-elle un peu ou non à propos du froid qu’elle a pu vivre sur le toit du train. Quoi qu’il en soit il peut comprendre ce qu’elle ressent du fait que la vitesse ne doit pas aider avec l’air frais, la température et le fait que tous deux se trouve sur un train qui mène sur l’île la plus au Nord.

Mais rapidement, elle comprend aussi que quelque chose ne va pas chez le jeune homme qui semble non pas troublé mais plus inquiet.

- Je dois dire que je ne suis pas trop sûr. J’ai cru l’espace d’un instant ressentir comme une présence malveillante. Aussi soit il s’agit d’un yokai capable de masquer sa signature soit il s’agit d’un yokai capable illusoire qui n’existe que dans mon esprit.

Marquant une pause comme pour montrer l’importance de son propos, il ne manque pas de reprendre à la suite pour faire son rapport à la jeune dame.

- Sinon en dehors dehors de ça je n’ai pas grand-chose à signaler. Si ce n’est des enfants qui n’ont de cesse que de courir dans les couloirs de wagon en wagon.

Puis Akari se met à réfléchir à la prochaine étape de la mission. Il vaut peut-être mieux pour le moral de l’équipe et surtout de la femme qu’il reste ensemble. Au moins elle n’aura pas à affronter le froid à l’extérieur, se dit-il.

- Je pense qu’on peut rester à l’intérieur à présent, rien ne va se manifester à l’extérieur sinon cela aurait déjà été le cas quant le train avait une plus allure. Là de ce que j’ai pu comprendre on va entamer une longue ligne droite et donc le véhicule sera à pleine vitesse. Je te propose qu’on grimpe encore deux wagons et qu’on se stoppe juste avant la locomotive. Puis on se posera là pour se reposer. Le voyage sera assez long, nul besoin de se presser si cela se trouve il n’y a rien. Ou bien alors il viendra directement à nous, après tout nous sommes un buffet parmi des aliments fades pour lui.

Le train n‘a de cesse que d’avancer et rapidement il semble s’orienter vers une sorte de blizzard à forte intensité.  Alors même que ce dernier n’est pas visible pur l’instant présent et ceux passés. Une chose qui ne manque d’échapper à Akari et peut-être même à la jeune femme. Dans les faits cela ne va se traduire que par une forte baisse de la température, surtout avec le fait qu’il fasse nuit à présent.  Les ténèbres qui risquent d’être totales si les lampes du train viennent à s’éteindre.

Mais pour l’heure, les deux Dieux de la mort se contente de parler entre eux entre deux wagons. Rapidement la jeune femme émet l’hypothèse d’un yokai du second cercle. Une drôle d’idée que voici mais qui n’est pas pour autant impossible. Akari pose son menton entre deux de ses doigts pour réfléchir un instant. Après quoi il ne manque pas de retorquer à la femme après que cette dernière a pu finir ses propos.

Et dans a grande chance, il n’interrompt pas la jeune femme qui ne manque pas de soulever un point assez important. Depuis le toit, elle pouvait observer le changement de wagon chez les utilisateurs du moyen de locomotion. Mais voilà qu’elle annonce n’avoir vu personne changer de wagon, alors que de son côté le jeune homme semble dire que lui a pu voir les enfants changer de wagon et il peut même dire que ces derniers ont changé de wagon avec lui. Une chose assez curieuse mais qui ne manque pas d’alerter le jeune homme.

- Attend si tu dis ne pas avoir vu les enfants passés alors que moi. C’est soit qu’il y a un champs occulteur quelque part soit qu’une illusion agit à l’intérieur des wagons. Aussi je pense qu’il est plus sage pour toi de ne pas rentrer à l’intérieur. Je préfère largement l’hypothèse du champ occulteur que de l’illusion mais on ne sait jamais. Je suis navré mais par question de sécurité il vaut que tu reste dans le froid plutôt que de sombrer dans une illusion qui va peut-être te coûter la vie. Quant à moi je suis déjà pris dedans si c’est le cas.

L’homme ne mache pas ses mots et il est assez direct. Mais il faut dire que si les enfants sont illusions, le yokai en question qui les génère dispose d’un pouvoir assez dérangeant dont il savoir se débarrasser. Et d’autant plus si ce n’est pas le seul pouvoir dont il dispose. Bien évidement tout peut-être faux encore et cela ne peut-être qu’un manque de vigilance de la part de la femme que d’avoir raté les enfants. Mais Akari au vu une fois encore de ses dernières aventures ne souhaitent plus prendre de risque.

- Si tu as une meilleure idée, je t’écoute. Car je veux bien t’épargner le froid de la nuit qui ne vient que de commencer.