De légères expirations se firent entendre de la part de l’argenté. Il n’était pas vraiment essoufflé, mais il avait consacré un bel effort à frapper aussi vite, tellement qu’il en fut quelque peu étonné de sa propre vivacité. Depuis son expédition dans le temple, il avait passé un cap combatif. Peut-être était-ce la mort de son ami, ou même la vision de son propre décès, mais depuis lors, il ne stagnait plus autant au niveau de ses capacités offensives.



Même si le ninja était sincère, il pensait aussi fortement que Hizamaru n’était guère exempt de défauts, malgré ses forces apparentes. Ceci étant, pour une recrue, l’homme était réellement prodigieux, et le Fenihara lui-même n’avait pas autant de puissance lorsqu’il était encore Keihai.



Dit-il alors, posant une main rapide sur son épaule avant d’aller constater l’étendu de la bataille. Évidemment, ce ne fut pas sans victime, mais Shaporo n’aurait jamais pensé que les dégâts seraient aussi faibles, surtout en comparant la puissance adverse et la gestion du conflit qu’il y avait eu. A croire que celle-ci n’était pas assez mauvaise…

Quoi qu’il en soit, il effectua les premiers soins avec l’aide des autres membres de la neuvième division capable d’user de kidos curatifs. Ceci dit, le groupe ne tarda pas à reprendre la route. La route gelée était désormais quasi impraticable, mais il était toujours possible de continuer le chemin avec un peu d’adresse ou en utilisant des capacités.

La suite se déroula finalement sans encombre, et le gros des problèmes avaient été passé. La mission s’était bien déroulé en général, même si ce fut une excursion assez compliqué. La bonne chose pour Shaporo fut qu’il n’eut pas à dévoiler tout son attirail. Bien qu’il était du côté de l’armée invisible pour le moment, il voulait absolument garder un secret sur ses véritables compétences afin de parer les pires de cas, où il se devait de quitter son poste de Soldat du Concile Blanc. Par ailleurs, il savait aussi que le Goteijutai n’était pas si uni que ça, avec l’apparition de divers traîtres. Ainsi, il gardait un coup d’avances à la fois contre ses ennemis et ses alliés.



Dit-il alors d’une poignée de main, avant de partir regagner ses quartiers.