Épisode n°9 : Vendetta
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Épisode n°9 : Vendetta - Sam 12 Juin - 23:55
Épisode n°9 : Vendetta
Il est bientôt l’heure, @Kō Higanbana, @Kō Sana et @Kō-Araiguma Mukuge.
Voilà bien longtemps que vous êtes sœurs, peu de temps pourtant que vous connaissez la plus jeune du groupe. Des tensions existent entre vous : des départs mal expliqués et des absences peu justifiées. Des histoires de familles, des retrouvailles retardées. Beaucoup de lettres, bien peu des mots. La seule chose qui vous relie toutes c’est ce nom, le nom de Kō. Il y a aussi votre mère, morte dans d’étranges circonstances. Un suicide, d’après votre père. Une créatrice de kidos interdit, vous a-t-il raconté. Quelques notes retrouvées par Higanbana vont dans ce sens, mais pouvez vous être sûres qu’elles ont été écrites par votre génitrice, cette femme que vous avez si peu connue et dont vos rares souvenirs sont pervertis par des sortilèges ?
@Kō Higanbana, tu es enceinte, impossible de le cacher. Rentrée il y a peu de tes pérégrinations à la recherche du Jiyuutaisha en compagnie de Yoh, tu as pu échapper au courroux de ton père grâce à ta condition. Sans la retenue imposée par ton ventre arrondit de nombreux mois, sa sanction n’aurait pas manquée de s’abattre. Même si tu as su lui fournir une excuse viable pour qu’il se couvre auprès des puissants du Concile, il est furieux contre toi. Furieux de ton choix de mari. Furieux de cet enfant troublant ses plans. Furieux de ton absence pour d’obscures raisons.
@Kō Sana, te voilà de retour dans ta division d’origine, puis à la maison. Tu es honteuse, pataude. Ton père t’a rappelé à l’ordre avec une certaine hargne il y a peu - n’hésitant pas à proférer des menaces à peines voilées dans sa colère. Tes recherches n’ont rien données, mais tes excuses ont été acceptées. Grâce aux liens de ton géniteur, tu as pu garder ton poste d’officier malgré ce rapide ping-pong. Tu lui doit beaucoup, pourtant, tu l’as déçu.
@Kō-Araiguma Mukuge, te voilà enfin Kō. Tu as accepté l’offre de ton père de rejoindre la famille et tu as été instruite pour remplacer tes sœurs disparues. Comme pour annoncer ce changement de vie et de destin, tes cheveux ont corrigés le défaut qui t'avait tant coûté. Mais maintenant qu’elles sont de retour ? Tu as su ton père furieux, tu l’as entendu maudire tes instables ainées et leurs piètres choix. Tu es celle qu’il avait repoussé mais au final, celle dont il a le moins honte.
Toutes, vous êtes à la demeure familiale. Toutes, vous venez d’être rassemblées par les servantes du domaine dans une grande pièce que vous connaissez bien : l’antichambre du bureau de votre paternel. Une gêne s’installe probablement entre vous, à moins qu’une courageuse s’ose à de premiers mots pour briser ce silence pesant. Vous attendez votre père, qui ne tardera probablement pas à se montrer ? Pourquoi ce rassemblement. Que désire-t-il vous annoncer ?
Voilà bien longtemps que vous êtes sœurs, peu de temps pourtant que vous connaissez la plus jeune du groupe. Des tensions existent entre vous : des départs mal expliqués et des absences peu justifiées. Des histoires de familles, des retrouvailles retardées. Beaucoup de lettres, bien peu des mots. La seule chose qui vous relie toutes c’est ce nom, le nom de Kō. Il y a aussi votre mère, morte dans d’étranges circonstances. Un suicide, d’après votre père. Une créatrice de kidos interdit, vous a-t-il raconté. Quelques notes retrouvées par Higanbana vont dans ce sens, mais pouvez vous être sûres qu’elles ont été écrites par votre génitrice, cette femme que vous avez si peu connue et dont vos rares souvenirs sont pervertis par des sortilèges ?
@Kō Higanbana, tu es enceinte, impossible de le cacher. Rentrée il y a peu de tes pérégrinations à la recherche du Jiyuutaisha en compagnie de Yoh, tu as pu échapper au courroux de ton père grâce à ta condition. Sans la retenue imposée par ton ventre arrondit de nombreux mois, sa sanction n’aurait pas manquée de s’abattre. Même si tu as su lui fournir une excuse viable pour qu’il se couvre auprès des puissants du Concile, il est furieux contre toi. Furieux de ton choix de mari. Furieux de cet enfant troublant ses plans. Furieux de ton absence pour d’obscures raisons.
@Kō Sana, te voilà de retour dans ta division d’origine, puis à la maison. Tu es honteuse, pataude. Ton père t’a rappelé à l’ordre avec une certaine hargne il y a peu - n’hésitant pas à proférer des menaces à peines voilées dans sa colère. Tes recherches n’ont rien données, mais tes excuses ont été acceptées. Grâce aux liens de ton géniteur, tu as pu garder ton poste d’officier malgré ce rapide ping-pong. Tu lui doit beaucoup, pourtant, tu l’as déçu.
@Kō-Araiguma Mukuge, te voilà enfin Kō. Tu as accepté l’offre de ton père de rejoindre la famille et tu as été instruite pour remplacer tes sœurs disparues. Comme pour annoncer ce changement de vie et de destin, tes cheveux ont corrigés le défaut qui t'avait tant coûté. Mais maintenant qu’elles sont de retour ? Tu as su ton père furieux, tu l’as entendu maudire tes instables ainées et leurs piètres choix. Tu es celle qu’il avait repoussé mais au final, celle dont il a le moins honte.
Toutes, vous êtes à la demeure familiale. Toutes, vous venez d’être rassemblées par les servantes du domaine dans une grande pièce que vous connaissez bien : l’antichambre du bureau de votre paternel. Une gêne s’installe probablement entre vous, à moins qu’une courageuse s’ose à de premiers mots pour briser ce silence pesant. Vous attendez votre père, qui ne tardera probablement pas à se montrer ? Pourquoi ce rassemblement. Que désire-t-il vous annoncer ?
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Re: Épisode n°9 : Vendetta - Mar 15 Juin - 20:15
Épisode n°9 : Vendetta
L’ambiance est lourde mais heureusement, la cadette se comporte comme si vous aviez la chance de vous rencontrer dans de bonnes circonstances, ce qui est peut-être le cas, après tout. Vous êtes enfin en famille, toutes réunies après plus d’un siècle. Avec de la chance, Mukuge, tes attentions vont porter leurs fruits. Tu arriveras peut-être à réconcilier tes deux soeurs, toi qui n’as pas baignée dans les problèmes familiaux à cause de ton exclusion - actrice nouvelle et neutre de la sororité.
La porte du bureau s’ouvre doucement vers l’extérieur de la pièce où vous vous trouvez, comme happée par un courant d’air. Léger grincement, votre attention est attirée par le mouvement et le bruit. Higanbana, tes sens éthérés plus développés te permettent de reconnaitre une présence que tu as déjà sentis il y a plusieurs mois - un mauvais souvenir. Une porte vers le Dangai ou pire, ce dernier qui s’invite dans votre monde. Tu n’as cependant pas le temps de prévenir tes soeurs que déjà une voix brise le silence forcé par l’instant :
Un mauvais préssentiment, une sombre nouvelle. Ce n’est pas votre père qui est dans son bureau, mais quelqu’un d’autre. Mukuge, tu as bien moins fréquenté l’endroit que tes deux ainées et peut-être que le fait t’échappe. Sana, Higanbana, impossible pour vous de ne pas tout de suite penser à un problème, probablement grave. Votre père ne laisse jamais personne entrer dans son bureau et il n’aurait pas non plus laissé quelqu’un vous appeler à sa place. Une seule autorité peut lui forcer la main de la sorte : le Concile Blanc. Et s’il ne s’agit pas d’une manœuvre de vos dirigeants, il lui est peut-être arrivé malheur.
Un nouveau courant d’air, provoqué cette fois. Le bureau s’offre à vos yeux, dévoilant une silhouette installée à la traditionnelle place de travail de votre géniteur. Une silhouette qui n’est pas la sienne. Les pieds croisés sur le bureau, affalé sur le confortable siège avec une lettre entre les mains, l'étranger semble plongé en pleine lecture. Ses longs cheveux blancs cascadent sur ses épaules, cachant en grande partie son visage alors impossible à définir depuis l'endroit où vous vous trouvez. Son long manteau atypique et ses bottes en cuir ne vous inspire rien de connu - aucune d'entre vous ne se souvient avoir déjà vu une aussi étrange tenue.
La porte du bureau s’ouvre doucement vers l’extérieur de la pièce où vous vous trouvez, comme happée par un courant d’air. Léger grincement, votre attention est attirée par le mouvement et le bruit. Higanbana, tes sens éthérés plus développés te permettent de reconnaitre une présence que tu as déjà sentis il y a plusieurs mois - un mauvais souvenir. Une porte vers le Dangai ou pire, ce dernier qui s’invite dans votre monde. Tu n’as cependant pas le temps de prévenir tes soeurs que déjà une voix brise le silence forcé par l’instant :
Entrez, entrez, toutes les trois.
Un mauvais préssentiment, une sombre nouvelle. Ce n’est pas votre père qui est dans son bureau, mais quelqu’un d’autre. Mukuge, tu as bien moins fréquenté l’endroit que tes deux ainées et peut-être que le fait t’échappe. Sana, Higanbana, impossible pour vous de ne pas tout de suite penser à un problème, probablement grave. Votre père ne laisse jamais personne entrer dans son bureau et il n’aurait pas non plus laissé quelqu’un vous appeler à sa place. Une seule autorité peut lui forcer la main de la sorte : le Concile Blanc. Et s’il ne s’agit pas d’une manœuvre de vos dirigeants, il lui est peut-être arrivé malheur.
Un nouveau courant d’air, provoqué cette fois. Le bureau s’offre à vos yeux, dévoilant une silhouette installée à la traditionnelle place de travail de votre géniteur. Une silhouette qui n’est pas la sienne. Les pieds croisés sur le bureau, affalé sur le confortable siège avec une lettre entre les mains, l'étranger semble plongé en pleine lecture. Ses longs cheveux blancs cascadent sur ses épaules, cachant en grande partie son visage alors impossible à définir depuis l'endroit où vous vous trouvez. Son long manteau atypique et ses bottes en cuir ne vous inspire rien de connu - aucune d'entre vous ne se souvient avoir déjà vu une aussi étrange tenue.
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Le Concile Blanc
Re: Épisode n°9 : Vendetta - Ven 18 Juin - 23:03
Épisode n°9 : Vendetta
L’homme redresse la tête et vous toise, ses yeux luisants d’énergie spirituelle. Sa peau d'albâtre, à l’image de ses cheveux, répond à ses iris sans teint - l’étranger pourrait vous sembler aveugle. Un rictus déforme son visage alors qu’il vous détaille une à une, un jugement à peine masqué. Il dépose la fameuse lettre sur la table, puis ses pieds viennent regagner le sol. Usant d’une épaisse canne en bois noir, l’homme se redresse avec aisance. Difficile de lui donner un âge, il semble si vieux que tous les pigments de son corps l’ont abandonné et pourtant, ses traits et ses mouvements assurés vous hurlent le contraire. D’une voix calme mais autoritaire, il s’exprime finalement.
Égal et conservant son fin sourire en coin, il détaille la cadette.
Il ne s’incline pas, pas même un mouvement de tête - le port altier, il vous regarde cependant avec une affection qui ne peut que vous troubler.
Se murant dans un lourd silence, l’être que vous pouvez à présent estimer pluricentenaire laisse son regard passer de l’une à l’autre, vous laissant le temps d’assimiler le lourd sous entendu de la révélation de ses deux identités.
En préambule… Inutile d’être sur la défensive. Si je vous voulais du mal, vous n’auriez aucune chance et si je ne tenais pas à vous donner des réponses, je n’aurais pas pris la peine de vous rencontrer. Je n’ai aucun rang ici. Je n’en ai plus. Plus depuis bien longtemps. Concernant votre père, n’escomptez pas le revoir un jour. Si les maladies n’existent pas dans notre monde, on trouve quelques rares cas de dégénérescence. Le destin aura sans doute décidé de le punir pour ses crimes - ma vengeance aura un amer goût de pitié.
Égal et conservant son fin sourire en coin, il détaille la cadette.
Oui, cette lettre vous concerne. Les dernières volontés que votre père comptait transmettre au Concile Blanc. Il semblerait que vous ayez été de continuelles déceptions. Mais, permettez moi de me présenter.
Il ne s’incline pas, pas même un mouvement de tête - le port altier, il vous regarde cependant avec une affection qui ne peut que vous troubler.
On me surnomme l’Apocryphe, Seigneur du Jiyuutaisha. Pour les habitants d’ici, je fut le premier nécromancien et un éminent bras droit du Concile Blanc. Je suis le créateur du Codex que vous utilisez tous. On m’appelait Kichi Kazuki. Père de Kichi Shirahime, graciée par vos dirigeants après mon exil. Dans le cadre de sa nouvelle vie, elle fut baptisée Oto Himawari. Je crois que deux d’entres vous ont eu l’occasion de la connaitre avant son assassinat.
Se murant dans un lourd silence, l’être que vous pouvez à présent estimer pluricentenaire laisse son regard passer de l’une à l’autre, vous laissant le temps d’assimiler le lourd sous entendu de la révélation de ses deux identités.
Grade : Seigneur du Jiyuutaisha
Seigneur du Jiyuutaisha
L'Apocryphe , Seigneur du Jiyuutaisha
Re: Épisode n°9 : Vendetta - Jeu 24 Juin - 2:43
Épisode n°9 : Vendetta
Votre grand-père se fend d’un sourire triste l’espace d’un bref instant, avant de retrouver son noble air impassible que rien ne semble pouvoir atteindre. Court soupir, mais il daigne répondre à vos légitimes questions.
Son regard se perd dans le vide un bref instant, de toute évidence, les faits lui auront donné tord.
Un bref silence, puis l’Apocryphe reprend.
Son regard se porte vers Sana, un fin rictus balafrant son visage.
L’être se redresse, abandonnant ses élans sentimentaux pour retrouver sa superbe hautaine et son excès de confiance naturel - n’ayant que trop laissé entrevoir une faiblesse dans ses barrières, une vieille plaie impossible à guérir, la perte d’un enfant.
Un brin de fierté dans la voix, dans le sourire. Puis l’Apocryphe enchaine :
Puis le silence, son histoire est terminée. S'il vous faut un peu de temps pour tout assimiler, l'homme, lui, est au fait depuis bien longtemps. Nonchalamment appuyé sur sa canne de ses deux mains, l'Apocryphe toise votre trio, sa descendance, inexpressif. Il vous jauge, se demande-t-il si vous avez plus pris de votre père, ou de votre mère ?
J’ai été paria avant d’être seigneur. Moi et les nécromanciens qui ont pris la décision de me suivre avons été des exilés et les assassins du Concile Blanc n’étaient jamais loin. J’avais encore de puissants amis en ville et une famille influente, ils ont pu négocier avec les maîtres de ces lieux - une enfant ne pouvait pas souffrir des convictions de son père. Ici, ma fille était plus en sécurité qu’à mes côtés, à l’époque.
Son regard se perd dans le vide un bref instant, de toute évidence, les faits lui auront donné tord.
Quand j’ai enfin pu créer mon havre, un lieu où elle serait en sécurité, j'ai rapidement réalisé qu'il m'était impossible d'entrer en contact avec elle sans mettre nos vies en péril. Le Concile savait que je tenterais de venir la chercher un jour, leurs gardiens me recherchaient encore activement. J'ignorais les détails personnels de sa vie d'ici, je n'avais que les grandes lignes par mes informateurs, les faits publics - à savoir qu'elle était mariée avec un Kō. Il était trop jeune pour que je l'ai bien connu, à l'époque, je ne savais de lui que ce l'on pouvait m'en dire. Je suis puissant mais malheureusement, pas omniscient.
Un bref silence, puis l’Apocryphe reprend.
J'ignorais que les choses tourneraient ainsi, mes ennemis avaient un otage de marque pour me dissuader de revenir et je pensais qu'ils ne la blesseraient pas. Se téléporter dans le Seireitei n'est pas un mince exploit et j'en étais incapable à l'époque. Tenter de l'arracher à cet endroit de force aurait déclenché une bataille perdue d'avance.
Son regard se porte vers Sana, un fin rictus balafrant son visage.
Le Destin, j’imagine, a décidé de me jouer ce tour. Je ne venais pas pour vous, mais pour votre père. Un évènement a attiré l'attention des puissants senseurs du Concile vers le nord, donc j'ai profité de l'occasion pour passer les barrières de la ville. Quand j’ai sentis votre présence dans la pièce au moment de partir, j’ai décidé de me saisir de l’occasion. Quant au Jiyuutaisha, il s’agit de mon domaine, mon arche, mon jardin. Ce sanctuaire ne se trouve pas sur le Nihon, il est hors de portée du Concile Blanc et n’est accessible qu’à mes élus. J’ai cependant laissé derrière moi, par le biais d'intermédiaires, quelques moyens de s'y rendre.
L’être se redresse, abandonnant ses élans sentimentaux pour retrouver sa superbe hautaine et son excès de confiance naturel - n’ayant que trop laissé entrevoir une faiblesse dans ses barrières, une vieille plaie impossible à guérir, la perte d’un enfant.
J’estime que vous avez le droit de savoir la vérité. La vérité sur ce fameux soir, vérité dont on vous a privé. Comme vous le savez peut-être maintenant, votre père a fait croire à la mort de Mukuge, ce qui a dévasté ma fille, persuadée que l'on avait mis à mort sa dernière enfant pour quelques stupides pigments. Shirahime a tenté de me contacter mais je n’étais pas au Jiyuutaisha à ce moment. Désespérée, elle n’a cependant pas créé de sortilège. Elle en a utilisé un qui existait déjà, un gravé dans les gênes de son mari, le secret des Ko. J’ignore la façon dont elle a pu procéder mais ce n’était pas ma fille pour rien. Je soupçonne d’ailleurs son acte d’être à l’origine de la lente mort de votre père.
Un brin de fierté dans la voix, dans le sourire. Puis l’Apocryphe enchaine :
Et contrairement à ce que vous pensez, Shirahime n’a pas fait qu'essayer. Elle a réussi. Mais son exploit lui a beaucoup coûté et elle n'était plus en mesure de se défendre ou de me contacter à nouveau. J’ignore comment le Concile Blanc a eu vent de tout ça mais elle a été assassinée, autant pour son acte désespéré que pour sa tentative de me joindre. Et vous étiez là. Ce sont eux qui ont altérés vos souvenirs, pas votre mère. Quant à l’enfant, Yamamoto n’a pas eu le courage de la tuer. Malgré tout, je suppose qu’il aimait encore votre mère, à sa façon. Quand un conseiller à moi à eu vent de l’affaire, il a mis à l’abri votre quatrième sœur au Jiyuutaisha. Je n'ai appris tout ça que des années plus tard, à mon retour sur mes terres. J'imagine qu'ils ont préféré se débarrasser d'elle plutôt que d'avoir à affronter plus tard la colère de deux Kichi. Il est même possible qu'après tout ce temps, j'ai été considéré comme mort - ils ne craignaient donc plus une vengeance de ma part et votre furie de mère était devenue trop gênante.
Puis le silence, son histoire est terminée. S'il vous faut un peu de temps pour tout assimiler, l'homme, lui, est au fait depuis bien longtemps. Nonchalamment appuyé sur sa canne de ses deux mains, l'Apocryphe toise votre trio, sa descendance, inexpressif. Il vous jauge, se demande-t-il si vous avez plus pris de votre père, ou de votre mère ?
Grade : Seigneur du Jiyuutaisha
Seigneur du Jiyuutaisha
L'Apocryphe , Seigneur du Jiyuutaisha
Re: Épisode n°9 : Vendetta - Mer 30 Juin - 3:25
Épisode n°9 : Vendetta
L’ancien vous regarde à tour de rôle, neutre à souhait. S’il ressent une quelconque affection à votre égard de par vos liens familiaux, il n’en exprime plus rien. Dans un premier temps, son regard se pose sur votre cadette - du moins, celle que vous pensiez être votre cadette.
Sur son visage se dessine un sourire sincère trahissant son attachement pour cette petite fille dont il a supervisé l’éducation. Une pointe de fierté transpire de sa posture, droite et hautaine. Son regard passe ensuite à Sana, son esquisse devenant une grimace amusée.
Rictus indéchiffrable, il ne répondra probablement pas à tes interrogations concernant ses plans.
Rapidement, tu comprends que vous n’aurez pas de privilège. Le premier nécromancien est impartial sur qui mérite sa protection et ses secrets, à n’en pas douter. Ou peut-être qu'il ne vous fait tout simplement pas confiance. Votre nouvelle sœur n’aura probablement pas eu une vie facile avec ce maître très exigeant.
Son regard file ensuite vers l’aîné, ses yeux balayant un court instant son ventre arrondi avant de retrouver leurs homologues. Il observe en silence la petite scène de famille se faire, impartial.
Un léger haussement d’épaule après les durs mots visant sa descendance, il enchaine.
L’étranger hausse un sourcil, piqué par ta complainte.
Son air est mauvais, sa haine pour les Kō n’est en rien masqué, trahit par son ton acerbe et une agressivité perceptible. D'un calme qui semblait imperturbable, il vient pourtant de s'emporter, haussant le ton.
Il soupire, secoue la tête. Tendant sa canne, il fend d'un geste brusque la réalité, ouvrant de fait une porte vers l'ailleurs : un chemin vers le Dangai. Il n'a pas besoin de mots, vous comprenez qu'il est sur le départ - bien qu'il ne fasse encore de mouvement pour s'aventurer hors de votre monde.
Elle était avec moi dans ce bureau il y a quelques minutes. Si elle avait souhaité vous voir, elle me l’aurait fait savoir. C’est une jeune fille très réservée, je suppose qu’elle n’osait pas vous rencontrer toutes les trois en même temps dans un pareil contexte. À ton image, Mukuge, elle se sent coupable.
Sur son visage se dessine un sourire sincère trahissant son attachement pour cette petite fille dont il a supervisé l’éducation. Une pointe de fierté transpire de sa posture, droite et hautaine. Son regard passe ensuite à Sana, son esquisse devenant une grimace amusée.
Et bien, disons que les évènements font qu’il y a beaucoup de shinigamis en ville et que c’était un atout pour me fondre dans la masse. Il y avait donc de bonnes chances que vous soyez ici. Quant à dire que j’ai bien choisi mon jour...
Rictus indéchiffrable, il ne répondra probablement pas à tes interrogations concernant ses plans.
Il est possible de le visiter, oui, tout le monde a sa chance en réalité. Il suffit de trouver comment. Actuellement, trois moyens de s’y rendre existent. On m’a rapporté que des shinigamis trainaient non loin il y a quelques temps mais sachez que mon domaine se déplace dans le Dangai - inutile d’espérer le retrouver sans les balises.
Rapidement, tu comprends que vous n’aurez pas de privilège. Le premier nécromancien est impartial sur qui mérite sa protection et ses secrets, à n’en pas douter. Ou peut-être qu'il ne vous fait tout simplement pas confiance. Votre nouvelle sœur n’aura probablement pas eu une vie facile avec ce maître très exigeant.
Et les trois sont actuellement entre les mains de membres du Goteijūtai. Et comme je vois que certains sont plus informés que d'autres...
Son regard file ensuite vers l’aîné, ses yeux balayant un court instant son ventre arrondi avant de retrouver leurs homologues. Il observe en silence la petite scène de famille se faire, impartial.
Si vous connaissez des nécromanciens talentueux et qui sortent du rang, faites le moi savoir. Peut-être que je m'y intéresserais un jour. Pour vous répondre, le Dangai ne mène pas au Jyuutaisha. Le Jyuutaisha est dans le Dangai. La nuance est subtile mais bien présente. Tenter d’entrer depuis un chemin après une trouvaille par hasard revient à un suicide : mon refuge est protégé, il y a bien plus dangereux que quelques shinigamis en vadrouille dans les profondeurs de l’espace entre les mondes. Quant aux élus, ce sont les gens que je juge digne, rien de plus. Et trouver mon domaine n'est qu'une première étape. Mais sachez qu’il y a tout une vie là-bas, j’ai accueilli des réfugiés qui ne viennent pas pour mon enseignement mais pour leur survie - ce sont rarement des shinigamis en revanche, je n’ai qu’une confiance limité dans les serviteurs du Concile Blanc, comme vous l’imaginez.
Un léger haussement d’épaule après les durs mots visant sa descendance, il enchaine.
Considérez là comme vous le souhaitez, quant aux quelques âmes que vos maîtres tirent de l’Enfer… Ce n’est rien en comparaison avec l’existence même du Seireitei. Et de tous les mondes qui se sont déjà éteints. Milles âmes dans des sabres ne privent guère l’univers, Higanbana. Une goutte d’eau dans l’océan des pertes de ce dernier siècle. Tous les camps se servent au buffet pour préparer l’avenir - et il promet beaucoup de larmes.
L’étranger hausse un sourcil, piqué par ta complainte.
La seule chose que vous portez sur vos épaules, ma chère enfant, c’est le poids de la stupidité de votre père et de sa famille de dégénérés. Ces imbéciles qui se pensent au dessus de tous avec leurs préceptes hérités d’une vie humaine déjà sordide et clanique. En plus de ne pas être capable de penser par eux même, ils n’aspirent qu’à un pseudo héritage fantasmé, à former des bons pions pour qu’un jour, un sorte du lot. Et de ce que j’ai pu lire sur ce bureau, vous êtes un bien piètre cru. Vos anciens espère déjà sans doute que la prochaine génération donnera un résultat plus satisfaisant. Nous accuser avec votre mère serait oublier que la raison de tout, c’est qu’une simple couleur de cheveux a détruit votre famille et que Yamamoto n’a pas eu le courage de se dresser contre les siens pour éviter ce drame, alors qu’il en avait les moyens. Le Concile respecte votre père et ils auraient pu interférer à la source mais ce lâche a préféré baisser la tête devant les vieillards qui l’ont éduqués.
Son air est mauvais, sa haine pour les Kō n’est en rien masqué, trahit par son ton acerbe et une agressivité perceptible. D'un calme qui semblait imperturbable, il vient pourtant de s'emporter, haussant le ton.
Quant à cet abandon que vous évoquez, j'ai exploré assez d'univers pour savoir qu'il n'y avait aucun bon choix. J'ai tenté de la ramener, il n'existe aucune existence où sa vie est épargnée. Pour une raison que j'ignore, elle était destinée à mourir au plus tard ce jour là.
Il soupire, secoue la tête. Tendant sa canne, il fend d'un geste brusque la réalité, ouvrant de fait une porte vers l'ailleurs : un chemin vers le Dangai. Il n'a pas besoin de mots, vous comprenez qu'il est sur le départ - bien qu'il ne fasse encore de mouvement pour s'aventurer hors de votre monde.
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Re: Épisode n°9 : Vendetta - Dim 11 Juil - 18:04
Épisode n°9 : Vendetta
Le départ de tes deux soeurs est complètement ignoré par l’ancien, qui n’accorde même pas un regard à sa descendance - un manque d’intérêt sincère, penses-tu. D’un petit geste de main, il balaye tes excuses, se fendant d’un léger sourire amical.
L’ancien semble soudain bien plus paisible alors que vous n’êtes plus que tous les deux, dans un cadre plus intime. Tu devines qu’avec ses dons, il aurait aisément pu faire taire tes pairs. Pourtant, il semble n’avoir cure des derniers échanges - le lion s’intéresse peu à l’avis des fourmis.
Il indique du bout de son épaisse canne le portail ouvert dans la pièce, une invitation ? À travers ce dernier, tu devines un ciel clair, de l’herbe, un sentier… Non, ton aïeul n’a pas ouvert une faille vers le Dangai, mais bien un chemin direct vers ce que tu imagines être son domaine - un exploit.
Il se détourne et s’approche du portail de quelques pas distraits.
Sans un mot de plus, sans un regard, il quitte ce monde, te laissant seule dans la pièce. Saisiras tu la main qu’il te tend ?
Ne prends pas la peine de t’excuser pour elles, Sana. Il ne faut guère être omniscient pour comprendre que ma venue à ce moment précis était un test - je voulais savoir qui était plus Kichi que Kō. Félicitation, tu es la seule élue. Pardonne-moi, je me suis peut-être un peu emporté mais j’ai peine à voir des étrangères ayant grandit dans le luxe accuser des gens dont ils ne savent presque rien. Quant à Mukuge… Si elle savait sur quoi portait vos “retrouvailles”, je ne suis pas sûr qu’elle aurait autant détesté mon arrivée. Enfin, c’est sans importance. Je ne m’attendais pas à grand chose en vous rencontrant, j’aurais au moins eu une bonne surprise.
L’ancien semble soudain bien plus paisible alors que vous n’êtes plus que tous les deux, dans un cadre plus intime. Tu devines qu’avec ses dons, il aurait aisément pu faire taire tes pairs. Pourtant, il semble n’avoir cure des derniers échanges - le lion s’intéresse peu à l’avis des fourmis.
Sur le secret des Kō… Oui, je pourrais. Cependant, m’attarder ici va être difficile, Sana. Plus je reste, plus les limiers du Concile ont une chance de sentir que je suis passé ici. Je pourrais aussi t’en dire plus sur ta famille si tu le souhaite, mais le temps manque.
Il indique du bout de son épaisse canne le portail ouvert dans la pièce, une invitation ? À travers ce dernier, tu devines un ciel clair, de l’herbe, un sentier… Non, ton aïeul n’a pas ouvert une faille vers le Dangai, mais bien un chemin direct vers ce que tu imagines être son domaine - un exploit.
J’ignorais que Shirahime avait eu un élève et tout autant qu’il avait tenté de me trouver. C'est elle qui a du lui parler de moi, j'imagine. Une pareille volonté mérite au moins mon intérêt. Il a l'air de compter à tes yeux, je prendrais le temps de le rencontrer à l’occasion, tu as ma parole.
Il se détourne et s’approche du portail de quelques pas distraits.
Je n’invite jamais deux fois quelqu’un. La voie restera ouverte une maigre dizaine de secondes après mon passage. Tu peux venir avec moi si tu le souhaite.
Sans un mot de plus, sans un regard, il quitte ce monde, te laissant seule dans la pièce. Saisiras tu la main qu’il te tend ?
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