Épisode n°27 : Sokyoku
Épisode n°27 : Sokyoku - Lun 18 Oct - 3:52
Épisode n°27 : Sokyoku
Ashura Kamui marchait lentement vers l'échafaud, résigné. L’espoir, il l’avait déjà perdu il y a longtemps - en avait-il seulement déjà connu la saveur ? La foule était dense, au rendez-vous. De nombreux membres de l’Armée mais aussi une masse de civils curieux, attirés comme des abeilles par du miel.
Deux épais pilliers en acier froids avaient été installés pour l’occasion, adjacents à une courte mais haute estrade, visible de tous. Traversant une haie de shinigami, Jäger n’aura guère eu le temps de mériter son nouveau titre. Pion dans un jeu trop grand pour lui, trop téméraire - trop sacrifiable pour que l’on risque des forces pour le sauver - trop oubliable pour que l’on déclenche une guerre ouverte pour lui.
Un cercle serré de membres et d’officiers de la nanabantai ceignait la scène, aux aguets et parfaitement dans leur rôle. Depuis les balcons du Kyutei, les lieutenants présents jaugeaient la scène alors que les Spectres du Concile fendaient la foule, prêts à intervenir en cas de problème.
Les chaines liées aux ancres de fer trainaient par terre, noircies par l’exécution précédente. Domotaï, furie de la septième division, avait été purifiée quelques instants plus tôt - accusée de complots contre sa hiérarchie. D’elle, il ne restait au sol qu’une sombre trace, résidus de la vierge guerrière.
Deux soldats entrainèrent le condamné, l’enchaînèrent. Il ne résista pas, prostré dans son silence - il avait déjà accepté son sort. À nouveau, une Ombre monta sur l’estrade - vaisseau du Concile armé de l’habituel masque de sa caste, il se tordit de douleur un court instant avant de s’exprimer d’un concert de voix puissantes, un écho des Pères Fondateurs.
Ashura Kamui. Vous êtes coupable de trahison. Vous avez trahi vos pères, trahi ceux qui vous ont offert une nouvelle vie et leur protection.
À nouveau, l’intéressé ne protesta pas. Toutes ses pensées allaient à ses frères, frères qu’il ne reverrait pas et qui n’apprendrait pas sa mort avant longtemps. Avait-il des regrets ? Probablement pas. Il n’avait jamais trouvé de sens à sa vie, il mourrait sans la douleur de n’avoir pas pu s’accomplir.
L’Être masqué tendit l’index droit, des murmures l’entourant alors que ses maîtres psalmodiaient depuis leur tour d’ivoire. Un instant de silence, un souffle retenu par une foule entière. Soudain, un immense phénix de flammes blanches fit son apparition - pour la seconde fois, l’assemblée sombra dans le mutisme alors qu’une vague de chaleur balaya la cour et les voyeurs. Même quelques soldats en faction ne purent s’empêcher de faire volte-face pour observer la scène, appelés par la gigantesque énergie déployée.
Pas un cri, pas de pleurs - une Félicité. Paix intérieure, Nirvana. Pour la première fois depuis sa seconde naissance, le shinigami se sentit en paix avec lui même et le monde qui l’entourait - le Sokyoku était la plus douce des morts, la plus paisible.
Son corps se consuma sans douleur et les chaines frappèrent le sol alors qu’elles perdaient une de leurs attaches. Une douce brise balaya les restes du corps, une poignée de cendre - son âme rejoignit le San'In.
N’importe qui peut répondre à l’épisode s’il assiste à la scène - qui est publique. Si d’aventure quelqu’un veut faire quelque chose de stupide, n’oubliez pas que les piliers et les chaines sont déjà en place.
Grade : Père Fondateur
Père Fondateur
Le Concile Blanc
Re: Épisode n°27 : Sokyoku - Lun 18 Oct - 16:26
Le message Sôma s’était rendu sur place pour assister à l'exécution, arrivé assez tôt, il attendait l’arrivée du condamné. Debout parmi d’autres collègues, il attendait patiemment, sans colère, juste pour observer. Une sensation sourde s’installa tout pendant que l’assistance commençait à ressentir une certaine lourdeur d’âme, soit par chagrin intérieur, soit par colère. Pour certain il s’agissait sans doute d’un acte injuste, que la prison pouvait tout simplement punir sans en arriver là, pour d’autre l’acte qui allait se perpétrer sous leurs yeux était comme donner une mort trop douce à quelqu’un méritant pire. Enfin, pour ceux qui restait, il s’agissait simplement de la course des choses.La pression sur l’esprit de Sôma se fît insistante, et il céda, conjurant l’image de l’esprit de son zanpakuto à ses côtés. Elle n’avait pas parlé, mais la créature s’était faite comprendre, appuyant ses émotions sur l’épaule du shinigami pour solliciter son pouvoir afin de se manifester. Ils échangèrent un regard, le Shinigami inclinant légèrement la tête devant la créature qui riva sa vision sur la figure masquée. Etole de fourrure d’or, cornes dorées, pupilles brillantes de deux soleils presque tièdes, seule sa carnation blanche et les tissus noirs liant les somptueuses pièces de joaillerie n’étaient pas de cette couleur presque omniprésente dans sa garde-robe. Du reste, la dame affichait une expression d’allégresse paisible qui tranchait avec celle de la foule. Sa taille était plutôt imposante et sans doute que Sôma avait pris la bonne décision en se postant à l’extérieur du groupe de témoins amoncelés, même si lui était tout juste assez grand pour laisser dépasser sa tête. Sans un mot, il comprit l’intérêt de l’esprit de son sabre. En bonne conquérante, elle voulait observer de ses yeux sentir de son corps éthéré la puissance se dégageant de l’artefact si précieux qu’on disait que sa puissance était incommensurable. Le shinigami ne l’avait jamais vue entrer en action, mais il était clair que l’occasion appelant son usage n’était pas anodine. Plus que la mise à mort d’un condamné, c’était là un message adressé à l’entièreté des shinigami. Une puissance supérieure les gouverne, et la trahison ne sera pas tolérée. Le message était clair sous toutes ses formes dans la tête du rêveur, autant la directive claire de ne pas trahir, que les échappatoire à cette même prérogative si l’on est plus puissant, plus malin ou mieux entouré. Dans la tête des futurs traites potentiel, ce message devenait sûrement “Si vous voulez trahir le Concile Blanc, assurez vous d’avoir les bons atouts, car celui-ci est un adversaire de taille.”. Ce message était sans doute inconfortable dans la tête des gens qui pensaient et penseront toujours que trahir est impensable, mais malheureusement pour ces gens, les preuves étaient contre eux et présentées aujourd’hui. L’esprit de Senshi no Ojô s’impatientait, frappant de la pointe de sa botte de métal éthérée sur le sol, ne produisant aucun son, puis le condamné arriva enfin, lui évoquant un sourire. Les yeux des deux partenaires se rivèrent sur l’âme dénuée de toute puissance qui se fit attacher. L’activation du pouvoir étouffa toutes les exclamations, et le phénix s’éleva, imposant de toute sa pression et sa chaleur réunie. La créature ne faisait que son travail, mais sa force, sa présence laissait un message pour les témoins. Dans le souffle divin se cachait l’intention ultime, en quelque sorte l’appel à chaque personne de faire son devoir de mémoire, la chaleur imprimant sur chaque âme la trace indélébile de l’acte qui venait de se produire, et qui, aujourd’hui, ne serait pas le seul. Les chaînes se libérèrent, et une nouvelle ascension débutait, amenant une autre âme à purifier. Les deux partenaires échangèrent un regard alors que la vibration se ressentait encore dans le corps de Sôma. Plissant un peu les yeux, l’esprit parût apprécier cet instant, comme faisant le souhait de détenir un jour la même puissance. C’était dans sa nature, se disait le shinigami, pas sûr de savoir si un tel pouvoir devait être détenu par une seule personne. Le second arriva, lui effectivement traître reconnu, à défaut de celle d’avant, désignée comme ayant fomenté un complot contre sa hiérarchie. C’était assez triste à penser, mais au fond, l'exécution mettait en lumière un problème. Soit les shinigami étaient tentés par autre chose, soit quelque chose n’allait pas dans le fonctionnement du Seireitei. Et encore plus étrange à cogiter, pour deux attrapés à tenter de trahir ou à trahir, combien se meuvent dans l’ombre dans la plus totale impunité, attendant le moment opportun pour frapper ? Une pensée plus gaie pour l’homme, qui se dit qu’il était heureux de n’être pas venu avec l’idée d’avoir des réponses, car le nombre de questions qu’il se posait était désormais bien plus faramineux. L’âme était enchaîné, et il n’exprimait aucun mot, aucun désir propre, apparemment prenant pour lui ses dernières intentions, ses dernières pensées. L’esprit à côté de Sôma eut un petit hoquet de rire en observant le destin de l’homme et la charge du Sokyoku, ses yeux devenant de plus en plus intensément exaltés, vibrant alors qu’elle tendait la main, comme pour attraper l’oiseau dans sa paume, la perspective de ses yeux lui donnant la sensation d’y parvenir. Et en un instant, sans aucune exclamation, plus rien. Les chaînes tombèrent, laissant tout le monde dans une contemplation du vide, de l’absence de puissance résultant de la disparition du phénomène explosif. Il ne restait qu’un souffle qui s'éteignit dans les diverses tenues des shinigami, là encore renforçant l’idée de faire attention, et que l’échafaud n’était pas loin. Laissant sa main chuter, l’esprit regarda son partenaire, puis baissa la tête avant de disparaître. Sôma l’avait regardé faire, puis concentrait sa réflexion sur l’état du Seireitei, fixant les chaînes, l’air pensif. |
Grade : Membre
Membre
Mawasabe Sôma
Re: Épisode n°27 : Sokyoku - Lun 18 Oct - 17:47
Énergie Spirituelle : 57
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
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Officier
Shinzo Ryujin le Traqueur de Kami
Re: Épisode n°27 : Sokyoku - Lun 18 Oct - 21:27
Énergie Spirituelle : 52
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
Résistance : 193
Combat : 42
Dégâts : 25
Combat magique : 185
Kido : 369
Zanpakuto : 394
Résilience : 17
Sensorialité : 34
Grade : Lieutenant
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193
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Lieutenant
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Lieutenant
Ryuzoji Genichiro le Surarchimaîtremage
Re: Épisode n°27 : Sokyoku - Mer 20 Oct - 4:14
Le peuple du Seireitei a récemment eu de nombreuses occasions pour se regrouper en masse afin d'assister à un événement spectaculaire et hors du commun dont on ne peut être témoin que de très rares fois même au cours des siècles. Ce onzième rassemblement de la grande famille formée par la société spirituelle n'a cependant rien à voir avec une épreuve bonus organisée pour épater la galerie et faire patienter les shinigami avant le dénouement tant attendu de l'élection du second Sotaicho ; bien au contraire.
L'événement du jour attire cependant au moins autant de monde que les épreuves de l'élection, et un public hétéroclite composé de civils comme de soldats s'est rassemblé sur une grande place de la capitale spirituelle pour assister à une série d'exécutions publiques. La première femme amenée sur l'échafaud n'attire pas particulièrement l'attention : simple conspiratrice au nom totalement inconnu pour l'immensité de la foule, son cas me semble plus proche du pion gênant que l'on élimine que d'une réelle traîtrise avérée ; la politique est sans doute la chose qui a le moins changé depuis mon époque.
Si l'évocation du nom de la condamnée et l'énonciation des charges retenues contre elle n'ont vraisemblablement pas secoué les présents, personne dans l'assemblée n'a pu retenir un frémissement, un mouvement de recul ou même une exclamation de surprise à l'apparition soudaine du gigantesque oiseau-brasier convoqué par la marionnette de tes Pères. Si son impressionnante apparence en a choqué plus d'un, c'est la sensation ressentie quand le bûcher-ailé a déployé son envergure et pris son envol qui t'a particulièrement marquée : la chaleur.
Cette même chaleur, aussi agressive et étrangère que douce et réconfortante, qui te rappelle étrangement celle émise par ce bras en ivoire qui parasite notre corps depuis quelques temps et remplace celui que tu as perdu en même temps que tes camarades. Par réflexe, tu portes ta main de chair à ce membre étranger tandis que tu ne peux t'empêcher de te demander si la matière qui le constitue et son origine auraient pu, dans d'autres circonstances, faire de toi la troisième à fixer le phénix dans les yeux aujourd'hui.
Tes précisions peinent à me convaincre, elles en sont même bien loin, mais je fais le choix de ne pas te répondre : tu as l'air totalement convaincue que la décision d'une telle exécution publique est parfaitement justifiée et qu'il s'agissait de la meilleure chose à faire. Argumenter ne mènerait qu'à une dispute stérile au cours de laquelle tu refuserais obstinément de voir ou d'accepter les critiques à l'égard des décisions prises par les élites de ta société. Sans doute aurais-je adopté, en toute honnêteté, une position similaire si les rôles étaient inversés et que tu avais été l'étrangère catapultée à mon époque.
Le second homme à franchir les derniers pas de son existence n'a rien à voir avec la première mise à mort. Résigné, quasiment vide, celui-ci accepte son destin en silence, en totale opposition avec celle que certains ont pu entendre protester quelques secondes seulement. Il ne cherche ni à se défendre ni à affronter ce qui l'attend. C'est même lui qui attend, en réalité, comme ceux qui savent que toute fin signifie un renouveau meilleur encore. C'est en cela, et cela uniquement, que je reconnais la justesse du choix de tes Maîtres en créant une telle méthode de mise à mort. Le condamné baisse une dernière fois la tête tandis que je sors de mes pensées pour l'observer à travers tes yeux.
Et une nouvelle fois, le Phénix déploie ses ailes.
L'événement du jour attire cependant au moins autant de monde que les épreuves de l'élection, et un public hétéroclite composé de civils comme de soldats s'est rassemblé sur une grande place de la capitale spirituelle pour assister à une série d'exécutions publiques. La première femme amenée sur l'échafaud n'attire pas particulièrement l'attention : simple conspiratrice au nom totalement inconnu pour l'immensité de la foule, son cas me semble plus proche du pion gênant que l'on élimine que d'une réelle traîtrise avérée ; la politique est sans doute la chose qui a le moins changé depuis mon époque.
Si l'évocation du nom de la condamnée et l'énonciation des charges retenues contre elle n'ont vraisemblablement pas secoué les présents, personne dans l'assemblée n'a pu retenir un frémissement, un mouvement de recul ou même une exclamation de surprise à l'apparition soudaine du gigantesque oiseau-brasier convoqué par la marionnette de tes Pères. Si son impressionnante apparence en a choqué plus d'un, c'est la sensation ressentie quand le bûcher-ailé a déployé son envergure et pris son envol qui t'a particulièrement marquée : la chaleur.
Cette même chaleur, aussi agressive et étrangère que douce et réconfortante, qui te rappelle étrangement celle émise par ce bras en ivoire qui parasite notre corps depuis quelques temps et remplace celui que tu as perdu en même temps que tes camarades. Par réflexe, tu portes ta main de chair à ce membre étranger tandis que tu ne peux t'empêcher de te demander si la matière qui le constitue et son origine auraient pu, dans d'autres circonstances, faire de toi la troisième à fixer le phénix dans les yeux aujourd'hui.
Que de fioritures et d'artifices pour une mise à mort. À mon époque, nous nous contentions d'ébouillanter le condamné, parfois tout au plus de trancher sa tête. La mort n'est ni un spectacle à admirer ni une réjouissance autour de laquelle se rassembler. Je peine à comprendre pourquoi les tiens se croient avancés.
Le rôle du Sōkyoku n'est pas simplement de tuer un coupable, il n'a en réalité même pas vocation à être une punition. L'âme de l'exécuté est une ultime fois lavée de tous ses péchés avant d'être détruite dans un sentiment de plénitude et d'apaisement. Il s'agit du dernier cadeau des Pères Fondateurs à un égaré ; je le vois même comme une façon de reconnaître leur échec à guider et conserver une âme sur le droit chemin. Une manière de s'excuser.
Tes précisions peinent à me convaincre, elles en sont même bien loin, mais je fais le choix de ne pas te répondre : tu as l'air totalement convaincue que la décision d'une telle exécution publique est parfaitement justifiée et qu'il s'agissait de la meilleure chose à faire. Argumenter ne mènerait qu'à une dispute stérile au cours de laquelle tu refuserais obstinément de voir ou d'accepter les critiques à l'égard des décisions prises par les élites de ta société. Sans doute aurais-je adopté, en toute honnêteté, une position similaire si les rôles étaient inversés et que tu avais été l'étrangère catapultée à mon époque.
Le second homme à franchir les derniers pas de son existence n'a rien à voir avec la première mise à mort. Résigné, quasiment vide, celui-ci accepte son destin en silence, en totale opposition avec celle que certains ont pu entendre protester quelques secondes seulement. Il ne cherche ni à se défendre ni à affronter ce qui l'attend. C'est même lui qui attend, en réalité, comme ceux qui savent que toute fin signifie un renouveau meilleur encore. C'est en cela, et cela uniquement, que je reconnais la justesse du choix de tes Maîtres en créant une telle méthode de mise à mort. Le condamné baisse une dernière fois la tête tandis que je sors de mes pensées pour l'observer à travers tes yeux.
Et une nouvelle fois, le Phénix déploie ses ailes.
Grade : Officier
Officier
Kō Mukuge la Thanatonaute
Re: Épisode n°27 : Sokyoku - Ven 22 Oct - 18:12
Énergie Spirituelle : 43
Résistance : 181
Combat : 378
Dégâts : 255
Combat hybride : 0
Sorcelame : 0
Trésor intérieur : 0
Combat magique : 197
Kido : 140
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 16
Sensorialité : 49
Camouflage : 66
Grade : Vétéran
Résistance : 181
Combat : 378
Dégâts : 255
Combat hybride : 0
Sorcelame : 0
Trésor intérieur : 0
Combat magique : 197
Kido : 140
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 16
Sensorialité : 49
Camouflage : 66
Grade : Vétéran
43
181
378
255
0
0
0
197
140
0
0
16
49
66
Vétéran
181
378
255
0
0
0
197
140
0
0
16
49
66
Vétéran
Fenihara Shaporo
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