Épisode n°15 : Ragnarök
Épisode n°15 : Ragnarök - Mar 31 Aoû - 19:03
Ragnarök
勢力
Besoin de plus de détails ? Lisez cette première partie.
Après le cataclysme de la libération de l'arme-esprit du Lieutenant, un pylône de terre et de roche était ainsi apparu au centre de l'arène des Épreuves, sous les regards médusés des participants, mais aussi du public venu assister à ce sixième défi officiel. Si de nombreuses âmes restaient bouche bée devant le fait accompli, il ne leur restait pas moins un sentiment de surprise et d'angoisse, le cœur tiraillé entre l'envie d'assister à ce retournement de situation, et celui de fuir au plus vite ce futur charnier. Qu'allait-il se passer entre ces deux adversaires de renom ? Le Concile Blanc allait-il devoir intervenir pour empêcher ces deux suicidaires de combattre ? Allait-il pleuvoir du sang aux quatre coins des gradins ? Et enfin, de quel couleur sera-t-il ?
L'attraction des particules spirituelles par le corps du Parle-Esprit invitait le Lieutenant à en faire de même. La puissance appelle la puissance ; Hagane Kengen avait profité de cette ouverture dans son Épreuve pour s'y engouffrer à pieds joints, et parler la même langue que son adversaire de circonstance. Le marteau posé sur son épaule, le cuir prêt à endurer mille supplices, le Premier-né commença à luire d'une aura familière, azurée, symbole d'une puissance emmagasinée.
La faible énergie contenue dans le pylône de terre et de roche commença à investir le corps des deux guerriers. Petit à petit, l'arène improvisée se disloquait, perdant en stabilité et en parfaite géométrie. Quelques caillasses tombaient déjà sur les Élus de l'Épreuve de la Vaillance, occupés à affronter le cyborg. Et ce n'était que le début de l'affrontement céleste.
Soudain, Hagane Kengen frappa le pylône de son marteau. Un effet similaire, mais inversé, survint aussitôt ; un pilier d'un mètre de largeur s'enfonça au cœur de la roche surélevée, sous les pieds de Shinzo Ryujin, pour l'enterrer au plus profond de cette tour artificielle.
Le Lieutenant releva son arme, prêt à agir à nouveau.
Ici, nous aurons tout le loisir d'échanger nos coups jusqu'au dernier souffle. J'espère que tu n'as pas le vertige, Traqueur de Kami. Je ne veux aucune excuse qui couvrirait ta défaite.
L'attraction des particules spirituelles par le corps du Parle-Esprit invitait le Lieutenant à en faire de même. La puissance appelle la puissance ; Hagane Kengen avait profité de cette ouverture dans son Épreuve pour s'y engouffrer à pieds joints, et parler la même langue que son adversaire de circonstance. Le marteau posé sur son épaule, le cuir prêt à endurer mille supplices, le Premier-né commença à luire d'une aura familière, azurée, symbole d'une puissance emmagasinée.
Je ne te ferais pas l'affront de t'offrir le premier coup.
La faible énergie contenue dans le pylône de terre et de roche commença à investir le corps des deux guerriers. Petit à petit, l'arène improvisée se disloquait, perdant en stabilité et en parfaite géométrie. Quelques caillasses tombaient déjà sur les Élus de l'Épreuve de la Vaillance, occupés à affronter le cyborg. Et ce n'était que le début de l'affrontement céleste.
Soudain, Hagane Kengen frappa le pylône de son marteau. Un effet similaire, mais inversé, survint aussitôt ; un pilier d'un mètre de largeur s'enfonça au cœur de la roche surélevée, sous les pieds de Shinzo Ryujin, pour l'enterrer au plus profond de cette tour artificielle.
Le Lieutenant releva son arme, prêt à agir à nouveau.
HRP. La première réponse est réservée à @Shinzo Ryujin. Il est possible de rejoindre cette seconde partie de l'Épreuve : Vaillance, mais ce sera à vos risques et périls.
Utilisation de Vecteur de puissance (T3/Corps) et Potentiel libéré (T2/Âme).
Utilisation de Vecteur de puissance (T3/Corps) et Potentiel libéré (T2/Âme).
Hagane Kengen
Re: Épisode n°15 : Ragnarök - Mer 1 Sep - 2:41
Shinzo Ryujin
聞いて下さい
Présences familières, visages de partenaires côtoyés au détours de brèves périples. Dans l’ambiance effrénée de cette épreuve endiablée, un premier trio de traqueurs prit implicitement forme au grès des présentations, du panacée au maître lame. L’expression du phare spirituel suffit à sceller cette entente explosive, d’une énergie vibrant d’impatience. Sensation exponentiellement affinée face au regard en coin posé sur la silhouette féminine, dont la nature l’attirait de par une opposition totale à la sienne, étrange mélange de curiosité et fascination. Une qualité que semblait vouloir s’accaparer le nouvel intervenant, véritable merveille technologique à l’allure exceptionnelle.
De la forme incarnée par les Kamis aux difformités désirées des shinigamis. Paradoxe vertigineux.
Défi lancé, spectateurs en folie, prouesses acrobatiques d’un niveau sans précédent. Le traqueur de Kami semblait enfin se retrouver chez lui, capable d’être surpris davantage que dans ses excursions. Cependant, du colosse prétendant au titre de capitaine commandant emergea une toute autre proposition plus personnelle. Une confrontation à part, un duel plus personnel encore. Jusque là assez calme et observateur, l’attention de Ryujin prit soudain une dimension tout autre, comme décelant en cet homme une qualité qui manquait cruellement à la hiérarchie : La liberté.
Ton sec et plus froid d’un coup, plus sérieux aussi. L’impulsivité du lieutenant donnait au Parle-Esprit l’occasion de lâcher les barrières des conventions pour dévoiler une facette plus authentique de sa personne.
Au firmament d’une ascension tellurique impétueuse, une atmosphère nouvelle s’empara de la scène, dévoilant parmi les débris et les amas de poussières opaques les silhouettes des deux monstres de puissances en un face à face dantesque. Dix mètres de roches prêtes à déferler sur le reste des participants, quitte à les tuer. Voir les tuer si certains avaient osé rejoindre la plateforme. Car volontairement, Ryujin en ignorait la présence et n’en calculait plus rien. Un unique tour d’horizon de ses iris azurés, de son aura assimilant déjà peu à peu les débris autour comme ressource énergétique.
Ombre des gradins, lueur des projecteurs sous un nouveau jour de cette hauteur, mise en scène volcanique. Et surtout, l’invitation à se lâcher sans concession, sans retenue.
Fugace sourire sur les traits de son faciès, comme des restes de la bienséance déployés auprès des autres candidats et de la scène tout à l’heure se dissipant définitivement. Un simulacre parfaitement notable, peu naturel.
Myocarde pulsant, torse en effusion devant la rage envahissant subitement son être, rage sourde nimbée d’une dose d’adrénaline montant tel le souffle d’un bœuf. Tempêtes aux reliefs tracés par sa poigne portée sur son buste, centre de gravités peu à peu abaissé en une posture martiale progressive ; Et d’un geste brusque, l’ensemble du haut de sa tenue arraché et envoyé valser dans le vide. Seuls demeuraient les bandages sur les avants bras et une partie de l’abdomen, caractéristique commune aux artistes martiaux. Des morceaux de tissus reflétant allégrement la contraction de ses muscles, exaltant les arcs électriques dégagés par son aura, telle une résonance à celle enclenché par le lieutenant.
Un adversaire effroyable, d’une puissance assurément écrasante. Et la première salve ne tarda pas à venir décrocher d'innombrables réactions parmi les spectateurs.
Comme pris en apesanteur sans en comprendre la réelle origine, les traits de Shinzo s’évanouirent soudainement sous le brouhaha monstrueux provoqué par cette frappe du premier-nés, déjà sur le pied de guerre. Le champ de vision de l'éphèbe se retrouva happé par l’obscurité du tunnel, ne percevant que de maigres rayons lumineux issues des projecteurs à travers les gravats. Une chute gargantuesque de plusieurs mètres, chevelure flottant au gré de celle-ci, alors qu’un de ses dextres se posait sur le Zanpakuto porté à sa taille. Le colosse voulait des crocs et des griffes. Il serait servi.
Murmure imperceptible, souffle d’un prédateur enfouis dans les chaînes de ce sabre … Un monstre enfin relâché. Telle une créature contée dans les fables et légendes, une patte de dragon d’envergure sembla paraître des contours du trou où avait disparu Ryujin, tentant presque d’en arracher l’étroitesse. Une poigne suffisante pour se frayer un chemin parmi les parois déjà affaiblies par l’absorption énergétique. Mais ce fut sous l’impulsion d’une propulsion que la silhouette ombragée du Traqueur de Kami surgit de l’ouverture, élancé par le bras du dragon qui l’envoya en l’air de son poids momentanément allégé.
Une combinaison de capacités destinées à prendre de la hauteur soudainement, vol plané accompagné par le bras d’envergure, extension de son propre Zanpakuto. Un bras qui, une fois en l’air, servit à Ryujin d’appuie pour prendre une impulsion en direction du lieutenant en bas, de quoi effectuer une charge aérienne directement en piqué. Véritable étoile filante de par la lueur de l'énergie vibrant autour de lui, le Traqueur de Kami paraissait aux spectateurs comme une comète déferlant sur le pylône en contrebas, d’une prestation qui ne faisait que débuter. Il y avait autre chose. Une présence onirique qui apparaissait soudainement au détriment du précédent s’évaporant rapidement.
De l’homme fusant vers le sol parut subitement une fusion incroyable, d’une tête de dragon apparaissant comme l’extension du haut de son corps, notamment au niveau de son poing au milieu de la gueule de dragon. Une gueule grande ouverte, mélange entre simulacre de chair et de cuirasse, d'énergie et d’arc électrique scintillant à la manière d’un astre …
Poing investi d’une puissance de frappe conséquente, l'éphèbe déferla de sa vitesse entière sur la position du lieutenant afin de le toucher directement par le centre de la gueule du dragon, ce dernier servant de piège allant se refermer sur sa silhouette. Des crocs prêts à s’encastrer dans la roche de plus en plus friable et déchirer de ses crocs de part et d’autre le corps se trouvant au dedans. Une technique qui portait bien son nom, voix du Joukan ayant résonné dans toute l'arène. Les prémices de Kamish, fléau des Kami prêt à dévorer ses adversaires. Il ne savait guère ce que cela donnerait. Mais ce premier échange faisait office de démonstration de force brute, sans encore de finesse.
Une façon de découvrir sa cible et surtout, initier un langage basé sur la puissance et la force. Car Ryujin n’était pas là seulement pour se défouler, bien que cela fusse une grande part de sa motivation. Non seulement cette épreuve mais surtout le profil de ce lieutenant, de sa politique et sa capacité à agir selon son code et sa puissance, en dépit de la hiérarchie. Cela l’intéressait. Et au milieu de ce qu’il ne voyait pas encore, sous l’adrénaline d’un échange tant physique que idéologique, l’officier se mit à s’exprimer en dépit de ce qui se passerait.
Ni les contraintes, ni la hiérarchie actuelle. Au final, bien que Parle-Esprit, Shinzo agissait davantage comme un mercenaire, comme un chasseur au métier trop étriqué par certaines règles. Et les récents événements liés aux Yokaïs supérieurs le démontrait bien. Ainsi, sa remarque sonnait non pas comme des compliments mais davantage comme des faits factuels énumérés, en vue du poste visé par le premier-né. La puissance au sommet de l’armée ? Sûrement un impératif. Mais c’était encore trop tôt pour se prononcer.
De la forme incarnée par les Kamis aux difformités désirées des shinigamis. Paradoxe vertigineux.
Défi lancé, spectateurs en folie, prouesses acrobatiques d’un niveau sans précédent. Le traqueur de Kami semblait enfin se retrouver chez lui, capable d’être surpris davantage que dans ses excursions. Cependant, du colosse prétendant au titre de capitaine commandant emergea une toute autre proposition plus personnelle. Une confrontation à part, un duel plus personnel encore. Jusque là assez calme et observateur, l’attention de Ryujin prit soudain une dimension tout autre, comme décelant en cet homme une qualité qui manquait cruellement à la hiérarchie : La liberté.
Ton sec et plus froid d’un coup, plus sérieux aussi. L’impulsivité du lieutenant donnait au Parle-Esprit l’occasion de lâcher les barrières des conventions pour dévoiler une facette plus authentique de sa personne.
__________________________
Ragnarök
Au firmament d’une ascension tellurique impétueuse, une atmosphère nouvelle s’empara de la scène, dévoilant parmi les débris et les amas de poussières opaques les silhouettes des deux monstres de puissances en un face à face dantesque. Dix mètres de roches prêtes à déferler sur le reste des participants, quitte à les tuer. Voir les tuer si certains avaient osé rejoindre la plateforme. Car volontairement, Ryujin en ignorait la présence et n’en calculait plus rien. Un unique tour d’horizon de ses iris azurés, de son aura assimilant déjà peu à peu les débris autour comme ressource énergétique.
Ombre des gradins, lueur des projecteurs sous un nouveau jour de cette hauteur, mise en scène volcanique. Et surtout, l’invitation à se lâcher sans concession, sans retenue.
Fugace sourire sur les traits de son faciès, comme des restes de la bienséance déployés auprès des autres candidats et de la scène tout à l’heure se dissipant définitivement. Un simulacre parfaitement notable, peu naturel.
Myocarde pulsant, torse en effusion devant la rage envahissant subitement son être, rage sourde nimbée d’une dose d’adrénaline montant tel le souffle d’un bœuf. Tempêtes aux reliefs tracés par sa poigne portée sur son buste, centre de gravités peu à peu abaissé en une posture martiale progressive ; Et d’un geste brusque, l’ensemble du haut de sa tenue arraché et envoyé valser dans le vide. Seuls demeuraient les bandages sur les avants bras et une partie de l’abdomen, caractéristique commune aux artistes martiaux. Des morceaux de tissus reflétant allégrement la contraction de ses muscles, exaltant les arcs électriques dégagés par son aura, telle une résonance à celle enclenché par le lieutenant.
Un adversaire effroyable, d’une puissance assurément écrasante. Et la première salve ne tarda pas à venir décrocher d'innombrables réactions parmi les spectateurs.
Comme pris en apesanteur sans en comprendre la réelle origine, les traits de Shinzo s’évanouirent soudainement sous le brouhaha monstrueux provoqué par cette frappe du premier-nés, déjà sur le pied de guerre. Le champ de vision de l'éphèbe se retrouva happé par l’obscurité du tunnel, ne percevant que de maigres rayons lumineux issues des projecteurs à travers les gravats. Une chute gargantuesque de plusieurs mètres, chevelure flottant au gré de celle-ci, alors qu’un de ses dextres se posait sur le Zanpakuto porté à sa taille. Le colosse voulait des crocs et des griffes. Il serait servi.
Murmure imperceptible, souffle d’un prédateur enfouis dans les chaînes de ce sabre … Un monstre enfin relâché. Telle une créature contée dans les fables et légendes, une patte de dragon d’envergure sembla paraître des contours du trou où avait disparu Ryujin, tentant presque d’en arracher l’étroitesse. Une poigne suffisante pour se frayer un chemin parmi les parois déjà affaiblies par l’absorption énergétique. Mais ce fut sous l’impulsion d’une propulsion que la silhouette ombragée du Traqueur de Kami surgit de l’ouverture, élancé par le bras du dragon qui l’envoya en l’air de son poids momentanément allégé.
Une combinaison de capacités destinées à prendre de la hauteur soudainement, vol plané accompagné par le bras d’envergure, extension de son propre Zanpakuto. Un bras qui, une fois en l’air, servit à Ryujin d’appuie pour prendre une impulsion en direction du lieutenant en bas, de quoi effectuer une charge aérienne directement en piqué. Véritable étoile filante de par la lueur de l'énergie vibrant autour de lui, le Traqueur de Kami paraissait aux spectateurs comme une comète déferlant sur le pylône en contrebas, d’une prestation qui ne faisait que débuter. Il y avait autre chose. Une présence onirique qui apparaissait soudainement au détriment du précédent s’évaporant rapidement.
De l’homme fusant vers le sol parut subitement une fusion incroyable, d’une tête de dragon apparaissant comme l’extension du haut de son corps, notamment au niveau de son poing au milieu de la gueule de dragon. Une gueule grande ouverte, mélange entre simulacre de chair et de cuirasse, d'énergie et d’arc électrique scintillant à la manière d’un astre …
The Roaring Dragon Heart !!!!
Poing investi d’une puissance de frappe conséquente, l'éphèbe déferla de sa vitesse entière sur la position du lieutenant afin de le toucher directement par le centre de la gueule du dragon, ce dernier servant de piège allant se refermer sur sa silhouette. Des crocs prêts à s’encastrer dans la roche de plus en plus friable et déchirer de ses crocs de part et d’autre le corps se trouvant au dedans. Une technique qui portait bien son nom, voix du Joukan ayant résonné dans toute l'arène. Les prémices de Kamish, fléau des Kami prêt à dévorer ses adversaires. Il ne savait guère ce que cela donnerait. Mais ce premier échange faisait office de démonstration de force brute, sans encore de finesse.
Une façon de découvrir sa cible et surtout, initier un langage basé sur la puissance et la force. Car Ryujin n’était pas là seulement pour se défouler, bien que cela fusse une grande part de sa motivation. Non seulement cette épreuve mais surtout le profil de ce lieutenant, de sa politique et sa capacité à agir selon son code et sa puissance, en dépit de la hiérarchie. Cela l’intéressait. Et au milieu de ce qu’il ne voyait pas encore, sous l’adrénaline d’un échange tant physique que idéologique, l’officier se mit à s’exprimer en dépit de ce qui se passerait.
Vous n’êtes pas comme les autres lieutenants. Vous n’êtes pas mû par les mêmes contraintes que ces derniers. Je n’aime pas ces contraintes.
Ni les contraintes, ni la hiérarchie actuelle. Au final, bien que Parle-Esprit, Shinzo agissait davantage comme un mercenaire, comme un chasseur au métier trop étriqué par certaines règles. Et les récents événements liés aux Yokaïs supérieurs le démontrait bien. Ainsi, sa remarque sonnait non pas comme des compliments mais davantage comme des faits factuels énumérés, en vue du poste visé par le premier-né. La puissance au sommet de l’armée ? Sûrement un impératif. Mais c’était encore trop tôt pour se prononcer.
- Résumé:
- Attraits utilisés : Vecteur de puissance, Potentiel Libéré, Poids plume, Enclume
- Ryujin tombe dans le fossé et utilise son Zanpakuto pour faire apparaitre une grande patte de dragon pour se frayer un chemin et s'accrocher au rebord du trou quitte à détruire une partie du rebord de par la taille des griffes. (Potentiel libéré)
- Il allège par la même occasion son poids afin non pas seulement de remonter mais se faire propulser en l'air par la force de la patte de dragon et jaillir en hauteur, au dessus du lieutenant. (Poids plume)
- En l'air, il utilise la patte de dragon l'ayant suivi comme un appuie afin de réaliser une charge (Voie vitesse jusqu'à attaque quantique) de haut en bas, en piqué directement sur le lieutenant. (Poids normal aprés)
- En plein assaut, la patte de dragon disparait pour être remplacé par une tête de dragon en extension du haut de son corps en piqué et de son poing essentiellement, le poing étant au milieu de la gueule de la tête de dragon. La gueule de dragon sert surtout à gober le lieutenant de part et d'autre (bouche du dragon ouvert) pour refermer les crocs, le poing étant l'attaque principale. (Enclume)
- En somme, il réalise donc une attaque en piqué suivant une charge, couplé à enclume et la tête du dragon (PL), le tout avec vecteur de puissance.
- Petite remarque ensuite, qui pourra être casé selon la réponse au fight (enchainement)
Énergie Spirituelle : 57
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
57
247
291
370
159
141
88
0
0
0
53
18
0
Officier
247
291
370
159
141
88
0
0
0
53
18
0
Officier
Shinzo Ryujin le Traqueur de Kami
Re: Épisode n°15 : Ragnarök - Ven 10 Sep - 3:21
Ragnarök
勢力
L’ascension du dragon submergea l’audience d’un gigantesque ombrage. De son immense patte griffue, la bête se délogea de sa prison tellurique ; précédant l’apparition de ses deux ailes majestueuses, capables d’envelopper le pylône du San’in en entier. Le Lieutenant n'avait eu vent de ces prouesses martiales que par le biais de rapports de mission, et depuis lors, son imagination n'avait eu de cesse de reconstituer les morceaux pour effleurer au mieux la beauté du moment.
Mais il était à des lieues de la vérité.
Cette forme était parfaite. Si grâcieuse, et pourtant menaçante ; un parfait amalgame de violence et d'exotisme, de cataclysme et de spiritualité. L'allégorie d'une rage débordante, semblable aux désolations que deviennent les yōkai, contraints de se défendre contre leurs démons.
La créature amorça sa descente, et tous les éléments du Nihon semblèrent se liguer de concert pour lui confier leur force. Ce vecteur d'énergie spirituelle, aux arcs électriques affamés, grignota la terre de l'arène improvisée pour se charger en puissance. Et ce fut sans compter l'inertie qu'entraîna une telle masse organique en pleine chute libre. Le résultat ? Une boule de chair, de feu et de foudre, sur le point de violemment percuter le Candidat des Premiers-nés...
... mais ne risquait-elle pas de subir des représailles, en s'encastrant dans ce mur ?
Hagane Kengen projeta son zanpakutō dans les airs, vers l'astre solaire. Cette arme grossière allait le gêner dans ses mouvements. Un néophyte aurait considéré qu'il ne s'agissait que d'un choc entre un marteau et une gueule ; à ses yeux de pugiliste, cela allait être la lutte entre deux mains et deux mâchoires. L'aura foudroyante du saurien rencontra alors celle du shinigami. Mais pas que. Une épaisse couche d'énergie spirituelle sembla recouvrir la peau nue du Lieutenant au dernier moment, telle une épaisse armure de plaques, ou une certaine carapace de diamant.
Sous le poids de son ennemi céleste, l'homme glissa sur la pointe des pieds sur de nombreux mètres, jusqu'à atteindre le bord de l'arène. Par chance, il s'arrêta avant de choir en contrebas – immobilisant par la sorte son adversaire écailleux. Une voix émana soudain de l'intérieur du gosier de la bête, la nature atypique du shinigami compensant l'incapacité de communication d'une créature aussi inhumaine. Et cette voix enfonça le clou de la légitimité du Traqueur de Kami.
Qu'importe l'issue de ce duel, Hagane Kengen avait fait son choix.
Le marteau imposant du Lieutenant percuta violemment l'échine du dragon, par un subtil élan de télékinésie. Le pouvoir de l'arme-esprit se déclencha à distance, ordonnant à la roche de s'élever. Entre le marteau et la roche – devenue enclume –, Shinzo Ryujin était pris en étau.
Hagane Kengen utilisa sa tête – littéralement. L'halo d'azur qu'étaient les particules spirituelles emmagasinées accompagna le mouvement, troquant la solidité de la colonne de roche contre davantage de puissance. D'énormes morceaux de roche voltigèrent vers l'audience, obligeant la sécurité à dégainer leurs talents pour éviter un sombre accident.
Mais il était à des lieues de la vérité.
Cette forme était parfaite. Si grâcieuse, et pourtant menaçante ; un parfait amalgame de violence et d'exotisme, de cataclysme et de spiritualité. L'allégorie d'une rage débordante, semblable aux désolations que deviennent les yōkai, contraints de se défendre contre leurs démons.
Je savais que je pouvais te faire confiance, Traqueur de Kami. Tu es magnifique. Resplendissant.
La créature amorça sa descente, et tous les éléments du Nihon semblèrent se liguer de concert pour lui confier leur force. Ce vecteur d'énergie spirituelle, aux arcs électriques affamés, grignota la terre de l'arène improvisée pour se charger en puissance. Et ce fut sans compter l'inertie qu'entraîna une telle masse organique en pleine chute libre. Le résultat ? Une boule de chair, de feu et de foudre, sur le point de violemment percuter le Candidat des Premiers-nés...
... mais ne risquait-elle pas de subir des représailles, en s'encastrant dans ce mur ?
Hagane Kengen projeta son zanpakutō dans les airs, vers l'astre solaire. Cette arme grossière allait le gêner dans ses mouvements. Un néophyte aurait considéré qu'il ne s'agissait que d'un choc entre un marteau et une gueule ; à ses yeux de pugiliste, cela allait être la lutte entre deux mains et deux mâchoires. L'aura foudroyante du saurien rencontra alors celle du shinigami. Mais pas que. Une épaisse couche d'énergie spirituelle sembla recouvrir la peau nue du Lieutenant au dernier moment, telle une épaisse armure de plaques, ou une certaine carapace de diamant.
Sous le poids de son ennemi céleste, l'homme glissa sur la pointe des pieds sur de nombreux mètres, jusqu'à atteindre le bord de l'arène. Par chance, il s'arrêta avant de choir en contrebas – immobilisant par la sorte son adversaire écailleux. Une voix émana soudain de l'intérieur du gosier de la bête, la nature atypique du shinigami compensant l'incapacité de communication d'une créature aussi inhumaine. Et cette voix enfonça le clou de la légitimité du Traqueur de Kami.
Qu'importe l'issue de ce duel, Hagane Kengen avait fait son choix.
Le seul moyen d’écraser ce système de faux semblants est d’en avoir la force. Bats-toi à mes côtés. Les Parle-Esprits ont besoin d’un Capitaine pertinent. Toi.
Le marteau imposant du Lieutenant percuta violemment l'échine du dragon, par un subtil élan de télékinésie. Le pouvoir de l'arme-esprit se déclencha à distance, ordonnant à la roche de s'élever. Entre le marteau et la roche – devenue enclume –, Shinzo Ryujin était pris en étau.
Nous arrêterons de gaspiller nos précieuses ressources dans la supervision de l'Humanité. Ces faibles doivent nous servir. Pas l’inverse. J'inviterai tous les yōkai à s'abreuver de leur énergie ; nos proies n'en seront que plus grosses, moins nombreuses – et faciles à dénicher.
Hagane Kengen utilisa sa tête – littéralement. L'halo d'azur qu'étaient les particules spirituelles emmagasinées accompagna le mouvement, troquant la solidité de la colonne de roche contre davantage de puissance. D'énormes morceaux de roche voltigèrent vers l'audience, obligeant la sécurité à dégainer leurs talents pour éviter un sombre accident.
HRP. Je considère que les participants de l’Épreuve de Vaillance ont fait leur choix. Il n’est plus possible de rejoindre cet Épisode.
+ Gardien de plomb (T3/Corps)
+ Main libre (T2/Âme)
+ Ordre impérieux (T2/Fer)
1. Utilisation de Gardien de plomb et Vecteur de puissance pour encaisser la charge.
2. Rappel du marteau via Ordre impérieux pour frapper le dos du dragon.
3. Utilisation du PL via Main libre pour surélever la roche sous le dragon, d'où l'étau.
4. Coup de crâne somme toute classique car il en faut au moins un.
Tu commences donc à comprendre le principe du PL du Lieutenant : pouvoir faire des colonnes (de roche ?) à relief "positif" ou "négatif".
+ Gardien de plomb (T3/Corps)
+ Main libre (T2/Âme)
+ Ordre impérieux (T2/Fer)
1. Utilisation de Gardien de plomb et Vecteur de puissance pour encaisser la charge.
2. Rappel du marteau via Ordre impérieux pour frapper le dos du dragon.
3. Utilisation du PL via Main libre pour surélever la roche sous le dragon, d'où l'étau.
4. Coup de crâne somme toute classique car il en faut au moins un.
Tu commences donc à comprendre le principe du PL du Lieutenant : pouvoir faire des colonnes (de roche ?) à relief "positif" ou "négatif".
Hagane Kengen
Re: Épisode n°15 : Ragnarök - Ven 10 Sep - 17:27
Shinzo Ryujin
聞いて下さい
Chute céleste scintillant de milles feux, créature mythologique sortie de son nid devant les regards ébahi des spectateurs. Au summum de son art, le corps enivré par une dose d'adrénaline phénoménale, le traqueur de Kami incarnait progressivement les limites du potentiel libéré de son Zanpakuto pour délivrer l’ensemble de la puissance de ce dernier. Des chaînes visibles alors que d’une seule part chaque morceau forçait pour apparaître, l’un succédant l’autre, des ailes à la tête, avant que l’ultime mot fût-ce prononcé. De quoi plonger une part de l’éclairage sous une ombre terrifiante, aussi belle que terrible.
__________________________
Monde intérieur
Dualité immémoriale de deux âmes en une, le monde intérieur d’un Shinigami pouvait prendre autant de forme que le pouvaient les Kamis eux-mêmes, ou plutôt ces Yokais incarnés en de si diverses apparences. Mais contrairement à la plupart de ses confrères, Ryujin cherchait à fuir ce dernier au lieu de le dompter, ce depuis l’apparition de ces cauchemars incessants. La fuite par la traque, la fuite par l'entraînement, par l’insomnie et la rage. Il ne savait pas ce que ces souvenirs de sa mort humaine voulaient dire, ni représenter. Celles-ci n’avaient qu’un vecteur instinctif pour lui, des représentations viscérales et liées à cette part animale de l’homme et des shinigamis. Ou du moins, ce qu'il croyait …
Le Traqueur de Kami … Le héros au grand jour … Tu aimes tant ce pouvoir … Utilise le gracieusement … Pendant que tu observes les Yokais, les traque, les décortique, étudie leurs caractéristiques et leur comportement ...
Dragon logé dans sa tanière, fulminant d’un souffle flamboyant sous une chaleur onirique insoutenable, le murmure de sa voix commençait à retentir dans cet espace grandissant qu’il gagnait dans le monde intérieur du guerrier. Telle une gangrène démoniaque, investi d’une propre personnalité, d’une propre volonté, ce dernier observait le monde extérieur par les fenêtres de l’âme de son possesseur, vil manipulateur et éveillé d’une intelligence vicieuse. Comme plongé dans une sorte d’hibernation ou de méditation, l’esprit murmurait des paroles incompréhensibles du Parle-Esprit, qui dénué des capacités méditatives nécessaire, ne comprenait que ce que son Zanpakuto lui laissait comprendre.
J’observe moi-même chaque être, humains, shinigamis, yokais, zanpakutos … La façon dont ils se comportent, ce qui les poussent à agir, leurs points forts et leurs points faibles … Et spécialement toi … Tes instincts, tes peurs, ta vie d’avant ta mort et spécialement … Tes croyances.
Sourire allègre sur ses crocs carnassiers, le Dragon évoquait ces cauchemars, d’une nature qui lui semblaient plutôt familière contrairement à Ryujin qui tentait de les fuir. Ces chaînes partout dans son monde intérieur paraissaient retenir son esprit ainsi que la bête scellé et prisonnières, alors qu’elles représentaient en réalité le moyen utilisé par le Zanpakuto pour donner l’envie à son possesseur de recourir à son pouvoir. Le dépassement de soi et la rage bestiale comme moyen de véhiculer la libération de chaque étape, du Shikai au Bankai. Jusqu’ici, la haine de ces prétendus humains ayant organisé la mort du Traqueur de Kami via ce rituel durant sa vie humaine n’était là que pour prendre du terrain et un ascendant sur la partie viscérale de son être.
Cependant, alors que le monde extérieur exposait la violence d’une bataille sans précédent, d’un choc gargantuesque entre la charge et le gardien de plomb, des paroles plus profondes et sensés attirèrent subitement la curiosité de l’esprit du Dragon, dont la dorure d’une oeil parue s’ouvrir dans le néant de ce monde intérieur.
Oh ? Asservir les humains … Dévorer des Yokaïs encore plus puissants … Dévorer humains et Yokaïs … La folie de ce Shinigamis me plait ...
__________________________
Ragnarök
C’était donc cela, la puissance d’un lieutenant ? Non, plus encore, l’assurance de cet homme évoquait des ressources plus importantes encore, rien qu’à en croire la façon dont son corps avait encaissé cette charge combinant tant d'atouts. Au bord du gouffre, la prouesse réalisée par le guerrier semblait tout aussi impressionnante que l’allure de cette créature gigantesque. Un Gardien de plomb inébranlable. Dans le feu de l’action, le marteau avait filé, échappant à la garde de Ryujin dont l’attention se portait sur les paroles du Premier-Nés. Pas lui seulement d’ailleurs …
J’en conclue que vous en avez la force et surtout l’intention. Je ne suis ni un héros, ni le protecteur de la veuve et de l’orphelin. Je suis un professionnel. Il y a des dizaines de Shinigamis dans mon escouade prêt à se battre, sans aucune pitié. D'innombrables Kamis sont passés sous nos lames … Il m’en faut plus, de plus grands, de plus puissants et surtout, moins de limites. Notre armée est en train de dormir alors que de plus grand cercles de désolation se mettent en marchent.
Instant de flottement, de discussions franches et sans détours alors que les crocs de la bestioles essayaient de tâter de la paroie infranchissable du colosse, quasiment jalousé par le Traqueur de Kami. Ryujin n’avait pas pris la voie de la flatterie, bien que la proposition de devenir Capitaine s’avéra surprenant. Il comprenait le pourquoi du comment, le grade comptant moins pour lui que son champ d’action. Les récents événements encourue par le Nihon étaient ce qu’évoquait l’officier.
La confrontation d’un côté, la part méthodique du spécialiste des Yokaïs scella un début d’intention avec ce plan, comme pour partir sur la même longueur d’onde quant à l'appui qu’aurait le candidat à la suprématie de sa part. Mais la suite du plan, outre l’histoire de liberté, allait bien au-delà de ses attentes, non par un plaisir directement partagé mais de l’ampleur de ce que l’homme envisageait. Une partie de réflexion qui le dépassait, ou plutôt envers lequel le Traqueur n’avait pas encore de prise de position concrète sur le plan moral. Froidement, cela ne le dérangeait pas … Et pourtant …
Des mots … Non … Un ensemble d’intentions que le Dragon traduisait volontairement en pulsion, en élan de rage transmis par les images et rêveries dans le monde intérieur de Ryujin, notamment par le biais des cauchemars. A l'abri des regards au fond de cette gigantesque cuirasse, le corps du Shinigamis semblait envahi du même stress et de la même angoisse que lors de ses insomnies, suivie de cette remontée affolante. Des instincts de prédation, de destruction, le désir de traquer toujours plus. Les humains de ses cauchemars se corrélaient aux paroles du lieutenant, alors que une grande part de cette volonté venait du Zanpakuto même.
Mais l’arme-esprit n’était pas en lutte contre son possesseur. Il le rongeait plutôt, s’incrustant petit à petit dans l’influence exercée sur sa personnalité, paraissant étrangement en harmonie de l’extérieur. Si c’était un vecteur de puissance, il ne s’agissait pas seulement celle disposée tout autour.
Violent coup de marteau dans l’échine, d’envergure suffisante à blesser et envoyer valser la bête contre la paroie de roche s'élevant par l’action du dit marteau. La part de cuirasse, d’os et de chair marquait l’impacte terrifiant de coup investi de la puissance de l’enclume, d’un réel impacte sur l’exosquelette. Pattes, griffes et ailes essayaient d’agripper quoi que ce soit, n’importe quelle prise suite à ce choc impressionnant. Mais la tension présente à travers cet exosquelette grandeur nature changea elle du tout au tout.
Le démon donnait tout, non pas uniquement pour résister à l’étau, mais, suite au plan exprimé par le lieutenant, à répondre à ce coup de tête coute que coute. Griffant, mutilant, détruisant, absorbant les particules de ce nouveau pylônes, la cuirasse se débattit comme d’une volonté furieuse quasi indépendante pour s’enraciner un moment dans la roche, contraignant la montée du pilier. Chaque muscle se contractait, une fine couche plus précise se dessinait pour entamer le choc du reste de l’étau, avant que, une fois en position, ce ne fusse pas la tête de Ryujin mais celle du Dragon, investi de l’aura de l’enclume qui fit un face à face direct avec celui du lieutenant.
Front contre front. Du Shinigami au Saurien dont les pupilles serti de deux fentes verticales se concentrèrent soudain vers le centre.
J’imagine qu’il n’y a pas de conquête sans sacrifice. J’ai dédié ma vie à la Traque des Kamis. Leur potentiel est beaucoup trop grand. Le sort des humains ne m’importe peu, dans cette équation. Ils ne font partie que d’un cycle, leur ignorance sur la mort ne justifie pas leur pérennité. Cette part est à vous ...
Bien plus épaisse et moins calme, la voix de Ryujin s'intensifiait de plus en plus, de l’intérieur bien plus fébrile et soumis aux chaînes qu’il était amené à libérer. Les pulsations de son coeur l’étouffaient davantage encore, son corps fusionné avec l’exosquelette du Bankai commençait presque à utiliser une infime part des cordes vocales de ce monstre chimérique. La contraction de chaque muscle, le battement de cette cuirasse devenait de plus en plus étrange. Et soudain, ce fut dans un langage étranger que les prochaines paroles surgirent.
Wpvu cxhc smvt f’cnolht rvg xqxv qf mf rgpvhc, Dbqkvclqh Dpnocpgdqu …
[Vous avez plus d’alliés que vous ne le pensez, Capitaine Commandant ...]
[Vous avez plus d’alliés que vous ne le pensez, Capitaine Commandant ...]
Dans ce tumulte chaotique entre étau et résistance, parvint d’une voix bien plus profonde une phrase dans la langue des Zanpakutos, toujours prononcé par Ryujin, bien qu’à moitié marmonnée par la bête. D’un point de vue extérieur, l’on aurait pu penser que ce fut-ce prononcé ainsi pour dissimuler en partie l’accord entre eux. Deviner cependant que cela résidait comme aussi une part de la volonté du Zanpakuto lui-même … Cela ne tenait qu’au lieutenant.
Un dialogue saisissant suite à quoi la force de poussé du pylône força la créature à se dégager de cette prison, se déchaînant dans tous les sens avant de prendre son envole, en dépit de la blessure. Blessure de laquelle la patte gigantesque de la créature arracha le marteau pour le renvoyer, avant de se laisser tomber quelque peu. Juste de quoi être en train de planer autour de la structure principale bien affaiblie dorénavant, telle une ombre gigantesque au-dessus des participants. Ce dernier, en vol plané via ses ailes, lança de sa tête et son corps une frappe directe sur la partie où résidait le trou afin de déstabiliser entièrement la tour et la mener à se fracturer progressivement. Une sorte de diversion et de déstabilisation pour préparer un second assaut.
De ses pattes et de ses griffes, le rampant effectua le tour de la zone s’écroulant tel le prédateur délimitant le secteur autour de sa proie, d’une agilité reptilienne impressionnante pour les spectateurs. Et de cette absence de présence directe, des parts de son être paraissant de tout part du plateau de combat, ce fut sa longue appendice tentaculaire recouvert d'écailles qui surgit, comme destiné à balayer horizontalement tout le plateau. Encore une diversion, alors que le dragon lui même, en entier, de sa tête et de son ses griffes, s’engouffra à travers les failles et fissures pour surgir de par dessous le lieutenant, tentant de le prendre en tenaille, telle un retour de bon procédé.
Il voulait en connaître plus. Davantage sur son plan, sa façon de procéder sur un plan qui paraissait être comme une traque grandeur nature. Mais avant tout … Le duel. Ses capacités se dévoilaient peu à peu. Il fallait en voir davantage pour déceler ses réelles faiblesses.
- Résumé:
- Attraits utilisés : Bankai, Vecteur de puissance, Contraction Musculaire, Enclume, Langue Vivante.
Santé : Blessure Bankai importante (Que je laisse déterminer en Narration), Impacte sur la prochaine tentative
- Dans sa forme Bankai, Ryujin encaisse le coup de marteau, ce qui blesse sa forme de Dragon, le renvoyant contre le pylône destiné à le prendre en étau. C’est à ce moment qu’il active la contraction musculaire et égide spirituel pour se débattre comme un forcené et résister au pylône (avec pattes et griffes) et surtout pour revenir en position, et tenir position pour le coup de tête. [Contraction Musculaire + Egide Spirituelle]
- Le Dragon donne un coup de tête en même temps que celui du lieutenant pour s’entrechoquer, l’égide spirituel devenant enclume au niveau de la tête, sans compter Vecteur. [Enclume]
- Phase de dialogue en langage Zanpakuto [Langue Vivante]
- Par la suite, Ryujin se dégage de l’étau, se laisse tomber par le côté de l'arène surélevé tout en planant très peu de temps près de celui-ci. Il profite du trou causé tout à l’heure par le lieutenant et la fragilité progressive de ce dernier, pour d’un coup latérale du corps et de la tête du dragon, pousser la partie haute à s’écrouler progressivement. [Enclume]
- La queue du Dragon apparaît alors pour balayer la surface de l'arène pendant qu’elle s’écroule / se fissure. Au même moment le Dragon en profite pour arpenter les côtés de la tour et surgir de sous la partie haute de l'arène (parmi les gravas, par dessous le lieutenant), ayant profité de la friabilité de la zone pour s'engouffrer à moitié par dessous et attaquer le lieutenant de chaque côté pour le prendre en tenaille. Le but étant de le priver d'appuie, de voir comment il s'en sort en l'air. [Coup de tête Enclume et le reste attaque normale forme Bankai, une ou deux pattes qui essayent de prendre en tenaille]
- Un peu long, ne pas hésiter à venir me voir.
Énergie Spirituelle : 57
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
57
247
291
370
159
141
88
0
0
0
53
18
0
Officier
247
291
370
159
141
88
0
0
0
53
18
0
Officier
Shinzo Ryujin le Traqueur de Kami
Re: Épisode n°15 : Ragnarök - Sam 11 Sep - 12:37
Ragnarök
勢力
Les attaques successives du Dragon mirent à mal ce qu'il restait d'intègre dans l'arène artificielle. Usant de ses nombreux membres, et de sa force colossale, le gigantesque saurien accéléra la chute de l'édifice, dans le seul but de perturber les sens du Lieutenant. Un grand sourire habillait le visage du concerné. Il contemplait cette stratégie froide d'une joie extatique, réfléchissant pendant une demi-seconde au sort de l'audience terrifiée en contrebas. Shinzo Ryujin s'affairait-il à éviter les dégâts collatéraux dans sa manœuvre ? Non, bien sûr que non. Et voilà pourquoi il plaisait tant au Premier-né : un condensé de rage aveugle ; un combattant sans attache morale.
Bien sûr, Hagane Kengen tituba. Les innombrables secousses, dignes de tremblements de terre sur cet étroit référentiel, pouvaient perturber bien des soldats. Le Lieutenant se laissa porter par les vagues, habillé de sa seconde peau spirituelle, et s'impatienta d'assister à l'ultime passe d'arme : celui de la rencontre avec son camarade. Se sentait-il invulnérable ? En bien des égards, oui. Mais seul un sot placerait toute sa confiance en une seule technique. Des « Gardiens de plomb » avaient déjà chu par le passé. Non... au vu de sa sérénité, Kengen disposait d'autres atouts dans sa manche. Ou alors n'était-ce que la projection de sa conviction inépuisable ?
Arriva enfin le violent choc ; et la prise en tenaille par les griffes acérées de la bête. Un assaut suffisamment brutal pour crever la cosse énergétique du Lieutenant, et faire couler son sang.
Tel un père devant le haut-fait de son fils, le Premier-né exultait de fierté pour son élu. Sa voix trahissait cette attention, loin des timbres guerriers, pour y accueillir des élans aigus.
Le marteau du fou fusa droit dans le creux de sa main. Par cette action, sa concentration dès lors délivrée autre part, sa carapace d'énergie spirituelle se brisa ; la prise du Dragon se renforça, et aggrava la blessure naissante, initiant le début d'une bruine d'hémoglobine sur la pile de débris.
Une décharge d'énergie balaya le saurien, l'obligeant à ouvrir sa prise et libérer sa proie. De l'énorme marteau émergèrent un cor de guerre d'une taille d'homme, et une longue lance fait d'un bois séculaire, ornée de runes cryptiques. Sous la mèche écarlate du Lieutenant, le Dragon put également constater l'absence de son œil droit, sacrifié dans l'échange.
En lévitation dans le vide, Hagane Kengen porta ses lèvres sur le bouche du Gjallarhorn. D'un souffle insufflé dans l'instrument de guerre, un avant-goût de son nouveau pouvoir libéré se matérialisa sur le champ de bataille, alors que des colonnes d'air vinrent écraser le Dragon depuis le haut. Le Lieutenant n'avait plus besoin de matière tangible sur laquelle travailler.
De son autre main, il projeta sa lance à toute vitesse vers le sol du Seireitei, loin en contrebas. Une colonne de roche s'expulsa du décor pour évoluer de concert avec le cor de guerre, et prendre à nouveau leur proie en étau. Davantage de poussière s'éleva dans les cieux, submergeant la partie haute de l'arène – et isolant les deux combattants dans une boule quasi opaque.
Malheureusement, cette attaque n'était que la première d'un long enchaînement. À peine le Dragon eut le temps de se remettre de cette bousculade, que de nombreux autres coups de cor tonitruèrent dans les cieux, coïncidant avec de puissantes bourrasques contondantes, venues de tous les côtés. Gravitant autour de sa cible d'une aisance maîtresse (Étoile filante + Image rémanente), le Lieutenant récupéra Gungnir, et s'en servit pour harceler son jeune espoir.
Les attaques s'intensifièrent. Gagnèrent en rapidité. Plus de colonnes d'air ; plus de poussière ; plus de coups d'estoc ; plus de présence martiale. De multiples colonnes de roches apparurent depuis le tronc, aux angles aléatoires, créant une sorte d'arbre à la géométrie variable.
Un mauvais pressentiment s'empare soudain du comité des Lieutenants. Parmi les neufs jurés, trois têtes se lèvent, et fusent vers le champ de bataille pour intervenir – respectivement les représentants des cinquième, septième, et neuvième divisions. Les deux derniers travaillent de concert pour ériger des barrières protectrices de part et d'autre de l'enceinte, protégeant l'audience du zèle des deux combattants. Au prix de nombreuses incantations, et de la participation d'une bonne partie de l'Armée Invisible présente en ces lieux, un dôme translucide est convoqué, enfermant la Brute et la Bête dans leur belle prison dorée.
À la base de cette bulle, la terre gronde. Au sommet de cette bulle, l'air siffle. Tandis que toute la pile de débris commence à s'élever comme un seul homme, portée par une immense colonne de dix mètres de large, le ciel, lui, décide de tomber sur la tête de tout ce qui se trouve ici-bas.
Oui ! Brise tes chaînes ! Un guerrier a besoin de renaître dans la sueur et le sang pour contempler la vraie valeur de l'existence ! À quoi bon sillonner ce monde, sinon pour étancher notre soif intarissable de combats.
Bien sûr, Hagane Kengen tituba. Les innombrables secousses, dignes de tremblements de terre sur cet étroit référentiel, pouvaient perturber bien des soldats. Le Lieutenant se laissa porter par les vagues, habillé de sa seconde peau spirituelle, et s'impatienta d'assister à l'ultime passe d'arme : celui de la rencontre avec son camarade. Se sentait-il invulnérable ? En bien des égards, oui. Mais seul un sot placerait toute sa confiance en une seule technique. Des « Gardiens de plomb » avaient déjà chu par le passé. Non... au vu de sa sérénité, Kengen disposait d'autres atouts dans sa manche. Ou alors n'était-ce que la projection de sa conviction inépuisable ?
Arriva enfin le violent choc ; et la prise en tenaille par les griffes acérées de la bête. Un assaut suffisamment brutal pour crever la cosse énergétique du Lieutenant, et faire couler son sang.
Je te promets des milliers de batailles, Traqueur de Kami. Nous éradiquerons chaque mauvaise herbe du Nihon, en commençant par celles de l'Armée Invisible.
Tel un père devant le haut-fait de son fils, le Premier-né exultait de fierté pour son élu. Sa voix trahissait cette attention, loin des timbres guerriers, pour y accueillir des élans aigus.
Je te rends cet honneur.
Le marteau du fou fusa droit dans le creux de sa main. Par cette action, sa concentration dès lors délivrée autre part, sa carapace d'énergie spirituelle se brisa ; la prise du Dragon se renforça, et aggrava la blessure naissante, initiant le début d'une bruine d'hémoglobine sur la pile de débris.
Bankai...
Une décharge d'énergie balaya le saurien, l'obligeant à ouvrir sa prise et libérer sa proie. De l'énorme marteau émergèrent un cor de guerre d'une taille d'homme, et une longue lance fait d'un bois séculaire, ornée de runes cryptiques. Sous la mèche écarlate du Lieutenant, le Dragon put également constater l'absence de son œil droit, sacrifié dans l'échange.
- La lance Gungnir :
- Le cor de guerre Gjallarhorn :
...Ragnarök.
En lévitation dans le vide, Hagane Kengen porta ses lèvres sur le bouche du Gjallarhorn. D'un souffle insufflé dans l'instrument de guerre, un avant-goût de son nouveau pouvoir libéré se matérialisa sur le champ de bataille, alors que des colonnes d'air vinrent écraser le Dragon depuis le haut. Le Lieutenant n'avait plus besoin de matière tangible sur laquelle travailler.
De son autre main, il projeta sa lance à toute vitesse vers le sol du Seireitei, loin en contrebas. Une colonne de roche s'expulsa du décor pour évoluer de concert avec le cor de guerre, et prendre à nouveau leur proie en étau. Davantage de poussière s'éleva dans les cieux, submergeant la partie haute de l'arène – et isolant les deux combattants dans une boule quasi opaque.
Malheureusement, cette attaque n'était que la première d'un long enchaînement. À peine le Dragon eut le temps de se remettre de cette bousculade, que de nombreux autres coups de cor tonitruèrent dans les cieux, coïncidant avec de puissantes bourrasques contondantes, venues de tous les côtés. Gravitant autour de sa cible d'une aisance maîtresse (Étoile filante + Image rémanente), le Lieutenant récupéra Gungnir, et s'en servit pour harceler son jeune espoir.
À mes yeux, tu as déjà remporté cette Épreuve.
Les attaques s'intensifièrent. Gagnèrent en rapidité. Plus de colonnes d'air ; plus de poussière ; plus de coups d'estoc ; plus de présence martiale. De multiples colonnes de roches apparurent depuis le tronc, aux angles aléatoires, créant une sorte d'arbre à la géométrie variable.
Un mauvais pressentiment s'empare soudain du comité des Lieutenants. Parmi les neufs jurés, trois têtes se lèvent, et fusent vers le champ de bataille pour intervenir – respectivement les représentants des cinquième, septième, et neuvième divisions. Les deux derniers travaillent de concert pour ériger des barrières protectrices de part et d'autre de l'enceinte, protégeant l'audience du zèle des deux combattants. Au prix de nombreuses incantations, et de la participation d'une bonne partie de l'Armée Invisible présente en ces lieux, un dôme translucide est convoqué, enfermant la Brute et la Bête dans leur belle prison dorée.
À la base de cette bulle, la terre gronde. Au sommet de cette bulle, l'air siffle. Tandis que toute la pile de débris commence à s'élever comme un seul homme, portée par une immense colonne de dix mètres de large, le ciel, lui, décide de tomber sur la tête de tout ce qui se trouve ici-bas.
- Le mot de la fin :
Hagane Kengen
Re: Épisode n°15 : Ragnarök - Sam 11 Sep - 23:18
Shinzo Ryujin
聞いて下さい
Pulsations du myocarde à son summum, réalisation ultime d’un shinigami effleurant par curiosité avide ce que dissimulait les hauteurs de sa hiérarchie. Au creux de cet apparat titanesque, une ivresse indescriptible commençait à s’emparer de Ryujin, véritable machine à pulsion hantée par les assauts frénétiques de son arme esprit exulté. La carcasse pourtant inerte de par son principe, manipulée par le Traqueur de Kami semblait, pour cette occasion, presque muée par une volonté extérieure ; Une impression propre face aux instincts exacerbés de ce dernier au gré des paroles du Lieutenant.
Des promesses, un air majestueux, presque d’une tribalité issue d’en dehors de l’armée invisible, preuve de ce sa première remarque à son sujet : Pas un lieutenant comme les autres. Cela ne ressemblait en rien à une confrontation contre un cercle de la désolation élevé, rien du tout. Le simple fait de parvenir à le blesser, de faire couler le sang prenait une tournure extatique pour Kamish sommeillant au fond de son possesseur, comme si ce goût onirique exaltait sa force combative et ses aspirations. Shinzo y trouvait là une fascination, la découverte des sommets du Seireitei. Et pourtant, rien qu’une étape, une victoire très brève face à ce qui l'attendait.
Si les nombreuses batailles décritent par le futur capitaine commandant s’incarnaient dans l’esprit du Parle-Esprit à la manière de tableau de guerre aux peintures animés, ce fut par delà ces visions que, dans l'étreinte peu à peu relâché, émergea ce mot. Un seul son, un seul titre. Plus que la nature du pouvoir lui-même, la stupeur du berserker concernait le fait qu’une seule personne puisse réunir tant de puissance et surtout avoir dompté autant de voies parmi celles des Shinigamis. Lui qui s'entraînait nuit et jour, avait mené d'innombrables traques et batailles contre les cercles de la désolation. Lui qui pensait avoir atteint un certain stade parmi les siens. Le voici qui s’inclinait spirituellement devant ce nouvel objectif à atteindre.
Du phare spirituel au gardien de plomb, du gardien de plomb au Bankai. Le fameux Ragnarök.
L’allure que cette nouvelle apparence donnait au Premier-nés évoquait celle des légendes, de certaines histoires de héros liés aux Kamis. Des guerriers suprêmes. Malheureusement, le temps ne se prêtait plus à l’admiration. D’une évocation onirique, inspiré, le terme titre de Ragnarök devint peu à peu réalité, happant la silhouette du Dragon d’une force quasi surnaturelle. Une force de poussée qu’il mit du temps à comprendre. Lance et cors de guerre, ciel qui lui tombait sur la tête et pieux d’Hadés qui filait droit vers le sol pour faire naître l’arbre dénué de vie. De vie mais pas de volonté.
Si en un instant de flottement, devant ce pouvoir gargantuesque, Shinzo se prenait à revenir dans le cadre d’une épreuve, le Fléau de Kami, lui, n’était pas d’accord. Pire, ce dernier ne trouvait pas cela correct. Alors revenait son emprise, gangraine de plus en plus folle, lui instinguant la notion de danger viscérale et celle de répondre. Plus ça allait, plus les coups pleuvaient pendant que le dragon essayait de suivre la cadence, plus les chaînes simulées dans son monde intérieur devenaient saisissantes. Du coeur du saurien au coeur de son hôte, le lien devenait si fort que Ryujin désirait d’un coup s’arracher cet organe.
La peur profonde, le danger ressenti face à un prédateur et la violence aveugle de devoir reprendre le dessus. Arracher ces chaînes imposées par Kamish en représentait le vecteur. Regard changeant, attitude déchaînée, la créature gigantesque reprenait de plus belle, tentant par tous les moyens de protéger le corps en son centre. Une folie furieuse se mêla à ce paysage apocalyptique, de l’ossature de la bête se brisant, de la cuirasse éclatante et se désolidarisant à chaque coup contondant. Mais le diable continuait dans un ballet sacrificiel, plantant la chair de ses pattes et ses griffes directement dans les colonnes de l’arbre naissant pour en arracher des morceaux de pierres et roches encore incrusté dans ses blessures ; Blessures impressionnantes dont la bête se servait pour compenser sa cuirasse dissipée via la pierre contre le vent.
Transpercé volontairement de part en part et pourtant prêt à tout pour ne pas céder.
Les spectateurs s’avéraient presque horrifiés devant cette scène macabre. Criblés de pylônes, le Zanpakuto même s’utilisait sans aucune forme de pitié pour son intégrité, tant lui que la roche dans ses blessures. Dans sa rage, la gueule de l'écailleux tentait tant bien que mal d’attraper l’étoile filante dans ses crocs, mais rien n’y faisait, cet homme semblait être partout et nul part à la fois. Tellement rapide que l’attention du Traqueur dépassé, ne put qu’encaisser d’une aile de dragon à moitié arraché et d’une contraction musculaire de dernier recours l’assaut de vent contondant sur le flanc de l’échine, se tournant pour y opposé le bras depuis sa création. Un bras de Shinigamis aux Os se brisant instantanément sous le choc, inutilisable. Trop de rapidité, trop de puissance, ses propres capacités de Vecteur totalement supplanté.
Cette blessure fut comme éternité. Des êtres aussi puissants aux résistances aussi poussés, une fois retranchés dans leurs soifs de combats se transformaient devant des adversaires capables de les pousser plus loin. Dose d’adrénaline mêlé à un frisson hors du commun, devant cette silhouette insaisissable, Ryujin abandonnait de plus en plus la raison pour laisser place aux pulsions, à ce comportement observé chez les Yokaïs et incité par Kengen. Le Zanpakuto même commençait à vibrer, devenant fou, d’une volonté soudainement étouffante, intenable, irrésistible. Autant que Hagane, sa présence devenait invasive dans son monde intérieur, mélange des cauchemars, du souffle flamboyant et de la rage tentant de sortir de sa cage.
Ils n’avaient que faire des membres de la sécurité confinant ce lieu. Plus rien n’existait aux yeux des deux êtres, l’un pris d’un élan inédit, difficile à comprendre. Il voulait absolument que l’hôte survive pour que l’arme-esprit survive. Mais ce n’était pas par peur de la mort. Pas pour le fléau des Kamis dont l’orgueil et l’intelligence dépassait le concept de la mort. Et pourtant, il en perdait la tête. Les coups contendant et d’estocs commençaient à atteindre l’égide spirituel, perçant cette fine couche pour infliger saignement et blessures visibles sur sa peau. Alors le dragon le poussa en un élan encore plus violent et déchaîné, laissant les spectateurs ahuris après que le voile se soit levé.
De la tête, des parties du corps restant, de l'entièreté de la carcasse, le cuirassé écarlate s’afférait telle un fou furieux à entamer la dizaine de mètres de sol montant vers lui, plaqué contre elle en dépit d’une tentative de semi vol à peine. Quitte à éclater sa tête, ce qui restait de lui, la gigantesque carapace liée au Bankai donnait ses dernières forces pour creuser un trou dans la roche en dessous pendant que le ciel s’abattait sur lui pour le faire éclater d’une pression affolante.
Gagner cette épreuve … Suis-je fou … Cela n’a aucune importance … Ai-je oublié ce que je suis … Non, pas après ÇA RAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH
Du zèle d’un véritable démon, lueur azuré devenant peu à peu violacé sous les teintes de la grotte, la silhouette de Ryujin surgit d’hors de la carcasse du dragon par le dessous, seul bras valide pointé tel un coup de poing. Chair et Os arrachés. Sa charge investie de l’enclume vint à réaliser une première frappe, puis une seconde, puis encore, encore et encore, de coup de tête, de coup de poing et tout ce qui passait pour creuser encore et encore plus loin en peu de temps. Aussi furieux qu’un Shinigami contre mille Yokaï aux portes de l’ultime baroude d’honneur. Animal, bestial, sanguinaire. Le Zanpakuto lui, demeuré à peine plusieurs secondes encore incrusté dans les reste du Dragon disparaissant, tomba, maintenue et attiré par la capacité de son possesseur pour que ce dernier l’attrape entre ses dents.
Trop furieux, trop concentré à expier cette partie du pylône comme l’on purifierai des Yokaïs, pour survivre. Tout cela pendant que se déchaînait le Ragnarök.
Choc furieux entre le ciel et la terre, Dragon évaporé, ce fut au tour de la surface du sol affaiblie de céder en un monticule de gravats, sans signe de vie, d’un calme si intense comparé au déchaînement de tout à l’heure que les derniers vrombissement du sol paraissait tel le silence. Plus rien. L’officier n’était plus. Fut-ce donc le premier meurtre durant une épreuve ? Oui … Ou presque. Souffle retenue de tous les spectateurs, de ceux qui n’avaient pas fui, se dégageait un léger mouvement du sol. Enfin, colonne jonchant la moitié des cieux désormais. Parmi les gravats, une monticule semblait continuer son ascension pendant que le lit de petit fragment rocheux coulait le long d’une paroi translucide. Des sortes de réminiscences du fameux Bankai ?
Mais à la place, on aurait dit en surgir un zombie ensanglanté, regard quasi vide, une dague en forme de poing américain entre les dents. Un bras pendant, inerte le long de son corps, le torse pulsant frénétiquement à la manière d’un bœuf. L’obscurité et le coulissement du manteau de gravats donnait l’impression de voir un damné renaître, un ensemble uni dans l’ombre de relevé, d’une seule lueur dans les yeux perçant. De plus en plus droits, de plus en plus déterminés. Sa tête se leva subitement vers les cieux, mécaniquement, vers la position du Lieutenant.
Pas de mots. De simples râles inconscientes du souffle, de ses muscles, de grondement digne d’une bête. Puis la reconnaissance, l’incarnation de la libération désirée par son adversaire. Blessé, meurtri, nécessiteux de soins. Pourtant, sa volonté dépassait sa condition, son existence et l’appel du sang.
D’un coup sec, Zanpakuto entre les dents, le Traqueur de Kami effectua une frappe du haut vers le bras, et du corps suivant le bras, et du potentiel libéré faisant apparaître les dernières bribes qui restait à l’arme-esprit pour ce combat. Un coup du bout de la patte géante du Dragon combiné à la sienne destiné à faire virvolter les morceaux de rocher et gravats le plus haut possible en direction du lieutenant. Puis, le potentiel libéré s’évapora, dernière réminiscences d’un Bankai vaincu.
Blanc des yeux toujours aussi terrible, ce fut cette fois la silouhette même du Shinigami qui s’élança d’un bond réunissant toute sa force et sa vitesse, s’étant allégé pour réaliser cette prouesse. Ce dernier se servi des roches et gravats autour comme maigres plateformes d'appuis fugaces, représenté par les images rémanentes laissées au fil de cette ascension. Il donnait tout, sa vitesse, ses capacités. Mais surtout la brutalité. Si de l’extérieur cela sonnait comme une attaque, entre les deux guerriers, cela représentait une volonté de Ryujin d’atteindre cet astre, ce sommet de puissance.
Et surtout un symbole. Une confirmation. Le corps s’élançant dans les airs, dénués d’appuie ou de capacités aériennes en cas de chute, bravait pourtant l’enfer des blessures et de ses capacités. La frappe ne venait plus du poing. Il s’élançait du corps entier, tête en avant, comme comptant l’impacte de tout son être, tel un pylône.
Et ainsi le lieutenant saurait. De l’appel du père au fils, du fils répondant à son mérite.
- Résumé:
- Attraits utilisés : Vecteur de puissance, Bankai, Potentiel Libéré, Contraction Musculaire, Egide Spirituel, Poids Plume, Attaque quantique, Enclume.
Santé : Bankai HS. Un bras cassé, inutilisable, nombreuses blessures légères à moyennes partout sur le corps (entre contendant et estoc), corps ensanglanté.
- Le Bankai donne tout pour protéger Ryujin, bien que ce dernier subisse totalement le déchainement, les crocs du Dragon tentant tant bien que mal d'essayer de saisir le lieutenant. La cuirasse, la chair, les os du Dragon, tout commence à céder et éclater dans l'étau, ce dernier devenant fou, allant jusqu'à se faire planter volontairement les embranchements de l'arbres de roche pour utiliser ces fameux morceaux de roches pour compenser la cuirasse qui part. [Contraction musculaire]
- Parmi les coups, Ryujin encaisse une attaque contendante de vent directement sur le côté du Bankai blessé tout à l'heure, essayant d'y riposter à moitié avec une aile et son propre bras [Contraction Musculaire]. Le bras est pété, inutilisable. Il se prend aussi les nombreux restes des assauts de part en part, lui infligeant des blessures légéres à moyennes un peu partout. [Egide Spirituel]
- Sous l'ultime Ragnarök, le Bankai, du moins ce qu'il en reste, donne tout comme un fou furieux, plaqué contre le pylône final de dix mètres pour y creuser le début d'un trou, une ouverture destiné à Ryujin. Si c'est Ryujin qui manipule le Zanpakuto, le Zanpakuto lui-même dans son monde intérieur, étrangement, est prêt à tout. [Enclume]
- Ryujin jallit de par dessous la carcasse du Dragon, ce qu'il en reste, y laissant à peine quelques secondes son Zanpakuto incrusté pour maintenir juste assez le pouvoir du Bankai à distance, comme ultime rempart pendant qu'il continue d'entamer la galerie en diagonale. Pendant ce temps, la dague chutant, il attire le Zanpakuto [Main Libre] pour le reprendre entre ses dents, et de tout ce qui est possible (bras restant, coup de tête), creuse la galerie suffisamment. [Enclume]
- Il survit ainsi en dépit de son état, plongé sous le tas de gravats que constitue désormais la surface du plateau fragilisé par sa propre action (galerie + coups du dragon + vecteur) et réduit en ruine par l'assaut du Ciel (vent). Il s'en relève alors [Egide spirituel (résistance), Enclume (force)]
- Quasiment dans un état second, énivré par la situation et le contexte, il frappe le sol subitement, enragé, en invoquant aussi le pouvoir de son Zanpakuto, de son potentiel libéré, pour faire voltiger en hauteur vers le lieutenant des morceaux de rochers et gravats [Main libre + Enclume + Potentiel libéré]
- Il finit par entamer une charge ascendant en utilisant les rochers en vol pour espérer atteindre le lieutenant, utilisant son poids allégé et toute sa vitesse, laissant même des images rémanentes au fil de ses pas sur les plateformes éphéméres. [Attaque quantique + Poids plume]
- S'élance dans un dernier assaut, direct, une frappe de tout le corps pendant sa charge, directement sur le lieutenant, genre d'ultime move aux multiples significations avant K.O[Vecteur + Enclume]
Énergie Spirituelle : 57
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
Résistance : 247
Combat : 291
Dégâts : 370
Sorcelame : 159
Trésor intérieur : 141
Combat magique : 88
Kido : 0
Zanpakuto : 0
Psychée : 0
Résilience : 53
Sensorialité : 18
Camouflage : 0
Grade : Officier
57
247
291
370
159
141
88
0
0
0
53
18
0
Officier
247
291
370
159
141
88
0
0
0
53
18
0
Officier
Shinzo Ryujin le Traqueur de Kami
Re: Épisode n°15 : Ragnarök - Mer 29 Sep - 10:31
Ragnarök
勢力
Entre pylône d'air comprimé et de roché brisé, le dragonnet essaya tant bien que mal à survivre au Ragnarök, mais son destin était déjà tout tracé. Aculé de toute part, la douleur en figure de proue, chaque blessure était un pas en avant pour rejoindre le précipice final. Pourtant, il continuait d'avancer, inlassablement ; et, même devant l'abîme absolue, alors que sa conscience rêvait déjà d'un repos éternel, son corps, lui, refusait la chute. En bien des égards, ce n'était plus un affrontement, mais une cérémonie. Un baptême. La transmission du flambeau de l'avenir, du bout de l'index, d'un dieu pour un humain. Et le Parle-Esprit se montrait digne de cette attention.
Même lorsque les restes du champ de bataille virevoltèrent dans tous les sens, ce qui était autrefois unique se multipliant en des dizaines et des dizaines de colonnes de roche, les vestiges du dragon subsistèrent. Plus rien n'avait d'importance, à ses yeux, sinon son image dans ceux de son homologue. Un modèle d'idéal ; un père adoptif ; un frère d'armes ; un guide pour les ténèbres.
Cette Épreuve n'était plus là pour désigner un Sotaicho, mais pour ériger les futurs membres émérites de son Armée Invisible. Qu'importait le résultat de ces jeux politiques, Hagane Kengen avait béni le nom de son élève pour le traîner avec lui, de force, jusqu'au Panthéon.
Shinzo Ryujin empoignait ses dernières forces, et les iris de son mentor en devenir se nimbait déjà d'étoiles de fierté. La mort lui tendait les bras, mais son humanité ordonnait au shinigami de se battre jusqu'au bout, contre vents et marées, en dépit de toute conséquence, pour assouvir ses desseins. Âme et corps ne faisaient plus qu'un sur le fil tendu de l'inconscience ; en face du Lieutenant déambulait une entité décérébrée capable de renverser le cours du destin.
Hagane Kengen écarta les bras face à l'ultime assaut de son élève. Sans artifice, il accueillait cette révérence comme une marque d'honneur immuable, prêt à l'encaisser de plein fouet. Aucune couche spirituelle n'habillait son galbe. Même ses muscles, tétanisés par l'effort, prenaient une pause – son cuir alors détendu. Rien ne pouvait gâcher l'offrande du Traqueur de Kami.
Le crâne du Parle-Esprit se brisa violemment contre le torse relâche du Lieutenant. Sous l'impact, son corps vola – sur des mètres et des mètres et des mètres. Pourtant, il n'essaya pas de ralentir sa déchéance via la pointe de ses pieds. D'un sourire sincère imprimé sur son visage de marbre, Hagane Kengen se laissa guider par la force de son fils d'armes, jusqu'à s'encastrer violemment dans les gradins des Épreuves. Civils et soldats se muèrent de concert pour rejoindre son chevet, et se soucier de son état, mais tous se rendirent rapidement compte que cette blessure ouverte, écarlate, si impressionnante, n'était pas leur problème – sous peine d'hériter de la même.
Une ombre familière se dressa très vite au-dessus du Lieutenant des Premiers-nés. Du fait de cette couleur rouge symbolique de son ample cape, et de l'emblème des Nécromanciens brodé dessus, le blessé reconnut sans mal son collègue de la neuvième division.
Même lorsque les restes du champ de bataille virevoltèrent dans tous les sens, ce qui était autrefois unique se multipliant en des dizaines et des dizaines de colonnes de roche, les vestiges du dragon subsistèrent. Plus rien n'avait d'importance, à ses yeux, sinon son image dans ceux de son homologue. Un modèle d'idéal ; un père adoptif ; un frère d'armes ; un guide pour les ténèbres.
Voilà notre force...
Cette Épreuve n'était plus là pour désigner un Sotaicho, mais pour ériger les futurs membres émérites de son Armée Invisible. Qu'importait le résultat de ces jeux politiques, Hagane Kengen avait béni le nom de son élève pour le traîner avec lui, de force, jusqu'au Panthéon.
Voilà la raison de notre juste réussite...
Shinzo Ryujin empoignait ses dernières forces, et les iris de son mentor en devenir se nimbait déjà d'étoiles de fierté. La mort lui tendait les bras, mais son humanité ordonnait au shinigami de se battre jusqu'au bout, contre vents et marées, en dépit de toute conséquence, pour assouvir ses desseins. Âme et corps ne faisaient plus qu'un sur le fil tendu de l'inconscience ; en face du Lieutenant déambulait une entité décérébrée capable de renverser le cours du destin.
Voilà notre légitimité dans le jardin des dieux...
Hagane Kengen écarta les bras face à l'ultime assaut de son élève. Sans artifice, il accueillait cette révérence comme une marque d'honneur immuable, prêt à l'encaisser de plein fouet. Aucune couche spirituelle n'habillait son galbe. Même ses muscles, tétanisés par l'effort, prenaient une pause – son cuir alors détendu. Rien ne pouvait gâcher l'offrande du Traqueur de Kami.
J'accepte ton souffle, Shinzo Ryujin.
Le crâne du Parle-Esprit se brisa violemment contre le torse relâche du Lieutenant. Sous l'impact, son corps vola – sur des mètres et des mètres et des mètres. Pourtant, il n'essaya pas de ralentir sa déchéance via la pointe de ses pieds. D'un sourire sincère imprimé sur son visage de marbre, Hagane Kengen se laissa guider par la force de son fils d'armes, jusqu'à s'encastrer violemment dans les gradins des Épreuves. Civils et soldats se muèrent de concert pour rejoindre son chevet, et se soucier de son état, mais tous se rendirent rapidement compte que cette blessure ouverte, écarlate, si impressionnante, n'était pas leur problème – sous peine d'hériter de la même.
Aidez Shinzo Ryujin. Sur-le-champ. S'il meurt, j'aurais votre tête.
Une ombre familière se dressa très vite au-dessus du Lieutenant des Premiers-nés. Du fait de cette couleur rouge symbolique de son ample cape, et de l'emblème des Nécromanciens brodé dessus, le blessé reconnut sans mal son collègue de la neuvième division.
Kengen, ton torse. On voit tes poumons.
Ce n'est pas important, Nécromancien. À mon tour, j'ai trouvé mon héritier. Et sa marque est mienne.
HRP. Après une (trop) longue attente, voici la conclusion de cet Épisode ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire et écrire cet échange, et te félicite pour ce digne successeur de Segata. Ce qui nous mène à l'information croustillante suivante : tu es désormais éligible à l'obtention d'une Ascension. N'ayant pas de réputation particulière auprès des Factions, tu peux choisir l'une des quatre branches neutres – ou conserver tes points pour plus tard. Dans tous les cas, envoie un petit message sur le Discord.
Hagane Kengen
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum