Nanporo, petit village de la région de Sapporo à Hokkaido. Les humains vivent paisiblement avec tout ce qu’ils leur faut. Ce village s’est développé grâce aux nombreux colons venus de Honshū. Culture du blé, pommes de terre, maïs, via leur quelques champs. L’élevage de porc et de mouton grâce à leur petit enclos. Travaux de matières premières tels que le bois, le charbon et le fer à l’aide de la forge. Leur installation leur permet même d’avoir une brasserie. Ce petit village a gardé ses habitudes depuis longtemps.

Depuis quelque temps, le village laisse fourmilier de nombreuses rumeurs. Le lieu étant connu pour toutes ces commodités, de nombreux va et vient de villageois de toute part s'opèrent au fil du temps. Les informations se relayent plus vite qu’on ne le pense dans ces petites bourgades. Telle une toile d'araignée, ce genre de rumeurs se font vite renifler par les journalistes de la Corneille. Nouvelles distribuées, Concile Blanc informé, nouvelle équipe de shinigami organisée rapidement pour mettre la main sur cette chose ayant apparu récemment.


Le samouraï gérant ce village à découvert un objet d’une grande splendeur. D’après les dires, un homme aux oreilles allongées, à la barbiche noire et au visage masqué l’aurait perdu lors de son périple à Nanporo. Perdu ou laissé exprès ? En tout cas, le samouraï fut fier d’avoir trouvé cet objet jusqu’à fêter cette trouvaille au bar du coin. Au fur et à mesure de ses absorptions de breuvages alcoolisés, lui soutirer des informations fut chose aisée.

Le Concile Blanc a formé une équipe pour essayer de mettre la main sur cet objet au beau milieu de ce village d’humain. Vous recevez tous un message personnel via Jigokucho. Aux portes du Seireitei, vous vous retrouvez tous pour partir en direction de Sapporo.

@Soejima Nobunaga, tu as juré de devenir la justice qui assure la protection du Nihon. Cela englobe certainement tes alliés. Tes compétences sont également un énorme plus dans ce genre de mission. Aujourd’hui, ta vocation et ton expérience sont demandés pour cette partie. Nous ne savons pas ce qu’est réellement cet objet retrouvé, mais son odeur te semble familière.

@Kanamori Rin, tu as longtemps vécu avec les humains à tel point que ton gigai à épouser tes formes. Tu es peut-être la personne la mieux placée pour comprendre et interagir avec l’humanité. Tel un pont entre deux mondes, tu es une humaine dans l’âme et une shinigami. Dans ton message, il te donne le droit d’amener quelqu’un de ton groupe. Tu comprends que ce message est une urgence. Alors tu tournes les yeux et pose ton regard sur cet allié qui t’accompagnera.

@Okinawa Shun, tu as les informations de Rin directement pour l'accompagner sur une mission d’envergure. Elle n’a pas vraiment eu le choix. Elle aurait certainement préféré voir Shikai l’accompagner. Démontre-lui que tu es tout aussi bien un membre émérite de la Yonbantai. Tente de briller lors de cette épreuve et d’effacer ce nom de Shimizu sur ton front. Ne veux-tu pas qu’on te regarde pour ce que tu es vraiment ?

@Masamune Sora, tu es l'un des leader du groupe. Ton expertise en tant que joukan de la 6ème division n'est plus à démontrer. Depuis une certaine rencontre récente, tu as obtenu des informations de grande importance. Tu sais que tu es désormais dans le secret. Des reliques, des artefacts, Culte Tellurique, Templar, lien humain et shinigami... Tu es le seul des shinigamis actuellement à avoir obtenu toutes ces informations de ton ami Hayate Kyoka. Par la suite, tu as parlé à ton lieutenant concernant une envie de devenir une chasseur d’objet pour rester vague afin d'orner cette salle secrète de ta division. Tu penses que certains objets pourraient être dangereux pour le Nihon ou utiles pour d’autres. Aujourd’hui, tu vas faire tes débuts en tant que chasseur de reliques. Cet objet reste un mystère pour l’instant, mais tu dois y aller pour le percer à jour.

@Higure Yoh, tu es le deuxième leader de ce groupe. Devenu une figure de ta division, tu as été choisi car tu es un féru de nouveauté. Cet objet non identifié te met l’eau à la bouche. Tu te demandes déjà ce que cela pourrait-être et s’il pourra t’être utile pour te faire progresser dans ta Nécromancie. Que pourrais-tu inventer avec un objet dont personne ne connaît la source ? Tu dois aller en village humain. Dieu sait combien tu estimes leur manière d’inventer et de progresser avec si peu de moyen. Et s’ils avaient déjà trouvé une façon de l’utiliser ? Tu es persuadé que tu pourrais potentiellement faire des merveilles avec.

Vous vous retrouvez tous les cinq aux abords du Seireitei pour faire le voyage. Après un bon jour de route, vous parvenez enfin dans ce village. Alors que vous pensez arriver en tant qu'armée invisible, 4 humains vous font face et vous regardent droit dans les yeux.


@Masamune Sora, toi seul comprend. Tu es persuadé que vous faites face à ces humains supérieurs ayant la possibilité de voir l’invisible. Tu es libre d’en parler ou non. Pour les autres, vous pensez à une coïncidence.

Vous ne savez pas trop comment réagir face à ces regards insistant. Vous préférez ne pas trop bouger pour analyser la situation.

Quelle surprise d’être contacté de nouveau par l’éminence Blanche qui ne sort jamais de sa tour d’ivoire. Jouaient-ils les ignorants, ou est-ce que Kamui et Seigen ont échoué à revenir en vie depuis leur retraite dans la faille ? L’un comme l’autre, j’écoutais avec méfiance le message des pères fondateurs, qui me sommaient de me rendre dans un village au nord du Nihon. Encore une fois pour une mission cruciale… Ce n’était pas suffisant d’envoyer des hommes rencontrer un avatar de la Nuit et du Nihon, il fallait encore une fois que des soldats se jettent à bras-le-corps vers l’inconnu pour satisfaire leur curiosité ? Dire qu’ils n’apprennent pas de leurs erreurs serait erroné, je pense plutôt qu’ils savent très bien ce qu’ils font, ils ne sont pas stupides…

Tout comme j’étais certain d’être dans leur viseur pour l’instant, comme on observerait un rat de laboratoire. S’ils savent pour mon statut de réceptacle, et qu’ils n’ont toujours pas envoyé leurs meilleurs assassins à mes trousses, c’est qu’ils espèrent obtenir quelque chose à travers moi… Ce n’était qu’une supposition, tout comme je pouvais me dire que c’était une invitation à me rendre droit dans un piège de leur cru. Ça a toujours été particulier d’imaginer être dans la tête de ces ancêtres, c’est comme s’ils n’avaient aucune considération pour les leurs, ou du moins ceux qui leur sont inférieurs. Qu’à cela ne tienne, je peux éventuellement retourner ça à mon avantage. Cette mission… sera ma façon de tester le Seireitei. S’ils s’avèrent que ce n’est pas un piège, alors peut-être aurais-je encore pas mal de choses à faire en tant que shinigami.

Mais si on me menace, qu’on me pousse à bout, alors je n’aurais aucun mal à couper les liens qui me retiennent dans l’Armée invisible. Après tout, il n’y avait pas qu’une seule armée dans le Nihon, et au-delà.

C’est donc sur la route pour Nanporo que je croisais le reste du groupe. Habillé d’une longue tenue noire avec des gravures argentées, je saluais le quatuor d’un sourire amical et d’un geste de la main.



Le village n’étant pas extrêmement loin, je m’engageais à répondre à certaines questions s’ils en avaient à mon encontre, jouant sur des demi-vérités et des demi-mensonges pour ne pas paraître plus suspect que ça à leurs yeux. Après tout, mis à part éventuellement Kanamori Rin que j’ai souvent vu de loin pendant qu’elle était encore à la Panacée, je ne reconnaissais aucun d’entre eux. Donc pas besoin de me cacher derrière un cache-oeil. Je partageais également quelques capacités de mon shikai, sans pour autant dévoiler les capacités offensives de ce dernier. J’ai appris de mes erreurs, et si le groupe est amené à se retourner contre moi pour une raison ou une autre… j’aurais un atout dans ma manche.

Je suivais de près le groupe, laissant les deux chefs de l’escouade tenir les rênes du groupe tandis que j’observais les alentours. Cet endroit était bien paisible… Ils le sont tous lorsqu’une catastrophe est sur le point d’arriver. Ça aussi j’ai fini par le comprendre. J’étais tiré de ma rêverie lorsque nous nous arrêtions à l’entrée du village, un groupe d’humains positionné un peu plus loin et qui portaient leur regard directement sur nous. J’haussais un sourcil alors que je fixais les quatre hommes, un sourire amusé marquant mon visage. Mes sens déployés, j’observais les énergies spirituelles se démarquer du reste, venant de notre groupe mais aussi du côté des humains. Tiens tiens tiens…



Les mots s’échappaient de mes lèvres alors que ma curiosité se réveillait. Pendant l’espace d’un instant j’oubliais l’ombre du Concile Blanc sur cette mission et me concentrais sur ce qu’il se trouvait devant nous. Ils sont différents de la Grue, l’odeur tellurique n’étant pas la même… mais ils avaient mon attention. Et c’est sans gêne que je leur faisais coucou de la main, un sourire amical plaqué sur mes lèvres alors que j’étudiais leurs moindres faits et gestes.

Le papillon de l’enfer se pose sur la main de la sorcière qui lui tend son index comme perchoir. Un ordre du Concile, ce n’est certes pas le premier qu’elle reçoit mais elle comprend pourquoi elle est choisie pour l’événement. Le monde des humains, bien entendu qu’elle le connaît, elle a vécu de nombreuses années en marchant à leurs côtés, vivant comme eux avec cette peau qu’elle ne savait même pas être un gigai. Bien entendu que Rin répond à l’appel du Concile, elle s’empresse d’aller dans ses quartiers improvisés depuis son arrivée au Seireitei pour les élections et prend les affaires qui lui seront sans aucun doute nécessaires. Sacoche de soin, cape renforcée, et quelques armes de jet. Elle s’amuse à penser que Shikai pourrait l’accompagner, ça lui ferait une sortie et puis pour elle fois elle pourrait lui montrer des choses qu’il ne connaît pas. Une sortie à deux en pleine mission, c’est pas ce qu’il y a de plus romantique mais au final c’est ce qui leur correspond le mieux à tous les deux.

Cherchant son Joukan dans le camp, elle interpelle le premier membre de la Yonbantai qui passe à sa portée. Malheureusement ce dernier n’est pas capable de dire ou se trouve l’officier. La sorcière émet un léger grognement tandis que son interlocuteur prétexte que Shikai devait sans doute être en mission, qu’il est une personne très occupée. Occupé ? Le mot résonne bien différemment aux oreilles de Rin. De toute manière cet homme n’est jamais là quand il faut, il apparaît le soir, disparaît au matin et elle, elle ne fait que le chercher.

Elle relâche son informateur et marche à grand pas vers la sortie des lieux. Dans la rue, son attention est toutefois attirée par un homme affalé devant un bar, apparemment en pleine sieste. Il ne lui faut pas longtemps pour reconnaître la carrure de Shun Okinawa. Décidément le Kaiin ne changera jamais son attitude. Il n’en faut pas plus pour décider Rin à le recruter, d’autant plus que sa besace commence à peser sur ses douces épaules. Elle se met à hurler son ordre d'une manière plus qu'autoritaire :



Bien entendu le Kaiin lève une paupière molle à peine déranger par le bruit et la jeune femme lui lance son sac et son gigai sur le torse. Cela finit de le réveiller complètement.



Rin et Shun arrivent rapidement au Torii d'entrée du Seireitei afin de retrouver les autres membres du groupe improvisé pour cette mission. Les présentations se font rapides et concises du côté de Rin.



Elle écoute attentivement, prenant note des capacités de chacun, jugeant leurs capacités à se défendre et au final le risque de blessures qui peuvent en découler. Le petit groupe ce met toutefois rapidement en route et voyant Shun crouler sous le poids du gigai de la jeune femme, cette dernière se décide à le revêtir. Après tout, ils allaient en mission chez les humains et elle avait ce gigai si particulier, il lui faut bien l’utiliser.

Sur la route, vers Nanporo, le groupe est rejoint par son dernier membre, Soejima Nobunaga. La jeune femme est ravie de le revoir et ne peut contenir son contentement :



Petit clin d'œil appuyé en sa direction. En vérité la sorcière doute qu’il y ait réellement besoin de deux médecins dans cette escouade, mais son shikai si particulier peut avoir quelques inconvénients alors avoir un membre classique de la Jubantai c’est un point positif. La route jusqu’au village ciblé n’est pas bien longue et naturellement il a été décidé que Rin et Higure Yoh seraient en charge d’interroger les humains de par l’expérience de Rin et le grade de leader de l’autre. Les autres seraient infiltrés parmi eux tel des espions invisibles. L’étonnement de la jeune femme ne fut pas grand quand elle vit le commité d’acceuil constitué de quatre grands gaillards, toutefois elle fut vite arrêté par l’énergie qui émanait d’eux. Visible des humains elle marmonna à ses camarades invisibles qui l’entouraient un petit quelque chose :



Tout sourire et de sa démarche féline la jeune femme se colle au bras de Yoh, faisant semblent de le dévorer des yeux. Pour ce faire, elle pense à Shikai, c’est nettement plus simple pour jouer la comédie. Sa poitrine se frottant contre l’avant-bras du Mande-Tempête, elle fait mine de ne voir les gardes qu'au dernier moment. Petite exclamation, main portée timidement à ses lèvres.



Les bracelets qui ornent ses poignets sont nombreux et appuis ses dires tandis qu’elle continue de rester coller à son mari fictif tout en jugeant sur pièce chaque mouvement de muscle de leurs interlocuteurs. Par chance elle est assez vive, elle parviendrait sans doute à esquiver une attaque.

Astre solaire se dévoilant par-delà les montagnes, tu es déjà sur pieds, loin de ton lit, fuyant tes responsabilités administratives d’officier, te disant bien que la paperasse ne risque pas de s’envoler et qu’il y a mieux à faire en ces temps d’élection. Pourtant, c’est bel et bien à cause de toute cette agitation causée par les changements à venir au sein de l’Armée Invisible que tu es à tel point mis à l’épreuve. Souffle faiblard qui s’échappe d’entre tes lèvres, tu réhausses ton kimono sur tes épaules, nouant la ceinture à ta taille avant de poser tes perles carmines sur les cieux qui se teintent d’orange.

Le papillon des Enfers se pose tranquille sur ton doigt alors que t’apprêtes déjà à quitter les quartiers résidentiels du Seireitei. Une missive directe des hauts dignitaires de votre faction, une tâche à laquelle, cette fois, tu ne peux te soustraire. Les informations sont concises, mais as-tu réellement besoin de bien plus pour mener à bien ta mission ? Pas vraiment. En effet, au final, votre tâche n’a rien de difficile sur le papier.

Te concernant, c’est peut-être même une opportunité à ne pas louper. Les consignes reçues t’informent sur la finalité de votre traque : un objet que même Concile Blanc ne semble pas être capable d’identifier. Et si tu avais là l’occasion de percer un mystère, de te soumettre à l’inconnu et de voir la Vérité tirer les ficelles du destin pour te guider jusqu’à elle ? Tu es un rêveur, ce n’est une nouveauté pour personne et cette quête qui est la votre à tout pour te faire fantasmer. L’exaspération matinale se mue en une véritable excitation, presque puérile, contaminant ton corps d’une chaleur enivrante qui te fait bouillir d’envie. Envie de savoir, envie de nouveautés, envie de liberté.

A l’orée du Seireitei, te voilà donc rejoint par les différents soldats qui composeront ton équipe, non, votre équipe, pour l’aventure à venir. Tu prends le temps d’identifier chacun de tes partenaires avant de toi-même te soumettre à l’exercice.

« Higure Yoh, Officier des Mande-Tempêtes. » Ton presque trop neutre pour celui que tu es réellement, plus enclin à davantage de gaieté d’ordinaire. Peut-être est-ce rôle de leader qui t’as été demandé d’endosser qui te force à un peu plus de rigueur ? L’idée que ce périple prend place sur ton territoire, celui d’Hokkaido ? Ce n’est ni de l’ego, ni un mauvais complexe de supériorité, simplement une volonté de faire honneur à ton rang et à tes pairs. Les missions interdivisionnelles mêlant autant de soldats sont assez rares pour être notées et pour cette fois, tu as la charge du bon déroulement de l’une d’elle, tes facéties ne peuvent donc justifier le moindre échec.

Pour autant, le partage de la charge t’aide à ne pas te désavouer complètement. Tu n’as nulle envie de paraître comme un tyran, ni même d’avoir cette étiquette de chef dictateur, loin de là. Tu es même plutôt à prôner la prise d’initiative et l’autonomie de chacun au sein de la neuvième division, tu n’as aucune raison de ne pas reproduire ce schéma ici.

La route est longue et c’est un détail qui vous sourit en l’état, cette dernière permettant à chacun d’échanger sur son rôle en tant que soldat et sur la nature de ses capacités de Nécromant. La durée de voyage vous permet également d’être rejoint par un nouveau venu en la personne Soejima Nobunaga que tu n’as pas l’honneur de connaître. Une petite révérence pour répondre à ses présentations avant que tu n’en fasses de même, t’assurant tout de même que tes informations recoupent celles de Sora sur l’arrivée d’un cinquième membre du groupe.

Sans encombre, vous parvenez à atteindre le village qui détient le fruit que l’on vous a chargé de récolter. En bordure de celui-ci, tu revêts ton gigaï, ne quittant pas tes traits de shinigami, Sana ayant reproduit ton corps spirituel avec exactitude pour cette petite merveille de carcasse artificielle qui te sert à te fondre parmi la masse humaine. Le plan est simple : se diviser en deux groupes, l’un formé de Rin et toi-même qui vous infiltrerez à travers le village sous vos traits visibles de tous, et l’autre composé des shinigamis restants, supposé se déployer librement sans se soucier de vos hôtes, puisqu’à l’abri de leurs regards indiscrets.

Malheureusement, alors même que votre duo se pavane à l’entrée du village, un comité de quatre humains se dessine, la Sorcière t’informant immédiatement de leur nature supposément singulière. Tu n’as pas l’occasion de constater la réaction de tes homologues restés dans ton dos que la comédie de la Marche-Faille débute, forcé de jouer le jeu et de te plier aux règles qu’elle t’impose, pas spécialement dérangé par toute cette mise en scène.

« Allons, allons. Nous ne sommes que d’humbles visiteurs. » Tu arbores un large sourire, feignant une complicité naturelle avec ta partenaire. « Nanporo est dans toutes les bouches dernièrement, l’occasion de venir découvrir l’endroit était trop belle. Si nous pouvons contribuer à l’économie du village… » Tu hausses les épaules en riant un peu, gardant à l’esprit l’irrégularité de ces quatre hommes. A ce stade, tu n’as pas idée de leur capacité à voir tes autres compères, ainsi, mieux vaut jouer votre couverture jusqu’au bout.

Spoiler:

Quatre arbres délimitent la zone dans laquelle tous les protagonistes apparaissent [D0]. Le face à face tant attendu. Les humains rencontrent les shinigamis. Certains d’entre-eux sont doués de stratégie et arborent un corps artificiel afin d’exploiter un premier contact.

Depuis quand les shinigamis essayaient d'interagir avec les humains. Un du groupe faisait coucou niaisement comme pour espérer qu’un regard se porte sur son mouvement. Les yeux étaient plutôt focalisé sur les formes généreuses de cette femme en gigai. Iris rivés sur la femme, absorbé par ces formes rebondissantes sur le bras de son partenaire, aucun des mâles alpha ne semblent vouloir prendre la parole. Mais un des leurs est différent. Il regarde avec encore plus d’attention les formes de cette humaine. Grattement de tête, doigt devant la bouche, il dégaine un livre et feuillette quelques pages. Son regard fait des va-et-vient vers @Kanamori Rin et son livre.

L’homme le plus âpreté des quatre tend son livre vers le bouffon au tatouage étoile et larme sur ces joues. Ils marmonnent des choses. Que regardent-ils sur ce livre ?


Il n’y avait pas de doute. Elles se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Nombreuses lignes d’écritures, des pages et des pages, mais à certains endroits des petits croquis perdus. Ce livre appartenait à la grand-mère d’Haki Kiseru. Sa grand-mère était douée de ces mains depuis toujours. Dans ce livre, elle parlait de quelqu’un, d’une fille qu’elle a élevé, appris tout ce dont elle savait. Puis ce dernier mot, sur cette dernière page du carnet...

Spoiler:

D’un père shinigami, certainement d’une mère shinigami, mais cette vieille dame l’avait élevé comme une humaine, comme sa petite fille. Alors l’homme en face de toi @Kanamori Rin, une larme perle sur sa joue et tâche cette page. Le réel petit fils de ta pseudo grand-mère se trouvait devant toi. Il a passé sa vie à essayer de te retrouver. Tu es pour lui, sa demi-soeur… Mais il ne dit rien pour l’instant... Mais cette couverture de carnet te laisse bouche-bée. Tu doutes, ne veut pas le croire, mais il ressemble comme jamais à celui que tu as perdu offert par ta Obasan. Un des humains allait prendre la parole pour te répondre @Higure Yoh. Mais ton camarade @Okinawa Shun vous coupe l’herbe sous le pied et détruit votre stratégie de rencontre.




S’échappant de sa bouche. Le corps du Marche-Faille se dirige vers la gauche. Il choisit l’homme au collier dent, au visage mate et à la cape. Un sauvage chez le Culte Tellurique. Cookie en main, il se rapproche sans même parler. Voulait-il l’empoisonner ? L’attaquer ? Lui lancer un sort ? Il vous connaît mieux que vous ne le pensez. Alors il se méfie et vous déteste. Celui qui a dû s'exiler depuis des temps immémoriaux, à vivre dans un gigai de son apparence. Le corps artificiel de Sharakyu Kyouda tombe au sol. Cookie tendu par l’endormi, sourire jusqu’aux oreilles tel un animal sauvage, son énergie spirituelle est écrasante et émane de son bras droit prêt à porter un coup.




Silence et bruit du vent. Aucun de vous n'est assez proche ou assez rapide pour agir. @Okinawa Shun, tu sais que tu n’as aucune chance de parer cette attaque avec ton cookie en main. Mais une voix puissante retentit juste après que l’avatar de ton collègue s’empare de ton seul et unique bouclier avant de le déguster d’une bouchée. Un homme avec une voix portante certainement bourré d’énergie…



Son coup n’est pas porté. @Okinawa Shun, la peur s’empare de toi pendant un instant. Jamais tu n’aurais pu croire que cet humain était en réalité un shinigami. Désormais, tu réfléchiras à deux fois… Mais qui était ton sauveur ?



Sans dire un mot, le sauvage s’exécute. Il reprend son gigai et sa force diminue fortement. Puis le barbu reprend alors tout en faisant coucou d'une grand geste du bras à @Soejima Nobunaga :



Droit au but. Franc, énergique, mais sympathique. Vous le ressentez tous. Contrairement au sauvage qui semble avoir un passé plutôt douloureux envers les shinigamis, le roux, lui, est bien différent. Le bouffon avance de quelques pas et s’approche un peu pour prendre la parole :



Pendant ce temps, le brun bien habillé se rapproche tout particulièrement de toi @Kanamori Rin.



Une confrontation différente qu’un combat. Les shinigamis vont-ils accepter ? Ou préfèrent-ils créer destruction et mort sur toute l’humanité ici présente ? La plupart de vous êtes sous le choc. Tous vos principes concernant les humains et les shinigamis deviennent caduque. Depuis combien de temps ce genre d'humains existent-ils ?

Bras tendu en ta direction @Kanamori Rin, le livre est juste à proximité, ouvert sur la page des croquis. Puis d’une voix souave, l’homme te le demande directement :

Kyoka ne comprend toujours pas les derniers événements survenus dans sa vie, elle est toujours un peu perdue. Mais, elle a choisi son camp. Celui de l'évolution. Elle ne veut pas rester passive dans cette nouvelle vie qui lui a été ouverte, elle a déjà perdu assez de temps. Si elle ne comprend pas véritablement les enjeux de cette mission qu'on lui a confié, n'en connaissant pas les détails, elle compte bien relever le défi. Elle ne sait pas ce qu'elle a fait pour devenir chef du culte, aussi connu sous le titre de garde rapprochée de l'empereur, mais elle possède bien ce titre désormais, en plus du droit de recruter deux alliés pour former une équipe -et de leur offrir à chacun un pendentif du culte-.

Résultat, la femme se retrouve à Saporo. Pour récupérer un objet qui serait détenu par un samouraï opérant en tant que chef d'un petit village. Mais, avant ça, elle doit rejoindre une sorte de point de rendez-vous où devraient se trouver les autres chefs. Elle a fait le choix de revêtir un Gigai, celui qu'elle a gagné à Templar, au cas où elle croiserait Shinrai, Jizai ou bien des shinigamis. On n'est jamais trop prudent, après tout, surtout lorsqu'on vit une existence de semi-traître. Bon, elle ne considère pas qu'elle est dans le faux, elle pense même avoir totalement juste mais en considérant le point de vue du Concile Blanc, alors ce n'est plus du tout la même chose. Heureusement que Shirushi Taiken et les humains qu'elle a pu rencontrer ont su se montrer conciliants ou plutôt, sages.

Visiblement, la brune a bien fait de se déguiser. Lorsqu'elle approche de l'endroit que lui a indiqué l'empereur, elle sent un certain nombre de signatures spirituelles et s'empresse alors de cacher la sienne. Puis, elle marche en direction des nombreux phares spirituels qu'elle a pu ressentir et, se cachant derrière un arbre, observe la scène en silence. Elle ne comprend pas ce qui se passe, mais elle reconnait quelques visages et a l'impression qu'il y a comme qui dirait un peu de tension dans l'air.

Si elle remercie le ciel de lui avoir apporté Sora, elle maudit le diable d'avoir amené le shinigami avec un petit retard mental sur sa route. Rapidement, elle note la présence de deux soigneurs qu'elle aura déjà rencontré, l'une Marche-Faille et l'autre Panacéen, elle croit reconnaître vaguement le visage de celui qui accompagne la brune mais serait incapable de remettre un nom sur son visage. Et finalement, son regard se pose sur le rouquin avec qui elle a traversé de nombreuses épreuves. Elle verserait presque une larme de le voir ainsi, en pleine forme, alors que lorsqu'ils se sont quittés la pyramide était en train de s'effondrer sur elle-même.

La pugiliste reste cachée encore un moment, le temps d'essayer de comprendre ce qu'il se passe. Elle demeure incrédule face à la franchise de Shinrai et s'attendrait presque à ce qu'il balance le nom du culte et sa localisation à tout le monde. Pourquoi n'a-t-il pas été aussi franc dans Templar ?
"Tu es jalouse ?"
"La ferme."
"C'est vraiment pathétique... Tu tombes de plus en plus bas en tant que shinigami."
"Hakujou, s'il te plait... Ne rend pas les choses plus difficiles."
Un autre homme, qui semble allié avec Shinrai et qui est lui aussi roux, prend la parole et semble conseiller aux shinigamis de ne pas se mêler de cette affaire, en évoquant la présence de nombreuses âmes humaines. Puis, il propose de jouer à une sorte de jeu, pour la plus grande surprise de Kyoka, tandis qu'un autre parle à Rin comme si de rien n'était.

Rien ne fait sens, telle est la conclusion à laquelle l'officière du Troisième Oeil est arrivée. Sa pression spirituelle toujours camouflée, elle sort de sa cachette et bondit en direction de Shinrai, pour lui mettre un petit coup amical dans l'épaule.



Si la shinigami se doute que le rouquin au bracelet n'a pas oublié cette apparence qu'elle a revêtu lorsqu'elle a parcouru Templar à ses côtés, elle fait exprès de parler à voix haute et de ressasser tout ça afin de capter l'attention de Sora -et de lui faire comprendre qui elle est-.

HRP:

Combien de temps avant que la tranquillité autour de nous soit brisée ? Peut-être aurais-je dû parier, j’aurais certainement gagné gros en voyant le duo de shinigamis déguisés s’approcher des humains qui dégageaient de l’énergie. En attendant la principale source de chaos ne vint pas des humains, mais bel et bien de notre camp : le garçon des Marches Failles approchait dangereusement de la tête la moins accueillante du quatuor, un cookie comme appât. Pensait-il sérieusement que cela fonctionnerait ? En tout cas la réponse en face ne tarda pas à arriver, l’homme aux atours bestiaux dévoilant sa véritable nature : une âme camouflée derrière un gigai, le mannequin tombant sans vie à terre alors que l’ex-shinigami armait son poing pour frapper l’un des nôtres. Ainsi allait prendre fin la partie sympathique de la mission…

La situation aurait pu rapidement dégénérer si l’un des hommes n’avait pas hurlé de tous ses poumons pour stopper son camarade. Je haussais un sourcil, me demandant si le cri n’allait pas alerter les humains alentours, tellement sa voix avait de quoi porter loin… Mais le dénommé Kyouda rangea sa rancœur et décida de se remettre en rang. Le roux répondait à mes signes, avant de clairement nous faire comprendre qu’ils n’étaient pas là pour qu’on fasse semblant de s’ignorer. Des humains pas ordinaires… Cette phrase faisait écho dans ma tête alors que je me caressais le menton, curieux de la nature même de ces hommes. Le sauvage, étant une âme de base, je l’écartais de l’équation, mais les 3 autres avaient mon attention.

Pourquoi ont-ils plus d’énergie spirituelle qu’un humain normal ? Comment ont-ils fait pour développer cette caractéristique ? Et beaucoup d’autres questions qui traversaient mon esprit. Cependant, je savais bien que ce n’était pas le bon moment pour les interroger là-dessus, après tout ils étaient déterminés à garder l’objectif initial de notre mission : l’objet. Suite à quoi le second roux, aux vêtements bien plus festifs, s’avancer pour nous inviter à jouer selon leurs règles. Amusant, j’observais les humains parler avec un sourire fin sur les lèvres, mes pensées illisibles sur mon visage alors que je les détaillais du regard. Ils voulaient jouer à ce genre de jeu avec nous ? A moi de leur montrer qu’on pouvait s’amuser sans avoir toutes les informations sur le camp d’en face.



Plusieurs théories sur les raisons qui ont pu pousser ces membres de ce cultre à sortir. Soit ils sont confiants dans leurs capacités, en partie d’après ce qu’à dit le clown, ou bien nous sommes proches de l’une de leurs bases. Ou bien… cet objet, comme je le craignais, pouvait avoir un impact sur ceux qui l’approchent. Mon ton se fait plus froid, mon sourire disparaissant alors que je fixais le barbu du groupe, mon regard en biais appuyant mon sérieux.



Pour l'instant j'ai juste des picotements en moi, mes veines restant sous contrôle... Je ne sais pas si ce que je recherche est proche, mais je ressens quelque chose. Mais je dois rester sur mes gardes, je sais désormais “qu’ils” existent, qu’ils continuent de m’observer depuis un endroit où je ne peux les voir… Avant que l’ambiance ne devienne plus que glaciale, je lavais mon expression sur le visage pour afficher un sourire enjoué, aux antipodes de mon humeur précédente alors que je montrais mon pouce au groupe d’humain, en signe d’approbation.



Légère inspiration, mon rictus s’étirait sur mon visage alors que je ne quittais pas du regard les humains qui se désignaient comme “pas ordinaires”, intrigué.

Le plan tombe à l’eau à une vitesse folle. Shun se présente devant l’un des humains, faisant fit des directives, cookie à la main et le lui tend comme pour voir sa réaction. Cela n’aurait pas tant inquiété la jeune femme si elle ne sentait pas cette énergie émaner d’eux. C’est qu’il ne sont pas normaux. Elle sert un peu plus le bras de Yoh, enfonçant sans le vouloir ses ongles dans sa peau. Elle craint pour la vie de Shun. C’est un adorable idiot qui pense pouvoir ami de tous à coup de sucrerie. Elle mord l’intérieur de sa joue, se retenant de lui hurler de reculer et pensant intérieurement que c’est sa faute et qu’il est sous sa responsabilité. Il ne faut cependant pas qu’elle grille leurs couvertures, elle doit rester dans son rôle de femme de marchand. D’autant plus qu’il y a un des humains qui semble la reluquer plus que les autres. Il sort même un carnet qui ressemble étrangement à celui qu’elle avait perdu il y a maintenant 30 ans de cela. Sans doute qu’il s’apprête à noter ses mensurations. Elle se force à croire qu’il ne s’agit que de son imagination concernant la ressemblance avec SON carnet, que des carnets comme celui-la il y a en sans doute des millions dans le monde humain, que même si cette petite encornure en haut à droite lui rappelle celle qu’elle avait déjà vu, ce n’était pas vrai. De toute manière, c'était impossible, elle l’avait perdue à Shikoku, ça fait quand même une sacré trotte d’ici. Ces yeux faisaient des aller retour entre Shun et le carnet. Ne pouvant réellement détacher son attention de cet homme qui la regarde et regarde le livre tour à tour.

Soudainement le corps du garde basané tombe au sol, tel la chenille qui sort de sa nymphe. Stupeur. Un gigai. L’homme est un shinigami et l’énergie spirituelle qu’il dégage et folle. Pire que tout, il s’apprête à porter un coup à Shun. Rin sait ne rien pouvoir faire à part agripper fortement Yoh. Elle libérera son Shikai pour le sauver, mais ce ne sera qu’après une méchante blessure et que s’il est capable de parler. Autant dire que si le coup porte à la gorge ou qu’il n’arrive pas à l’encaisser, c’est la mort assurée. Crier, le seul réflexe qu’elle peut avoir, et alors qu’elle ouvre la bouche c’est la voix d’un autre qui retentit. Le garde roux à la barbe naissante arrête son camarade. Mais sa voix semble étrangement forte, pleine d’une énergie non humaine.

Le sauvage écoute son camarade, le coup n’est pas porté et il endosse à nouveau son gigai. Les voilà sauvés, mais dans une situation incongrue. On les nommes pour ce qu’ils sont, des shinigamis, et on va même jusqu’à répondre au stupide coucou du Panacéen. On les voit, c’est indéniable et on leur demande de cesser toute mascarade. Rin lâche Yoh, arrêtant son jeu d’actrice et affichant un air sombre en remplacement de son faciès de “jeune femme amoureuse”. Plutôt franc, les humains affirment savoir pourquoi ils sont venus et vont jusqu’à provoquer des négociations. Celui ressemblant à un clown maléfique explique même qu’il sait que les shinigamis ont des principes. Il n’a sans doute jamais vu un Marche-Faille de sa vie. Si certes il y a des codes, Rin et Shun sont toutefois capables de s’en affranchir sans réel problème. On leur propose toutefois une sorte de trêve s'apparentent à un petit jeu de chasse au trésor. Le Culte Tellurique, le nom que le groupe c’est donné et qui montre plus une association hautement plus grande que quatres clampins à la prédominance rousse, semble assez sûr d’eux.

Rin ne quitte toutefois pas l’homme le plus élégant et son carnet, quand il s’approche d’elle, ses muscles se tendent naturellement pour un assaut. C’est que en tant que femme, le prédateur masculin, elle le connait bien et dans cette situation, elle ne peut pas faire grand chose. Il ne faudrait pas qu’elle soit la raison d’un conflit, telle une Reine dont les deux amants se battent pour la conquérir.  Vision poétique d’une guerre sanguinaire.

L’homme lui tend le fameux carnet, qu’elle regarde sur la pointe des pieds, ne souhaitant pas courir trop de risque à se rapprocher. Son visage blêmit, sur les carnets il y a des croquis. Pas n’importe lesquelles, elles les connait ceux-là, ce sont de son obasan. Un frisson lui parcours le corps alors qu’elle se saisit du carnet à une vitesse folle. L’homme lui pose alors une question qui vient la déstabiliser complètement.



Impossible! Impossible, impossible, impossible…
Ses mains cherchent le fameux mot, la fameuse lettre d’adieu et elle la trouve, à l’emplacement que ses souvenirs lui ont indiqué. Des larmes viennent perler sur ses joues, incontrôlable tristesse qui lui sert le cœur. Elle entends au loin le Panacéen répondre au Culte, elle ne saisit pas les mots. Toute son attention est concentrée sur ce carnet, qu’elle saisit maintenant à bras le corps, tout contre son cœur. Elle a peur de le perdre à nouveau. Si ce souvenir est précieux, le savoir là est encore plus perturbant. Par chance, il retrace sa vie d’avant et non sa vie de shinigami et ses capacités actuelles. Il ne peut donc pas lui porter préjudice à elle et ses camarades. S’ils connaissent les shinigamis ce n’est pas par sa faute.




Des questions légitimes pour la jeune femme. Elle voit soudainement le visage de son interlocuteur s’illuminer et elle ne ressent aucune méchanceté, aucune fausseté, l’homme semble heureux de la rencontrer. Elle essaie de retrouver une certaine contenance et naturellement son esprit va vers Shikai et vers Shun par extension. Elle ne laisse pas le temps à son interlocuteur de répondre qu’elle convoque son partenaire.



Le jeune homme n’était de toute manière pas très loin. Garde du corps autoproclamé de Rin, il la suivait partout. La sorcière était rassurée de le voir à ses côtés, épaule compatissante sur laquelle elle pouvait s’appuyer. Fidèle canin qui lui donne son soutien inconditionnel sous récompense de cookie et qu’elle chéri à sa manière.



Elle sert un peu plus le carnet contre elle en attendant la réponse à ses questions. De toute manière elle a décidé de leur faire confiance ou du moins de l’accorder le bénéfice du doute ne serait-ce que pour les remercier de lui avoir redonner le carnet.

Votre entrée en scène n’est pas la plus classique qui soit, surtout du point de vue des shinigamis qui, pour la plupart, n’ont pas tant l’habitude de flirter avec l’espèce humaine plus que de raison et surtout, plus que de besoin. Pour autant, tu n’es pas si peu familier avec tes homologues mortels, ayant déjà pris cette habitude de te fondre parmi eux depuis bien longtemps. Par chance, ta compagne improvisée semble également être parfaitement à l’aise avec ce plan qui se dessine et avec l’idée de se mélanger aux âmes vouées à périr dans le siècle à venir.

Des humains supérieurs, tu sais déjà à quoi cela peut ressembler. Les Ebisujins étant un parfait exemple en la matière. C’est donc peut-être ton manque de savoir qu’il faut accuser, ou ton manque de prudence, mais c’est tout à fait sereinement que tu t’avances vers le groupe qui sert de gardes à l’entrée du village. A ton sens, le rapport de force est en votre faveur, d’autant plus qu’il n’y a absolument aucune chance pour que votre supercherie n’éclate au grand jour. Après tout, Rin est bonne actrice et même s’il s’avérait que les messieurs face à vous ne vous croient pas, comment pourraient-ils soupçonner votre véritable nature ? Impossible.

Le plan est simple, mais devrait faire preuve d’efficacité. Il n’y a pas besoin de se compliquer davantage la tâche, après tout, la simplicité est souvent couronnée de succès. Votre duo se charge de l’entrée principale, le reste du groupe prend de l’avance et progresse à l’intérieur du village. Tout est décidé, tout est tracé.

Alors pourquoi ? Pourquoi dans ta vision périphérique s’ajoute une silhouette qui, selon les directives, n’a rien à faire là ? L’instant est hors du temps et défie toute logique, bien plus que ton autorité. Tu assistes à la proposition de Shun et à cette offrande de… cookie ? Tes sourcils se froncent naturellement avant que, rapidement, tu ne retrouves un calme d’apparat, ne pouvant griller ta couverture aussi bêtement. Tu as toujours su que certains Marche-Faille ont un problème avec l’autorité et les consignes à suivre, mais là, l’initiative te semble irréelle.

Malgré la tentative de Sora, le plan tombe complètement à l’eau lorsque le corps du basané s’écrase sur le sol -s’avérant en fait être un gigai- et que l’offensive ennemie s’enclenche. Tes capacités sont bridées par ton corps artificiel et même si tu prenais l’initiative de répondre à l’assaut par une contre-attaque, le résultat resterait le même : vous devez encaisser une perte. « Tch. » Tu n’espérais pas qu’une bataille s’enclenche si tôt, encore moins avec ceux que tu croyais être des humains… Sont-ils des Shinigamis qui ont fui la tutelle du Concile Blanc ? C’est la première idée qui te vient et tu n’as pas le temps de creuser davantage les autres options.

D’une vocalise impressionnante, la déferlante ennemie est stoppée. Le plus imposant des deux rouquins paraît être celui en charge du quatuor, information notée. Les doigts de Rin jusqu’alors plantés dans ta peau te relâchent et naturellement, tout revient à la normale et les masques tombent. « Soit. » De là, chacun est happé par ses propres intérêts, notamment la Marche-Faille qui rapidement, se retrouve en tête à tête avec le brun soigné, sans que quiconque ne les dérange réellement.

Les questions et les révélations s’enchaînent et pour ta part, il y a beaucoup de choses qui t’échappent. Tes shinigamis agissent de manière solitaire et tu croirais presque que certains membres retiennent des informations capitales. « Plus que cet objet, dans l’immédiat, il y a des questions plus importantes. » Tu arbores toujours ton gigai, gage du fait que tu ne cherches pas à engager le moindre conflit armé, puisqu’au sein de ce corps, tes capacités sont complètement bridées. « Qui êtes-vous ? » Voilà déjà une première démarche intelligente. « Vous connaissez l’existence des Shinigamis et êtes capables de les voir. C’est… singulier. » Le moins que tu puisses dire. D’autant que cela te passionne. S’il y a un mystère ou une révélation derrière tout ça, alors tu souhaites absolument la dénicher. « Cela fait-il de vous d’anciens soldats ? » De l’armée invisible, évidemment.

Tu pivotes légèrement vers le dernier venu de ton groupe, le membre de la Panacée, qui, d’un sous-entendu, a jeté un léger froid sur l’audience. « Soejima-kun, as-tu une révélation à nous faire ? » Puisque pour se sentir menacé par cet objet, ton acolyte doit bien lui trouver une identification particulièrement dangereuse. D’autant que vos interlocuteurs te semblent ouverts aux négociations et à l’échange. Ils ont définitivement des choses à vous révéler, en l’état, collaborer peut-être une solution de sécurité à court terme.

Pourquoi ? Parce qu’un nouvel individu s’est manifesté dans le "camp adverse" et qu’aucun de vous ne l’avait repéré. Parce que de ce que tu viens d’en voir, tu n’es pas réellement sûr de pouvoir constituer un solide plan d’action avec l’imprévisibilité de certains… Pour l’heure, la trêve s’image comme la meilleure option possible.

« Nous sommes d’abord présents pour enquêter. » Histoire de remettre les pendules à l’heure. Le Concile Blanc n’est jamais très fan de ce qu’il ne connaît pas et cet objet est un mystère absolu. « Nous pourrions effectivement collaborer, d’autant que vous ne semblez pas menaçants à l’égard des humains. » Ce qui est plutôt une bonne chose pour toi, dans l’immédiat, tu n’es pas emballé par l’idée d’un massacre de grande ampleur. « Mais avant toute chose, qu’est-ce que le Culte Tellurique ? » Tu jettes un œil vers l’homme au teint hâlé, quelque peu impulsif. « Certains d’entre vous ne portent pas les Shinigamis en haute estime et d’autres menaces pourraient être perçues comme une déclaration de guerre. Puisqu’aucun ici ne souhaite combattre, peut-être devrions-nous d’abord apprendre à nous connaître ? » Les desseins d’une organisation que tu ne connais pas et qui, visiblement, s’amuse à purifier des pyramides démoniaques, c’est une bonne information à prendre. D’autant que dans ces négociations diplomatiques, vous avez l’avantage de par la mésaventure précédente. Comme le dit l’adage de la banlieue du Seireitei : gratte ce que tu peux gratter, mon frère.

Avant d’aller plus loin et de s’aventurer dans ce qui pourrait être le territoire ennemi, la collecte d’informations est primordiale. Le tout te semble assez évident pour que tu n’aies pas besoin de signifier aux autres membres du groupe que suivre aveuglément des inconnus n’a rien de bon… Enfin, tu l’espères.

Spoiler:

L’androgyne, le dernier participant fait son entrée. Ancien templier de Templar, l’apparence de Kyoka est sous gigai. Aucun des shinigamis ne pouvait penser à ce que le dernier participant soit de l’armée invisible. @Hayate Kyoka, tu es sous couverture et tu n'émets aucune énergie spirituelle. Cependant, tu n'interagit avec aucun shinigami, ta couverture est donc toujours intacte, mais jusqu’à quand ? Ton allié de cœur, @Masamune Sora semble avoir compris qui tu étais.

Vainqueur de Templar avec Shinrai, vous vous étiez séparé sans réellement savoir si les membres du Culte Tellurique avaient pu sortir vivant ou non. Mais comme toujours, ta positivité et ta confiance en eux @Hayate Kyoka ne t’a pas fait défaut. T’adressant au barbu de façon bizarre, celui-ci fait les gros yeux. Il comprend que l’équipe adverse peut être certains de tes alliés et que tu ne veux pas forcément griller ta couverture :



Shinrai te frappe à son tour mais de manière très douce comme s’il ne voulait pas frapper une femme. Il n’est pas très doué pour mentir, ou jouer un rôle, tu le sais mieux que personne @Hayate Kyoka. La nuance de son discours comparé à ses précédentes interventions est totalement différente. N’importe qui pourrait voir qu’il y a anguille sous roche. Une certaine atmosphère malaisante est présente.

De l’autre côté, Kiseru essuie légèrement ces joues humides. Celle qu’il recherchait depuis toujours contemplait le véritable carnet de ces yeux :



Alors qu’il te faisait face @Kanamori Rin comme s’il voulait continuer la discussion, le roux au vêtement de bouffon intervient.





@Kanamori Rin, tu ne comprends pas ces derniers mots. On dirait des adieux, comme si tu n’allais pas pouvoir le revoir de si tôt. Kiseru se rapproche alors du bouffon, Hinkaku Kansei. Le roux dégrafe sa boucle d’oreille de son oreille gauche et l’envoie à Kiseru. Sans un mot, le brun s’exécute et attache cette boucle à son oreille gauche. Quelque chose se produit aussitôt. Le corps du brun et du roux se rapproche et se heurte. Un léger flash de lumière se produit devant vos yeux. Et désormais un nouvel être physiquement se présente à vous :




Une fusion des deux humains vient d’avoir lieu sous vos yeux. Son énergie spirituelle a légèrement augmenté.



Après ces paroles, vous vous rendez compte en effet, que lorsqu’il était sous forme shinigami, Kyouda ne possédait aucun Zanpakuto. Le nouveau être s’avance d’un pas. Sa prestance semble tout à fait différente de tout à l’heure. Raclement de gorge, le nouveau brun au boucle d’oreille prend la parole :



L’humain transformé s’adressait à toi @Soejima Nobunaga. Son regard se tourne désormais vers toi @Higure Yoh. Un sourire s’affiche sur son visage.



Le brun tourne son regard vers toi @Hayate Kyoka et te fait signe de venir le rejoindre :



@Hayate Kyoka, étant sous couverture et sous gigai, tu peux décider oui ou non de te révéler sous ta vraie forme, ou de cacher ton visage sous gigai. Seul @Masamune Sora est au courant.

En effet, si les humains révélaient au monde entier l’existence des shinigamis, de la deuxième chance possible après la mort. Quel impact pourrait avoir le Nihon ? Le prix d’un suicide pourrait éventuellement faire gagner l’immortalité ? Tout votre groupe comprend l’impact de ce lien shinigami-humain. Désormais, vous êtes également dans ce lot d’individus ayant pris contact avec les humains, malgré les règles établis par le Concile Blanc. Vous vous mettez vous aussi dans la même situation qu’@Hayate Kyoka vis à vis des humains.

Puis le brun continue et te fixe du regard @Masamune Sora :



Le sauvage, le faux shinigami se rapproche de vous. D’un geste ample, il soulève sa cape, laissant afficher quelques tatouages. Deux carnets jaillissent de son corps. Étant là avant vous, ils avaient pris la peine de dissimuler les carnets dans des runes.




Kyouda se dirige vers @Higure Yoh et lui tend le carnet. Celui-ci semble être fait d’énergie spirituelle. Tu seras le possesseur du carnet pendant tout le long du jeu. Puis Kansei prend le sien. @Okinawa Shun, tu te fais totalement ignorer comme un enfant pénible embêtant un groupe d'adultes.

Vous êtes tous sur la ligne de départ [D0]. Vous formez deux équipes. Vous êtes sur le point de commencer le défi : “Card Village”.

La femme n'en croit pas ses yeux, ou plutôt ses oreilles et son Gigai. Shinrai est mauvais acteur à un point qu'elle n'aurait pu imaginer. Elle s'en voudrait presque d'avoir ainsi fait son entrée. Par chance, les autres shinigamis semblent bien peu préoccupés par son entrée en scène et cela se comprend totalement. Ils doivent encore être sous le choc de la révélation qu'un groupe d'humain est organisé et souhaite faire une course contre la montre avec eux. Ce n'est pas vraiment quelque chose de commun. Kyoka aurait presque un peu de peine pour ses camarades de la Soul Society. Elle pointe du le type aux cheveux noirs qui semble avoir reçu une certaine éducation et tourne la tête vers Shinrai pour lui demander, à moitié sérieusement :



Si elle plante son regard sur les humains qu'elle ne connait pas, comme si cela lui permettrait de découvrir ce qu'ils ont derrière l'esprit, elle n'en perd pas moins une miette de ce que dise ses compères. Elle compte se servir de ces bribes d'informations pour rechercher parmi eux ceux qui seraient susceptibles de la rejoindre dans cet entre-deux mondes -et accessoirement de rejoindre son équipe-. Bon, elle croit déjà pouvoir compter sur Sora. Mais, y aurait-il une autre personne dans le lot ? Peut-être la brune... Elle semble connaître un des humains. Le Panacéen ne lui semble pas être le meilleur compagnon possible, il lui parait particulièrement méfiant et un peu différent du souvenir qu'elle en avait. Shun ? Même pas en rêve. Le dernier homme ? Il semble ouvert à la discussion et, intelligent, sensé. En soit, il n'est pas impossible qu'elle parvienne à former son équipe rapidement.

Le regard de l'officière en gigai est soudainement attiré par quelque chose qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. Deux putains d'humains viennent de fusionner sous ses yeux. Elle se pince le bras trois fois, pour s'assurer qu'elle n'est pas en train de rêver. Mais non. Deux humains ont vraiment fusionné. Elle a entendu dire qu'il était possible pour un shinigami et son zanpakuto de fusionner mais jamais de fusion entre deux shinigamis. A cette instant, elle songe que les humains sont vraiment incroyables. Et un peu effrayants à la fois. Ont-ils vraiment besoin des shinigamis ? La réponse est certainement non.

"Hé, le shinigami qui traine avec les humains ! Il viendrait pas de nous insulter, nous autres zanpakutos ?!"
"Hakujou... s'il te plait... j'essaie de me remettre de cette scène à laquelle je viens d'assister."
"Crois-moi, si tu deviens comme lui, tu toucheras plus à mes pouvoirs."

La pugiliste se sent vidée. Elle croyait avoir atteint de nouvelles hauteurs depuis la dernière fois. Mais, visiblement, elle est encore bien loin de pouvoir être comparée aux humains et à leur progrès fulgurant. D'ailleurs, n'ont-ils pas retirés des boucles d'oreilles avant de devenir un ? Cela pourrait-il être un artefact, à l'origine de cette fusion. Une création de Făbĕr, peut-être ? Elle lâche un soupir. L'humain "deux-en-un" fait signe à la shinigami sous couverture de le rejoindre. Elle s'exécute immédiatement, se demandant ce qu'il pourrait bien lui vouloir.

La voilà maintenant affichée comme une shinigami ayant quelque peu envoyé valser les tabous de la Soul Society pour protéger des humains, devant des shinigamis qui pourraient peut-être souhaiter la faire chanter, voire exécuter. L'envie de pleurer lui vient instinctivement, comme la pensée que les hommes sont tous des crétins -sauf peut être Shirushi Taiken-. Maintenant, elle se sent comme un mouton encerclé par une meute de loups. Elle tapote amicalement l'épaule de celui qui vient de la vendre. Elle n'a pas la moindre intention de montrer son visage. Pour les raisons énoncées plus tôt, mais aussi pour préserver autant que possible la réputation de sa division, un peu trop malmenée à ses yeux.



Evidemment, le "ces types" ne fait pas référence à Sora, la petite lueur d'espoir de Kyoka. Aaaah. Que ferait-elle sans son chaleureux et encourageant maître spirituel ? Surement pas grand chose. Comment aurait-elle vécu le fait de se retrouver totalement seule dans cette situation, sans doute cela aurait-il fini par une désertion au prix d'une partie de son âme. Alors, d'une certaine façon, le Parle-Esprit est son sauveur.
Une fois que l'on passe aux choses sérieuses et que le shinigami déserteur sauvage refile un livre au Mande-Tempêtes, la pugiliste observe les humains, puis les shinigamis. Elle sait qu'elle va devoir faire un choix. Mais, ne l'a-t-elle pas déjà fait ? Elle a promis à l'Empereur qu'elle irait récupérer cet objet. Elle a choisi de protéger l'humanité. Récupérer cet objet pour les humains ne devrait pas mettre en danger l'ordre du monde ou la Soul Society. Elle ne pense pas que Taiken voudrait récupérer un objet pour faire le mal et elle est persuadée du plus profond de son âme que Shinrai est foncièrement bienveillant.



L'officière aimerait bien communiquer avec Sora, ne serait-ce que pour être sûre qu'il ait bien compris le message. C'est que la position de son ami n'est pas bien facile. La femme ne saurait dire s'il serait plus judicieux qu'il vienne avec les humains ou qu'il reste auprès des autres shinigamis, c'est embêtant tout ça...

HRP:

Collaborer, collaborer, vous avez tous ce mot à la bouche, chacun sûrement avec sa propre définition du terme. Pour ta part, tu as beau te rallier à cette solution qui, sur l’instant, semble être un compromis acceptable, l’idée n’est cependant pas de faire aveuglément confiance aux individus qui vous ont barré la route. Problème ? Tu n’es pas non plus certain de pouvoir faire pleinement confiance aux shinigamis qui t’accompagnent.

Parce que la réalité d’une armée décomposée est cruelle. Les dix divisions qui composent votre corps sont certes toutes alliées, mais ô combien différentes et lorsque tu es amené à côtoyer des individus épars de l’Armée Invisible, les problèmes les plus ancrés dans vos rouages se manifestent assez clairement. Le shinigami au cookie est un problème majeur à canaliser, tu sais que la Quatrième Division connait parfois quelques problèmes comportementaux et ça tombe particulièrement mal. Sa discipline va être mise à l’épreuve et aux vues de ce qui se profile, tu ne penses pas pouvoir te montrer clément très longtemps en cas d’écart. Heureusement, son accompagnante semble plus à même de le contenir, un point positif qui se ternit à vitesse grand V quand tu observes la proximité qu’elle entretient avec vos adversaires autoproclamés. Tu te mordilles doucement l’intérieur de la lèvre avant de poser tes yeux sur le second officier de votre escouade : il te semble impulsif, mais plutôt honnête, ce qui est une bonne chose sauf lorsqu’il en vient à insulter vos interlocuteurs pour les désigner… M’enfin, au moins, il ne s’est pas attiré leur courroux. Reste l’étendard de la Panacée. A l’inverse de Sora, lui te semble plus mystérieux et plus calculateur, mais c’est également, à ton sens, ton meilleur allié.

Tes songes te font patienter jusqu’à l’obtention des réponses à tes questions, mais ce qui vient t’en extirper, c’est bel et bien cette fusion qui s’opère entre deux des humains. Le moindre son se bloque dans ta gorge, tandis que tes pupilles restent figées sur le phénomène qui vient de se produire. Il y a bien des questions qui assaillent de nouveau tes pensées, toutefois, la parole n’est plus à toi et il te faut faire preuve de respect en accueillant le discours de nouvel arrivant.

« Il est rare que des liens solides se créent en se défiant. » Mains dans les manches de ton large kimono, tu fixes l’individu qui vient de t’abreuver de nombreuses informations. « Une entité puissante et capable de ravir quelque chose aux Shinigamis est une menace potentielle. » Après tout, eux-mêmes en sont conscients. Le savoir qu’ils détiennent et cette énergie qu’ils abritent sont une menace pour l’équilibre du monde et en l’état, il t’apparaît que s’ils cherchent réellement à initier un lien égalitaire avec vous autres, détenteurs d’une seconde vie, l’idéal serait de prouver sa valeur, mais également sa dévotion à l’idée de collaborer.

Informations et livres en ta possession, tout semble fin prêt pour que vous puissiez vous lancer dans cette aventure ludique. Tout ? Pas vraiment. Une règle unique, au moins, la structure du jeu est simple. Pour autant, qu’est-ce qui vous oblige à la respecter ? Et si vous n’y êtes pas véritablement soumis, alors qu’est-ce qui prouve que les humains ont l’intention de réellement jouer le jeu ?

« Vous avez appris à faire confiance aux shinigamis grâce à… » Tu observes le jeune homme, mais malgré de longues secondes, tu n’es pas capable de le reconnaître. Surement ne l’as-tu jamais rencontré. « … lui. Cependant, un shinigami qui se rallie à votre cause n’est, pour l’instant, pas digne de confiance à nos yeux. En ce sens, vous ne verrez aucun inconvénient à ce que l’un de nous vous talonne, j’imagine ? Il serait idiot de vous croire sur parole, d’aussi bonne foi pouvez-vous être. » Parce que le fait qu’ils soient plein de bonnes intentions est une chose, néanmoins, vous ne pouvez risquer de vous faire berner. La question est de toute façon rhétorique : ce n’est pas une demande, mais une condition. Après tout, rien n’interdit cette stratégie.

« Soejima-kun ? » Nul besoin d’élaborer davantage, en t’écoutant, le jeune homme a probablement compris quel allait être son rôle s’il l’acceptait. Il te semble être le choix le plus logique en l’état. « Si personne n’y voit d’inconvénient, tu te sens capable de remplir cette tâche ? » Les choses devenant plus sérieuses, tu t’extirpes de ton Gigai, la couverture n’ayant plus aucune raison d’être.

Calmement, te voilà à réciter un bref aria qui t’amène à la formulation d’un sort. « Kaido n°27 : Renketsu. » L’onde spirituelle s’échappe jusqu’à atteindre Nobunaga pour initier un contact télépathique avec dernier, contact que tu mets à l’épreuve immédiatement. « Il va probablement être difficile de maintenir continuellement le lien, mais ça sera plus pratique de communiquer de la sorte pour l’instant. Si la situation dégénère et que tu ne peux pas me contacter, tu as un moyen de te faire remarquer ? S’ils nous voient, ils peuvent peut-être intercepter les Jigokucho. » Dernières formalités à définir avant de vous séparer.

Pour les autres et toi-même, l’idée est simple. Il va d’abord falloir vérifier la véracité des propos du fusionné et si ce village s’avère, en effet, être une épreuve à part entière, alors l’idéal serait de la réussir avant vos opposants. Dans le cas contraire, l’affrontement allait peut-être être inévitable.

« Bien, tout le monde est prêt ? » Tu rassembles tes troupes, zieutant la zone qui vous entoure. « Certains d’entre vous ont peut-être encore beaucoup de questions à leur poser. » Tu fixes Rin, le regard vide d’accusation, comprenant que sa situation n’est pas facile même si tu ne la comprends pas totalement. « Mais à partir de maintenant, nous nous devons de les considérer comme des adversaires. » Petit hochement de tête et te voilà à dévisager Shun. « Les écarts ne seront pas pardonnés. Quoiqu’ils puissent en dire et peu importe à quel point ces humains vous semble amicaux, deux shinigamis - potentiellement des traîtres - les ont rejoints. Ils ont sans doute des informations sur nos savoir-faire, nos capacités, nos mœurs et nos règles. Or, nous sommes dans le flou total. Chacun ici dépend de l’autre, alors montrez-vous dignes. » Semblant de discours motivant, tu informes avant tout chaque Dieu de la Mort présent que tu comptes sur lui. Evidemment, la confiance se mérite et les déceptions se payent. Si les humains te fascinent encore plus avec ces nombreuses découvertes, tu ne peux te résigner à perdre contre eux.

« Commençons. » Tu lèves ce bras qui détient fermement le livre que l’on t’a offert et te dirige vers le centre du village d’où s’élève un arbre. Sans information et avec l’initiative, vous n’avez pas vraiment d’autres choix que de vous fier à votre instinct et c’est là-bas que le tien te guide.  

Spoiler:

Du coin de l’oeil, j’observe. Les lèvres scellées, je porte mon attention sur mon entourage, autant de mon côté que de celui des humains. Trop d’agitation, trop de questions, et si peu de réponses. Je fronçais les sourcils lorsque le clown rappelait l’un des siens, l’homme qui avait offert un objet à Rin s’écartant, laissant la femme en larmes. Mon regard devient dur l’espace de quelques secondes, mon sang stimulait par la situation alors que je suivais des yeux les deux humains qui se retrouvaient. Puis un flash se produit, et il n’existait désormais plus qu’une seule énergie spirituelle là où deux signatures se faisaient face il y a quelques instants. Bien sûr que j’étais choqué, qui ne le serait pas ? L’ex-shinigami ajoute un commentaire, dénonçant ceux qui restent avec un zanpakuto accroché à leur ceinture… Et je décide de le dévisager, un ricanement faisant écho dans ma tête.




L’humain au nouveau visage s’avançait et s’engageait à répondre à la majorité de nos questions, mais pas au plus essentielles à mes yeux. Ce serait hypocrite de ma part de dire que j’en avais quelque chose à faire du faible équilibre de notre monde, les humains comme les shinigamis ayant déjà un pied dans le monde de l’autre. Depuis quelque temps je me suis mis à remettre en question énormément de choses enseignées par le Concile Blanc, et j’en suis même venu à me demander si toute cette histoire de Seireitei n’était pas qu’un prétexte pour un dessein encore plus grand. Si on abordait la question sous un regard scientifique, tout ça me paraissait trop gros pour ne pas ressembler à une expérience de grande envergure… Mais je n’avais aucune preuve à l’appui, juste des suspicions, et un brin de paranoïa.

En revanche, ce qui est certain c’est que les humains ne parlent pas plus que ça de l’objet. Et ça commence à me déranger, de l’intérieur. Je ne dis rien ni n’en remets une couche, l’Officier à côté de moi ayant à son tour posé une question à mon attention, bien que la fusion des humains et toutes les réponses obtenues avaient noyé son interrogation. Pour l’instant. Je retenais néanmoins sa façon d’aborder la situation, la trouvant appropriée pour un officier… Si seulement Kusanagi Seigen avait agi de la sorte, avec un minimum de méfiance… Bref, il était trop tard pour regretter le passé, seul comptait le présent, pour l’avenir. Ainsi, la fameuse collaboration des humains était bien différente de ma conception du terme, les Cultistes souhaitant nous faire rentrer dans leur série de défis et de jeux… Ce qui me déplaisait fortement.




Seulement si c’est bien ce que je pense. Tant que je resterai coincé à l’entrée du village je ne pourrais pas être certain. Il faut que je puisse me déplacer sans attirer la suspicion de mes camarades… Et je n’aurais jamais pensé que la solution viendrait de l’un des deux leaders de l’escouade. Retournant un regard à l’attention d’Higure Yoh, je laissais mon cerveau traiter les informations avant de rapidement comprendre où le nécromancien souhaitait se diriger. Définitivement, il était plus malin que je le pensais, et mieux valait en faire un allié plutôt qu’un adversaire. Peut-être… serait-il capable de m’assister dans cette intrigue ? C’était donc avec un fin sourire sur les lèvres que j’acceptais sa proposition.



Sans tarder, un lien mental se formait entre l’Officier et moi, tandis que je me sentais capable d’envoyer les messages à travers la pensée. N’en attendant pas moins venant d’un nécromancien de son calibre, j’acquiesçais de la tête. Immédiatement mes pensées se transformaient en mots, puis en phrases, avant de traverser le lien entre nous et de l’informer.



Mon regard se tournait vers le groupe d’humains, qui auraient certainement leur propre manière de se plaindre face à cette condition imposée par Yoh. Souriant sincèrement, amusé par la situation, j’essayais de rassurer la team adversaire sans vraiment prendre au sérieux toute cette histoire de concurrence.



Lorsque je voyais le reste du groupe s’éloigner pour se diriger plus profondément dans le village, je décidais de prendre un risque et de confronter, d’une certaine façon, Higure Yoh, à travers la pensée. Même si, réellement, c’était plus une forme de façon de l’évaluer.




Plusieurs théories traversaient le courant de ma pensée, mais je sélectionnais soigneusement mes mots pour ne pas non plus déconcentrer mon interlocuteur, tandis que je devais gérer les humains de mon côté.

La vérité est toujours surprenante de part sa simplicité. Le mensonge est complexe car il se veut vrais. Il faut inventer une histoire assez vraisemblable capable d’imiter son opposé tout en la fondant sur des fausses preuves qui elles-aussi doivent être tangibles. Rin est une bonne menteuse, elle sait manipuler les mots, sans véritablement en tirer prestance ou charisme, elle sait donc pertinemment que l’homme devant elle ne lui ment pas quant à son identité.

Haki Kiseru.

Le même nom que sa grand-mère, difficile de ne pas l’oublier. Elle examine tout de même son visage, cherchant à y trouver des traits communs, peut-être l’expression du regard ou la teinte de ses iris. Il faut avouer qu’il y a toutefois quelques générations d’écarts et que les ressemblances sont dures à voir. Son Obasan avait un fils, il ne fallait jamais lui en parler au risque d’attirer son courroux. Il avait abandonné sa mère pour une meilleure vie, du moins c’est ce que lui avait dit les voisins. Il était donc possible que cet homme ait eu un fils qui serait ce fameux Haki.

Alors que Rin s’apprêtait à lui poser des questions pour s’assurer de la véracité de tout cela, le roux qui ressemble à un clown maléfique lui demande de venir prêt de lui. Ce dernier s’excuse et s'exécute. La sorcière se mord l’intérieur de la joue. C’est qu’elle n'apprécie pas que son “frère” de cœur soit traité comme un chien que l’on rappelle. Ce Haki était-il le Shun du roux ? Enfin il aurait une intelligence hors norme d’après son camarade, c’est une nette différence avec son ami canin. Après tout, il est de la famille de Rin, rien de plus normal à ce qu’il soit différent des autres. La sorcière trouve toutefois que les paroles du brun ressemblent à des adieux et elle détaille donc avec une grande attention le clown. Quand après l’envoie d’une boucle d’oreille du clown au frère de Rin, une fusion extraordinaire se produit, la jeune femme ouvre les yeux comme des billes. Naturellement elle se retourne vers Shun.



La confirmation ne se fait pas attendre, tandis que l’ex shinigami devenu aussi sauvage qu’un chat qui aurait été mis à la porte par son maître, explique qu’il existe bien d’autres armes que les zanpakuto dans ce monde. Sourcil interrogateur de la part de la jeune femme. Une arme ? Comparable à ce qu’ils viennent chercher ou d’un autre genre ? Voilà qui intrigue la Kaiin, d’autant plus que pour l’heure, elle ne possède pas réellement d’arme à part quelques sorts offensifs et qu’une telle information pourrait lui être utile pour l’avenir. La fusion humaine se lance dans de grandes explications, sans doute des réponses à ses camarades, mais elle n’a pas réellement suivi leur conversation. Le nouveau brun montre alors une cinquième personne que Rin n’avait pas remarqué. On la lui présente comme un nouveau shinigami. Décidément ça en devient un phénomène de mode de rejoindre les humains ?

Non pas que ça dérange véritablement la sorcière, mais de ce qu’on lui a expliqué c’est quand même contraire aux règles. On explique alors au groupe que le village d’humains est un réel défi et qu’ils allaient donc jouer à “un jeu” contre le Culte Tellurique pour gagner l’objet étrange qui avait nécessité l’envoie des shinigamis. Drôle d’idée, mais ça change d’un combat. Sourire aux lèvres, la jeune femme donne son précieux carnet à son fidèle compagnon.



Rin suit avec attention l’intervention de Yoh après la réception du livre nécessaire au jeu. Elle aurait souhaité voir ce que contenait le bouquin, peut-être les règles de la partie ou des enchantements puissants. De toute façon le commandement revenait au Mande-Tempête, il était donc naturel qu’il lui revienne. Il fit d’ailleurs un bon travail en demandant à ce que le Panacéen accompagne le groupe d'humains en surveillance. Rin en aurait fait autant, bien qu’elle sait qu’on ne lui accordera plus qu’une confiance limitée. Peu importe, elle avait avec elle un autre membre de la Yonbantai, son soutien serait suffisant.

Yoh rassemble les troupes et la regarde sans aucune animosité. Elle n’était peut-être pas aussi grillée qu’elle le pensait finalement. L’homme montre un semblant de discours de motivation, affirmant qu’ils se doivent tous d’être solidaires sous la menace d’écarts non pardonnés. La jeune femme sait ou se porte sa priorité, s’il n’y a pour l’heure pas de combat directe entre les deux camps, elle n’a pas à se prendre la tête avec des questions de loyauté.



D’un commun accord le groupe décide de partir en exploration du village. Espérons que les règles viennent à se préciser pour éviter un hors jeu rapide.

Les carnets étaient distribués et la simple règle de jeu annoncée. Il était évident que des stratégies allaient tomber. La leur semblait plutôt intelligente. Envoyer un espion pour talonner l’équipe adverse allait certainement être embêtant pour la suite du jeu. Card Village ? Il était facilement possible de déduire qu’il fallait potentiellement récupérer des cartes. Les équipes étaient désormais en place. Prêt à partir, mais les shinigamis parlaient beaucoup trop.

Shinrai fit un signe de tête à @Hayate Kyoka pour confirmer que c’était bel et bien des nouveaux alliés du Culte Tellurique. Comme à son habitude, l’androgyne se veut protecteur envers les humains. Le leader du groupe ennemi @Higure Yoh donne difficilement sa confiance. L’avenir de son groupe dépend de lui. Il est normal de prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir l'équilibre du groupe. Le fusionné prend alors la parole tout en donnant le carnet à @Hayate Kyoka :



Sourire narquois sur le visage du brun à la paire de boucles d’oreille. Puis Shinrai prend la parole pour te répondre @Higure Yoh :



Le mal rasé se rapproche de l’androgyne et entoure son bras autour de son cou et le serre un peu plus contre lui et dit :





Le brun s’adresse à toi, le porteur du carnet @Hayate Kyoka :





Il te montre la grande bâtisse blanche et bleu qui se trouve un peu plus loin [en C0]. Il souhaite y aller. Il semble avoir quelque chose en tête. Alors que vous vous apprêtez à partir, Kyouda se rapproche vigoureusement de toi @Masamune Sora.



Il se retourne laissant voler légèrement sa cape pour partir en direction du groupe d'humains en direction de la maison bleu et blanche. Quant à vous, @Higure Yoh semble avoir pris le chemin de l’arbre. Partant sur la droite, vous suivez le chemin avant de vous dirigez vers cet arbre plus grand que la moyenne. [D0 → D1 → D2 → C2].

Face à l’arbre, votre leader @Higure Yoh, ouvre enfin le carnet afin de voir ce qu’il peut se produire. Chacun de votre équipe semble se tenir autour de lui, pour y voir son contenu. Une carte semble déjà présente dans son emplacement 29. Vous voyez 31 emplacements.

Face à cet arbre, alors que vous avez tous les yeux rivés sur le carnet, une carte apparaît à l’emplacement 17. Voici les deux cartes qui vous sont révélées pour le moment :

Spoiler:

Que pouvez-vous bien faire avec ces cartes ?

De l’autre côté, les humains ont pris la direction avec @Soejima Nobunaga de la grande bâtisse bleu et blanche. Pénétrant tous à l’intérieur, vous voyez des lits entreposés ici et là. Un petit groupe semble complètement malade. @Soejima Nobunaga, ce décor te touche en tant que médecin. Tu sais que tu peux peut-être les aider. Puis le brun aux boucles d’oreille prend la parole et s’adresse à toi @Soejima Nobunaga :



Voilà où voulait en venir le brun. Vérifier la véracité de tes propos @Soejima Nobunaga. Devant toi, une bonne vingtaine de lits, tous bien rangés en ligne et en colonne. Ton geste peut potentiellement créer un début de lien avec le Culte Tellurique. Que vas-tu faire ? Vas-tu parvenir à les soigner ?

@Hayate Kyoka, une nouvelle carte apparaît dans le carnet depuis que ton groupe a pénétré dans cet hôpital. Tu es la seule à la voir.