La tournure des évènements commençaient à m’agacer fortement. Mon ami le zanpakuto était revenu à l’intérieur de son monde. Mon regard se teintait d’une moue un brin patraque, le duo semblait particulièrement ennuyant. Ils étaient forts, je n’avais clairement aucunes chances. Néanmoins, ils ne semblaient pas d’accord avec l’ensemble des informations que j’avais donné, mais ils devraient pourtant se contenter de ce que j’avais dis. Le contrat semblait rompu, ils n’avaient pas tenu leurs promesses. Ils n’étaient pas digne de confiance et j’allais mourir à cause de charlatan… 

La haine commençait à me ronger de l’intérieur, le sérieux commençait à apparaître au creux de mon bassin. Mon visage se serrait alors que l’ennemi fonçait sur moi avec une petite lame. Tiens quand je disais qu’une GROSSE épée, cachait toujours une petite chose derrière… La théorie a toujours raison. Un sourire narquois commençait à apparaître sur mon visage. Alors qu’il se stoppait d’un coup, à quelques centimètre du cuir de ma peau. Une légère blessure venait d’apparaître sur mon torse. Sans même que j’active quelque chose, une puissante déferlante de reiatsu se mit à apparaître à côté de moi. Mon zanpakuto venait d’apparaître:

« - Voyons monsieur l’épéiste, je me présente je suis le cerveau de notre duo. J’aimerai qu’on puisse discuter convenablement, je vous promet de ne rien faire qui puisse menacer l’intégrité de mon partenaire, mais j’aimerai qu’en échange vous puissiez faire preuve de courtoisie et d’honneur. Déjà que vous l’attaquez en traitre, maintenant alors que vous lui demander de parler pour vous rejoindre, vous l’attaquez alors qu’il a fait à sa façon donner les informations que vous quémandiez. Je tiens à dire, que je connais exactement la position des différents groupes, leurs puissances, leurs intérêt et ce qu’ils recherchent. En échange, je vous demanderai de pouvoir relâcher mon ami afin qu’on puisse discuter calmement. Un simple cookie suffira à satisfaire cet homme. Qu’en dites-vous? »

Le chacal noirâtre, semblait sûre de lui. Un immense pouvoir sembler naître au creux de cet esprit qui pour la première fois était apparu sans le consentement de son shinigami.

Shun semblait un tant soit peu confus:

« - Je ne t’es pas convoqué comment es-tu venu? »

Le sourcil totalement arqué, mais son interrogation partie complètement à la mention de cookie, un léger et épais filet de bave semblait perler le long de sa bouche. Un bruit tonitruant sortie de son estomac:

« - Oh oui des cookies s’il vous plait monsieur aux longs bras. Vous avez l’air d’être un fin gourmet? »


HRPG: 

J’essaye de jouer l’apparition de son T3. Sans attaquer et mourir XD Désolé si c’est décousu, je tente avec la fièvre.

L’avatar était apparu et à peine il avait fini son monologue, qu’une immense douleur vint lacérer le cuir de ma peau… Il disparaissait aussi vite qu’il était venu, dans un sifflement de mécontentement. Le zanpakuto semblait être énervé, il vibrait dans son étui, alors que le sang d’une couleur vermillon semblait tâcher le sol et mon pardessus… Mon regard s’éteignait dans un sursaut de peine… Pourquoi? L’humain n’était pas censé être plus compatissant, plus reconnaissant, bien plus ouvert à la discussion… Aucunes paroles, aucunes fierté, aucun honneur… Mon corps se mit à se recroqueviller sur lui même alors que la prise de la pieuvre rougeoyante se mettait à me bouger comme un paquet un brin faible. L’adrénaline aurait pu me provoquer un sursaut de combat, mais je mourrais seul, car cette blessure était plutôt profonde, même si mon corps semblait avoir amorti l’impact. Je suis même étonné de moi-même d’avoir résisté à ce genre d’attaque… 

Je m’endormis, enfin je me mis à méditer pour retrouver mon compagnon. Celui-ci était recouvert d’une aura de démence, une aura violente et meurtrière… Je n’avais jamais vu mon ami dans cet état:

« - Humains, pauvre miséricordieux pathétiques choses. Je jure sur mon monde que j’aurais leur peau pour n’avoir aucune parole, pour la douleur qu’ils t’ont causés. Ils ne l’emporteront pas au paradis. Shun, il est temps que tu saches mon véritable nom, il est temps que mon réels pouvoir pénètre en toi. Mon véritable nom est Yume no Okoku, le royaume des rêves. Mon pouvoir se manifeste dans le sommeil des autres, je peux faire incarner les pouvoirs de chacun sous une forme de soldat qu’on peut utiliser. Avec ce pouvoir, je détruirais cet homme faible et lâche! Je t’en fais le serment! »


Je ne comprenais rien de ce qui venait de se passer:

« - Hum Attend, tu veux dire que depuis le début, je ne t’appelais par le bon nom… BORDEL. Mais en fait, si tu t’appelles Yume, t’es une fille? »

Le canidé venait de se taper la main sur la tête:

« - Oui, on peut dire ça, même si théoriquement un zanpakuto, n’a pas forcément de sexe… Mais en effet si tu pars du principe que tu vas m’appeler Yume, il faudrait peut-être mieux que tu me prennes pour une fille… »

Wouah, tellement d’information à comprendre. En vrai, je comprenais rien, mais j’ai rarement vu Yume dans un tel état d’énervement. Pourtant, j’avais pris le coup, mais j’avais l’impression qu’elle s’en voulait d’avoir causé ce terrible coup… Mais, elle n’avait rien fait, elle voulait simplement m’aider. Le seul problème c’est cet homme à la barbe et la moustache bien trop taillé pour être hétéro, qui a un énorme complexe de taille qui est obligé de sortir constamment et faire mumuse avec son épée…

J’ouvrais les yeux après cet échange plutôt intéressant. Mon corps semblait changé de position, je n’étais plus porté par cet homme sorti d’un mauvais manga. Je me retrouvais avec une odeur familière, une odeur d’un homme que j’avais rencontré ici. Nobunaga était là, il était venu me sauver. Mon visage se mit à sourire d’un air un brin niais:

« - Merci… J’ai cru que j’étais mort! »

Puis, je me laissais traîner sur plusieurs endroit pour finir dans une église… J’avais l’impression de tourner en rond et de revenir au point de départ… Il semblait me soigner, la blessure était plutôt profonde, mais les pouvoirs de cet homme semblait plutôt bien fonctionner:

« - Tu es vraiment doué pour soigner les gens… Désolé, de te causer du souci. Ils m’ont attrapé, à cause du papillon qu’on m’a envoyé, j’ai répondu et je pense qu’à ce moment là… ils ont réussi à me repérer et ont cherché à obtenir des informations, mais bon ma façon de parler les a semblerait un brin énerver… Comment vont les autres? »