Les nouvelles de la toundra de Tōhoku n'ont laissé aucun col blanc indifférent. Dans le pylône sacré du San'in, les esprits s'agitent pour trouver réponse à cette énième énigme de l'univers ayant frappé à leur porte. Tel un essaim bourdonnant, une meute organisée, le Concile Blanc s'est réuni pendant sept jours pour accorder leurs voies sur une même partition. Si le zèle d'un Suzaku n'est pas chose commune, il n'en est pas non plus le parfaite opposé, et des centaines de cas similaires ont déjà été enregistrés par les Pères Fondateurs et leurs héritiers. Néanmoins, cette attaque-là avait surpris tout le monde. Au-delà du yōkai incandescent que tout le monde désirait appeler « le Boucher », il y avait eu cette forme, cette apparition, reniflée à des kilomètres par les senseurs de San'in. Cela présageait de sombres jours pour la société spirituelle. Hier, le Sotaicho et sa garde d'élite pouvait être déployés sur le terrain pour bouter la mal à la racine. Aujourd'hui, personne n'a acquéri assez d'expérience. Demain, le nouveau Sotaicho pourra-t-il suffire ?
L'Ordre doit faire ses préparatifs au plus vite. Nous sommes en guerre contre les rebuts de l'Âme-Monde ; les shinigami sublimeront leur être dans l'urgence. Que l'on se concentre sur les zanpakutō brisés des soldats confrontés à la menace ; toute arme doit servir.
La chef d'orchestre, les bras confondus dans l'épais kimono voilant sa peau d'albâtre, tannée par le temps, laisse place à un ordre que son audience a déjà accepté. Dans l'ombre, des assemblages d'armure sans hôte pénètrent déjà les couloirs infinis du San'in pour accomplir les desseins du Concile Blanc. Le feu a été mis aux poudres, et les conflits internes qui déchirent la Soul Society depuis le début du
Sen'yuu Sensō (戦友戦争, litt. : la Guerre des Frères d’Armes) n'ont rien arrangé.
En un temps record, les esprits aux faux noms d'emprunt de
Shakyamuni, de
Zettaishinkū et de
Kiken sont convoqués au cœur de l'assemblée. Réparer un zanpakutō, une fois son ancre brisée, n'a rien d'évident. Il est nécessaire de faire usage d'un savant mélange d'art nécromant et de soin, afin de ramener une nouvelle fois l'âme de l'esprit décédé, certes, mais aussi les fragments de souvenir que sa fin précoce a inévitablement causé. En somme : il faut ressusciter les morts.
L’oblation du Néant sécante l’univers. La Nuit enfante du Jour sans fin et contraint l’anima. Tango immortel entre les quatre cardinaux. Une robe d'ébène couvre le sillage du veilleur. Firmament éclairé. Grand prédateur sonnant le cor. Infinités brisant la houle laiteuse.
D'épais canaux d'énergie spirituelle émanent des murs même du San'in pour venir envelopper l'augure voilé de son châle. À chaque mot, chaque point, chaque aria, les éléments se plient à la volonté du Conseiller pour casser la barrière entre les mondes. À des kilomètres sous les fondations du Seireitei, l'Âme-Monde est contraint d'abandonner sa puissance tellurique. Ses parasites ont de nouveau fait appel à son miel. Esclave de ce joug spirituelle, impérieux, séculaire, elle ne peut qu'encaisser, et espérer qu'un jour, Ses enfants La libéreront.
Suite aux initiatives de
Owari Hana,
Kanzetsu Shikai et
Amatsu Tensai, leurs zanpakutō ont été pris en charge et seront réparés dans
une semaine HRP. Ils seront ainsi disponibles dès le
1er mars. Vous recevrez une invitation au Seireitei pour récupérer vos armes, témoins de votre appartenance au Goteijūtai. Le lien entre shinigami et zanpakutō a été néanmoins abîmé, et devra être pris en compte pour la suite. Ainsi, à chaque fois que vous voudrez faire appel à votre esprit, lancez un
!roll 1d4 sur le canal
#roll du Discord. Sur
1, l'arme ne répondra pas pour le RP entier.